Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 21-06-20 - Ultimo aggiornamento: 21-06-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Didine, je comprends pour l'avoir vécu. Le confinement aura loin d'avoir été de tout repos quand on doit s'occuper des enfants, faire les devoirs et devoir travailler quand la maladie ne s'en est pas mêlée en plus… Courage à tous ceux qui ont vécu cette épreuve. et encore bravo à toutes les personnes qui ont été sur le front. Bonne journée, bonne fête aux papas, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 4  

 

- Tu le fais exprès, non ?, demanda Ryo à sa partenaire, les yeux plissés.  

- De quoi ?, répondit-elle sans comprendre.  

 

Il la scruta intensément du regard puis soupira.  

 

- En trois semaines, c’est la quatrième cliente que je revois., lui expliqua-t-il, se dirigeant vers la résidence des Kataoka.  

- C’est vrai. Je n’avais pas fait attention., remarqua Kaori.  

- Il faut croire que, malgré tes défauts, tu les as impressionnées…, répliqua-t-elle, d’un air malicieux.  

 

Ils s’arrêtèrent à l’entrée, attendant qu’on vint leur ouvrir.  

 

- Mais pourquoi tu dis quatre ? Ca ne fait que trois., lâcha-t-elle soudain.  

- C’est vrai. J’ai compté Megumi dans le lot., se justifia-t-il.  

- Tu trouves ça bizarre de les revoir ? Tu crois qu’on cherche à nous piéger ?, l’interrogea-t-elle, très sérieusement.  

 

Il la regarda, s’empêchant de remettre en place la mèche rebelle qui venait de s’échapper derrière son oreille, et lui lança un regard taquin.  

 

- C’est mon magnétisme animal., lâcha-t-il.  

- Tu dois le sentir toi aussi. A cette époque de l’année, il est à son apogée., murmura-t-il, dardant sur elle un regard profond.  

 

Kaori le regarda comme hypnotisée et se sentit rougir en sentant une certaine chaleur monter au fond d’elle.  

 

- Dommage que tu…, commença-t-il.  

 

Il se retrouva avec un maillet coincé entre les dents, l’empêchant de finir sa phrase, maillet qu’il recracha juste avant que la porte ne s’ouvrit.  

 

- Madame la Présidente vous attend., leur indiqua le majordome.  

- Monsieur Saeba !, s’écria Yuko, s’élançant vers lui et lui sautant dans les bras.  

- Ca faisait si longtemps ! Vous m’avez tellement manqué. Je n’ai pas cessé de penser à vous depuis que vous êtes parti., lui dit-elle, les yeux brillant de mille étoiles.  

- C’est un bien grand honneur que tu me fais…, pipa-t-il, légèrement ironique.  

- Vous êtes tellement bon., lui affirma la jeune femme.  

 

Ryo la repoussa gentiment. Il avait de l’affection pour Yuko qu’il avait sauvée par deux fois à quelques années d’intervalle mais il ne se sentait pas à l’aise dans le rôle du chevalier en armure blanche qu’elle semblait encore voir en lui.  

 

- Tu m’idéalises, jeune demoiselle., la tança-t-il, doucement.  

- Alors Mademoiselle Kataoka, pourquoi souhaitez-vous nous engager ?, intervint Kaori, sentant la légère gêne de son partenaire.  

- Mon conseil d’administration et ma mère souhaitent que j’engage un garde du corps à plein temps à cause de la position que j’occupe dans la société., leur expliqua-t-elle, les emmenant vers un bureau lumineux donnant sur le jardin.  

 

Elle les invita à s’asseoir et leur fit servir un thé.  

 

- J’ai vu un reportage dernièrement sur le conglomérat Kataoka. Il semble que l’activité soit prospère., fit remarquer la nettoyeuse.  

 

Elle ne pouvait pas dire qu’elle envisageait ce boulot de gaieté de cœur mais elle ne pouvait pas faire autrement que d’écouter la proposition de la jeune dirigeante.  

 

- Oui, nous continuons à nous développer malgré les revers sur certains marchés. Forcément, cela a fait naître des animosités et mes proches s’inquiètent., répliqua Yuko.  

- Monsieur Saeba, je voudrais que vous soyez mon garde du corps., lui dit-elle, un regard déterminé posé sur lui.  

- Vous voulez nous engager tous les deux pour votre sécurité ?, répliqua-t-il, impassible.  

- Non… uniquement vous., répondit-elle sans même se tourner vers Kaori.  

- Nous formons une équipe. C’est nous deux ou rien., rétorqua-t-il d’un ton posé, rassurant sa partenaire.  

- Je n’ai pas besoin de deux gardes du corps. J’ai besoin de vous., lui assura-t-elle, posant les mains sur son bureau.  

- Madame, un appel pour vous., lui apprit le majordome, passant la tête par la porte.  

 

Les City hunter se levèrent et sortirent du bureau, la laissant prendre sa conversation en toute confidentialité.  

 

- Tu veux bien me laisser y retourner seul ?, demanda Ryo à sa partenaire.  

- Tu veux pouvoir passer du temps seul avec elle et négocier ta rémunération ?, l’interrogea-t-elle, croisant les bras.  

 

Ryo se mit à rire, amusé par la jalousie de sa colocataire. Il passa un bras autour de ses épaules, la faisant légèrement rougir à cette soudaine proximité, et l’emmena vers la sortie du manoir.  

 

- Tu as tout compris. Je vais lui montrer l’étendue de mes compétences et pas uniquement celles professionnelles., la taquina-t-il.  

- Si tu en profites pour la…, se fâcha-t-elle.  

- Oh oui, je vais l’inviter au restaurant végétarien, lui faire la cour et l’inviter à partager la couche de l’étalon de Shinjuku., s’emballa-t-il, prenant une face de pervers.  

 

Ni une ni deux, il se fit écrabouillé sous une énorme massue « parodie de chevalier romanesque » par sa partenaire qui avait viré au rouge.  

 

- Cette fille t’idolâtre et toi, tu vas en profiter ? Mais t’es pas croyable !, hurla-t-elle.  

- Ve plaivantais…, bafouilla-t-il.  

- Tes plaisanteries sont de très mauvais goût !, lui reprocha-t-elle.  

 

Il se releva en s’époussetant puis se remit les cervicales en place. Cela fait, il se tourna vers sa partenaire contrariée.  

 

- Au risque de me prendre une deuxième massue, je vais refuser ce boulot., lui apprit-il, sortant une cigarette et l’allumant.  

- Trop ennuyeux ?, lui demanda-t-elle.  

- Complètement… Je vais passer mon temps à devoir la suivre dans ses déplacements, à attendre dans des salles sans aucun amusement… C’est déjà pénible quand c’est pour quelques jours mais toute ma vie ?, s’écria-t-il, devenant vert de dégoût.  

- Finies les séances de drague dans les rues, finies les grasses matinées, finies nos chamailleries, finis le jean et veste…, chouina-t-il.  

 

Kaori le regarda surprise à la mention de leurs chamailleries. Alors c’était quelque chose qui lui plaisait ? Cela lui fit plaisir quelque part mais elle se retint de rebondir sur le sujet.  

 

- Donc ça n’a rien à voir avec le fait qu’elle te considère encore comme un preux chevalier ?, pipa-t-elle, malicieuse.  

 

N’entendant pas sa réponse, elle leva les yeux et croisa son léger sourire. Elle avait visé juste et elle en était assez fière.  

 

- J’ai compris. Je vais t’attendre dans la voiture. N’en profite pas pour jouer les pervers avec elle. Si toi tu sens les auras meurtrières, moi je sens les pervers et je pourrais débouler par la baie vitrée sans prévenir., le menaça-t-elle, les yeux plissés.  

 

Il rit jaune en apparence mais, intérieurement, il était touché par son inquiétude. Pourtant, il n’avait pas encore envie de lui dire qu’elle ne craignait rien.  

 

- Si tu ne me vois pas revenir dans une heure, c’est que j’ai réussi à la persuader de tirer un coup avec moi., plaisanta-t-il.  

- Dans tes rêves… C’est le seul endroit où t’y arrives encore., rétorqua-t-elle, lui coulant un regard blasé.  

- Toute chose est amenée à évoluer, ma chère., répondit-il, retournant dans le manoir.  

 

Kaori fronça les sourcils en le regardant partir et se demanda ce qu’il voulait dire. Avait-il quelqu’un en vue ? Elle secoua la tête pour chasser ces idées saugrenues de son esprit. Ryo était ce qu’il était : fidèle envers ses amis mais libre de toute attache. Se préparant à passer un long moment à attendre, Kaori prit place dans la mini et alluma la radio.  

 

- Votre partenaire n’est pas revenue avec vous ?, l’interrogea Yuko en le voyant revenir.  

- Non, j’avais envie de vous parler seul à seule., répondit Ryo, s’asseyant dans le même siège qu’avant.  

- Vous avez bien réussi votre reconversion, Yuko., la complimenta-t-il.  

- Oui, c’est vrai et c’est grâce à vous. Vous m’avez appris à affronter mes peurs., le remercia-t-elle, heureuse, venant s’asseoir à ses côtés.  

- Il manque cependant quelque chose ici…, fit remarquer le nettoyeur.  

- Vraiment ? Quoi donc ?, l’interrogea-t-elle, curieuse.  

 

Ryo se laissa aller dans son siège, posant les doigts sur son menton en la scrutant attentivement.  

 

- Une photo de votre mari et de vos enfants., lui apprit-il.  

- Je ne suis pas mariée., lui répondit-elle, baissant les yeux en rougissant.  

- Je n’ai pas encore eu la chance de trouver l’homme idéal., ajouta-t-elle.  

- L’homme idéal ? C’est une quête qui tient de l’impossible., pipa Ryo.  

- Non, détrompez-vous. Je sais qu’il existe puisque je l’ai en face de moi., lui affirma-t-elle.  

- Moi ?, fit le nettoyeur.  

 

Elle acquiesça, un regard émerveillé posé sur lui, et Ryo se mit à rire de manière tonitruante. Il se calma au bout de quelques minutes et fit face à Yuko un peu déboussolée.  

 

- Je n’ai rien de l’homme idéal, Yuko. Je suis égoïste, fainéant, dépensier, grossier…, commença-t-il.  

- C’est faux ! Vous m’avez sauvé la vie par deux fois. Vous n’avez pas jugé ma mère malgré ce qu’elle avait fait et vous m’avez poussée à m’affirmer et grandir. Vous êtes un homme bien., lui opposa-t-elle.  

- Je n’ai pas de destrier, Yuko. Je n’ai pas de destrier mais j’ai de lourds bagages que je traînerai avec moi toute ma vie et vous n’avez pas les épaules pour cela., lui apprit-il.  

- Je me fiche de ce que vous avez fait ! Je vous aime !, lui cria-t-elle.  

- Non, vous aimez le héros qui vous a impressionnée. Vous ne connaissez rien de l’homme que je suis réellement., déclara-t-il calmement.  

 

Ils s’affrontèrent du regard un long moment avant que Yuko ne baissa les yeux.  

 

- Alors laissez-moi vous connaître. Acceptez mon offre et devenez mon garde du corps. Nous pourrons ainsi nous découvrir mutuellement. Je n’ai pas peur d’affronter vos démons., lui assura-t-elle, véhémente.  

- Je suis prête à tout pour vous., lui assura-t-elle.  

- Même à mourir ?, lui demanda-t-il d’une voix posée.  

 

Elle le regarda les yeux écarquillés, légèrement plus pâle. Elle scrutait ses traits pour juger de son sérieux, voir la faille qui indiquerait qu’il plaisanterait mais ne trouva rien.  

 

- Je… je ne sais pas., murmura-t-elle.  

- Je ne fais pas partie de votre monde, Yuko. Vous êtes dans votre manoir, bien à l’abri de mon monde. Mon monde est sombre et dur. Même si je partageais vos sentiments, vous ne tiendriez pas dans mon environnement et mon environnement viendrait forcément encombrer le vôtre. Vous avez beaucoup de qualités, Yuko, mais vous n’avez pas les défauts qui conviennent à mon monde., lui apprit-il.  

- Mais… Mais quels sont-ils ?, pipa-t-elle, déstabilisée.  

- Il faut être têtue, irascible, tête de mule, n’avoir aucun sens de la conciliation, avoir une grande gueule et manier un langage des plus fleuris. J’allais oublier, il faut aussi une bonne dose de violence. Vous vous sentez concernée ?, lui demanda-t-il.  

- N… non., admit-elle, dépitée.  

 

Ryo eut un peu mal au cœur pour elle mais il devait la remettre face à la réalité des choses. Il se leva, les mains dans les poches.  

 

- Yuko, vous êtes une jeune femme merveilleuse et ça a été un honneur pour moi de croiser votre route mais ça ne peut être que cela. Nos routes ne sont pas amenées à se joindre. Nos mondes sont trop différents l’un de l’autre et vous avez la carrure d’un PDG mais pas celle pour être ma femme., lui affirma-t-il.  

- Vous accepteriez quand même de travailler pour moi ?, lui demanda-t-elle, pleine d’espoir.  

- Non, vous n’avez pas besoin de mes compétences. Un garde du corps classique vous sera largement suffisant. J’ai d’autres obligations., lui répondit-il.  

- Je vous donnerai tout ce que vous voulez., lui offrit-elle.  

 

Le nettoyeur sentit un courant électrique parcourir son corps annonciateur d’un phénomène dont il avait l’habitude. Fixant son esprit sur une pensée, il parvint à éteindre la réaction et se tourna vers la jeune PDG.  

 

- Je ne me laisse pas acheter, Yuko. Vous m’avez touché la dernière fois mais ce n’est pas le cas cette fois., lui affirma-t-il.  

- Pourquoi ? Vous aimez travailler pour une jolie femme, non ? Je suis même prête à vous offrir ce que vous aimez., plaida-t-elle.  

- Vous devenez vulgaire et capricieuse, Madame la Présidente., la tança-t-il.  

- Vous n’avez cependant pas tort mais il y a une chose que j’aime plus encore : ma liberté.  

- Pourtant, vous travaillez avec quelqu’un. Ca impose des contraintes., objecta-t-elle.  

- Ma partenaire me connaît et me respecte. Trouvez le partenaire qui en fera de même, Yuko, mais oubliez-moi : je ne suis pas celui qu’il vous faut., conclut-il.  

 

Sans même la saluer, il sortit du bureau et se dirigea vers la sortie. S’arrêtant sur le perron, il s’alluma une cigarette qu’il fuma tranquillement. Il aurait pu vivre une vie bien plus tranquille en acceptant ce poste. Les visites nocturnes auraient peut-être été victorieuses ici mais… Il jeta un œil vers la voiture sans en avoir l’air et croisa le regard de sa partenaire, un regard calme et chaud qui lui faisait toujours du bien.  

 

Il ne remettait pas en question les sentiments de Yuko mais elle ne voyait que le côté romanesque du personnage. Elle ne connaissait pas le guérillero, assassin, ex-drogué, nettoyeur de son état. Il avait ses squelettes et n’était pas prêt à en parler à qui que ce soit mais, parfois, ils le rattrapaient. Même Kaori n’avait appris des bribes de son passé que par hasard. Il n’avait pas voulu lui dire. Il n’avait pas voulu l’effrayer. Il n’avait pas voulu… risquer de la perdre. Contre toute attente, elle n’avait pas fui et, à sa manière, elle avait même réussi à adoucir quelque peu sa peine. Kaori avait cette force que Yuko n’avait pas. Kaori avait les épaules pour affronter les fantômes de son passé, pour faire face à la violence de son monde. Si un jour il devait céder, ce serait elle.  

 

Jetant son mégot dans le cendrier discrètement caché dans l’entrée, il rejoignit sa partenaire dans la mini et ils partirent de la résidence.  

 

- Alors, tu ne t’es pas trop ennuyée ?, lui demanda-t-il, un petit sourire aux lèvres.  

- J’ai failli intervenir mais mon petit doigt m’a dit que ce n’était pas la peine., répondit-elle, taquine.  

- Ton petit doigt avait raison., lui confia-t-il.  

- Tu aurais été fière de moi. Je ne lui ai même pas sauté dessus., lui affirma-t-il.  

- Enfin un peu de sagesse dans ce crâne de bourricot ?, le taquina-t-elle.  

- Beuh… beuleubeuleubeuleu., grimaça-t-il, mettant les doigts dans sa bouche et tirant la langue, le visage tourné vers elle.  

- Regarde où tu vas, idiot !, hurla-t-elle.  

 

Elle attrapa le volant et le rabattit vers la gauche alors qu’une voiture arrivait dans le sens inverse. Ce faisant, elle tapa sur la bordure et Ryo reprit le volant, posant les mains sur les siennes, furieux.  

 

- Idiote ! Tu veux nous tuer ou quoi ?, lui reprocha-t-il.  

- C’est toi ! On n’a pas idée de lâcher le volant pour faire des grimaces ! T’es qu’un gamin !, riposta Kaori.  

- Toi, une marâtre !  

- Espèce de débile profond !  

- Mégère aigrie !  

- Dégénéré du slip !  

 

Sans s’en rendre compte, leurs mains agrippaient toujours le volant et emmenaient un coup la voiture à droite, un coup à gauche, la faisant zigzaguer dangereusement. Un brusque coup de klaxon les ramena à la réalité et ils virent un camion se diriger droit sur eux. D’un coup, sans se concerter, ils virèrent à gauche et réussirent à garer la mini dans un emplacement de parking. Reprenant leurs esprits, ils observaient le plancher de la voiture puis relevèrent les yeux. Les regards d’abord outrés doucement s’adoucirent et se firent rieurs. Soudain, ils éclatèrent tous deux de rire jusqu’à ce qu’ils se rendent compte que leurs mains étaient toujours serrées sur le cuir du volant, celles de Ryo posées sur celles de Kaori.  

 

Le silence se fit alors et, après un moment d’immobilisme gêné, Ryo retira ses mains, libérant celles de sa partenaire rougissante. Kaori reposa ses paumes sur ses genoux, incapable de prononcer le moindre mot. De mémoire, c’était bien la première fois qu’il lui tenait la main et, même si ça n’avait rien eu de romantique, ça ne la laissait pas indifférente. Elle jeta un rapide regard à son partenaire qui, insondable, avait réinséré la voiture dans la circulation.  

 

- Tu pourras me déposer au magasin. Je dois faire quelques courses., lui demanda-t-elle, osant briser le silence légèrement gêné qui s’était installé.  

- Je viendrai avec toi., lui dit-il, la surprenant.  

- Vraiment ?, laissa-t-elle échapper.  

- Ben oui… Il faut bien que je te conseille pour l’achat de préservatifs., pipa-t-il.  

 

Il se retrouva enseveli sous une massue qui cachait son léger sourire ravi.  

 

- Idiot !, lâcha-t-elle, masquant un sourire derrière sa main.  

- Folle à la massue., répondit-il, le regard pétillant.  

 

Idéale, non, juste celle qui convient…  

 


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