Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 10 :: Chapitre 10

Pubblicato: 27-06-20 - Ultimo aggiornamento: 27-06-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25


 

Chapitre 10  

 

- Mais tu vas la lâcher, oui !, tonna Umibozu, tentant de décoller Ryo de la poitrine de Miki depuis trois minutes.  

 

C’était l’une des rares fois où il avait réussi à l’atteindre à sa plus grande surprise. Soudain, le nettoyeur lâcha prise et fut projeté dans le mur opposé, sentant la douleur irradier dans tout son corps. Il se retint de soupirer car, après tout, il était le seul responsable de cet état de fait : s’il décidait enfin de révéler sa relation avec sa partenaire, il n’aurait plus à jouer ce rôle de pervers ambulant. Mais voilà, le grand et téméraire Ryo Saeba n’avait pas encore envie d’affronter le regard scrutateur de ses amis sur son couple. Il avait encore besoin d’un peu de temps pour s’adapter à la situation. Cela ne faisait que trois semaines qu’ils avaient franchi le pas et c’était encore trop frais. Il ne se sentait pas encore tout à fait à l’aise dans son nouveau statut de… de quoi d’ailleurs : compagnon ? Amant ? Petit-ami ? Il n’arrivait même pas lui-même à trouver le terme qui désignait correctement sa relation avec sa partenaire.  

 

La sonnette de la porte tinta soudain et le tira de ses pensées.  

 

- Eriko ! Ma belle Eriko, tu es venu voir Ryo Chou !, fit-il, s’élançant vers la styliste.  

 

Elle l’encastra sous une massue et avança vers le comptoir comme si de rien n’était.  

 

- Kaori n’est pas là ? J’aurai besoin de ses services., demanda-t-elle à Miki.  

- Non mais elle ne devrait pas tarder à arriver., répondit la barmaid.  

- Mais je suis là, moi, ma belle., susurra Ryo, approchant d’elle.  

- Ca, je t’avais bien remarqué. Toujours aussi mal habillé. Quand te décideras-tu à faire un effort ? Le même jour où tu te décideras à franchir le pas avec Kaori ?, le piqua-t-elle d’un ton aigre.  

 

Ryo se retint de lui répondre que c’était déjà fait et, prenant un air idiot, regarda sa tenue.  

 

- Ben, qu’est-ce qu’ils ont mes fringues ?, demanda-t-il.  

- C’est ma veste bleue, mon tee-shirt rouge et mon jean noir préférés… Ils me vont bien, non ?, s’interrogea-t-il.  

- Dans le genre loser sans goût, oui. Moi, ça me pique aux yeux tellement c’est laid et mal ajusté., répliqua-t-elle.  

- Quand tu seras décidé, passe à la boutique. Je suis sûre qu’on arriverait à te trouver des tenues plus stylées qui conviennent à ton mode de vie., lui proposa-t-elle.  

- Moi, je les aime bien mes vêtements., bouda-t-il en s’asseyant à un tabouret.  

- Et puis si c’est pour me retrouver avec une de tes tenues de survie, ce n’est pas la peine., rétorqua-t-il.  

 

Il repensait à la veste qu’elle avait confectionnée après qu’il ait détruit la sienne lorsqu’il l’avait protégée et qui exposait fièrement tout un tas d’armes et munitions apparentes. Il savait que la chose la piquait encore au vif et ça ne manqua pas.  

 

- Oh, c’est bon ! Tu ne vas pas remettre cette histoire sur le tapis une nouvelle fois ! Ca arrive à tout le monde de se tromper., se fâcha-t-elle.  

- Dis, si je passe à la boutique, tu pourras aussi me confectionner un caleçon spécial ?, lui demanda-t-il.  

- Tout dépend de ce que tu appelles spécial…, répondit Eriko, prudemment.  

- Trois fois rien. Poison, somnifères et autres drogues. Tu auras besoin de mes mensurations au repos et en éveil., lâcha-t-il, prenant un air pervers.  

- On pourra en profiter pour tirer un coup tous les deux !, cria-t-il, s’élançant vers elle.  

 

Miki fut la plus prompte à réagir et abattit une massue sur son crâne au moment même où Kaori pénétrait dans le café. Elle observa la scène puis avança en fronçant les sourcils.  

 

- Que se passe-t-il encore ?, demanda-t-elle.  

- Monsieur voulait que je prenne ses mensurations en activité pour lui fabriquer un caleçon., pipa Eriko, fâchée.  

 

La nettoyeuse s’immobilisa et se tourna lentement vers son partenaire, le regard noir.  

 

- Je suppose que cela a été suivi d’une proposition malhonnête…, lâcha-t-elle, sa tête gonflant avec la colère.  

- Kaï kaï kaï, fit Ryo, se réfugiant dans un coin de la pièce, effrayé.  

- Promis, je ne bouge plus de là. Je ne dis plus rien. Je vais être sage., promit-il en panique.  

- Pas taper, pitié, pas taper., la supplia-t-il, les deux mains protégeant son crâne.  

 

Elle lâcha un souffle comme un taureau énervé puis, tout sourire, se tourna vers ses amis.  

 

- Comment allez-vous aujourd’hui ?, leur demanda-t-elle, d’un ton enjoué.  

- Bien, merci et toi ?, demanda Miki.  

- Très bien. Pas de message à la gare. Ca nous fait une journée de repos., répondit la nettoyeuse.  

- Je voulais te voir, Kaori. Je dois préparer ma prochaine collection de maillots de bain et j’ai besoin d’un modèle. Tu veux bien ?, l’interrogea Eriko, lui faisant un regard de chien battu.  

- Tant qu’on n’a pas de travail, oui. Si ça peut t’aider…, concéda la rouquine.  

- Super ! Comme ça, j’ai déjà un mannequin !, s’exclama la styliste.  

 

Tout le monde regarda la styliste sautiller sur place, ravie de la nouvelle. Eriko leur donnait toujours cette impression de vivre dans un monde à part…  

 

- Hé là, tu m’as demandée comme modèle, pas mannequin. Ce n’est pas mon travail, ça., objecta Kaori.  

- Mais… tu ne vas pas me laisser tomber maintenant que tu as accepté., fit son amie d’un ton larmoyant.  

- Mais je n’ai pas accepté ! C’est toi qui a extrapolé, Eriko., se défendit la nettoyeuse.  

- Mais tu as dit que…  

- Modèle ne signifie pas mannequin, Eri., lui rappela Kaori.  

- Donc tu m’abandonnes ? Tu vas me lâcher après tout ce que j’ai fait pour toi ?, se lamenta-t-elle, les larmes aux yeux.  

 

Culpabilisant, la nettoyeuse la regarda puis Miki et enfin Ryo, ne sachant quoi répondre.  

 

- Tu devrais le faire, Kaori. Ce ne sera que quelques jours et ce grand dadais saura bien se débrouiller sans toi, non ?, l’incita Miki.  

- Eh…, s’offusqua Ryo.  

- S’il te plaît…, l’implora Eriko.  

- Si tu es l’un de mes mannequins, je sais déjà que je vais faire un malheur., lui assura la styliste.  

- Tu éviteras de refaire des modèles d’après une formule chimique…, lâcha Ryo, venant s’installer à côté de sa partenaire.  

- Comment je pouvais savoir…, s’écria Eriko, rougissant au souvenir de cette aventure.  

- Tiens, Ryo. Tu pourrais peut-être faire le mannequin aussi ?, lui proposa-t-elle.  

- Jouer le persil, non merci !, s’exclama le nettoyeur, prenant un air ennuyé.  

 

Miki et Umibozu se regardèrent sans comprendre l’allusion alors que les deux autres jeunes femmes s’esclaffèrent un instant.  

 

- Kaori a expliqué à Ryo, la dernière fois, que les mannequins homme dans les défilés pour femme ne servaient que de faire-valoir…, commença la styliste.  

- Comme le persil sur les plats., compléta Kaori, le regard pétillant.  

- C’est vrai que ce ne sont pas eux qu’on regarde., admit la barmaid.  

- C’est bizarre, Ryo, que tu ne veuilles pas accepter. Tu serais entouré de tout un tas de jolies filles presque nues., constata Miki.  

- Remarque, si c’est pour faire comme la dernière fois et passer des heures et des heures à lui demander de se déplier pour marcher normalement, ça ne vaut peut-être pas le coup., admit Eriko.  

 

Ryo se souvint de ce moment et aurait pu en rire s’il n’avait pas été aussi gêné. Il n’avait jamais imaginé perdre le contrôle de ses pulsions en voyant sa partenaire en maillot de bains. A force de la dénigrer, il s’était dit qu’il avait acquis un réflexe pavlovien et ne pouvait bander en sa présence. La voir presque nue avait cependant été un stimuli bien trop fort pour pouvoir se contenir et il avait bandé comme un fou devant son corps des plus féminins, ses courbes plus qu’appétissantes.  

 

Il sentit les premiers élans du désir monter en lui. Ce n’était pas inédit et de plus en plus fréquent depuis trois semaines mais il ne voulait pas en faire la démonstration ici. Tout d’abord, par respect pour elle, puis parce qu’il n’avait pas envie que ses amis notent le changement de comportement et se posent des questions.  

 

- Pourquoi tu marchais comme cela ?, demanda Miki, curieuse.  

- J’sais plus. Tout ce dont je me souviens, c’est qu’on a fini dans l’île aux Rêves qui n’a de merveilleux que le nom…, pipa-t-il, se souvenant des tonnes de déchets qui avaient failli être leur tombe.  

- De toute façon, ça ne m’intéresse pas. J’aurais un peu de temps libre. Ce ne sera pas plus mal., se targua-t-il.  

- Ne t’inquiète pas. Je peux très bien trouver à t’occuper ce temps libre…, le prévint sa partenaire.  

 

Sans avoir le temps de les stopper, quelques flashs passèrent devant ses yeux d’occupations qui lui iraient très bien mais qui incluaient sa présence. Il se sentit soudain très serré dans son jean et plongea un regard empli de désir dans celui de sa partenaire.  

 

- On peut y réfléchir…, murmura-t-il d’une voix difficilement contenue.  

 

Kaori se sentit rougir en sentant les ondes qui lui parvenaient et auxquelles elle n’était pas insensible, loin de là.  

 

- Je vais aller saluer les miss mokkori., lança-t-il soudain, bondissant de sa chaise.  

- Attends un peu !, hurla Kaori en le suivant en courant hors du café.  

- Euh… On a loupé quelque chose ?, firent Eriko et Miki en même temps, ne comprenant pas ce qui venait de se passer.  

- Rien d’inhabituel., répondit stoïquement Umibozu, ne souhaitant pas s’étaler sur ce qu’il avait ressenti et qui n’avait rien d’habituel.  

 

Les deux nettoyeurs finirent leur course-poursuite dans une ruelle, à peine essoufflés, et, calquant leurs pas, se dirigèrent vers leur immeuble.  

 

- Tu ne vas pas à la chasse aux miss mokkori ?, pipa Kaori.  

 

Elle devait avouer que c’était déjà difficile de le voir faire avant mais ça l’était encore plus aujourd’hui même si elle savait que c’était juste pour l’apparat. Elle avait envie de pouvoir mettre cela derrière elle mais Ryo n’était pas encore prêt à parler de leur relation et donc jusque là, elle devait supporter ses moments de pervers et ses pitreries avec leurs amies.  

 

- J’en ai attrapé une dans mes filets. J’espère qu’elle voudra bien m’accorder ses faveurs., lui répondit-il, un léger sourire aux lèvres, lui jetant un regard en coin.  

- Oh…, fut tout ce qu’elle répondit, se sentant rougir.  

- Si elle se sent prête bien évidemment., compléta-t-il, sentant son trouble.  

 

Arrivant à découvert devant leur immeuble, Kaori ne répondit pas et ils pénétrèrent dans le hall d’entrée où elle s’arrêta au pied de l’escalier.  

 

- Je pense que oui même si j’ai encore un peu peur., avoua-t-elle.  

- Je ne m’imposerai pas à toi. Si tu veux arrêter, on arrêtera., lui assura-t-il.  

- Je sais que tu me respecteras., lui confia-t-elle.  

 

Il l’attira à lui et l’embrassa tendrement. Il ne voulait pas l’effaroucher et il prendrait son temps pour la mettre en confiance. Main dans la main, ils montèrent à l’appartement et se regardèrent un moment, hésitant, après avoir retiré leurs vestes.  

 

- Tu es sûr que c’est ce que tu veux ?, lui demanda-t-elle.  

- Oui, si tu le veux., répondit-il posément.  

- Mais tu n’as jamais bandé pour moi. Pourquoi ça changerait ? Je suis toujours la même., lui dit-elle, anxieuse.  

 

Il se mit à rire doucement, amèrement aussi un peu en constatant le succès de son travail de sape car, si de son côté il y avait quelques lacunes, chez elle, il avait bien réussi…  

 

- J’ai déjà bandé pour toi, Kaori. Au début de notre relation mais aussi quelques fois après, même si je me suis toujours ingénié à le cacher. Tu crois vraiment que marcher recroquevillé lors de la préparation pour le défilé d’Eriko était une lubie de ma part ?, lui demanda-t-il.  

- Je ne sais pas. Tu as toujours fait des trucs bizarres…, rétorqua-t-elle.  

- Ce n’est pas faux…, admit-il, se frottant la tête.  

- Quand je t’ai vue en maillot de bains ce jour-là, je ne pouvais plus me cacher le fait que tu étais une femme, une très belle et désirable jeune femme avec des formes qui me plaisaient et excitaient mon imagination… et pas que…, ajouta-t-il, voyant son sourcil levé.  

- Tu n’imagines même pas le nombre de fois où tu as failli foutre en l’air tout mon self-control. Tu étais là, Kaori. Tu étais là mais je m’interdisais de te toucher., avoua-t-il.  

 

Il approcha d’elle et passa une main sur son visage, remettant en place des mèches derrière son oreille.  

 

- J’ai envie de toi. J’ai envie de te toucher, t’embrasser, te caresser et de te faire l’amour. J’en ai envie maintenant mais si tu as…  

 

Kaori posa les doigts sur ses lèvres pour le faire taire, plongeant son regard confiant dans le sien. Après quelques secondes, elle esquissa un léger sourire et laissa glisser ses doigts le long de sa joue pour aller se réfugier dans ses cheveux.  

 

- J’en ai envie aussi., lui avoua-t-elle.  

- Il est temps que ma contraception serve à quelque chose., plaisanta-t-elle pour lui faire comprendre qu’ils ne risquaient pas de faire face à des conséquences imprévues.  

 

Il l’attira à lui et l’embrassa fougueusement. Quand ils se séparèrent, il l’emmena dans sa chambre où ils s’allongèrent sur le lit et initièrent une nouvelle vague de baisers plus ou moins sages, faisant monter lentement la température. Les mains commencèrent doucement à voyager au dessus des vêtements puis, lentement, glissèrent sur les zones découvertes puis en dessous des vêtements. Ils restèrent très sages un très long moment, prenant plaisir à se découvrir ainsi avant de retirer les premiers vêtements et de partir en exploration. Les bas suivirent un bon moment plus tard et leurs membres s’entremêlèrent, savourant le plaisir simple d’un peau-à-peau qui faisait monter progressivement le désir.  

 

Les soupirs et gémissements s’accentuèrent quand les dernières pièces de lingerie tombèrent. Les premiers instants, un peu timides, un peu gênés, firent place à de longs moments de partage sensuel. Aucune étape ne fut bâclée, ni précipitée à la plus grande surprise des deux partenaires qui s’étaient chacun attendus à beaucoup moins de patience d’une certaine personne.  

 

Passé le premier moment douloureux, leur union se fit tendre et prévenante avant de devenir plus sauvage. Ils trouvèrent leur rythme, leurs mouvements se coordonnèrent, et, si aucun mot ne fut prononcé, leurs yeux se parlèrent, leurs doigts se croisèrent, leurs mains les apaisèrent jusqu’au moment du grand final qui les laissa essoufflés, le cœur battant à vive allure, l’esprit retourné.  

 

- Je t’aime., lui murmura-t-il avant de l’embrasser doucement, toujours enfoui au plus profond d’elle.  

 

Il se sentait bien, ne s’était peut-être même jamais senti aussi bien de toute sa vie, comme s’il était repu, que tout son corps et son esprit avaient enfin trouvé l’accomplissement. Il l’observa un instant, notant ses joues rosies par l’amour, son regard encore un peu perdu et émerveillé et sourit de son émoi.  

 

- Moi aussi, je t’aime, Ryo., lui répondit-elle, reprenant doucement pied avec la réalité.  

 

Elle glissa les bras autour de lui et l’amena à elle, se fichant bien d’être écrasée par son poids. Elle aimait cette sensation de ne faire qu’un avec lui, d’être si proche de lui qu’elle sentait son cœur battre contre le sien, qu’elle ne savait plus si elle ressentait sa chaleur ou la sienne, son odeur ou la sienne. Tout cela se mélangeait et se confondait et elle se sentait bien.  

 

Au bout d’un moment, il les fit basculer et se mit sur le dos, la laissant glisser à ses côtés sans la lâcher. Caressant doucement son dos du bout des doigts, il fixait le plafond, laissant les pensées défiler dans son esprit, sans essayer de les analyser ou de les canaliser. Il voulait juste rester dans ce moment de volupté et d’insouciance bienheureuses. Il ne voulait pas réfléchir, juste ressentir. Il sentit les doigts de sa partenaire glisser légèrement sur son ventre, son regard se poser sur lui et il baissa le sien vers elle, appréhendant un peu de voir qu’elle n’était pas bien. Son sourire le soulagea. Il avait craint un moment que l’absence de mots la gênerait mais il vit que non. Comme lui, elle semblait prendre plaisir à baigner dans les restes silencieux de leur étreinte.  

 

- Dis…, commença-t-elle, s’arrêtant en se mordant la lèvre, rougissante.  

- Je t’écoute., l’encouragea-t-il.  

- J’ai encore envie de… C’est normal ?, osa-t-elle, virant cramoisie.  

 

Il la regarda et éclata d’un rire léger avant de la faire basculer sur le dos et de l’embrasser langoureusement.  

 

- Il faut croire que ça t’a plu…, murmura-t-il contre la peau de son cou, déposant une pluie de baiser sur sa gorge.  

- Oui, beaucoup., admit-elle.  

- C’est bon signe pour moi., plaisanta-t-il, laissant glisser ses doigts sur son corps.  

- Et toi… ça t’a plu ?, lui demanda-t-elle, nerveuse.  

 

Il ressentit toute son anxiété dans ces quelques mots. Il plongea dans son regard et lut tout son manque de confiance en elle, sa peur de ne pas être assez bien pour lui, de ne pas être à la hauteur. Elle avait besoin d’être rassurée. Délaissant son activité en cours, il encadra son visage de ses deux mains et se remit à sa hauteur.  

 

- Oui, énormément. C’était inédit pour moi aussi… mais j’entends bien que ça ne reste pas unique entre nous. Moi aussi, j’ai envie de remettre le couvert., lui avoua-t-il.  

- Tu vas me refaire passer à la casserole ?, l’interrogea-t-elle, avec un léger sourire.  

- Autant de fois que tu le voudras., lui répondit-il.  

- Commençons déjà par nous occuper aujourd’hui., suggéra-t-elle.  

- Et dans aujourd’hui, tu entends quoi ?, lui demanda-t-il, parsemant son cou et son buste de baisers.  

- Cette fin d’après-midi ? Ce soir ? Cette nuit ?, précisa-t-il.  

 

Elle sentit tout son corps frémir quand il se remit à la caresser.  

 

- Au moins jusqu’à ce qu’on s’endorme… mais on peut envisager des réveils impromptus si nécessaire…, souffla-t-elle.  

- Madame a de l’ambition dès ses débuts., approuva-t-il, embrassant son nombril.  

- Je me sens pousser des ailes avec toi., soupira-t-elle, son corps se cambrant sous ses caresses.  

- J’espère qu’il n’y a pas que les ailes que tu sens., susurra-t-il, se faisant plus aventureux.  

 

Elle laissa échapper un cri de surprise à la caresse inédite qu’il lui offrit avant que les gémissements ne prirent la suite.  

 

Plus tard, bien plus tard dans la nuit, Ryo observa sa compagne dormir profondément, un léger sourire aux lèvres. Il n’avait jamais vu ce sourire-là éclairer son visage avant et se sentit heureux de l’avoir provoqué. Il espérait juste ne pas faillir et réussir à combattre ses vieux démons. Les trois dernières semaines l’avaient mis en confiance pour aboutir à cette nouvelle étape. Ne lui restait plus qu’à garder le cap. Finalement, ça ne semblait pas si compliqué que cela d’être en couple…  

 

S’unir…  

 


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