Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

Some pieces of advices to authors

 

- Check the grammar and spelling of your stories. - Read your story at least once. - Try to write chapters of at least 2 pages and of a maximum of 6-7 pages. - Try to update your story regularly.

 

 

   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 11 :: Chapitre 11

Pubblicato: 28-06-20 - Ultimo aggiornamento: 28-06-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 11  

 

Pensif, Ryo contemplait la stèle de son ami. Il ne savait plus quoi faire. Il avait l’impression d’être empêtré dans des sables mouvants et ne plus savoir comment s’en sortir. Elle avait failli mourir. Par sa faute, pour une seconde d’inattention de sa part, Kaori avait failli mourir. Il avait eu juste le temps d’intercepter la balle qui devait l’atteindre mais un éclat l’avait touchée à la joue, la blessant superficiellement. Ce n’était rien, elle n’aurait même pas de cicatrice mais, pour lui, c’était tout un symbole.  

 

- Je me suis trompé, Maki. J’ai cru que c’était possible mais ce n’est pas le cas. J’ai hésité, j’ai baissé la garde une fraction de seconde. Je ne l’aurais jamais fait avant., constata-t-il amèrement.  

- Si je veux garder ce que j’ai de plus cher au monde, il faut que je la laisse partir… même si ça me tue., lâcha-t-il.  

 

Kaori devait d’ailleurs s’en douter. Après tout, cela faisait une semaine que c’était arrivé et depuis, il se montrait distant, sortant de nouveau le soir, la laissant seule sans lui donner d’heure de retour. Il avait vu son regard au moment de son départ, sa peine, sa douleur, sa résignation… Elle savait qu’elle avait usé de tous les arguments pour le retenir, lui faire voir que ce n’était pas grave, qu’ils devaient juste d’ajuster, trouver l’équilibre qui leur irait mais il s’était montré imperméable. Rien de ce qu’elle avait pu lui dire ne l’avait apparemment touché… même si ce n’était pas vrai car, s’il n’avait pas entendu ses mots, cela ferait déjà six jours qu’il aurait mis fin à leur histoire, une belle histoire qui n’aurait duré que quelques semaines mais quelles semaines…  

 

- Tu remercies ton ami de t’avoir sauvé la vie ?, entendit-il derrière lui.  

 

Il se retourna, surpris, et fut surpris de voir Sonia à deux pas de lui. Un léger sourire aux lèvres, elle approcha de lui et s’arrêta à sa hauteur.  

 

- Sonia… Que fais-tu là ?, lui demanda-t-il.  

- Je devais faire un déplacement au Japon. J’ai éprouvé le besoin de revenir à l’endroit qui a changé le cours de ma vie., lui apprit-elle.  

 

Ils s’observèrent un long moment, repensant à cette nuit où tout aurait pu basculer.  

 

- Tu n’as pas eu d’autre contact avec le milieu, rassure-moi., lui demanda Ryo, les sourcils froncés.  

- Non, j’ai trouvé un boulot de traductrice dans une entreprise internationale. Je voyage beaucoup et j’évite les gens du milieu. Je ne pensais pas te voir ici., lui expliqua-t-elle.  

- C’est bien. Ton père serait fier de toi., la félicita-t-il, soulagé de ce fait.  

- Mais toi, dis-moi, tu m’as l’air bien sombre., remarqua-t-elle, inquiète.  

- C’est que je n’ai pas rencontré de jolie jeune femme dans cet endroit., plaisanta-t-il.  

- Mais maintenant les choses se sont arrangées puisque tu es là., fit-il, approchant des doigts frétillant vers elle.  

 

Elle lui tapa sèchement sur la main et lui adressa un regard sévère.  

 

- Je ne suis pas là pour ça, Ryo. Ma volonté de t’épouser s’est évanouie quand j’ai réalisé ce que j’avais failli faire grâce à Miki. J’aurais pu faire tellement de mal à tout le monde., se culpabilisa-t-elle.  

- Tu ne savais pas, Sonia. Ton père a voulu te protéger jusqu’au bout et j’ai respecté sa volonté. Au final, c’est ce qui t’a poussée dans ce cercle vicieux. J’aurais peut-être mieux fait de te dire la vérité quand tu étais suffisamment grande., s’excusa-t-il.  

- Peut-être. Moi, j’aurais dû me souvenir de ce que je lui avais dit, que je te ferais toujours confiance. J’ai préféré croire les dires d’un autre et Falcon et toi avaient été blessés. J’ai même failli vous tuer… et j’étais prête à tuer Kaori si tu étais sorti vainqueur., lui avoua-t-elle, baissant les yeux.  

- Tu n’aurais pas…, lâcha-t-il, ébahi.  

 

Elle se détourna de lui, se sentant encore coupable de cette pensée qui l’avait agitée pendant un long moment. C’était un fait qu’elle n’avait même pas évoqué avec Falcon. Elle savait qu’il l’empêcherait d’aller au bout et elle avait besoin de se venger, de faire souffrir l’assassin de son père autant qu’elle avait souffert. Tuer Kaori lui avait semblé un moyen efficace pour atteindre son objectif.  

 

- Si, je l’aurais fait. Je voulais que tu souffres autant que, moi, je souffrais., admit-elle.  

 

Il sentit son cœur se serrer à l’idée qu’il aurait pu perdre Kaori avant même d’avoir eu le temps de vivre leur histoire. Il était soulagé d’avoir eu ce temps-là… et si… Il écrasa dans l’oeuf la pensée qui venait de tenter de percer.  

 

- Pourquoi penses-tu que tu m’aurais fait souffrir ?, tenta-t-il d’éluder.  

- Arrête Ryo. Je le sais. J’ai vu la façon dont tu l’observais, j’ai senti vos sentiments… Elle, c’est flagrant mais, toi, tu fais tout pour le cacher, tu en fais trop même., lui dit-elle.  

 

Ryo s’assombrit et, sans un mot, se dirigea vers la sortie du cimetière.  

 

- Sujet délicat a priori…, pipa-t-elle, le regard malicieux.  

- Ca n’a toujours pas avancé vous deux ?, s’enquit-elle.  

- Pourquoi ça avancerait ? Tu as imaginé des choses, Sonia., répliqua-t-il, d’un ton neutre.  

- Donc tu ne ressens rien pour elle ? Quand je pense à la force de ses sentiments, j’ai mal pour elle., avoua la jeune femme.  

- Pourquoi tu t’entêtes ? Pourquoi la garder près de toi si ce n’est pas pour tenter votre chance ?, lui cria-t-elle, fâchée.  

 

Le nettoyeur s’arrêta et fit face à la fille de feu son ami. Il la jaugea du regard, tentant de ne rien laisser paraître et surtout pas que ses paroles avaient une résonance particulière en lui.  

 

- C’est une bonne partenaire mais tu sais comme moi que, dans le milieu, il ne faut s’attacher à personne. C’est la mort assurée autrement., lui rappela-t-il.  

- C’est faux ! Oui, c’est un monde dangereux et j’ai perdu mon père mais ça ne veut pas dire qu’on n’a pas le droit d’aimer. Au contraire, il faut donner le meilleur de soi chaque jour, apprécier ce que la vie nous offre parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait !, plaida-t-elle.  

- Ryo, ce n’est pas une enfant que tu dois protéger. C’est une adulte que tu as entraînée, qu’il te suffit d’entraîner encore plus. C’est une femme qui t’aime plus que tout au monde, qui sacrifierait sa vie pour toi., lui dit-elle.  

- Elle ne fait pas partie de ce monde. Elle est tombée dedans. Elle doit en sortir., décréta le nettoyeur, la mâchoire serrée.  

- Elle ne le fera pas et tu le sais aussi bien que moi., affirma-t-elle.  

- Quand je l’ai enlevée pour t’obliger à venir, Falcon a voulu la libérer. Elle a refusé. Elle voulait empêcher ce combat. Elle ne voulait pas que vous vous entre-tuiez. Elle voulait trouver un moyen de vous raisonner., lui avoua-t-elle.  

 

Ryo eut un petit sourire amusé : c’était bien le genre de Kaori de vouloir rappeler les bons sentiments des gens pour leur éviter de se battre.  

 

- Ryo, tu sais que, si ça avait été une autre, tu ne l’aurais pas recherchée le jour de mon départ, même moi. Je ne sais pas ce que tu craignais ce jour-là, je ne sais pas pourquoi tu voulais la voir mais tu l’as fait et ça parle pour toi. Quand cesseras-tu donc de te battre contre toi-même ?, le tança-t-elle.  

- Tu fais tout un plat de pas grand-chose, Sonia. Elle était partie sans préparer le repas. J’avais faim. C’était tout., répondit-il, bâillant ostensiblement.  

 

Intérieurement, son cerveau fonctionnait à cent à l’heure. Pourquoi l’avait-il cherchée ce jour-là ? Il était blessé et fatigué et, malgré tout, quand il avait lu qu’elle était partie à la recherche de Sonia, il avait eu soudain un sombre pressentiment. Il ne savait pas ce qu’il craignait mais il devait la retrouver. Il n’avait compris que lorsqu’il l’avait trouvée et vue discuter avec l’américaine. Il avait eu peur qu’elle l’abandonne et il n’était pas prêt.  

 

- Tu es un piètre comédien, Ryo Saeba. Je sais que tu es capable de t’attacher et d’aimer. Moi, tu m’as aimée comme une petite sœur ou une amie mais tu m’as aimée et elle, tu l’aimes comme on aime quelqu’un d’indispensable à sa vie… et elle l’est Ryo. Tu as changé. Je ne sais pas si on te l’a déjà dit mais tu as changé. Tu n’es plus l’homme qui se foutait de tout, qui était prêt à partir à la mort sans regret. Je sais que tu mèneras tous les combats utiles sans rechigner mais, aujourd’hui, tu as envie de rentrer et tu as envie de rentrer auprès d’elle., lui déclara-t-elle.  

- Elle a cette force-là. Elle t’a ramené vers le monde des humains. Tu ne quitteras pas tout à fait le milieu mais elle n’y entrera pas non plus tout à fait. Vous vous protégez mutuellement des ténèbres., lui apprit Sonia.  

- Tu es bien romantique…, ironisa Ryo, touché bien malgré lui.  

- Tu es un idiot…, répliqua-t-elle.  

- Si tu n’avais vraiment aucun attachement pour elle, tu l’aurais virée depuis bien longtemps ou entraînée professionnellement peut-être mais le fait est que tu ne veux pas la voir changer. Tu l’as mise sur un piédestal, tu l’idolâtres mais ne veux pas la toucher, l’abîmer. C’est une femme comme une autre, Ryo, à la différence qu’elle est la partenaire qu’il te faut dans tous les sens du terme. Tu as juste à être courageux et accepter ce fait., lui asséna-t-elle, un petit sourire narquois aux lèvres.  

- Pfff, pour qui tu me prends ? Je suis courageux, moi !, se vanta-t-il.  

- Face à une arme peut-être mais pas face à celle qui t’aime. Tu es un trouillard !, répliqua-t-elle.  

 

Ryo haussa les épaules et tourna les talons avant de partir. Il jouait les gros durs mais Sonia avait encore une fois fait mouche. Il entendit des pas précipités se rapprocher et sentit un bras se glisser sous le sien.  

 

- Allez, dis-moi que tu vas lui parler et vous donner une chance., susurra-t-elle.  

- Allez Ryo…, minauda-t-elle.  

- Je vais y réfléchir., concéda-t-il.  

- Yes… Peut-être que d’ici quelques mois, un petit Saeba viendra compléter les rangs., le taquina-t-elle.  

- N’y compte pas. Elle et moi, ce serait déjà bien suffisant., répondit-il sèchement.  

- Tu vas dire s’il attrape tes mauvais côtés, la pauvre aura déjà suffisamment à faire…, se mit à rire Sonia.  

- Me dit celle qui voulait m’épouser…, répliqua-t-il faussement vexé.  

 

Ils arrivèrent bientôt à la sortie du cimetière et s’arrêtèrent sur le parking.  

 

- Ca m’a fait plaisir de te voir, Ryo., murmura Sonia.  

- Moi aussi. Prends soin de toi., lui dit-il, la prenant dans ses bras.  

- Toi aussi… et de Kaori aussi., répondit-elle.  

- Tu insistes…, la réprimanda-t-il doucement.  

- Si vous deux ça ne marche pas, je ne sais pas qui le pourra., dit-elle, s’écartant de lui.  

 

Il hocha la tête et la laissa s’en aller avant d’enfoncer les mains dans ses poches et de prendre la direction du centre-ville. Il revécut toute cette histoire, un autre fantôme de son passé qui avait fait resurgir une vieille rivalité entre Umibozu et lui, qui avait failli coûter la vie à l’un d’eux et à Kaori. Il avait failli la perdre. Kaori le savait-elle ? Si oui, pourquoi ne lui en avait-elle pas parlé ? Pour le préserver à coup sûr, pour ne pas lui donner une raison supplémentaire de vouloir l’écarter certainement aussi.  

 

Malgré toute son expertise, il ne pouvait qu’admettre qu’il avait eu de la chance : personne n’était mort et ils étaient tous les deux ressortis plus soudés de cette histoire. Il s’arrêta en se rappelant que c’était à cette occasion qu’ils avaient décidé de passer tous leurs anniversaires ensemble. Pour lui, qui n’avait pas eu de date d’anniversaire jusque deux ans auparavant, c’était un engagement fort de lui promettre cela. Il s’engageait non seulement à vivre, à penser au futur mais à l’intégrer à sa vie et pas pour quelques mois mais toute sa vie.  

 

Aujourd’hui, il avait Kaori dans sa vie entièrement, partenaire à la fois professionnelle et personnelle. Il ne s’était jamais senti aussi bien que ces dernières semaines où ils pouvaient se créer des souvenirs et renforcer les liens qui les unissaient. Sans cette affaire, il n’aurait même jamais pensé à tout arrêter. Il se rendit compte qu’il avait encore plus peur qu’avant de la perdre mais, d’un autre côté, il n’avait plus peur de regretter de ne pas avoir agi sur ses sentiments. S’il la perdait aujourd’hui, il l’aurait au moins rendue heureuse pendant un moment et il aurait été heureux pendant ce même temps, ce qui était bien une première pour lui. Est-ce que ça valait le coup ? Oui indubitablement. Avait-il le droit de tout gâcher pour la garder près de lui plus longtemps sans plus pouvoir la toucher, l’aimer, l’entendre rire ? Il avait le droit mais quel serait l’intérêt de vivre avec le fantôme de ce qu’ils avaient vécu, d’être l’un à côté de l’autre sans pouvoir être avec ? Ca ne valait pas le coup.  

 

Il devait prendre le risque, vivre avec la peur de la perdre mais aussi vivre chaque jour le bonheur de l’avoir, de pouvoir la tenir dans ses bras ou l’observer, la voir s’émerveiller de petits riens, de se fâcher quand il faisait un truc de travers, de lui sourire ensuite avec un regard si chaud qu’il en aurait fait fondre un iceberg. Sonia avait raison : Kaori avait le pouvoir de réveiller l’humain en lui et c’était bon et réconfortant.  

 

Sans même s’en rendre compte, il arriva à l’immeuble et observa le toit. Elle était là-haut observant le ciel, apparemment perdue dans ses pensées. Il savait qu’en une semaine, il avait réussi à la miner, qu’elle devait attendre le moment fatidique où il lui annoncerait que tout était fini entre eux. Elle le connaissait si bien… Sans plus attendre, il grimpa les escaliers et la rejoignit. Nerveux, il approcha d’elle et se plaça derrière elle, une main posée de chaque côté sur la rambarde comme pour l’empêcher de fuir.  

 

- Ca y est ? Tu t’es décidé ?, murmura-t-elle, tentant de maîtriser sa voix.  

 

Elle ne voulait pas que ça se termine mais elle ne savait plus quoi lui dire pour le faire changer d’avis. Ils avaient enchaîné dispute sur dispute depuis six jours et elle savait que c’était juste une question de temps avant qu’il mette un point final à leur relation. Elle n’en dormait plus depuis deux jours et, finalement, ce serait peut-être bien que l’attente se termine même si la chute serait douloureuse.  

 

- Oui., lâcha-t-il.  

- Je suis désolé, Kaori., murmura-t-il.  

 

Elle baissa la tête et sentit les larmes rouler sur ses joues. Elle ne voulait pas mais c’était plus fort qu’elle. Elle avait fini par prendre confiance en eux, par se dire que cette fois, c’était la bonne et que plus rien ne se mettrait en eux…  

 

- Ce n’est pas grave. Il vaut mieux qu’on en reste là., répondit-elle, faisant un effort pour ne pas s’effondrer.  

- Je t’aime, Ryo, mais, si ça ne suffit pas, je ne te supplierai plus., ajouta-t-elle, se retournant pour partir.  

 

Elle fit face à son torse et se rendit compte qu’elle était en quelque sorte emprisonnée.  

 

- Laisse-moi passer., lui demanda-t-elle.  

- Non, tu ne m’as pas entendu. Je suis désolé, Kaori. Désolé d’avoir douté et de t’avoir fait du mal cette semaine. Je suis désolé d’avoir eu tellement peur de te perdre que j’ai failli nous perdre., admit-il.  

- Je t’aime, Sugar, et la perspective que tu partes trop tôt me terrorise. Je voulais te protéger, te garder près de moi plus longtemps mais j’avais oublié que vivre, c’est mieux que survivre, que vivre notre vie à deux même si elle doit être moins longue, ce sera toujours mieux que d’avoir passé notre vie ensemble sans vraiment l’être., ajouta-t-il.  

- Entraîne-moi plus dur, Ryo. Apprends-moi à me défendre encore mieux pour qu’on ait cette vie commune., lui demanda-t-elle.  

- D’accord mais il faudra que tu m’apprennes à ne plus craindre pour ta vie., lui demanda-t-il en retour.  

- Ca, c’est mission impossible. Je tremble pour toi depuis plus de sept ans. Ca ne veut pas dire que je n’ai pas confiance mais chaque fois que tu défies la mort, je me demande « et si... ». Aujourd’hui, ça continue mais au moins, je peux maintenant me dire que j’ai au fond de moi le bonheur de ces moments à deux. Je veux encore beaucoup de moments, Ryo. Ils me réchauffent quand je tremble pour toi., lui dit-elle.  

 

Il l’enlaça et la serra contre lui. Ca le rassurait de savoir qu’il n’était pas le seul à ressentir cela, que ce n’était pas uniquement une vie passée à assimiler sentiments et faiblesse qui l’avait poussé sur cette voie. Bon sang, c’était agréable de se sentir vivre et vibrer mais que c’était dur de devoir gérer cette peur également. Il n’avait pas ce genre de souci quand il n’était qu’une arme vivante…  

 

- Il faut que tu nous fasses confiance, Ryo. Il faut que tu me fasses confiance pour me parler quand quelque chose ne va pas. Je ne suis pas là que pour le sexe et les bons moments. Je veux tout partager avec toi., lui apprit-elle.  

- Et puis, s’il faut que je m’adapte, dis-le moi. Je suis prête à tout pour toi., lui assura-t-elle.  

- Non, je ne veux pas que tu changes. Reste telle que tu es. Tu es la femme qu’il me faut., lui affirma-t-il, caressant son visage.  

- D’accord., acquiesça-t-elle.  

- J’ai eu tellement peur., lui confia-t-elle, glissant les bras autour de son cou, amenant son front contre le sien.  

- Moi aussi, Kaori., admit-il.  

 

Ils restèrent ainsi un moment, se rassérénant dans les bras de l’autre avant de rentrer à leur appartement pour reprendre le cours de leur vie telle qu’ils l’avaient laissée quelques jours auparavant, avant les disputes et l’éloignement. A bien y regarder, les choses n’avaient pas beaucoup changé par rapport à leur situation antérieure, si ce n’était quelques gestes intimes, quelques baisers échangés par ci par là, une seule porte qui se fermait la nuit venue. Le plus gros changement, c’était la diminution du nombre de fois où le parquet ou les murs devaient être rebouchés… Oui, ça c’était une grande nouveauté dans leur vie… et surtout un gain de temps pour des activités beaucoup plus attractives… et partagées.  

 

Perdurer…  

 


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