Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 29-06-20 - Ultimo aggiornamento: 29-06-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bon début de semaine, bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 12  

 

- A quoi tu penses ?, demanda Kaori.  

 

Ils étaient assis sur un banc dans le parc, profitant des derniers beaux jours de la fin novembre tout comme de nombreuses personnes, adultes ou enfants. Les allées étaient parsemées de feuilles dans les tons ocres, rouges et bruns.  

 

- Tu me connais… Je ne suis pas du genre à penser., répondit-il nonchalamment.  

- Comme tu le dis, je te connais. Tu es plutôt du genre à trop penser., répliqua-t-elle, un sourire aux lèvres.  

- Quelle réputation tu me fais…, maugréa-t-il faussement vexé.  

 

Ryo regarda les promeneurs déambuler, les mères tenant la main de leur enfant, les pères emmenant les plus grands sur les jeux.  

 

- Je me demandais si tu ne regretterais pas de ne pas avoir d’enfant., lui avoua-t-il sérieusement.  

- Non. J’aimerais être mère mais c’est un voyage qui se fait à deux. Je sais que tu ne veux pas d’enfant, je le savais avant même qu’on se mette ensemble et je l’ai accepté. J’ai déjà de la chance que tu nous aies donné une existence, Ryo. Je n’en demande pas plus., lui assura-t-elle.  

- Ca fait trois mois maintenant qu’on est ensemble et tu ne me presses pas pour qu’on dévoile notre relation, pour qu’on avance plus vite… Comment tu fais ? Je suis sûr que tu rêves d’en parler à Miki…, laissa-t-il échapper.  

- Je rêve surtout de ne plus avoir à user de mes massues et ne plus payer de réparations inutiles., plaisanta-t-elle.  

- Je suis bien comme cela et je n’ai pas envie de presser les choses au risque de te perdre., lui assura-t-elle.  

- Je n’arrive toujours pas à comprendre comment tu peux faire autant de sacrifices pour moi., murmura-t-il.  

- Ce ne sont pas des sacrifices mais des conditions auxquelles je m’adapte., lui apprit-elle, philosophe, se levant.  

 

Il l’imita et ils prirent le chemin du retour, côte à côte. Juste pour l’apparat, il sauta sur quelques passantes, les harcelant quelques instants avant de se faire corriger d’un coup de massue.  

 

- Dis-moi, Ryo. Si tu n’étais pas dans le milieu, tu voudrais des enfants ?, lui demanda-t-elle.  

 

Elle vit son regard s’assombrir et se poser sur un point fixe dans le vide. Elle s’en voulut de sa curiosité et approcha de lui, posant une main sur son bras.  

 

- Excuse-moi. J’ai été indiscrète. C’était juste une question qui m’a traversée l’esprit. Je n’aurais pas dû…, s’excusa-t-elle.  

 

Il revint à la réalité et poussa un léger soupir avant de passer une main dans ses cheveux.  

 

- Non, ça va. C’est juste… que je ne m’étais jamais posé la question., admit-il.  

- Vraiment ?, s’étonna-t-elle.  

- Pourquoi faire ? Je n’avais pas de relation stable, aucune envie d’en avoir une et il m’est impossible d’avoir un enfant., résuma-t-il.  

- Je… oui, tu as raison. C’est logique. C’est moi qui suis idiote., s’excusa-t-elle à nouveau.  

 

Elle se retourna et fit pour s’éloigner mais Ryo la retint par le poignet. Elle lui fit face, surprise, et attendit de savoir ce qu’il avait à lui dire.  

 

- Non, tu n’es pas idiote. Tu te poses des questions normales. C’est moi qui suis en marge, Kaori., lui répondit-il.  

- Si j’avais grandi dans un monde normal, j’y aurais peut-être réfléchi mais ce n’est pas le cas. Je n’ai jamais eu de famille avant toi. J’ai eu des compagnons d’armes, des partenaires mais pas de famille. Je ne sais pas ce que c’est, je n’ai pas le sentiment d’en avoir besoin., ajouta-t-il.  

- Pourquoi tu me regardes comme cela ?, lui demanda-t-il, surpris par son regard ému.  

 

Elle avait les joues rosies et ses yeux étaient brillants.  

 

- Ca m’émeut toujours quand tu dis qu’on forme une famille., avoua-t-elle.  

- Tu es trop sentimentale…, la taquina-t-il, gêné.  

- Gamin !, le tança-t-elle.  

- Eh ouais !, Tu vois, pas besoin d’enfant, tu m’as moi, un adolescent de vingt ans…, plaisanta-t-il.  

- Vingt ans ! Ca fait un bail que t’as dépassé les trente ! Grandis un peu !, se fâcha-t-elle.  

- Je te laisserai me dorloter, me traiter comme un bébé autant que tu veux…, lui proposa-t-il.  

- Peut-être même que tu me donneras le sein., fit-il en prenant un air pervers.  

- Ryo !, s’offusqua-t-elle, lui abattant une massue sur le coin du nez avant de partir.  

- Ve plaivantais…, murmura-t-il.  

 

Il vit Kaori partir en cuisine et resta un moment seul après s’être extirpé de la massue. Il se posta à la fenêtre et regarda la nuit prendre possession du ciel de Tokyo, tout en entendant provenir de la cuisine les bruits familiers de sa compagne préparant leur dîner. Il hésita à aller l’aider mais resta seul comme il en ressentait le besoin, contemplant juste l’obscurité.  

 

- Le repas est prêt., lui apprit-elle au bout d’un long moment qu’il n’avait pas vu défiler.  

 

Il se retourna, étonné, et vint s’asseoir en face d’elle. Ils dînèrent en silence, se contentant juste de la présence de l’autre.  

 

- Je ne serais pas un père génial., finit-il par dire en posant ses baguettes.  

 

Sa partenaire leva les yeux vers lui et attendit patiemment la suite. Si Ryo avait envie de lui parler, elle l’écouterait.  

 

- Celui qui m’a élevé est devenu complètement dingue et ne vivait que par la guerre. Il m’a drogué et enseigné un tas de choses qui m’ont façonné mais qui n’étaient pas toutes véridiques. Je n’ai pas de repères, Kaori. Je ne peux pas me permettre de faire souffrir un enfant comme je t’ai fait souffrir toi. Il n’aura pas ta capacité à encaisser et se défendre., expliqua-t-il.  

- Tu n’as pas d’images de père, Ryo, mais ça ne veut pas dire que tu n’es pas capable d’en être un. Tu te souviens de Shiori ?, lui demanda-t-elle.  

 

Ryo fouilla dans sa mémoire et finit par acquiescer. Il se souvenait de cette petite fille qui s’était réveillée dans son lit après une nuit de beuverie, une petite fille que sa maman Yukari avait voulu protéger du Vampire, cet assassin qui avait voulu tuer Shokô. Il se souvenait surtout de la massue qui avait suivi et du fou-rire d’Umibozu quand il l’avait vu arriver au Cat’s avec le porte-bébé sur le dos, le bébé dedans.  

 

- Oui. Une adorable petite fille dont tu as longtemps voulu me refiler la paternité., fit-il, lui jetant un regard réprobateur.  

- Bon d’accord, je me suis laissée un peu emporter…, fit-elle, riant jaune au souvenir de sa jalousie puis de son euphorie à jouer les papa-maman avec la petite.  

- Tu t’es bien occupé d’elle même si tu faisais tout pour faire croire que ça te faisait suer., lui fit-elle remarquer.  

- Mais ça me faisait suer !, affirma-t-il.  

- Elle jouait à tape-taupe avec mon mokkori !, lui rappela-t-il.  

- Ah, ben ça, quand on bande à tort et à travers !, lui reprocha-t-elle.  

- Je ne bande pas de travers et tu le sais très bien., lui rétorqua-t-il avec un regard chaud.  

 

La nettoyeuse se sentit rougir sous l’allusion à peine masquée et se contrôla pour ne pas laisser le désir prendre possession de son corps. Ils avaient le reste de la soirée pour cela. Pour le moment, ils avaient une discussion sérieuse.  

 

- Tu l’as portée sur ton dos, t’es enroulé dans un futon pour l’amuser et tu as veillé sur elle jalousement tout le temps où elle a été là. Tu as même fait en sorte qu’elle oublie l’odeur de la poudre pour l’aider à vivre normalement. Tu t’es comporté comme un père le ferait avec elle., lui dit-elle.  

- Tu as même fait en sorte de lever les doutes de Yukari sur son départ pour lui donner cette vie normale., ajouta Kaori.  

 

Elle se remémora le moment où tous leurs amis avaient débarqué avec leurs armes à faire réviser par la fille de Kenichiro Mashiba, juste pour rappeler à la jeune femme ce que serait sa vie si elle restait là.  

 

- Si on avait un enfant toi et moi, tu n’aurais cette possibilité qu’en me quittant, Kaori., lui dit-il sombrement.  

- Je ne veux pas partir et je ne cherche pas à te convaincre de fonder une famille. On a une simple discussion, Ryo., lui assura-t-elle.  

- Pourtant parler de cela c’est comme…, commença-t-il.  

- Parler de ton droit d’être heureux, de vivre ta vie, de te montrer qu’il y a un autre toi en toi, un homme tout simplement., le coupa-t-elle.  

- Je sais que tu te mésestimes. Je veux juste te faire comprendre que l’homme en toi a le droit de s’exprimer, que tu as le droit de rêver, d’avoir des projets ou, au contraire, de ne pas en avoir. Tu n’es pas que le tueur emprisonné dans ce monde sombre et violent. Tu es un homme libre., lui dit-elle.  

- Je ne peux pas avoir d’enfant, Kaori. J’aimerais te faire ce plaisir mais je ne peux pas. Tu t’imagines ce que serait sa vie ? Tu t’imagines si un jour, je devais choisir entre le protéger lui et te protéger toi ? Je ne pourrais pas., lui affirma-t-il.  

- Je l’entends. Je le sais, Ryo., le rassura-t-elle.  

 

Elle se leva et vint s’asseoir à côté de lui. Sans avertissement, il l’attrapa et la hissa sur ses genoux.  

 

- Tu m’expliqueras quand même un jour comment tu as pu te présenter à deux reprises avec Shiori dans les bras en sachant que tu affronterais des bandits., lui murmura-t-elle.  

- Mon premier réflexe serait de vouloir mettre le bébé à l’abri., lui affirma-t-elle.  

 

Il posa le menton sur son épaule et fixa un point derrière elle, réfléchissant à ce qu’elle venait de dire. Il avait tenu la petite contre lui dans le parc quand ils avaient essayé d’attirer Shiori avec une arme et, après cela, il l’avait emmenée chercher sa mère, dégainant son arme devant elle et se battant alors qu’elle s’accrochait à son pardessus.  

 

- Tu vois, je suis inconscient. Un père ne mettrait pas ses enfants face au danger., rétorqua-t-il sombrement.  

- Sauf un homme qui n’a pas peur, qui sait qu’il vaincra. Tu ne serais pas un père conventionnel, Ryo, mais tu donnerais à tes enfants une force et une confiance extraordinaires comme tu l’as fait avec d’autres un peu plus âgés., lui assura-t-elle.  

- Tu me donnes un peu trop de crédit, non Sugar ?, la taquina-t-il, tentant de retrouver une ambiance un peu plus légère.  

- C’est toi qui te sous-estimes., répliqua-t-elle, caressant son visage.  

 

Ils s’observèrent un moment puis finirent par se sourire.  

 

- Je me demande comment elles vont…, murmura soudain la nettoyeuse.  

- Moi aussi mais je suppose qu’elles sont bien là où elles sont., suggéra Ryo.  

- J’espère.  

 

Attiré par la ligne de sa nuque, juste devant son nez, Ryo posa les lèvres dessus et se mit à l’embrasser et la mordiller doucement, faisant rire sa compagne.  

 

- Et si on allait se coucher ?, proposa-t-il, faisant glisser la main sur sa cuisse.  

- J’approuve., murmura-t-elle, posant les lèvres sur les siennes.  

 

Lorsqu’ils se séparèrent haletants, il se levèrent et partirent rejoindre la chambre de Ryo. Les vêtements volèrent rapidement dans les airs et ils s’aimèrent un long moment avant de reposer dans les bras l’un de l’autre.  

 

- Il serait peut-être temps que tu emménages ici, tu ne crois pas ?, lâcha-t-il, un léger sourire aux lèvres.  

- Comme tu veux… Ca ne changera pas grand-chose puisque ça fait des semaines que je n’ai plus dormi dans mon lit., admit-elle.  

- Alors, emménage., décréta-t-il simplement.  

- Avec plaisir., approuva-t-elle, déposant un baiser sur ses lèvres.  

- Ma chambre pourra redevenir la chambre d’amis ainsi., ajouta-t-elle, heureuse.  

 

Il baissa les yeux vers elle, un peu étonné et mal à l’aise. Etait-ce une perche pour qu’il lui dise de la laisser libre pour un bébé ou une simple suggestion de sa part ? Il avait besoin d’en avoir le cœur net. Il ne pouvait pas la laisser continuer dans leur histoire si elle pensait vraiment réussir à le convaincre d’avoir un enfant.  

 

- Tu ne veux pas la transformer en chambre d’enfant ?, lui demanda-t-il innocemment.  

- Nous n’aurons pas d’enfant, Ryo. Ce n’est pas ton souhait et je l’ai accepté. Le sujet est clos, non ?, lui retourna-t-elle, déterminée.  

- Oui, excuse-moi., murmura-t-il.  

- Tu me suffis. Sans toi, le reste n’aurait pas de sens., lui affirma-t-elle.  

- Aime-moi, c’est tout ce que j’exigerai de toi., lui assura Kaori, plongeant son regard dans le sien.  

- Je ne te mérite pas mais je ferai tout pour te rendre heureuse., lui promit-il, la faisant basculer et l’embrassant fougueusement.  

 

Ils s’aimèrent de nouveau et s’enlacèrent de nouveau après avoir atteint ensemble le point culminant de leur danse. Apaisée par la caresse du pouce de son compagnon dans son dos, Kaori finit par s’endormir contre lui et Ryo resta seul éveillé à contempler le plafond.  

 

Il se sentait un peu coupable du sacrifice qu’il imposait à sa compagne. Il se souvenait des regards peinés de Kaori lorsque Shiori se mettait à pleurer quand elle la prenait et son incompréhension quand elle s’était rendue compte que même Miki et Umi pouvaient tenir la petite sans la faire brailler. Kaori aimait les enfants et était douce et affectueuse avec eux. Elle les respectait et les défendait bec et ongles. Même lui, tout en sachant pourquoi Shiori pleurait, avait été peiné pour elle. Il avait été encore plus remué par son visage serein et apaisé quand la petite avait enfin accepté sa présence, son sourire joyeux quand elle s’occupait de la petite. Elle était faite pour être mère mais elle ne le pourrait jamais avec lui.  

 

Il resserra son étreinte sur elle inconsciemment. Il y a quelques semaines, il aurait certainement fait un truc stupide du genre vouloir la rendre à une vie normale. Aujourd’hui, il n’y songeait même pas et, de toute façon, elle avait été claire : c’était avec lui qu’elle voulait ces choses et, s’il n’en voulait pas, elle n’en voulait pas. Il se sentit un peu submergé par ce sacrifice mais il trouverait bien un moyen de compenser. Il ne savait pas comment mais il trouverait. Pour commencer, il se battrait pour eux jusqu’au bout. Peut-être qu’il était également temps d’annoncer leur relation… Il se ferait peut-être un peu charrier mais ce n’était pas si dramatique que cela, non ? Qu’étaient quelques jours ou semaines à être le dindon de la farce quand il avait maintenant toute une vie pour aimer devant lui ?  

 

Doucement, il replaça une mèche derrière l’oreille de sa partenaire, remonta un peu la couverture alors que l’air fraîchissait et déposa un baiser dans ses cheveux.  

 

- Ce sera toi et moi jusqu’au bout, Sugar. Il ne pourra jamais y en avoir une autre à ta place., murmura-t-il.  

 

Il l’observa encore un moment et s’endormit. Ils avaient toute une vie à deux devant eux.  

 

S’ouvrir…  

 


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