Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 18 :: Chapitre 18

Pubblicato: 19-07-20 - Ultimo aggiornamento: 19-07-20

Commenti: Bonjour, me voici de retour avec un nouveau chapitre. J'espère que vous vous portez bien et, pour les chanceux, que vous profitez de vos vacances ou du beau temps. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 18  

 

- Une invitation à un anniversaire ?, s’étonna Ryo.  

 

Il tourna le carton dans tous les sens comme s’il cherchait le piège qui s’y cachait puis, finalement, déplia les deux pans et découvrit le cœur du texte.  

 

- Mademoiselle Sara Nishikujo vous invite à son anniversaire qui aura lieu le 15 mai au manoir familial., lut-il.  

 

Le quinze mai… Le quinze mai ? Mais c’était le jour même, se dit-il. La gaffe, il avait complètement oublié ce bout de papier arrivé le mois précédent.  

 

- Je pense bien qu’il est trop tard pour répondre., murmura-t-il.  

- Tant pis pour moi. Pour une fois que j’aurais eu le droit à un somptueux repas à l’oeil…  

 

Soudain, on toqua à la porte et il alla ouvrir sans crainte, la sensation qu’il ressentait étant familière.  

 

- Akiko… Vous êtes toujours aussi ravissante et très en… formes…, laissa-t-il échapper, avisant la silhouette épanouie de la jeune femme enceinte.  

- Vous avez été visitée par le fantôme du père de Sara ?, plaisanta-t-il, se souvenant de l’attachement de la gouvernant pour le père de sa protégée.  

- Bonjour Monsieur Saeba. Vous avez toujours un sens de l’humour aussi particulier…, fit-elle d’un ton pincé.  

- J’ai épousé le cousin de Shigenobu, un homme charmant qui adore Sara… réellement., lui apprit-elle.  

- Et c’est pour me dire cela que vous êtes venue jusqu’ici ? Ou vous aviez des regrets ?, lui demanda-t-il d’une voix suave, se penchant légèrement vers elle.  

- Je suis là à la demande de Mademoiselle Sara qui était persuadée que vous aviez égaré son carton d’invitation., lui répondit-elle, le repoussant doucement.  

 

Ryo tenta de cacher le carton mais elle lui arracha des doigts. Pris sur le fait, il se mit à rire bêtement.  

 

- Il se peut qu’il se soit caché sous un tas de courrier., se défendit-il.  

- Si c’était un peu plus rangé, vous n’auriez pas ce souci., le tança-t-elle.  

- Vous avez déjà fait le même coup la dernière fois ! Je n’ai rien dit mais, franchement, Kaori s’occupe très bien de notre intérieur. Ce n’était pas très respectueux de votre part., la réprimanda-t-il sévèrement.  

 

C’était d’ailleurs ce qu’il aurait dû lui dire plutôt que de ne cesser d’asséner à sa partenaire qu’il voulait la virer.  

 

- Elle a peut-être été occupée dernièrement alors parce qu’on voit que le ménage est fait mais pas aussi bien que la dernière fois., admit-elle, un léger sourire aux lèvres.  

- Elle est partie depuis un moment pour s’occuper de sa sœur., lui apprit-il.  

- Ca se comprend…, dit-elle d’un ton un peu hautain.  

- Mais je dois admettre que, pour un homme, vous vous débrouillez pas trop mal., nuança-t-elle, le regard pétillant.  

 

Il se détendit quelque peu et suivit Akiko qui faisait le tour de l’appartement, le scrutant.  

 

- Tournée d’inspection ?, la taquina-t-il.  

- Non. Je me replongeais dans mes souvenirs…, avoua-t-elle, baissant les yeux.  

- Vous avez sauvé Sara. Vous nous avez sauvées toutes les deux même. Le temps qu’on a passé ici nous a transformées., ajouta-t-elle.  

- C’est pourquoi, lorsqu’elle s’est aperçue que vous n’aviez pas répondu à son invitation, elle m’a chargée de venir vous chercher. Elle vous veut absolument à l’anniversaire de ses quinze ans., lui expliqua-t-elle.  

- Pourquoi quinze ans ? Je pensais que ses vingt ans seraient plus importants., s’étonna le nettoyeur.  

- Parce qu’à compter d’aujourd’hui, Sara a voix dans les affaires de la société de son père. Jusqu’alors, elle était dirigée uniquement par mon mari officiellement. Officieusement, Tomo lui demandait bien évidemment son avis tout en lui apprenant les bases des affaires mais, à partir d’aujourd’hui, elle apparaîtra aux yeux de tous comme la future dirigeante.  

- Et ça ne vous dérange pas ni votre mari de se faire évincer par elle ?, s’inquiéta Ryo.  

 

Akiko posa une main sur son ventre et un sourire éclaira son visage.  

 

- Non. Nous considérons tous les deux Sara comme notre fille malgré la venue prochaine de notre enfant. Cette société, c’est la sienne, c’est son héritage et nous nous en occupons en attendant qu’elle le puisse. Après, nous veillerons sur elle et nous occuperons de notre enfant. En plus, Sara veut garder Tomo comme bras droit. Elle a confiance en lui et, s’il se fait encore un peu tirer l’oreille, je suis sûre qu’il finira par accepter., s’amusa la jeune femme, consultant sa montre.  

- Vous venez ? Nous allons être en retard sinon., le prévint-elle.  

- C’est que… je n’ai pas de cadeau pour elle., bafouilla Ryo, gêné.  

- Je m’en doutais. J’y ai pensé pour vous., lui fit-elle avec un clin d’oeil.  

 

Tous deux descendirent les escaliers et Ryo suivit Akiko avec la mini. Ils arrivèrent bientôt au manoir des Nishikujo et y pénétrèrent.  

 

- Akiko ! Te voilà enfin ! Je commençais à m’inquiéter !, s’écria Sara.  

 

La jeune fille se tourna vers Ryo et le regarda un moment, un rougissement tintant ses pommettes.  

 

- Tu as bien grandi., sortit le nettoyeur, un peu mal à l’aise d’être ainsi observé.  

- Monsieur Saeba !, s’exclama Sara, se jetant dans ses bras.  

 

Il l’accueillit, un peu gêné au départ, puis s’attendrit de ce contact imprévu. Elle avait encore tout d’une enfant, cette affection débordante et simple, sans arrière-pensée.  

 

- Merci d’être venu. Vous n’imaginez pas le plaisir que vous me faites., lui dit-elle d’une jolie voix qui n’avait pas beaucoup changé.  

- Où est Kaori ?, l’interrogea-t-elle, regardant autour d’eux pour voir la nettoyeuse ;  

- Kaori n’a pas pu m’accompagner. Sa sœur a eu un accident et elle doit s’en occuper. Je suis sûr qu’elle aurait été ravie de te voir cependant., lui assura-t-il.  

- Moi aussi même si nous sommes rivales., répliqua-t-elle malicieusement en souriant.  

- Rivales ? Rivales pour quoi ?, l’interrogea-t-il.  

- Pour votre cœur mais je pense qu’elle a plus de chance que moi., lui murmura-t-elle à l’oreille.  

 

Elle savait pour l’avoir lu en eux que chacun des deux aimait l’autre. Elle était tombée amoureuse de lui quand il l’avait sauvée dans le parc mais elle savait qu’elle n’avait aucune chance et cette amour s’était transformé en affection profonde.  

 

- Monsieur Saeba ?, entendit-il deux autres voix crier en choeur.  

- Tu le connais ?  

- Ben oui et toi ?  

- Bien évidemment. Quand j’aurais l’âge, je le demanderai en mariage.  

- Quoi ? N’importe quoi ! Il n’est pas pour toi ! Il aime Kaori et c’est elle qu’il épousera !  

- Tu dis n’importe quoi !  

- Si c’est vrai !  

- Non, je ne veux pas !  

 

Commencèrent à se chamailler deux autres jeunes filles qu’il identifia sans peine.  

 

- Mayuko, Kozue, je n’épouserai personne., leur déclara-t-il d’un ton posé.  

- Quoi ? Même pas Kaori ?, demanda Mayuko, dépitée.  

- Même pas Kaori. J’ai mes raisons., leur dit-il, levant la main pour faire cesser leurs questions.  

- Quand je pense que Kaori aurait pu être ma maman…, soupira Mayuko.  

- Vraiment ? Mais tu l’aimes bien, ta maman, non ?  

- Oui, elle est super… mais Kaori est nettement plus jolie. Quand je pense que vous m’avez fait croire qu’elle était moche !, reprocha-t-elle à Ryo.  

 

Ryo se mit à rire en se souvenant de cet épisode. Quand il avait dit à la jeune fille encore aveugle que sa partenaire n’était pas un canon de beauté, mensonge éhonté de sa part, elle s’était embarquée dans cette histoire d’amour entre elle et son père, voyant en Kaori une nouvelle maman. Il s’était retrouvé à jouer les entremetteurs pour la femme qu’il aimait et un autre homme, lui laissant un sentiment doux-amer d’autant plus lorsqu’elle avait surpris leur conversation et avait pensé qu’il profitait de l’occasion pour se débarrasser d’elle. Ils avaient tous deux souffert, lui de ne plus être au centre de son attention, elle de son envie apparente de ne plus l’avoir à ses côtés.  

 

- Tu sais, les goûts et les couleurs…, se défendit le nettoyeur.  

- Moi, il m’a bien fait croire que c’était son petit frère., se souvint Kozue.  

- Quelle désillusion quand j’ai su que ma sœur ne voudrait pas l’épouser à cause de son côté pervers et que je ne pouvais me marier avec Kaori parce que c’était une fille… Mais ce n’est pas grave dans moins d’un an je pourrais le demander en mariage. Vous me direz oui, Monsieur Saeba ?, minauda Kozue.  

- Non, il dira non. Il aime Kaori. Il y a quelque chose qui les unit et tu ne pourras jamais les défaire l’un de l’autre., se fâcha Mayuko qui avait noté cela quand elle l’avait suivie alors que Kaori avait été enlevée.  

- Dommage que vous n’ayez pas quelques années de plus les filles. Je vous aurais bien dressé un bain de boue et prêté des maillots de bains pour vous battre., s’amusa Ryo.  

- Sérieusement, vous faites un plat de pas grand-chose., éluda-t-il, peu désireux d’étaler sa vie privée devant tout le monde.  

 

Il ne prit pas garde à la main que Sara glissa sur la sienne et au regard intense qu’elle posa sur lui pendant un moment. Ce ne fut que lorsqu’il ressentit l’émotion de la jeune fille qu’il se tourna vers elle, posant un regard sérieux et légèrement inquiet sur elle. Il avait oublié cette capacité de télépathie qui l’avait obligée à fuir ce manoir peuplé de personnes lui souhaitant du mal.  

 

Soudain, elle esquissa un franc sourire et le tira par la main.  

 

- Venez tous. Il est temps de passer à table., les invita-t-elle.  

 

Le nettoyeur se retint de lui demander ce qu’elle avait bien pu lire en lui. Il se souvenait de son regard sérieux la première fois qu’elle avait lu en lui puis de sa gêne lors de moments plus… grivois. Qu’avait-elle vu qui lui avait fait plaisir ?  

 

Le repas se passa dans la joie et la bonne humeur. Ryo était assis entre Sara et Kozue, Mayuko juste à côté d’elle et il les écoutait lui raconter leurs vies trépidantes de jeunes collégiennes, des garçons qui commençaient à leur tourner autour, des cours plus ou moins intéressants, de ce qu’elles envisageaient pour l’avenir. Même si la conversation n’était pas d’intérêt pour lui, il les écouta avec un plaisir non dissimulé, se demandant si c’était toujours ainsi un repas avec des adolescentes, vif, joyeux… et étourdissant.  

 

Au milieu de l’après-midi, alors qu’ils faisaient une pause avant le dessert, Sara l’entraîna dans le jardin et ils déambulèrent un moment en silence dans les allées fleuries.  

 

- Elle vous aime., dit-elle enfin, brisant le silence installé.  

- Kaori. Elle vous aime., explicita-t-elle, voyant son regard interrogateur.  

- Et vous l’aimez, n’est-ce pas ?, lui demanda Sara.  

- Que vas-tu imaginer…, lâcha-t-il, amusé.  

- Ne me mentez pas. Je l’ai lu dans votre cœur., répliqua-t-elle, les sourcils froncés.  

- Akiko t’a déjà dit de ne pas lire en moi, Sara., la réprimanda-t-il gentiment.  

- Je porte en moi des choses que tu ne dois pas voir. Des choses sombres et violentes que, moi-même, je préférerais oublier., lui apprit-il.  

 

Sara glissa un bras autour du sien et l’entraîna à nouveau dans les allées.  

 

- Je ne m’intéresse pas à votre passé mais au présent et à votre futur. Je ne peux pas le deviner bien évidemment mais je sais ce qu’il pourrait être si vous prenez la bonne décision., lui dit-elle.  

- Et quelle est la bonne décision ?, lui demanda-t-il.  

 

Il fut surpris de sa répartie même s’il ne le montrait pas. Il voulait rester indifférent, ne pas se laisser influencer et il demandait l’avis d’une gamine de quinze ans.  

 

- Vous la connaissez. Ecoutez votre cœur et il vous dira ce que vous savez être la meilleure chose à faire pour vous. Vous avez la réponse en vous. Il vous suffit de l’accepter., lui conseilla-t-elle avant de s’enfuir en courant pour rejoindre Akiko qui les appelait pour le gâteau.  

 

Le reste du repas se passa sans heurts ni autre confidence et Ryo finit par prendre congé de ses hôtes.  

 

- N’oubliez pas ce que je vous ai dit., lui murmura Sara à l’oreille avant qu’il s’en aille.  

 

Il acquiesça et partit dans la mini. Filant vers Shinjuku et l’immeuble de briques rouges, il bifurqua soudainement vers l’extérieur de la ville. Se garant à l’arrière de la demeure, il pénétra incognito dans les lieux et trouva sans souci la pièce qu’il cherchait, guidé par l’aura familière qu’il ressentait. Avant même d’avoir atteint la porte, il vit celle-ci s’ouvrir et Kaori apparut, l’air impassible mais ses yeux trahissant son anxiété.  

 

- Bonsoir, Kaori., murmura-t-il.  

- Bonsoir, Ryo., répondit-elle sur le même ton.  

 

Ils restèrent un moment silencieux à s’observer sans savoir par qui ni quoi commencer.  

 

- Je suis désolée., se lança-t-elle.  

- J’ai manqué de clairvoyance avec toi. Je t’ai délaissé et laissé penser que tu ne comptais pas alors que c’était faux. J’aurais dû me rendre compte que tu avais des doutes et besoin de moi mais je ne pensais qu’à Sayuri. Je t’ai négligé, Ryo. Je… Je suis désolée., bredouilla-t-elle, la gorge serrée.  

- Moi aussi, je suis navré. Je n’aurais pas dû avoir peur de te perdre et avoir plus confiance en nous. J’aurais dû t’écouter et te soutenir plutôt que de chercher la petite bête avec ce Mike., admit-il.  

 

Ils s’observèrent encore un instant avant de faire un pas l’un vers l’autre.  

 

- Tu veux encore de nous ?, lui demanda-t-elle, anxieuse.  

- Plus que jamais., lui assura-t-il.  

 

Il tendit la main et elle glissa la sienne dedans, se laissant attirer dans ses bras. Il put apprécier toutes ses petites choses qui lui avaient manqué : l’odeur de son shampoing contre ses narines, la chaleur de ses mains posées sur ses reins, ses formes pressées contre lui, son souffle qui traversait son tee-shirt et chatouillait son torse agréablement.  

 

- Tu m’as manqué, Sugar., murmura-t-il.  

- Toi aussi. J’ai eu tellement peur de te perdre., avoua-t-elle.  

 

Il fut incapable de répondre tant sa gorge était serrée. Dire qu’il avait un moment contemplé l’idée de tout arrêter. Il se serait privé de ce moment et bien d’autres encore… Ils restèrent ainsi lovés l’un contre l’autre un moment avant qu’un bruit ne ramena Ryo à la réalité.  

 

- Allons dans la chambre., lui conseilla-t-il, la guidant vers la pièce dont elle était sortie.  

- Comment va Sayuri ?, lui demanda-t-il.  

- Elle a retrouvé l’usage de ses jambes. Elle doit encore faire de la kiné cependant., lui apprit la rouquine, se lovant de nouveau contre lui lorsqu’il s’assit dans le fauteuil.  

 

Il ne put s’empêcher de la hisser sur ses genoux et de glisser les mains autour de sa taille, savourant le plaisir de la toucher.  

 

- Et sa mémoire ?  

- Quelques bribes lui reviennent. On travaille tout doucement dessus., soupira-t-elle.  

- Elle fait encore beaucoup de cauchemars ?, lui demanda-t-il soucieux.  

 

Il examina les traits de son visage et vit les cernes sous ses yeux noisette.  

 

- Oui. On s’en sert pour avancer. On progresse lentement.  

- Kaori, je rêverais de te voir revenir à la maison mais, avec Sayuri, ce serait trop dangereux. Ici, vous êtes en sécurité., lui expliqua-t-il, la pressant contre lui.  

- Je sais. Tu reviendras ? J’ai besoin de toi., lui avoua-t-elle.  

- Je ne pourrai pas venir souvent mais je ferai le maximum. Je dois vous protéger et des allers-retours fréquents attireraient les regards vers cet endroit., affirma-t-il.  

- Fais ce que tu peux. Je prendrai soin de nous en pensant à toi., lui répondit-elle.  

- Tu ne me feras pas faux bond, Ryo ?, lui demanda-t-elle d’une voix craintive.  

 

Il la regarda et caressa tendrement sa joue.  

 

- Non, plus jamais. Je ne douterai plus de nous même si on est éloignés. Toi et moi, c’est pour la vie., lui assura-t-il, la serrant tendrement contre lui.  

 

Kaori se pencha vers lui, rassurée, et effleura ses lèvres des siennes. Légèrement rougissante, elle s’écarta et observa ses yeux gris nuit qui pétillaient. Elle ne put s’empêcher de lui voler un nouveau baiser avant de se retrouver à son tour capturée.  

 

- Et si tu restais un peu plus longtemps ? J’ai un lit de deux personnes qui me semble bien vide et froid ce soir., suggéra-t-elle, grimpant dans les teintes de rouge.  

- Je crois qu’il est de mon devoir de m’assurer de ton bien-être et de réchauffer ce lit., répondit-il, un sourire carnassier aux lèvres.  

 

Elle se leva et, le prenant par la main, le guida jusqu’à sa chambre…  

 

Retrouver le chemin… 

 


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