Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 22 :: Chapitre 22

Pubblicato: 23-07-20 - Ultimo aggiornamento: 23-07-20

Commenti: Bonjour, voici la suite de l'histoire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25


 

Chapitre 22  

 

La clochette tinta, annonçant l’arrivée d’un nouveau client, et, contre toute attente, ce ne fut pas un sourire de bienvenue qui s’afficha sur les visages des gérants mais un air déterminé, prêt au combat.  

 

- Vous pouvez ranger les armes., plaisanta Ryo, tout sourire.  

 

Méfiants, Umibozu et Miki le regardèrent approcher et s’asseoir au comptoir, pour l’une, plateau en main, pour l’autre, la main sous le plan de travail, probablement prêt à attraper un bazooka.  

 

- Je peux avoir un café, s’il vous plaît ?, leur demanda-t-il, un sourcil levé.  

- Oui… Bien sûr…, murmura Miki, lui jetant un regard surpris et suspicieux.  

 

Elle posa son plateau et prépara une tasse fumante qu’elle lui tendit, se détendant complètement lorsque son mari se dirigea vers la réserve. Il en ressortit une minute plus tard sans son tablier, veste sur le dos.  

 

- Je vais faire les courses., annonça-t-il.  

- Umi ?, s’étonna Miki.  

 

C’était rare de le voir partir quand Ryo était là, même inédit pensa-t-elle. En général, quand elle était seule avec le nettoyeur, c’était qu’il était déjà parti et que Ryo arrivait après. Sinon, il ne la laissait jamais seule avec lui ou Mick.  

 

- Tu n’as pas peur de me laisser avec ta moitié, Tête de Poulpe ? Je pourrais la convaincre de te laisser tomber., se moqua Ryo.  

- Tiens-tu tant que cela à ce qu’on en parle de vive voix ?, lui retourna l’Eléphant d’un ton posé.  

- Va jouer les bonniches.., répondit simplement le nettoyeur, conscient qu’il jouait avec le feu même si son ami était d’une discrétion légendaire.  

 

Le géant eut un léger sourire ironique en coin avant de sortir du café. Aussitôt, Ryo sentit la tension de Miki remonter.  

 

- Je te préviens, je suis armée., le menaça-t-elle.  

- Pourquoi tant de haine, ma chère Miki ?, la taquina-t-il.  

- Tu ne crains rien avec moi. Tu devrais le savoir, non ?, ajouta-t-il.  

- J’ai confiance dans le professionnel, pas forcément dans l’homme., répondit-elle.  

- C’est vrai que je n’ai pas vraiment montré mon meilleur côté., admit-il.  

 

Il entendit soudain un bruit de chute et se pencha au-dessus du bar. Miki était étendue par terre, une libellule sonnée à ses côtés.  

 

- Ca va, Miki ?, s’enquit-il, amusé.  

- Je ne sais pas. Kazue t’a piqué avec une de ses seringues ?, lui demanda-t-elle, soucieuse.  

- Non. Pourquoi ?  

- Je ne sais pas. Tu… tu n’es pas toi., répondit-elle, le scrutant attentivement.  

- Ah vraiment ? Et en quoi ?, s’amusa-t-il.  

- Tu ne m’as pas sauté dessus pour commencer. Tu ne profites pas de l’absence d’Umi pour me faire du gringue. Tu avoues t’être mal comporté avant., déclara-t-elle, pointant un de ses doigts comme si elle comptait à chaque assertion.  

- C’est vrai. Veux-tu que je refasse mon entrée ? Si ça peut te rassurer, entre amis, on se doit bien cela…, plaisanta-t-il.  

- On peut tirer un coup si tu en as envie aussi et, pour le reste, que faut-il que je fasse ?, lui demanda-t-il, un éclat rieur dans les yeux.  

 

Elle le regarda, les yeux plissés, puis sourit, se mettant à faire la vaisselle qui restait du service du midi qui s’était achevé peu avant.  

 

- Tu as changé, Ryo. J’ai mis du temps à m’en apercevoir parce que ça s’est fait petit à petit mais tu as changé., constata-t-elle.  

- Pourtant, je n’ai rien fait à mes cheveux., fit-il, passant nonchalamment une main nerveuse dans sa tignasse.  

- Tu veux le nier, fais-le mais, même si c’est surprenant, qu’il faut s’habituer, j’aime bien le nouveau toi, plus sérieux et plus franc., lui déclara-t-elle avec un léger sourire.  

- Quoi que je me doutais qu’il y avait beaucoup de façades avant d’arriver au vrai toi…, ajouta-t-elle.  

 

Ryo soupira et, ayant besoin de s’occuper pour ne pas fuir la discussion, il se leva, contourna le bar et prit un torchon, remplaçant Falcon à l’essuyage de la vaisselle.  

 

- Je l’ai échappé belle., souffla Miki qui esquiva une libellule qui tombait du ciel en voyant Ryo agir.  

- Pourquoi ?, s’enquit le nettoyeur.  

- Tu essuies la vaisselle., lui fit-elle remarquer.  

- Oui, et alors ?, répondit-il sans comprendre.  

- Je ne t’ai jamais vu faire., répliqua-t-elle.  

- Tu sais, depuis que Kaori est partie, il a bien fallu que je me nourrisse, que j’entretienne la maison, que je fasse ma lessive…, lui dit-il, haussant les épaules.  

 

Ryo bondit sur le côté, arme en main, en entendant un bruit de mitraillage. Il se détendit en voyant qu’ils n’avaient pas été attaqués par des malfrats mais que Miki était juste ensevelie sous une tonne de libellules.  

 

- Elles t’en veulent aujourd’hui., constata Ryo, surpris.  

- Non, tu crois ? C’est ça ou le ciel qui me tombe sur la tête, le monde à l’envers, la Terre qui a changé de sens…, répliqua-t-elle.  

- Tu me dis donc que, si on va maintenant à l’appartement, après huit mois d’absence de Kaori, je vais le trouver nickel, qu’il n’y aura pas de plats préparés dans la moitié de ton frigo et de bières pour l’autre moitié, que l’air ne sera pas saturé de nicotine et qu’aucune fille n’est venue occuper ton lit., s’enquit-elle, incrédule.  

- Nickel, pas comme quand Kaori le fait, des plats préparés et des bières, tu en trouveras à côté d’aliments frais et non alcoolisés parce qu’il faut avouer que je n’ai pas toujours le temps de cuisiner. Pour la nicotine, je n’ai pas envie de me faire tuer quand elle reviendra et c’est nettement plus agréable et, non pour finir, aucune fille dans mon lit., admit-il.  

- Et en dehors ?, lui demanda-t-elle, soupçonneuse.  

- Tu veux dire dans sa chambre, la cuisine ou le salon ?, la taquina-t-il.  

 

Elle lui jeta un regard noir qui le fit reculer d’un pas.  

 

- Tu sais très bien ce que je veux dire. Est-ce que je dois m’attendre à ramasser ma meilleure amie à la petite cuillère dès son retour ?, gronda-t-elle.  

- Je te ferai remarquer que ça reste du domaine privé… mais non, tu n’auras pas à le faire., répondit-il, détournant le regard.  

 

Miki le dévisagea un instant puis se mit à sourire et sautiller.  

 

- C’est pas vrai ! Tu vas te déclarer ? Tu vas lui dire que tu l’aimes et en faire ta moitié ? C’est vrai, Ryo ? Tu vas faire son bonheur ?, commença-t-elle, extatique.  

- Euh Miki… , tenta-t-il d’intervenir.  

 

C’était sans compter sur l’exubérance de leur amie qui était déjà partie à mille lieux de là et s’extasiait sur ce qu’il allait, d’après elle, faire, la façon dont il se déclarerait, la façon dont Kaori réagirait… ce qui empêcha Ryo de l’informer qu’il n’avait pas à se déclarer puisque c’était déjà fait.  

 

- Tu sais quoi ? On va fermer le café et on va rendre l’appart’ aussi nickel que si c’était elle. Elle sera tellement fière de toi. Je ne veux pas qu’elle soit distraite par quoi que ce soit et qu’elle soit cent pour cent concentrée sur toi. Et puis, on ira faire des courses et je préparerai plein de petits plats pour qu’elle n’ait à s’occuper de rien à son retour et que vous puissiez faire l’amour pendant des jours sans vous arrêter. Il vous faudra bien cela pour rattraper sept ans d’abstinence., programma-t-elle, sans même lui demander son avis.  

 

Ryo faillit s’étouffer aux affirmations de leur amie et comprit un peu mieux Kaori quand elle revenait rouge cramoisie après avoir fui le café et une discussion scabreuse.  

 

- Tu sais, sept ans pour elle mais pas pour moi…, pipa-t-il.  

- Ouais, ben ça, tu ferais mieux de ne pas en parler parce qu’elle a déjà assez souffert par ta faute !, lui reprocha-t-elle.  

- J’espère que tu ne l’as pas trompée pendant qu’elle était absente ! Enfin, tu vas dire, tu ne peux pas la tromper si vous n’êtes pas ensemble…, pensa-t-elle tout haut.  

- Bref, j’espère que tu n’a pas été faire trempette pendant ce temps., lui dit-elle.  

- Euh Miki, tu ne penses pas être indiscrète ?, osa Ryo, gêné.  

 

Il tressaillit au regard noir et menaçant qu’elle lui lança.  

 

- Personne, pas une fille, rien., lui avoua-t-il, les mains levées, en déglutissant.  

- Tant mieux. Je te félicite mon petit Ryo., le complimenta-t-elle.  

 

Ryo se retourna en entendant le croassement ricaneur d’un corbeau qui se roulait de rire par terre. Il se retint de sortir son magnum et de le dégommer. Arrivés à l’appartement, Miki lâcha un sifflement admiratif puis se mit à inspecter en dessous des tapis, les coins de la pièce, les étagères.  

 

- C’est aussi nickel que si c’était Kaori. En fait, tu sais très bien faire les choses. Tu te foutais juste de sa gueule !, lui reprocha-t-elle, furieuse.  

- Tu me croiras si je te dis que je me rinçais l’oeil ?, pipa-t-il, passant une main dans ses cheveux.  

- Mouais., fit-elle, sceptique.  

 

Elle pénétra dans la cuisine et il la suivit, l’observant ouvrir le frigo. Elle attrapa une cuillère dans le tiroir avoisinant et goûta les restes du plat qu’il avait préparé la veille. Elle poussa un petit cri d’extase.  

 

- Mais c’est super bon ! Depuis quand tu cuisines ?, l’interrogea-t-elle, surprise.  

- Depuis longtemps. Quand tu vis seul et que tu dois faire attention à ta ligne, tu apprends à cuisiner., expliqua-t-il.  

- Tu fais attention à ta ligne ?, répéta-t-elle, surprise.  

 

Elle se souvenait parfaitement de sa façon de manger, enfin d’engloutir les plats, et elle n’avait jamais considéré qu’il faisait attention à sa ligne.  

 

- Comme Umi, non ?, la contra-t-il.  

- Oui, c’est vrai. Quand je pense que tu n’arrêtais pas de te plaindre qu’elle ne savait pas cuisiner… Tu aurais pu le faire !, se fâcha-t-elle.  

- Tu me croiras si je te dis que j’aime bien sa cuisine ?, lui demanda-t-il, baissant les yeux pour éviter son regard narquois ou furieux.  

- Si tu cherches juste à échapper à la punition…, le prévint-elle, menaçante.  

- Non, c’est vrai. Que veux-tu ? Il fallait bien que je lui trouve des défauts pour ne pas céder à la tentation., lâcha-t-il en riant.  

 

Miki posa les poings sur les hanches et le regarda, les yeux plissés.  

 

- Tu veux dire que tu la dévalorisais pour la garder à distance ?, l’interrogea-t-elle.  

- En effet., admit Ryo, sans aucune honte.  

- Tu as une drôle de façon d’aimer, Ryo Saeba. Te cacher pour ne pas avouer…, pipa-t-elle.  

- Toi aussi, tu as tes petits secrets, Miki. Toi aussi, tu as caché des choses à celui que tu aimes., lui fit-il remarquer.  

 

La jeune femme sembla, surprise, et le sonda du regard.  

 

- De quoi tu parles ?, s’enquit-elle.  

- De Kimiko… enfin je devrais dire de toi venant me demander de défendre l’Eléphant sous couvert d’une conversation surprise par hasard. Tu te souviens, non ?, lui demanda-t-il, un regard perçant posé sur elle.  

 

La barmaid resta bouche bée. Elle s’était demandée un moment s’il ne s’était pas douté de la supercherie mais avait fini par se dire que non, qu’il lui en aurait parlé et s’en serait servi contre elle. Ne sachant quoi répondre, elle se dirigea vers la sortie.  

 

- Tu n’as pas à avoir honte, Miki., lui dit-il après l’avoir rejointe.  

- Tu en as parlé à Falcon ?, l’interrogea-t-elle à voix basse.  

- Non, jamais. Tu avais peur pour lui après qu’il ait perdu la vue. Quelque part, je n’ai fait que lui rendre l’ascenseur pour les fois où il a été là pour Kaori., avoua-t-il.  

- Falcon a beaucoup de respect et d’affection pour elle., lui apprit Miki.  

- Il se sent investi d’une mission envers elle, Il doit être là pour la protéger quand tu ne peux pas mais ça, il ne l’avouera jamais., ajouta-t-elle, un sourire aux lèvres.  

- Pourquoi ? Il la juge trop faible pour faire partie de notre monde ?, la questionna Ryo.  

 

Il ressentait dans l’explication de Miki la force de l’engagement de son ami. Il savait qu’Umi appréciait Kaori mais il ne le savait pas aussi concerné par son sort quoiqu’il n’en fut pas très surpris.  

 

- Non, au contraire… Il dit qu’elle est notre force à tous, qu’elle nous est indispensable et que c’est pour cela que nous devons tous la protéger. Je crois que je n’avais pas bien compris jusqu’à son départ., avoua-t-elle.  

- Je suis une femme forte, Ryo. J’ai grandi dans la guerre, j’ai tenu une arme et tué des gens. Je pourrais me lever et défier tous ceux qui s’opposeraient à nous., lui confia-t-elle.  

- Kaori n’est pas comme toi., constata le nettoyeur.  

- Je sais. Elle n’a pas tué comme moi. Elle manie des armes mais tu t’es toujours arrangé pour lui garder les mains propres et c’est bien pour elle comme pour nous. Je ne l’avais pas compris avant. En revanche, elle soulèverait des montagnes pour lutter pour quelque chose de juste et, pour toi, pour chacun de nous même, elle serait prête à donner jusqu’à sa vie. Elle a cette capacité à nous tirer vers le haut, nous pousser à donner le meilleur de nous-mêmes que ce soit au combat ou dans notre vie, à faire vivre la meilleure partie de notre âme., déclara-t-elle, les larmes aux yeux.  

 

Les essuyant brièvement, elle rouvrit la porte du café et ils prirent place l’un à côté de l’autre au comptoir.  

 

- Je sais que, sans elle, je ne serais pas avec Falcon parce qu’il n’y aurait peut-être pas eu ce duel. Je pense que tu te doutais qu’elle ferait un truc dans le genre, que tu attendais juste une ouverture., déclara-t-elle.  

- Si tu le dis…, répondit Ryo avec un léger sourire aux lèvres.  

- Tu aurais vraiment couché avec moi si tu avais gagné ?, lui demanda-t-elle.  

- Je ne couche qu’avec les femmes libres. J’essaye d’éviter celles dont le cœur est pris également., répondit-il.  

 

Miki le scruta du regard un moment puis finit par acquiescer. Pour elle, c’était la réponse qu’elle attendait et elle revint sur son jugement : elle pouvait faire confiance à l’homme également.  

 

- Pour en revenir au sujet initial, je suis forte mais elle l’est plus que moi et, quand vous êtes à deux, on vous croirait invincibles. D’ailleurs, c’est bizarre parce que c’est l’impression que j’ai en te voyant depuis quelques mois, comme si elle était là à tes côtés., souligna la barmaid.  

- Elle n’est pas loin, Miki. J’ai un moment pensé que c’était le bon moment pour la rendre à une vie normale mais je me suis rendu compte que ça faisait plus de sept ans que je ne le pouvais plus. A partir de là…, fit-il.  

 

La sonnerie du téléphone les interrompit et Miki décrocha en s’excusant. Elle écouta son interlocuteur, jetant un regard vers Ryo, puis raccrocha.  

 

- C’était le Professeur. Il a des informations pour toi. Apparemment, c’est assez urgent., lui apprit-elle.  

 

Restant impassible, Ryo consulta sa montre avant de se lever.  

 

- Il vaut mieux que j’y aille., dit-il.  

- Ryo, Kaori va bientôt rentrer ?, lui demanda-t-elle, une note de tristesse dans la voix.  

- Je pense que ce ne sera plus très long. J’ai remis tous les clans au pas. Il ne reste qu’une dernière chose à faire., lui apprit-il.  

- Laquelle ?, s’enquit Miki, curieuse.  

- Je dois y aller., éluda-t-il.  

 

Il sortit du bar et retourna au pas de course jusqu’à l’immeuble pour récupérer sa mini et regagner la clinique où l’attendait son ami.  

 

Notre Force…  

 


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