Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 25 capitoli

Pubblicato: 18-06-20

Ultimo aggiornamento: 26-07-20

 

Commenti: 47 reviews

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RomanceHumour

 

Riassunto: Que se passe-t-il lorsque Ryo croise à nouveau des femmes qui ont jalonné son parcours?

 

Disclaimer: Les personnages de "Toutes les femmes de ta vie " sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: Toutes les femmes de ta vie

 

Capitolo 24 :: Chapitre 24

Pubblicato: 25-07-20 - Ultimo aggiornamento: 25-07-20

Commenti: Bonjour, effectivement RK voici l'avant-dernier chapitre de la fic, la cliente la plus importante pour notre Ryo, celle qui a changé sa vie. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 24  

 

Remontant le couloir, Ryo emmena Saeko jusqu’à une chambre et toqua à la porte avant d’entrer. Il pénétra et elle le suivit, sentant la porte se refermer derrière elle silencieusement. Quand elle fit face à l’occupante de la pièce, elle resta bouche bée. Kaori était devant elle, visiblement fatiguée mais avec un air serein et heureux comme elle ne lui avait jamais vu… à vrai dire, le même air qu’affichait Ryo qui entre-temps s’était approché du lit de sa partenaire.  

 

- Comment tu te sens ?, lui demanda-t-il, caressant sa joue.  

- Fatiguée mais bien., lui répondit-elle, embrassant la paume de sa main.  

- Alors c’était Kaori…, murmura Saeko, qui avait compris au geste tendre de son ami.  

 

Le couple se tourna vers l’inspectrice et afficha un air légèrement coupable avant de sourire.  

 

- Oui, c’était Kaori. Il n’y a pas d’autre femme, Saeko. Il ne pouvait y en avoir d’autre., répondit-il posément.  

- Depuis quand es-tu revenue ? Que fais-tu ici ?, s’inquiéta leur amie.  

- Ca fait quatre mois, je crois, que je suis rentrée., lui apprit Kaori, consultant Ryo pour confirmer.  

 

Il acquiesça et se tourna vers Saeko.  

 

- Les clans ont commencé à la chercher quand elle est partie. Au départ, ils se sont cantonnés à Tokyo puis au Japon mais Mary a eu vent qu’ils la cherchaient sur la côte est américaine et elle est allée la chercher et l’a ramenée ici., expliqua Ryo.  

- Tu veux dire que, tout ce temps, tu étais à la clinique ?, s’étonna Saeko.  

- Oui avec Sayuri. C’était le mieux pour elle qui avait encore besoin de soins et l’endroit était sûr., justifia Kaori.  

- Tu as été attaquée ? Pourquoi tu es là ?, s’inquiéta-t-elle.  

 

Le couple se fixa du regard un court moment et Ryo se tourna brièvement avant de leur faire face de nouveau, un paquet entre les mains.  

 

- Je t’ai expliqué que j’avais une mission. Je te présente ma nouvelle cliente, l’autre femme de ma vie., lui dit-il, s’approchant d’elle.  

 

Il s’arrêta devant Saeko et écarta légèrement la couverture pour découvrir le visage d’un nouveau-né.  

 

- Saeko, je te présente notre fille, Kimi. Elle est née tôt ce matin et, pour des raisons que tu comprendras, enfin j’espère, elle est ma mission de la journée avec sa mère. Je refuse de prendre des risques aujourd’hui et de faire coïncider le jour de sa naissance avec un autre jour de deuil. Je sais à quel point c’est pénible., lui expliqua-t-il, adressant un regard aimant à sa compagne qui le soutint.  

 

L’inspectrice regarda ce petit visage endormi et le caressa du bout du doigt, les larmes aux yeux.  

 

- Elle est ravissante., murmura-t-elle, émue.  

- Tout le portrait de sa mère., approuva Ryo, jetant un regard chaud à sa compagne qui rougit tout en souriant.  

- Félicitations à vous deux. C’est tellement surprenant., leur dit-elle.  

- Merci.  

 

Se reprenant légèrement, Saeko approcha de Kaori et, après un court instant d’hésitation, se pencha vers elle et l’enlaça.  

 

- Je suis contente que ce soit toi. Tu peux être sereine et ne t’inquiéter de rien. Il est à toi, Kaori, tout à toi. Soyez heureux tous les trois., lui souhaita-t-elle.  

- Merci Saeko., murmura la rouquine, émue.  

- Bon, j’ai une mission à mener. Je vais aller voir si Umi peut m’aider. Je n’aurai pas beaucoup de temps pour le persuader., fit l’inspectrice, reprenant de sa superbe.  

- Saeko, je ne veux prendre aucun risque aujourd’hui…, commença Ryo.  

- Ne t’inquiète pas. Je ne dirai rien. Tu… Vous annoncerez la chose quand vous le souhaiterez., leur affirma-t-elle.  

- Ce soir ou demain au plus tard. Aujourd’hui, je veux juste profiter de mes deux femmes sans m’inquiéter de leur sécurité. J’aurai assez à le faire dans le futur., déclara-t-il.  

- Je comprends. Tu peux compter sur mon silence.  

- Je sais.  

 

Elle les salua et s’en alla, le cœur léger. La porte de nouveau close, Ryo prit place auprès de Kaori et lui tendit Kimi qui commençait à chouiner. Sans un mot, il prépara le biberon et le lui donna.  

 

- Tu devrais appeler Umi et le convaincre d’aider Saeko., lui conseilla Kaori, nourrissant le bébé.  

- Je sais que tu es heureux d’être ici et je le suis aussi mais je sais aussi que ça doit t’embêter d’avoir passé ton tour., constata-t-elle, voyant son air soucieux.  

- Non, je…, se défendit-il.  

- Ryo, je te connais. Je sais que tu es sincère en disant que tu veux passer la journée avec nous mais je sais aussi que tu aurais aimé aller botter les fesses de ces truands. Alors facilite la tâche de Saeko et téléphone à Umi et profites-en pour leur dire de passer ce soir mais brièvement parce que j’avoue que la nuit a été longue., lui proposa-t-elle.  

 

Il la regarda un long moment, sentant son cœur battre très fort. Il avait fait le bon choix malgré les doutes et les peurs qui avaient jalonné son parcours. Il ne s’était pas trompé. Il se pencha vers elle et l’embrassa longuement, tendrement avant de caresser le crâne de leur fille et de sortir de la chambre et de pénétrer dans la salle de repos des infirmières, vide.  

 

- Cat’s Eye, bonjour., fit une grosse voix après avoir répondu.  

- Umi, c’est Ryo. J’ai un service à te demander. Saeko va venir te voir…, commença-t-il.  

- Elle arrive justement., répondit-il en voyant la porsche rouge se garer devant l’enseigne.  

- Elle a besoin d’aide pour une mission et je ne peux en être. Tu peux lui filer un coup de main, s’il te plaît ?, lui demanda Ryo.  

- C’est bien la première fois que tu demandes aussi poliment., lui fit remarquer le géant.  

- Les choses changent…, lâcha le nettoyeur.  

- Je sais. Tu en parleras quand tu te sentiras prêt.  

- Dis à tout le monde qu’il a rendez-vous à dix-huit heures à la clinique, alors. La visite devra être courte mais elle fera du bien à tous., l’informa-t-il.  

- Très bien., conclut Umibozu avant de raccrocher alors que Saeko pénétrait dans le café.  

 

L’inspectrice prit une profonde inspiration, prête à devoir se battre pour obtenir son aide.  

 

- Suis-moi et explique-moi la situation., lui enjoignit le géant, tournant la pancarte sur « fermé » avant de partir vers le sous-sol pour s’équiper.  

 

Saeko mit deux secondes à se remettre de la surprise puis le rattrapa rapidement, le briefant en chemin.  

 

Quand il quitta la salle de repos, Ryo retourna vers la chambre de Kaori mais la dépassa et toqua à la suivante.  

 

- Entrez !, entendit-il.  

- Bonjour Sayuri. Comment vas-tu ?, lui demanda-t-il en refermant la porte.  

- Je vais bien. Comment va Kaori ? Elle a accouché ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Oui à cinq heures du matin., lui répondit-il, massant son cou légèrement pour en chasser les tensions dues à la fatigue.  

- Fille ou garçon ?, l’interrogea-t-elle, les yeux brillant.  

- Fille, une petite Kimi. Trois kilos cent pour cinquante-deux centimètres., lui annonça-t-il fièrement.  

- On dirait une grande crevette., plaisanta-t-il.  

- Kaori est fatiguée. Le travail a commencé hier après-midi. Si tu peux, laisse-lui un peu le temps de se reposer et de profiter du bébé. Je pense qu’en fin de matinée ou début d’après-midi, tu pourras venir les voir., lui proposa-t-il.  

- J’attendrai, ne t’inquiète pas. Après ce qu’elle a fait pour moi, je peux patienter un petit peu., lui promit-elle.  

 

Ryo la regarda et acquiesça reconnaissant. Il sentit bientôt la main de la jeune femme se poser sur la sienne et observa leurs mains jointes avant de relever la tête vers elle.  

 

- Je suis heureuse pour vous deux, Ryo. J’ai toujours eu un doute sur le fait d’avoir fait le bon choix en la laissant. Je suis soulagée de ne pas mettre trompée même si ça a pris du temps., lui avoua-t-elle.  

- J’ai été un peu long mais ce n’était pas inné pour moi. Même après avoir sauté le pas, ça a été dur, surtout quand elle est partie. Ce qui semblait clair à un moment s’est embrouillé et j’ai vraiment failli lâcher. J’aurais fait une erreur monumentale., admit-il.  

- Oui, mais tu as retrouvé le chemin., le soulagea-t-elle.  

- Quand elle est revenue. Je ne sais pas si j’aurais su le faire sans la revoir., affirma-t-il.  

- Tout ça, c’est le passé, Ryo. Maintenant, il faut vous tourner vers le futur et vous construire une belle vie à trois., lui enjoignit sa belle-sœur.  

- Et toi, comment tu te sens, Sayuri ?, lui demanda-t-il.  

 

Elle se leva, fit quelques pas dans la chambre, l’observant attentivement, puis se tourna vers lui.  

 

- En vie. Je remarche alors que je ne pensais pas que ce serait possible. J’ai recouvré la mémoire en grande partie, le plus important en tous cas même si ce n’était pas toujours des moments joyeux. Je me sens prête à retourner à ma vie et cela, je le dois à vous deux., lui affirma-t-elle, reconnaissante.  

- C’est à Kaori que tu le dois., répondit-il modestement.  

- A toi aussi, Ryo. Au départ, quand on s’est revus, j’étais furieuse contre toi mais, quand tu venais voir Kaori, tu prenais du temps pour moi aussi et tu répondais à mes questions patiemment. Tu m’as rassurée sur ma petite sœur et son avenir, je voyais que tu prenais soin d’elle et tenais à elle et ça m’a permis d’avancer sur d’autres choses., lui avoua-t-elle.  

- Tu devrais aller la retrouver, profiter de vous trois. C’est une journée particulière aujourd’hui. Viens me chercher quand vous serez prêts. J’ai tout mon temps., lui assura-t-elle.  

 

Ryo acquiesça, un sourire aux lèvres, puis la laissa, regagnant la chambre voisine. Quand il arriva, il trouva Kaori et Kimi endormies, le berceau collé au lit. Doucement, il prit sa fille dans ses bras et s’assit sur le fauteuil adjacent, observant son visage fin. Il traça le contour de son visage doucement, provoquant une petite moue de sa part puis glissa son doigt entre les siens, sa petite main dépassant de la couverture. Il se sentit ému quand elle entoura son index, ses si petits appendices faisant à peine le tour du sien.  

 

- Je te promets de tout faire pour que tu aies une belle vie, Kimi. Une belle et longue vie. Je te protégerai de ceux qui te voudront du mal, je ferai en sorte que rien ne vienne perturber ton environnement pour que tu puisses grandir sereine et confiante en l’avenir, que ta mère et moi t’entourions le plus longtemps possible., lui dit-il à voix basse pour ne pas réveiller Kaori.  

 

Sa seule réponse fut un petit soupir du bébé qui secoua légèrement la tête. Il la regarda, encore, un léger sourire aux lèvres. Il devait avouer qu’il ne s’était pas attendu à cela même si c’était ce qu’il avait espéré : tenir son enfant endormi dans ses bras. Il pensait que le bébé s’agiterait dès qu’il l’approcherait, qu’il pleurerait, hurlerait parce qu’au fond, il était mauvais, que son cœur était faux… mais Kimi dormait paisiblement dans ses bras comme si elle ne craignait rien et c’était vrai pour le danger qui venait de l’extérieur mais était-ce la réalité venant de lui ? C’était ce qu’il s’était plu à croire au départ, que Kaori l’avait rendu suffisamment bon et humain pour être capable d’aimer et d’élever cet enfant. Aujourd’hui, devant elle, il espérait ne pas s’être surestimé.  

 

- Kimi, je vais t’avouer quelque chose. J’ai peur. Je ne sais pas ce que c’est qu’être père. Je ne sais pas ce que c’est qu’être une famille ou encore être enfant. Je ferai probablement des erreurs mais je peux t’assurer de deux choses : je ferai toujours de mon mieux et je t’aimerai en essayant de te le montrer aussi bien que je le peux, mieux que je ne l’ai fait avec ta mère., lui promit-il.  

- Sa mère ne se plaint pas de la façon dont tu l’aimes. Elle sait d’où tu viens. Tu l’aimes à ta façon mais tu l’aimes et c’est tout ce qui compte., lui assura Kaori qui s’était réveillée quelques secondes auparavant.  

- On grandit comme couple, Ryo. On va grandir comme famille. Tout ce qui compte, c’est que tu ne regrettes pas et que tu gardes confiance en nous., ajouta-t-elle, s’asseyant au bord du lit.  

 

Il se leva et vint s’asseoir à ses côtés, Kimi toujours dans les bras.  

 

- Tu m’apprendras ?, lui demanda-t-il.  

- On apprendra tous les deux, ensemble. Ma famille n’était pas très conventionnelle non plus, tu sais., lui dit-elle.  

- C’est vrai mais tu avais Maki., objecta-t-il.  

- Oui, j’ai un avantage sur toi., admit-elle.  

- On sera deux pour elle, deux pour l’aimer, deux pour la protéger. J’ai confiance en toi, Ryo. C’est à ton tour de te faire confiance., lui affirma-t-elle.  

- Je suis terrifié, Kaori, encore plus que lorsque j’ai décidé de nous donner notre chance. Si je merde, c’est tout son avenir que je mets en danger., lui confia-t-il.  

- Ryo, tu sais quoi faire. Tu sais comment aimer. Tu me l’as prouvé. Je sais que tu l’aideras à grandir et s’épanouir. Kimi a de la chance de t’avoir pour père et moi pour compagnon. Ecoute ton cœur. On ne t’en demandera pas plus., lui assura-t-elle.  

 

Il plongea son regard dans le sien et y puisa la confiance dont il avait besoin avant de se détendre et de lui sourire.  

 

- D’accord, je vais écouter mon cœur, sweetheart., répondit-il.  

 

Elle lui sourit amoureusement en retour et posa la tête sur son épaule. La journée passa rapidement, Sayuri les rejoignant un petit moment pour faire connaissance avec sa nièce et revenant le soir juste avant l’arrivée de toute la bande. Nerveux, Ryo se rendit à l’entrée et attendit qu’ils soient tous là, faisant piaffer d’impatience les premiers arrivés. Saeko était la seule à savoir la vérité et restait sereine, affichant un air amusé à l’impatience de certains. Aussi lorsque Mick arriva enfin avec Kazue, tout le monde les tança pour leur retard.  

 

- Monsieur n’a rien trouvé de mieux que de faire du gringue à la policière qui l’a arrêté pour un contrôle., expliqua-t-elle, furieuse.  

- En conséquence de quoi, il s’est pris une contredanse bien salée qu’il a essayé d’effacer en lui proposant un dîner, ce qui lui a valu une deuxième amende., ajouta-t-elle, lui lançant un regard meurtrier.  

- Incorrigible…, pesta Miki.  

- Tu nous expliques pourquoi tu nous a demandé de venir, Ryo ?, l’interrogea la barmaid.  

 

Il les contempla tous et laissa un petit sourire éclairer ses traits.  

 

- Je suppose que vous avez tous envie de revoir Kaori., commença-t-il, voyant les regards s’éclairer et les sourires éclater.  

- Elle est ici mais, avant de vous amener jusqu’à elle, je fixe les règles parce qu’elle est fatiguée. La visite sera donc courte pour aujourd’hui et vous éviterez de lui poser trente-six milles questions. Les explications viendront plus tard., leur imposa-t-il.  

 

Tous acquiescèrent et il les guida jusqu’à la chambre de sa compagne. Quand il pénétra, Kaori leva un regard légèrement anxieux vers lui. Elle se demandait comment réagiraient leurs amis face à la nouvelle venue et surtout tout ce que son arrivée impliquait. Il lui adressa un léger signe de tête et laissa passer le flot. Miki, Umibozu, Mick, Kazue, Eriko, Saeko, Reika et Kasumi entrèrent rapidement suivi du Professeur. Tous contemplèrent stupéfaits le tableau de Kaori tenant un bébé dans ses bras.  

 

- Tu… tu as eu un bébé ?, souffla Miki, ébahie.  

- Oui. Elle est née ce matin., répondit Kaori, la gorge serrée par l’émotion de revoir ses amis.  

- C’est pour elle que tu es restée au loin tout ce temps ?, demanda Eriko.  

- C’était pour Sayuri mais après, oui, c’était pour elle., admit la nettoyeuse.  

- Et le père, où est-il ?, interrogea Mick, les yeux plissés.  

 

Ryo approcha de Kaori et prit place à côté d’elle sur le lit.  

 

- Heureusement que j’avais dit pas de questions…, pipa-t-il, ironique.  

- Ah non, tu as dit pas trente-six mille questions., le corrigea Saeko.  

 

Il lui lança un sourire moqueur puis se tourna vers son ami.  

 

- C’est notre fille., répondit-il, passant un bras autour de la taille de sa compagne.  

- Pour ces questions-là, vous attendrez., interrompit-il à l’avance, sentant le vent d’interrogations se lever.  

- Pourquoi tu ne m’as rien dit, Kazue ?, lui demanda son compagnon, surpris.  

- Je ne savais pas., répondit-elle, incrédule.  

- Il n’y avait que deux personnes au courant en plus de Sayuri, Kaori et moi : le Professeur et Mary., intervint Ryo, ne voulant pas déclencher une vague de questions et de reproches qui gâcheraient les retrouvailles.  

- Mary parce qu’elle a ramenée Kaori et Sayuri ici après les avoir extraites de New York et le Professeur qui a accepté de les abriter dans l’aile en rénovation pendant ces mois., leur expliqua-t-il.  

 

Il se leva et alla faire face à leurs amis, se mettant entre eux et Kaori, faisant inconsciemment barrage aux reproches qu’ils pourraient lui faire.  

 

- J’ai et aurai toujours confiance en vous mais Kaori était enceinte et, comme Sayuri, dans l’incapacité de se défendre. Elles se sont mises à l’abri en revenant et j’ai trouvé que c’était une bonne solution de laisser penser à tous qu’elles étaient encore loin d’ici. C’était la meilleure protection pour elles trois., leur dit-il, prêt à affronter leur colère.  

- Pendant qu’ils cherchaient ailleurs, elles étaient tranquilles., résuma Mick.  

- Oui. Je sais que vous n’auriez rien dit pour les trahir mais je ne pouvais même pas laisser la place au hasard pour qu’on découvre leur position., ajouta-t-il.  

- Je vous présente mes excuses si vous êtes déçus ou en colère. C’est votre droit. J’ai fait ce que j’estimais nécessaire pour protéger ma famille., assuma-t-il.  

- Tu as bien fait., déclara Umibozu.  

 

Ryo l’observa et acquiesça même s’il était peu probable qu’il le vit. Mick lui tapota l’épaule en passant et approcha de Kaori.  

 

- Alors comment s’appelle cette beauté ?, lui demanda-t-il, observant le bébé.  

- Kimi., répondit Kaori, la tournant un peu plus vers lui.  

- Elle est ravissante comme sa mère., admit-il.  

- Ca lui laissera une chance de trouver chaussure à son pied plus tard., plaisanta-t-il, adressant un regard moqueur à son ami qui lui lança un regard faussement outré.  

- Elle est née à quelle heure ?, demanda Kazue.  

- Cinq heures ce matin., lui apprit son amie.  

- Définitivement la fille de sa mère., se moqua Miki.  

- C’est ma fête ou quoi ?, se plaignit Ryo.  

- Je suis quand même responsable de la moitié de ses gênes., s’exclama-t-il.  

 

La petite se mit à pleurer et Kaori tendit la main vers le biberon que Miki lui donna.  

 

- On voit lesquels…, pipa Reika, amusée.  

- J’aurais presque des regrets tellement elle est belle., ajouta-t-elle.  

- J’aurais pu en avoir., murmura Ryo qui ne se rendit pas compte du regard interrogateur de la détective.  

- Au fait, merci Ryo., fit Saeko, venant se mettre de l’autre côté.  

- De quoi ?  

- D’avoir convaincu Umi pour moi. La mission a été un succès et l’organisation mise hors d’état de nuire., lui apprit-elle.  

- C’est une bonne chose.  

 

La bande resta encore quelques minutes avant de lever le camp et de laisser le médecin avec les jeunes parents.  

 

- Kimi va bien., leur assura-t-il après l’avoir auscultée.  

- Merci Professeur., lâcha Kaori, soulagée.  

- Je vais vous laisser tous les trois. Reposez-vous un peu. Les premières semaines sont souvent fatigantes, alors pensez à vous aussi., leur conseilla-t-il.  

- Professeur, merci de les avoir accueillies et d’avoir veillé sur elle., fit Ryo d’une voix reconnaissante.  

- Tu sais, Babyface, j’ai le sentiment d’être grand-père depuis ce matin. C’est un bien beau cadeau pour un homme qui n’a pas eu d’enfant. J’ai néanmoins eu la chance de te voir grandir et devenir un homme bien et responsable, un homme que j’aurais été fier d’appeler mon fils. J’espère que mes paroles ne te choquent pas., lui dit-il, le regard brillant.  

 

Ryo ne sut momentanément pas quoi répondre et sentit la main de Kaori presser la sienne. Il la regarda un instant et lui sourit avant de se tourner vers son vieil ami.  

 

- Le sang ne nous lie pas mais le cœur l’a fait depuis longtemps, Professeur. Je crois…, commença-t-il avant de s’arrêter et de se racler la gorge.  

- Je crois sincèrement que Kimi a de la chance de vous avoir comme grand-père., acheva-t-il.  

 

Le vieil homme cligna des yeux et baissa la tête avant de lever sa canne vers la porte.  

 

- Je… Je pense qu’on m’appelle., bafouilla-t-il avant de sortir précipitamment.  

 

Le couple le regarda partir mais aucun n’eut l’idée de se moquer de lui. Ils avaient chacun leur parcours mais, au final, chacun avait trouvé sa place dans ce groupe.  

 

- Tu nous as tous rendus sentimentaux, Kaori., lui reprocha Ryo, n’en pensant pas un mot.  

 

Leurs regards se croisèrent sans reproche ni vexation comme en témoigna le sourire qu’ils échangèrent.  

 

- Tu me donnes trop de pouvoir, Ryo. Tout au plus, j’aurai révélé certains aspects de votre personnalité profondément enfouis sous des années d’enfer., modéra-t-elle, se laissant aller contre son oreiller, fatiguée.  

- Et aujourd’hui, tu me donnes accès au paradis… enfin, soyons modestes, disons que je peux me promener dans l’anti-chambre du paradis parce qu’il restera toujours l’ombre du milieu au dessus de nos têtes., déclara-t-il.  

- Avec vous deux à mes côtés en prime… Non, finalement c’est peut-être bien le chemin vers le paradis., compléta-t-il, jetant un œil sur Kimi endormie.  

- Je ne sais pas où on sera mais tant qu’on est tous les trois et entourés de nos amis, ça me suffit., murmura-t-elle.  

- Dors Sugar. Viens., dit-il, s’allongeant à ses côtés et la prenant dans ses bras.  

 

Il la sentit s’endormir rapidement et resta là, veillant le sommeil de ses deux femmes.  

 

Un nouveau chapitre... 

 


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