Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Indya

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 25-04-04

Ultimo aggiornamento: 02-01-07

 

Commenti: 46 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Alors, qu'est ce qu'on fait ? On nettoie.

 

Disclaimer: Les personnages sont la propriété exclusive de leurs auteurs. Merci à ma beta Indya.

 

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   Fanfiction :: En provenance de la tombe: le retour de City Hunter.

 

Capitolo 3 :: 3

Pubblicato: 01-05-04 - Ultimo aggiornamento: 01-05-04

Commenti: A tous les impatients du monde... ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 3  

 

« Je peux te parler une minute? »  

 

Ryo était adossé contre la fenêtre. Il regardait ses enfants qui jouaient au Chat et à la Souris devant la maison. S'ils avaient été des enfants normaux ce n'aurait été qu'un simple jeu. Mais c'était ses enfants. Les enfants d'un nettoyeur. Par conséquent ils avaient d'eux-mêmes transformé le jeu en un exercice: le Chat et la Souris aux yeux bandés. Et le plus remarquable est qu'on n'aurait jamais cru qu'ils avaient les yeux bandés tellement ils arrivaient à sentir la présence de leurs frangins et frangines.  

 

« Ryo? Ryo ! »  

 

« Hm? Oh pardon, Miki. Je rêvais. »  

 

« Avec des enfants pareils je veux bien te croire. »  

 

« Oui. Tu disais? »  

 

« Je me demandais pourquoi tu as changé tout d'un coup? »  

 

« Changé? Tout d'un coup? Je ne te suis pas… »  

 

« Pendant plus de vingt ans tu as tout fait pour ne pas mêler Kaori à ton monde. Pendant vingt ans tu as refusé de lui apprendre quoi que se soit. Alors pourquoi avoir changé? »  

 

« Oui, c'est vrai. J'avais refusé de lui apprendre quoi que se soit. Mais ça n'a pas été ton cas, n'est-ce pas? »  

 

« Tu savais? »  

 

« Je sais toujours tout ce qui concerne Kaori. Enfin presque toujours tout… »  

 

« Alors pourquoi ce changement? »  

 

« Les chasseurs de primes. Après la mort de Yu, je me suis rendu compte à quel point la vie de mes enfants était fragile. Si Yu n'avait pas été là, je ne m'en serais jamais remis. Même après tout ce temps je regrette encore toujours sa mort. Il m'a fallut beaucoup de temps pour comprendre qu'on n'est pas de trop à deux pour protéger nos enfants et que je ne pourrais pas toujours être là pour eux. Kaori m'avait prouvé sur l'île qu'elle était devenue une très bonne professionnelle, il m'a parut logique de continuer ce que toi, Mick et Falcon avait commencé. Et je n'ai pas été déçu. Vous l'avez très bien entraîné. »  

 

« Merci. »  

 

« Je n'ai pas eu à lui apprendre grand chose. Elle avait déjà toutes les bases nécessaires pour être une bonne professionnelle. Il ne lui manquait plus que la pratique, ce que ces chasseurs de primes furent très gentils de nous donner. »  

 

« Et maintenant ? »  

 

« Maintenant elle se débrouille seule. Toi, Mick ou à Falcon, elle peut vous affronter et elle a autant de chance de s'en sortir que moi. »  

 

« Tu plaisantes ? »  

 

« Non. Tu sais que je ne plaisante jamais quant il s'agit de la Mort. »  

 

« Kaori ? J'en reviens pas. »  

 

« Et pourquoi ça ? Tu l'as entraînée, Miki, tu devrais savoir qu'elle est très douée et très motivée, surtout maintenant qu'elle a des enfants à protéger. Ne ferais-tu pas tout ton possible pour Natsumi ? »  

 

« Ah, je vois. Et oui, tu as raison, je ferais tout pour protéger Natsumi. »  

 

« Où est-elle d'ailleurs ? Je ne l'ai pas vu. »  

 

« Elle est partie en Europe pour un stage en entreprise. »  

 

« En Europe ? Et elle en a encore pour longtemps ? »  

 

« Je vois où tu veux en venir, Ryo. Ne t'inquiète pas. Natsumi ne revient pas avant au moins encore quatre ou cinq mois. Peut-être même pas du tout. »  

 

« Oh ? »  

 

« Dans la dernière lettre qu'elle nous a écrite, elle nous disait à quel point son patron était satisfait d'elle. Elle nous confiait qu'elle pensait qu'il lui proposerait peut-être même un contrat de travail. Si c'est le cas elle ne reviendra pas tout de suite au Japon. »  

 

« Tu m'excuseras mais je suis soulagé d'entendre cela. »  

 

« Ce n'est rien. Je te comprends car j'éprouve le même soulagement, malgré la peine que cette pensée me fait. »  

 

« C'est à ces moments là qu'on regrette un peu de ne pas avoir voulu mêler nos enfants au milieu… »  

 

« Je me sentirais en effet mieux si je savais qu'elle pouvait se défendre… Mais il est trop tard pour cela. On ne peut pas changer le passé. »  

 

« Non, mais on peut corriger ses erreurs dans le présent, regarde Kaori… »  

 

« Et tu sembles bien les avoir corrigées… »  

 

« Mais je regrette toujours de les avoir faites. Aurait-elle souffert cet enfer en Colombie si je lui avais directement tout appris ou aurait-elle déjà été morte ? Je ne sais pas et les questions tourmentent mon esprit la nuit. »  

 

« Comme tu dis, on ne peut pas changer le passé. Il ne peut que nous aider à éviter les mêmes fautes dans le futur. »  

 

« Hmm… Ah, au faite, as-tu pensé à faire délivrer nos cartes de visites? »  

 

« Comme tu me l'as demandé, une pour nos proies et une pour le Commissaire. Kazue s’en est chargée pendant qu’on s’amusait. »  

 

« Bien, nous devrions bientôt entendre les réactions concernant notre petite escapade d’hier. »  

 

 

« Allô ? Ah, Saeko, on parlait justement de toi. Quoi de neuf ? »  

 

« … »  

 

« Bien, comme ça on ne les aura au moins pas dans les pieds. C'est un problème de réglé. Autre chose? »  

 

« … »  

 

« Ca va. Rejoins-nous quand tu seras prête et pourra commencer à mettre nos petites opérations en route. A tout de suite. »  

 

 

« Saeko? »  

 

« Oui. Son chef vient de lui confier l'enquête nous concernant. »  

 

« Pratique ça. »  

 

« Comme tu dis, et là au moins on est sûr de ne pas être dérangé. De plus elle aurait reçu carte blanche pour tout mener à bien. »  

 

« Encore mieux. »  

 

« Mais le plus beau est que le commissaire lui a plus ou moins ordonné de coopérer avec nous. »  

 

« Ah ! S'il savait que c'était déjà le cas … Mais ça tombe bien. Nous avons maintenant le soutien indirect de la police ainsi que les ressources dont nous pourrions avoir besoin. Je sens qu'on va très bien s'amuser. »  

 

« Oui, je suis impatient… »  

 

 

Dans une clairière quelque part dans la forêt  

 

« Je te dérange ? »  

 

« Hmm ? Oh, c'est toi Kaori, heu je veux dire Maman… »  

 

« C'est pas grave, il est normal que tu aies du mal à m'appeler comme ça. Je suis d'ailleurs déjà très heureuse que tu veuilles bien m'appeler comme ça… Je peux m'asseoir ? »  

 

« Heu, oui. Bien sûr. »  

 

« Merci. C'est une belle clairière, n'est-ce pas ? J'aime venir m'y reposer. C'est tellement calme… »  

 

Silence  

 

« Co, comment fais-tu ? Comment fais-tu pour supporter ça jour après jour ? »  

 

« Je ne sais pas. Au début que je travaillais avec Ryo j'étais comme toi. J'avais toujours peur, je tremblais au moindre bruit et dès que le danger se montrait j'étais paralysée. »  

 

« Mais ? »  

 

« J'ai eu de la chance, j'avais Ryo à mes côtés pour me protéger. Il était toujours là pour me défendre et me sortir du pétrin. Et crois-moi, j'étais un aimant en ce qui concerne les problèmes. Mais il ne s'est jamais plaint, il ne m'a jamais abandonné. Parfois il me repoussait quelque peu, mais ça n'a jamais été de bon gré qu'il le faisait, il voulait seulement me protéger. C'est comique, non ? »  

 

« Quoi ? »  

 

« Ryo, le plus grand nettoyeur et le premier étalon du Japon, et il avait peur de m'avouer qu'il m'aimait. »  

 

« Peur ? »  

 

« Oui. Il courrait après toutes les femmes qu'il rencontrait mais quand il s'agissait de l'amour de sa vie, il ne pouvait pas décoller sa langue de son palet. Dix ans d’attente… Je crois que ses ennemis seraient morts de rire s'ils l'avaient vu à ces moments. En rétrospectif c'est trop marrant. Mais au moment même… »  

 

« Mais il t'a quand même finit par avouer son amour pour toi. »  

 

« Cà, c'est ce que tu crois… »  

 

« Quoi ! »  

 

« Et pourtant c'est vrai. Même encore aujourd'hui il n'arrive pas à me dire qu'il m'aime. »  

 

« Mais, mais… »  

 

« Je ne m'en fais plus. Au début cela me frustrait beaucoup qu'il ne me disait rien, mais il me suffisait de regarder dans ses yeux pour tout savoir. Les yeux sont la porte de l'âme, Erika, ne l'oublie jamais. Quand tu ignores les véritables sentiments de quelqu'un, regarde dans ses yeux et tu sauras tout ce qu'il te faut savoir. Ryo, lui, est un pro et arrive à cacher ses sentiments au point où on le prendrait pour de la pierre. Rien ne trahit ce qu'il éprouve, mais si tu regardes dans ses yeux tu peux y lire à livre ouvert. Si ce n'était pas le cas je n'aurais jamais su ses sentiments pour moi. Aujourd'hui cela me suffit. »  

 

« Tout de même… »  

 

« Je le préfère ainsi, tu sais. Je sais qu'il y a des hommes qui clament à longueur de journée qu'ils vous aiment, mais à force de le répéter peux-tu être certaine de leurs sentiments ? Si ça devient une habitude de l'entendre, il n'y a plus rien de spécial, plus rien de magique à ces mots. Ils perdent leurs effets et leur signification. C'est pourquoi je préfère le silence de Ryo. Il n'a pas besoin de mots pour me dire à quel point il m'aime. Un regard, un geste, c'est tout ce qu'il me faut. Ils en disent bien plus long qu'une combinaison de son… »  

 

« Tu l'aimes beaucoup n'est-ce pas ? »  

 

« Oui, plus que ma Vie. Si je suis encore en vie aujourd'hui c'est parce qu'il était là, qu'il me donnait le courage nécessaire pour me relever et continuer mon chemin. A plusieurs reprises j'ai été aux Portes de la Mort et j'y serais entrée volontiers à ces moments là. Mais un être m'en empêchait à chaque fois. Ryo. Peu importe où je me trouvais, il était toujours là, dans mon cœur, à encourager celui-ci de me garder en vie. Il est ma Vie. »  

 

« Oh, comme c'est touchant… »  

 

Sursautant toutes les deux, mère et fille virevoltèrent et regardèrent d'où venait la voix inconnue.  

 

Sortant de derrière un arbre, un homme apparut, son arme pointée sur les deux femmes. Il avait un sourire diabolique sur ses lèvres qui glaça le sang d'Erika. Elle en était paralysée.  

 

A sa surprise, Kaori ne semblait pas être intimidée par cet homme. Elle fit un pas en avant, plaçant ainsi Erika derrière elle. Elle tourna légèrement la tête, et Erika vit les lèvres de celle-ci remuer quelque peu. S'agrippant aux épaules de sa mère comme par peur, ce qu'elle avait d'ailleurs, elle rapprocha son oreille pour mieux entendre.  

 

« Enfuis-toi. Ne regarde pas derrière toi, et cours. Maintenant. »  

 

Erika serra l'épaule dans sa main en signe de protestation.  

 

« Cours. Maintenant. »  

 

L’homme n’avait rien remarqué et s’approchait toujours. Il avait de bons réflexes, mais ceux de Kaori était encore meilleurs. Elle se dégagea de l’étreinte de sa fille et se jeta dans les jambes de l’homme. Déséquilibré et stupéfait, il tomba à la renverse sans pouvoir tirer. Erika prit ses jambes à son cou et s’enfuit dans la forêt pour prévenir Ryo.  

 

 


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