Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Indya

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 25-04-04

Ultimo aggiornamento: 02-01-07

 

Commenti: 46 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Alors, qu'est ce qu'on fait ? On nettoie.

 

Disclaimer: Les personnages sont la propriété exclusive de leurs auteurs. Merci à ma beta Indya.

 

Tricks & Tips

What do the ratings mean?

 

- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG: Parental Guidance Suggested. S ...

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   Fanfiction :: En provenance de la tombe: le retour de City Hunter.

 

Capitolo 7 :: 7

Pubblicato: 02-08-04 - Ultimo aggiornamento: 02-08-04

Commenti: Merci pour toutes vos reviews !! Elles ne font énormément plaisir ! Bon je ne veux donner l'impression d'être gourmande, mais j'en veux encore plus !!! Plus !! Beaucoup plus !!! ^_^ Pour finir je remercie ma beta Indya qui s'est privé d'une soirée de sortie pour me corriger. Merci ma belle !!! Ca me touche au plus profond de mon coeur ! Grosse bise à tout le monde !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Depuis que les gangs s'étaient installés dans le quartier de Shinjuku, et que celui-ci n'était plus protégé par City Hunter, beaucoup de choses avaient changé. Comme le parc municipal de Shinjuku. Autrefois celui-ci était un havre de paix et de tranquillité fréquenté par tout le monde, homme ou femme, jeune ou vieux, honnête ou malhonnête. Aujourd'hui seul les personnes appartenant à cette dernière catégorie s'y aventurent encore. Ce parc, ancien refuge pour les amoureux, les amateurs de la nature et les familles nombreuses, est aujourd'hui un refuge pour les criminels en tout genre, les drogués et les dealers, les armuriers et les acheteurs, les voleurs et les revendeurs, les putes et leurs exploitants. Les citoyens sains d'esprits évitent cet endroit comme on évite la peste. Les quelques malheureux qui ont la malchance de s'y aventurer en ressortent rarement vivant et encore plus rarement en un seul morceau.  

 

Aussi les passants et les locaux sont-ils hors d'eux-mêmes quand ils voient cette femme entrer dans le parc accompagnée par ses trois enfants en bas âge. Elle est inconsciente pensent-ils mais malgré toutes leurs tentatives pour la dissuader de continuer son chemin, elle s'entête à entrer dans le parc. 'C'est le seul endroit où ses enfants peuvent se défouler à leurs guises ' leurs avait-elle répondu d'un air innocent et simplet. Inconsciente, stupide, et faible d'esprit par-dessus le marché ! Comment son mari a-t-il pu la laisser sortir de chez elle pour aller se promener dans ce quartier ! C'est de la folie ! La femme ne voulant rien entendre, zigzagua entre ses 'protecteurs' et elle était entrée dans le parc avant qu'ils ne purent l'en empêcher de force.  

 

A la grille d'entrée du parc, deux hommes bien baraqués gardaient l'entrée. Ils ouvrirent très grand les yeux quand ce bout de femme passa entre eux deux avec ses trois enfants. Leur première réaction fut de se regarder avant de fixer la femme et les enfants pour à nouveau se regarder. Leurs expressions incrédules dévoilaient leurs pensées comme un livre ouvert 'As-tu vu ce que j'ai vu ou est-ce que je suis en train de rêver ?' 'J'ai vu ce que tu as vu et j'en crois pas mes yeux.'  

 

Tandis que les deux gardes se questionnaient et tentaient de décider si oui ou non ils avaient rêvé, la femme et ses enfants avaient continué leur chemin vers la plaine de jeu du parc. Comme dans son autre vie, la plaine de jeu du parc était encore aujourd'hui la cour et le centre de rencontre du parc. Tous les malfrats des environs en avaient fait leur point de rencontre, aussi l'endroit était-il loin d'être désert quand ceux-ci firent leur entrée.  

 

Leur présence ne fut pas tout de suite remarquée par ceux présent. Seul les quelques punks qui avaient été rejetés au périmètre des bandes remarquèrent immédiatement les intrus. Comme les gardes à l'entrée ils restèrent immobiles, sous le choc, bouché bée, les yeux ronds. Ce n'était qu'au moment où un autre membre de leur bande remarqua leurs silences que la présence des intrus se fit remarquer de plus en plus. Telle une onde qui se propage lentement, le silence et l'immobilité accompagna la mère et les enfants. Ceux-ci arrivèrent dans un silence de mort jusqu'au milieu de la plaine, où la mère prit place sur un banc, s'asseyant sans la moindre crainte à coté d'un skinhead couvert de cicatrices, tandis que les trois enfants se mirent à courir vers les balançoires où ils se disputèrent immédiatement pour savoir qui des trois prendraient la seule balançoire encore libre.  

 

A l’exception des trois enfants, le silence continua à régner sur la plaine pendant cinq bonnes minutes. Finalement un chef d'une bande sortit du choc que cette famille lui avait fait subir, et d'un coup de coude en sortit son second qui à son tour réveilla le reste de la bande. Lentement la plaine redevint active bien que l'incrédulité soit toujours présente. Finalement le skinhead assit à côté de la femme lui adressa la parole.  

 

- Ce sont vos enfants ?  

 

Il demanda sa question très méchamment et ne cachant pas son irritation. Il était également impossible de rater la menace accompagnant la question. Enfin normalement il était impossible de rater la menace, mais la femme devait être bête car elle ne s'en rendit pas compte.  

 

- Oh, je vous demande pardon. Ils sont trop bruyants, c'est ça ? Je m'en excuse. Attendez. Akiko ! Masato ! Leila ! Arrêtez de vous disputer aussi bruyamment ! Vous dérangez ces braves gens avec vos cries. Je ne vous ai pas élevés pour que vous donniez une mauvaise impression aux gens alors du calme s'il vous plaît.  

 

- Oui Maman !  

 

Les trois enfants se calmèrent immédiatement. Laissant la balançoire de côté, ils se dirigèrent vers le bac à sable où ils s'installèrent tous les trois. Avant de commencer jouer, ils prirent quelques instants pour jeter les mégots de cigarette par-dessus le bord du bac pour ensuite commencer à la construction d'un château.  

 

- Voilà. Je vous prie de les excuser, monsieur. Ils ne vous embêteront plus.  

 

- Quoi !?! Non mais tu te fous de nous ou quoi ! On n'en veut pas de toi et de tes mioches alors déguerpissez et plus vite que ça !  

 

- Oh ! Monsieur ! Veuillez modérer votre langage en présence de mes enfants je vous prie. Ils sont très influençables à cet âge.  

 

- Modé quoi ! Mais elle m'insulte ou quoi cette poufiasse ?  

 

A ces mots le skinhead se leva d'un bond et sortit de son fourreau un grand couteau de chasse avec lequel il menaça la mère. Contrairement à n'importe quelle autre femme, la mère ne broncha pas d'un poil et ne prêta pas la moindre attention à l'homme devant elle. Au lieu de ça elle prit tranquillement un magazine féminin de son sac à main et commença à feuilleter celui-ci. Le skinhead, déjà à court de patience par les manières et l'attitude contrôlée de cette femme, s'enrage et fonce sur cette dernière, son couteau prêt s'enfoncer dans le cœur de celle-ci.  

 

Mais avant que les membres de sa bande n'aient le temps de réagir, la femme s'en occupa elle-même. D'un coup de poignet négligé, sans même relever la tête de sa lecture, elle fit dévier le couteau de sa trajectoire. Celui-ci glissa le long du poignet, déviant vers la gauche de la femme, ratant le cou et l'épaule, pour se figer de plusieurs centimètres dans le bois du banc. Le skinhead, ne s'attendant pas à cette manœuvre, perdit son équilibre et tomba en avant, se fracassant la mâchoire sur le banc.  

 

- Vous ne devriez pas jouer avec ce genre de joujou, vous pourriez vous faire mal.  

 

- Fai foi kfi fa fafoir fal !  

 

Le skinhead se releva et s'élança à nouveau vers elle avec l'intention de la défigurer. Cette fois-ci encore elle ne donna pas l'impression d'avoir vu son attaque. Pourtant au dernier instant elle écarta légèrement la tête, le couteau manquant son visage, elle l'attrapa par sa veste de sa main gauche et utilisant l'élan de son agresseur, elle le fit pivoter par-dessus le banc. Le skinhead perdit connaissance sous l'effet du contact avec le béton.  

 

- On ne peut vraiment plus lire son magazine en tranquillité dans ce parc. Les enfants ! Venez, on rentre !  

 

- Une minute toi ! Tu te crois où ? Tu viens empiéter notre territoire et tu crois pouvoir repartir comme ça ! Tu rêves ma jolie !  

 

- La flatterie ne vous mènera nul part monsieur, vu que je suis mariée, aussi je vous demanderai de ne plus m'adresser la parole de cette manière.  

 

- Elle se fout de ma gueule ma parole !  

 

La brute qui l'avait menacée s'élança vers elle les poings fermés, prêt à lui décocher un droit puissant. Mais comme pour son agresseur précédent, la mère esquiva sans peine l'attaque et fit au passage un croche-pied à la brute, envoyant ce dernier mordre la poussière et le béton de la plaine.  

 

- Votre maman ne vous a jamais dit que la violence ne résout jamais les problèmes ?  

 

- Attend, tu vas voir !  

 

A nouveau il s'élança vers elle. Mais entre temps celle-ci s'était légèrement déplacée, ce qui fait quand elle l'évita à nouveau, la brute continua sa course et percuta le reste de la bande qui se trouvait derrière elle. Ceux-ci se relevèrent et lui firent face. Ils n'avaient guère apprécié d'être ridiculisé, par une femme en plus, ni que quelqu'un n'ose leur tenir tête. D'un geste tous les membres sortirent leurs armes, couteaux en tout genre, barre de fer, batte de base-ball, .  

 

Malheureusement, ayant son attention sur ces malfrats là, la mère ne fit plus attention à ses enfants. Elle ne vit donc pas les trois armoires à glace s'en approcher et les capturer. Ce n'est qu'au moment où elle se tourna pour affronter la bande qu'elle entendit les cries de ses enfants.  

 

- Ca suffit ! Vous la femme, vous vous tenez tranquille ou vos mômes en payeront les conséquences ! C'est clair ?  

 

- Maman ! Au secours !  

 

- La ferme le môme !  

 

- Masato ! Akiko ! Leila ! O mon dieu ! Relâchez les immédiatement, ce ne sont que des enfants !  

 

La mère avait virevolté aux cris de ses enfants et s'était précipitée vers eux. Mais aux ordres d'une des armoires elle s'était arrêtée et se trouvait à présent seulement à quelques mètres d'eux.  

 

- Alors ? On fait moins la fière maintenant hein ! On va t'apprendre, nous, à te moquer de nous ! Avec un corps comme le tient, je suis sûr qu'on va bien s'amuser, n'est ce pas les gars ?  

 

Tous les mafieux présents sur la plaine éclatèrent de rire. Certains se léchaient déjà les babines en lorgnant la silhouette très alléchante de la jeune-femme. D'autres, très impatient, s'étaient déjà rapprochés, les mains sur leurs ceintures de pantalons, la bave dégoulinant de leurs mentons, les yeux plissés de désirs.  

 

La mère jeta un bref coup d’œil autour d'elle mais ne prêta pas plus d'attention que ça à ce qui se passait autour d'elle. Au lieu de ça elle fixa les trois armoires et leur répondit d'une voix soudain très glaciale.  

 

- Relâchez mes enfants immédiatement.  

 

- Ou quoi ? Tu nous feras bobo ? Argh ! Ne me fais pas rire ! Tu es seule contre nous tous ! Oh, maman, au secours j'ai peur, elle est seule contre nous tous ..  

 

A nouveau les rires démoniaques se firent entendre partout sur la plaine.  

 

- Ai-je l'air de plaisanter ? Relâchez mes enfants ou vous le regretterez vraiment.  

 

- Arrêtes de parler comme ça, tu ne nous fais pas du tout peur ! C'est plutôt toi que devrais avoir peur de nous !  

 

- Ma patience à des limites, je vous ai prévenu. Une dernière fois pour toute, relâchez mes enfants !  

 

- Non !  

 

- Comme vous le voudrez. Je vous les laisse les enfants, je m'occupe du reste de cette bande de taré.  

 

- Ok maman ! Pas de problèmes !  

 

- Hein ?  

 

Etonné par le message de la mère pour ces enfants, les trois armoires baissèrent en même temps leurs regards vers leurs prisonniers. Ceux-ci portaient tous les trois un grand sourire démoniaque et regardaient les trois hommes droits dans les yeux. Puis ils sortirent tous les trois en même temps une grenade de leurs poches qu'ils dégoupillèrent immédiatement et enfoncèrent dans les bouches grandes ouvertes de leurs geôliers. Ceux-ci lâchèrent immédiatement prise pour sortir les engins explosifs de leurs bouches. Les trois enfants prirent cette opportunité pour s'éloigner de là au pas de course, tout en sortant d'autres grenades de leurs poches et de les dégoupiller en courant.  

 

Une fois ses instructions données à ses enfants, la mère se retourna vers les autres hors-la-loi présent sur la plaine. Elle les toisa d'un regard loin d'être gentil et tendre.  

 

- Alors qui est-ce qui était tenté par un corps à corps avec moi ? Qu'il s'approche, je l'attends de pied ferme.  

 

A ces paroles, elle sortit d'on ne sait trop où, un bazooka de gros calibre qu'elle pointa sur un des hommes qui avait fait un pas en avant.  

 

- . enfin s'il arrive vivant et en un morceau jusqu'ici.  

 

La femme s'empressa de mettre ses menaces à exécution et envoya rafale après rafale d'obus en direction des maffieux qui virent en moins de trente secondes la situation se retourner contre eux. Après la première explosion, les plus intelligents se défilèrent au pas de course et fuirent le parc. Alors que la fumée de la troisième explosion se dissipait, beaucoup d'autres avaient compris que la fuite n'était pas une si mauvaise idée que ça. La plaine était déjà à trois-quarts vide. Seul les plus idiots, les plus têtus et les plus coriaces étaient encore présents.  

 

- Bon, maintenant que nous avons fait un peu de nettoyage, voyons ce qui nous reste à faire.  

 

Le bazooka disparut à nouveau, comme par miracle, dans l'air. A sa place apparut entre les mains de la femme un fusil mitrailleur automatique AK-47 Kalachnikov. A son apparition, une nouvelle vague de malfrats prirent leurs jambes à leurs cous et disparurent dans les fourrés. Sur la plaine ne restait finalement plus qu'une dizaine de bikers, punks et skinhead en tout genre, bref les plus coriaces des bandes qui avaient été présent vingt minutes plus tôt sur la plaine de jeu du parc de Shinjuku.  

 

- Quoi ? Vous êtes encore là vous ? Vous n'avez toujours pas compris votre leçon ou quoi ?  

 

La femme avait à peine prononcé ces mots, que les dix hommes sortirent leurs armes à feu de sous leurs vestes à mirent en joue. Ils n'étaient pas mauvais dans le maniement des armes à feu, mais ils n'étaient certainement pas à la hauteur de la professionnelle qui se tenait devant eux. Celle-ci n'eut aussi qu'à esquiver que quelques balles, les autres ne la menaçant même pas. Par contre la riposte qu'elle tira dans leur direction ne manqua absolument pas leurs cibles. La femme se releva de son salto-arrière roulé au moment où les dix hommes en face d'elle s'écroulaient en criant de douleur et en tenant leurs jambes ensanglantées.  

 

Après un regard autour d'elle, elle rangea son AK-47 (où on ne sait toujours pas) et se dirigea à nouveau vers le banc. Elle y récupéra son sac et se dirigea à nouveau vers la sortie où elle était entrée quelques dizaines de minutes auparavant. Les trois enfants sortirent de derrière un arbre et vinrent la prendre par la main.  

 

C'est ainsi que la petite famille ressortit sans la moindre égratignure du parc, sous les yeux médusés des passants qui les avaient vus entrer. En passant devant un des hommes qui avait tenté de l'arrêter, la mère lui annonça.  

 

- Vous aviez raison. Ce n'est pas très agréable comme endroit. Beaucoup trop bruyant. Enfin maintenant que l'entreprise de nettoyage CH est passée, ça devrait s'arranger.  

 

Laissant l'homme bouché bée, la famille s'éloigna et disparut derrière un coin de rue avant que quiconque n'eut le temps de réagir.  

 

 


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