Capitolo 8 :: 8

Pubblicato: 24-11-04 - Ultimo aggiornamento: 24-11-04

Commenti: Aaaah les choses se corsent ^^ Bonne lecture !! Profitez-en car je n'ai que le prochain chapitre, mes soeurs me menaçant de souffrances insoutenables si je continue sur l'idée que j'avais jusque maintenant. Autrement dis, je vais avoir besoin de quelques séances de méditation pour voir ce que je vais faire. A pluche !! kisou !

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Un bureau quelque part à Tokyo  

Le vase Ming se fracassa contre le mur et éclata en milles morceaux colorés. En retombant chaque morceau éclata encore une fois en mille morceaux formant ainsi une grande mosaïque colorée sur le parquet de la pièce.  

- Vous vous sentez mieux ?  

A la question de l’homme assis dans un fauteuil confortable devant une table basse, un autre homme attrapa une statuette sur un meuble et la lança également, percutant cette fois-ci un miroir qui ornait le mur.  

- Hmm quel gâchis… sept ans de malheurs.  

- Sept ans ? Sept ans ! Arrêtez vos superstitions de bonnes femmes !! Vous ne trouvez pas que nous avons assez de problèmes comme ça sans que vous n’en rajoutiez ?!?  

- Si bien sûr, mon cher, mais je ne crois pas que fracasser des objets contre les murs résoudra ces problèmes.  

- Ces ? Ces ! Si nous pouvons en éliminer un, tout le reste suivra !!  

- Je vous l’accorde, mais restons lucide car ce n’est pas le plus facile de ceux que nous avons.  

- Vrai, mais c’est bien de lui que nous vienne le reste de nos problèmes.  

Le chef de l’organisation du Phénix faisait les cent pas dans son bureau, ses mains crispées le long de son corps. Des gouttes de sueurs dégoulinaient une à une de son front, ce qui vu les longues minutes qu’il avait passé à crier et jeter des objets n’était pas étonnant. Son interlocuteur quant à lui était dans son fauteuil et dégustait à son aise un whisky tout en ne prêtant qu’une attention superficielle à l’autre occupant de la pièce.  

- Mais secouez-vous bon sang, Fernandez ! Vous n’êtes pas ici pour siroter votre whisky !  

- Comme vous le dîtes si bien, City Hunter est à l’origine de tous vos problèmes. Or, nous savons que s’ils étaient les meilleurs du milieu, ceci est toujours vrai aujourd’hui surtout depuis qu’ils ne font plus qu’un bloc avec l’Eléphant et Mick Angel. Séparés, ils sont dangereux, mais ensemble ils sont imbattables.  

- Merci pour ce ô si joli tableau, très agréable…  

- Laissez moi finir mon cher. Comme j’allais dire, imbattable ne signifie pas qu’ils sont invulnérables ailleurs que dans une zone de combat.  

- Qu’entendez-vous par là ?  

Le chef s’arrêta net et regarda son interlocuteur d’un air intrigué.  

- Vos informateurs disent que les couples ont tous les trois des enfants, par exemple, c’est une jolie cible qui est parfaitement exploitable.  

- Auriez-vous oublié ce qui s’est passé dans le parc ? Ces enfants avaient des grenades sur eux !!  

- Non, je ne l’ai pas oublié. Mais il s’agissait aussi des enfants de CH que vous avez poursuivis pendant toute leur vie. N’était-il donc pas logique que leurs parents leurs enseignent à se défendre ?  

- Où voulez-vous en venir ?  

L’homme s’impatientait à nouveau. Il ne supportait pas le calme du Latino et encore moins qu’on lui frotte le nez dans ses fautes.  

- Que nous devrions plutôt nous pencher sur les enfants dont vous ignoriez jusqu’à peu l’existence. Ceux-là n’ont eu aucune raison d’avoir appris à se défendre aussi forment-ils des proies potentiellement plus faciles.  

- C’est possible, mais ils sont toujours sous la garde de leurs parents. Il est impossible de s’approcher de leur repère, comme nous l’a prouvé cet incompétent de Zatlap.  

- Zatlap était un idiot ! Il s’est attaqué à CH de face sans prendre la peine de s’informer, la mort est la seule récompense qu’il n’ait jamais mérité !!  

Fernandez s’énerva légèrement en entendant le nom de l’homme qui avait été trop fier et trop idiot pour écouter ses conseils. Il n’avait aucune amitié pour cet homme mais ça l’enrageait de voir quelqu’un d’aussi têtu venir embrouiller ses plans alors qu’il aurait encore pu être utile.  

- Je ne vous contredirai pas sur ce point. Mais à quoi pensez-vous alors ?  

- Je préfère ne rien dire en ce moment. Enfin, si mes informations sont correctes, je vous livrerais bientôt City Hunter & Co, comme ils aiment s’appeler, sur un plateau d’argent ! Vous n’aurez plus qu’à les cueillir.  

- Vous m’intriguez Fernandez ! Expliquez-moi vos plans, je vous en prie.  

- Non, il est préférable que le moins de personnes possible soit au courant. Ainsi il n’y a aucune chance que nos projets ne soient dévoilés.  

- M’accuseriez vous de quelque chose !  

- Point. Mais n’oublions pas que CH est très futé. Ils ont sans aucun doute placé des micros ou autres engins d’espionnage dans ce bureau .  

- Vous croyez ?  

- Si vous en doutez vous êtes encore plus idiot que Zatlap.  

- Hmm… oui vous avez sans doute raison. Pouvez-vous au moins me donner une estimation de quand vos plans aboutiront ?  

- Même ça je préfère ne pas le dire. De cette manière nos ennemis sont obligés de rester sur leur garde.  

- Bien. Comme je vous ai dit quand vous êtes arrivés, je vous laisse carte blanche. Mais faites vite, à l’allure où nos empires se dégradent, il ne restera bientôt plus rien pour récompenser vos efforts.  

Fernandez se leva et se dirigea vers la porte. Au moment où il allait franchir cette dernière, il se retourna et lança un regard glacial au chef.  

- Je suis toujours payé, monsieur, et si nécessaire ce sera de votre propre sang.  

Sur ces paroles l’homme sortit et quitta l’immeuble.  

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