Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Indya

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 25-04-04

Ultimo aggiornamento: 02-01-07

 

Commenti: 46 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Alors, qu'est ce qu'on fait ? On nettoie.

 

Disclaimer: Les personnages sont la propriété exclusive de leurs auteurs. Merci à ma beta Indya.

 

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   Fanfiction :: En provenance de la tombe: le retour de City Hunter.

 

Capitolo 9 :: 9

Pubblicato: 07-12-04 - Ultimo aggiornamento: 07-12-04

Commenti: A ma puce Calamity ^^ Soigne toi bien stp.... et garde courage surtout, on se retrouve bientot ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Le calme semblait être revenu sur la ville. Depuis que Fernandez avait fait savoir qu'il avait un plan, les chefs du Phénix et de PRISMA avaient ordonné à leur sbires de se tenir à carreau et de ne pas chercher les ennuis. Du coup le quartier de Shinjuku commençait à revivre et le commerce normal et honnête renaissait.  

 

Dans leur retraite en forêt, Ryo, Kaori et leurs amis se réjouissaient du bon déroulement de leurs plans jusqu'à maintenant. Ils étaient trop professionnels pour déjà crier victoire mais cela ne les empêchaient pas de célébrer un peu. Il était déjà tard dans la soirée et les enfants étaient au lit, quand Ryoko entra dans le salon. Ses parents furent surpris de la voir debout mais il furent encore plus surpris de la voir en tenue moulante noire digne des ninjas.  

 

- Pourquoi est-ce que quelque chose me dit que t'a encore traîné là où tu n'aurais pas du ? demanda son père.  

 

- Et moi je me pose la même question, continua Kaori.  

 

- J'aurais peut-être du changer ma tenue avant de venir, c'est ça ?  

 

- Disons que ta tenue n'est pas exactement à la mode en question nuisette ou pyjama, surtout que je ne me souviens pas de l'avoir vue dans ta garde-robe, répondit sa mère.  

 

- Puis-je au moins faire mon rapport avant de recevoir le verdict et la sentence ?  

 

- On t'écoute… annonça Ryo dont le regard témoignait de son mécontentement envers sa fille aînée.  

 

Ryoko continua son chemin jusqu'au centre de la pièce et prit place dans un des fauteuils présent. Les amis de ses parents la regardaient d'un air tout aussi désapprobateur mais une lueur d'amusement se reflétait tout de même dans leurs yeux.  

 

- Alors ?  

 

- J'ai été en ville ce soir et ….  

 

- En ville ? Mais es-tu devenue inconsciente ?!?  

 

- Laisse la parler Kaori. La colère et les cris peuvent attendre quelques minutes de plus non ? Continue Ryoko…  

 

- Comme je disais, j'étais en ville et j'ai été prendre contact avec quelques uns de mes informateurs.  

 

- Tes… tes informateurs ?!? Mais depuis quand as-tu des informateurs toi ?  

 

- Depuis que mes parents refusent de comprendre que les indics et les archives ne sont pas les seuls moyens d'accès à des informations. Donc je me suis crée un réseau d'informateurs internautes.  

 

- Internautes ? demanda Falcon.  

 

- Des gens spécialisés dans les recherches sur Internet. Bref, j'ai donc été visiter un de mes contacts ici à Tokyo. La dernière fois qu'on était en ville, je l'avais contacté et demandé de garder un œil sur une série d'émetteurs que j'avais planqué pendant mes excursions. Cette après-midi il m'a téléphoné pour me faire savoir qu'un de mes émetteurs avait eu une touche.  

 

- Une touche ?  

 

- Une information importante Falcon, soupira Ryoko. Donc je suis sortie ce soir pour aller m'informer de quoi il s'agissait, et ce n'est pas rassurant.  

 

- Explique-toi, ordonna Ryo dont le visage était soudainement devenu très sérieux et refermé.  

 

- Ne me demandez pas comment, mais j'ai réussi à mettre un émetteur dans le bureau du Chef de l'Organisation du Phénix. C'est …  

 

- Tu as fais quoi !?!  

 

- Je vous ai demandé de ne rien me demander, répéta Ryoko qui commençait à légèrement perdre patience. Je disais donc que c'est cet émetteur là qui a capté une conversation très intéressante bien qu'inquiétante. La conversation prend place entre le Chef et Fernandez. Au début ce premier est très énervé à cause de tous les problèmes que nous lui causons ainsi que de la résistance des commerçants qui ne le craignent plus. Après qu'il ait ragé pendant plusieurs minutes, Fernandez intervient en lui disant que c'est inutile de se mettre en colère. Le Chef le prend mal et le menace mais Fernandez ne se laisse pas impressionner et répond qu'il a un plan. Malheureusement, lui se doute bien qu'ils sont sur écoute et il refuse de dévoiler ce que c'est mais il est certain de sa victoire. Le Chef lui a laissé carte blanche.  

 

- C'est curieux tout ça…. murmura Mick.  

 

- Que veux-tu dire ? lui demanda son épouse.  

 

- Tu ne trouves pas étrange que depuis des mois que nous harcelons la pègre, celle-ci n'a jamais fait intervenir son meilleur atout, c'est à dire justement ce Fernandez ? Bien qu'il ne soit pas le meilleur, il a une bonne réputation dans le milieu alors pourquoi ont-ils attendu aussi longtemps ?  

 

- Tu oublies Mick que les tueurs ne travaillent pas tous de la même manière. Fernandez semble être quelqu'un qui…  

 

Là Ryo jeta un regard concerné vers Kaori, lui demandant pardon des yeux pour ce qu'il allait dire.  

 

- … qui est très patient dans ce qu'il entreprend. Ce qu'il a fait à Kaori dans le temps en est la preuve. S'il était aussi patient à cette époque, je crois qu'on peut en conclure qu'il est toujours aussi patient maintenant. Ca ne m'étonnerait pas qu'il ait utilisé les mois qui se sont écoulés pour nous étudier, pour étudier nos réactions, et qu'à présent il se sent près à nous défier, expliqua Ryo. Ryoko ? Tu n'as pas plus d'informations sur ce plan dont il parle ?  

 

- Non, Papa. Il a été prudent et n'en a rien dit dans cette pièce. Mais il a…  

 

- Il a quoi ?  

 

Ryoko semblait soudainement loin d’être à son aise. Ses mains étaient crispées sur elles-même et elle était obligé de les tenir entre ces genoux pour que celles-ci ne tremblent pas. Elle avait rentré la tête dans ses épaules et fixait la pointe de ses pieds.  

 

- Qu’y a-t-il Ryoko ? Tu ne te sens pas bien ?  

 

- Ce… ce n’est pas ça. Fernan… cet homme… a dit un peu plus…  

 

- Ryoko !!  

 

Ryo était en colère. Il avait cru que sa fille était assez professionnelle pour savoir que retenir des informations pouvait être crucial, surtout quand il s’agissait d’ennemis aussi dangereux. Il allait continuer son engueulade quand il sentit la main de Kaori sur son bras. Etonné de la réaction de sa femme, il lui jeta un regard d’incompréhension. Kaori, quant à elle, avait compris que quelque chose troublait profondément sa fille. Elle savait que Ryoko ne retiendrait jamais une information d’elle-même, aussi était-elle inquiète que sa fille l’ait fait à présent. Elle quitta Ryo et alla s’asseoir à côté de la jeune femme qu’elle prit dans ses bras. Après l’avoir réconforté pendant quelques minutes, Ryoko se sentit mieux et prenant une grande respiration calmante, elle se lança dans son explication.  

 

- Il n’a pas dit ce qu’était son plan, mais… mais il a dit… qui… ça concernait.  

 

Ryoko tourna ses yeux embués vers les amis de ses parents. En les voyant, son regard s’embruma de larmes qui coulèrent librement sur ses joues.  

 

- Il veut s’en prendre aux enfants !  

 

Les mots étaient à peine sortis de sa bouche qu’elle cachait son visage dans le cou de sa mère et pleurait à chaudes larmes. Son information laissa les autres occupants de la pièce scotchés sur place. Personne ne bougeait. Finalement Kazue se blottit contre Mick qui la prit doucement dans ses bras et la réconforta.  

 

- Il ne faut pas avoir peur mon cœur. Les enfants sont à l’abris ici. Il ne peut rien leur arriver, murmura Mick en essayant de la consoler.  

 

- Mick a raison, Kazue. Nous sommes toujours là pour veiller sur eux et si nous ne sommes pas là, la bande à Ryo peut prendre soin de tes jumelles et d’Erika. Ils ne craignent rien. A mon avis…  

 

Aux paroles réconfortantes de Falcon, Kazue et Ryoko tournèrent leurs regards vers lui.  

 

- A mon avis, il ne s’agit là que d’une diversion. Fernandez est tout sauf un idiot je pense. Il ne s’attaquerait jamais à une cible qu’il sait est impossible à toucher, et les enfants le sont. Je pense plutôt que comme Ryoko le disait, il était au courant des micros qu’elle avait planqués et donc qu’il essaye de nous perturber.  

 

L’idée de leur ami fit réfléchir les occupants de la pièce et ils ne purent que confirmer son hypothèse. Rassurée, Ryoko sécha ses larmes et reprit la parole.  

 

- Après avoir entendu cette conversation j'ai demandé l'aide de mon contact pour localiser cette ordure de Fernandez. D'après les bases de données que nous avons consulté, il aurait pris un avion en direction de l'Amérique Latine, pour la Colombie plus précisément…  

 

- La Colombie ? Lui resterait-il des troupes fidèles dans ce pays ?  

 

- Papa ! s'énerva-t-elle. Je disais donc qu'il avait pris une place pour ce pays, mais après avoir fouillé la base informatique de l'aéroport et les caméras de surveillance, nous n'avons trouvé aucune trace de lui. Mon hacker s'est aussitôt mis à la recherche de sa trace dans tous les petits aéroport du pays et il l'a trouvé. Fernandez est parti il y a environ trois heures dans un avion à destination de Hong-Kong, où il semblerait qu'un autre avion l'attende. Malheureusement là nous avons eu moins de chance. On n'a pas pu trouver la destination de celui-ci mais on a calculé qu'il avait les capacités nécessaires pour arriver en Colombie s'il ravitaillait en cours de route, ce qui ne pose pas de problème vu la quantité d'îles dans le Pacifique.  

 

- Donc si je comprends bien, il a brouillé les pistes mais pas assez bien ? demanda Miki.  

 

- C'est bien ça. Toutefois c'était loin d'être le travail d'un amateur, il est très doué. Mais malheureusement pour lui, j'ai de meilleurs hackers que lui et j'ai retrouvé sa trace avec leur aide.  

 

- Comme tu le disais en rentrant, c'est inquiétant comme nouvelle mais d'un autre côté… D'un autre côté nous avons à présent quelques semaines pendant lesquelles nous pourrons agir plus librement vu que nous ne devons plus tenir compte de lui. Que diriez-vous d'une visite guidée au Quartier Général de PRISMA, mes amis ? demanda Ryo, le sourire aux lèvres.  

 

 


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