Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Indya

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 25-04-04

Ultimo aggiornamento: 02-01-07

 

Commenti: 46 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralAction

 

Riassunto: Alors, qu'est ce qu'on fait ? On nettoie.

 

Disclaimer: Les personnages sont la propriété exclusive de leurs auteurs. Merci à ma beta Indya.

 

Tricks & Tips

The link to ask for access to the NC-17 section doesn't work for me.

 

That's because you haven't configured Outlook correctly. In that case, send me an email with in the subject "NC17-ID:" + your ID. And respect all the other instructions.

 

 

   Fanfiction :: En provenance de la tombe: le retour de City Hunter.

 

Capitolo 11 :: 11

Pubblicato: 02-01-07 - Ultimo aggiornamento: 02-01-07

Commenti: Bonne lecture

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Il était très tard dans la nuit quand le groupe arriva devant une porte dans une petite allée insalubre et mal éclairée. Ils s’étaient cachés pendant les quelques heures après leur départ de la forêt afin d’échapper à l’attention des yakusa qui devaient sans aucun doute être après eux. A la tombée de la nuit ils avaient quitté leurs voitures et s’étaient éparpillés dans la ville, se retrouvant à l’entrée de la ruelle après deux heures de cache-cache avec les espions qui se tenaient aux coins des rues.  

 

« Tu crois qu’il nous aidera ? » demanda à mi-voix une grande ombre à une plus petite devant lui.  

 

« Si lui ne nous aide pas, il est inutile d’aller voir nos autres contacts » répondit celle-ci en entrant dans une zone de lumière qui révéla les traits de Ryo. « Ikyo n’est pas facilement impressionné ou intimidé, mais s’il l’est, il est sûr que tous les autres doivent être cachés dans leur cave en tremblant de tout leur corps. Aussi si nous devons trouver refuge chez quelqu’un, c’est ici ou nulle part ailleurs. »  

 

« C’est qui ce Ikyo ? » demanda une jeune voix féminine.  

 

« C’est un ancien nettoyeur qui s’est reconverti en barman et qui est à présent propriétaire de son établissement. Avant que je n’épouse ta mère, j’allais souvent chez lui boire un verre ou deux, il m’informait de tout ce qui se passait dans les rues avoisinantes ainsi que de l’humeur des commerçants. Depuis ma disparition je ne l’ai plus vu même s’il sait, grâce à toi, que je suis de retour. »  

 

Ryo leva le bras, le poing fermé, et frappa trois coups contre la porte en fer. Ils attendirent plusieurs minutes, mais personne n’ouvrit la porte. Ryo jeta un coup d’œil à Mick qui haussa les épaules et fit signe de la tête d’essayer une seconde fois. Ryo frappa encore trois coups, y mettant un peu plus de force. Miki et Kaori, qui couvraient leurs arrières en surveillant les deux côtés de l’allée, lui jetèrent toutes les deux un regard de reproche. Ces coups avaient été beaucoup trop audibles dans cette ruelle où le son résonnait comme un écho. A nouveau il n’y eut aucune réaction. Ryo avait à peine levé le poing pour frapper une troisième fois qu’il entendit quelqu’un chipoter à la porte. Celle-ci s’ouvrit finalement d’un centimètre.  

 

« Allez-vous-en ! » s’écria une voix.  

 

Avant que la porte ne se ferme à nouveau, Mick enfonça un pied de biche dans l’ouverture et d’un coup d’épaule l’ouvrit complètement. Derrière elle se trouvait un homme d’une cinquantaine d’année, vêtu d’un tablier et d’une chemise avec un nœud papillon. Il avait fait un pas en arrière et la peur déformait son visage. Cependant, quand Ryo fit un pas en avant et que son visage se retrouva dans la lumière, la stupeur remplaça la peur.  

 

« On me l’avait dit et j’ai entendu parler des attaques, mais jusqu’à maintenant je n’osais pas y croire ! Par tous les Dieux de l’Enfer ! Ryo !! Vieille peau ! Quel est donc ce miracle ?! » s’écria le barman en attrapant Ryo par les épaules.  

 

« Il n’y a pas de miracle dans notre métier, Ikyo, et tu le sais bien. Il n’y a que la chance et la malchance. Et c’est cette dernière qui m’a poussé à venir jusque chez toi » répondit Ryo en regardant l’homme droit dans les yeux, ne lui cachant pas qu’il était dans le pétrin.  

 

« Ha ! Et tu as peur que je vais te refuser l’asile de mon établissement, c’est ça ? Vieil idiot ! Entre plutôt que de dire des âneries et de laisser tes amis sur le pas de la porte » annonça Ikyo en faisant quelques pas en arrière afin que tout le monde puisse entrer dans le débarras. Quand Ryoko passa devant lui il l’accueillit avec un grand sourire. « Mais je vous reconnais, jeune demoiselle ! C’est vous qui m’avez commandé un XYZ il y a quelques semaines après avoir endormis une bande de yakusa ! »  

 

« Je te présente ma fille, Ryoko. Les autres tu les connais je crois » expliqua Ryo en posant son bras sur les épaules de sa fille.  

 

Ikyo lui accorda une petite révérence avant de refermer la porte et d’ensuite leur indiquer le chemin à suivre. Le barman les guida le long d’un couloir jusque dans une cave à vin. A côté d’une étagère, il toucha un endroit du mur et cette dernière s’ouvrit, révélant un escalier. « L’ancien propriétaire a fait la guerre mondiale et toute sa vie il a eut peur qu’une nouvelle guerre éclate et que Tokyo soit bombardée. Il avait donc aménagé un abri en dessous de sa cave avec un système d’aération indépendant ainsi qu’une arrivée d’eau venant directement d’une rivière souterraine. J’ai découvert cet endroit par hasard quand j’ai aménagé ma cave à vin et comme je n’aime pas gaspiller des opportunités, j’ai remis l’abri en état. Peu importe qui vous poursuit, on ne vous trouvera pas ici. » expliqua-t-il en attrapant une lampe torche accrochée au mur et en commençant à descendre les marches.  

 

En bas, il ouvrit une porte en fer qui n’était pas fermée à clé et entra en premier, actionnant l’interrupteur. L’abri était composé d’une grande pièce sur laquelle donnaient plusieurs autres pièces, plus petites. Bien que le groupe était curieux de découvrir cet endroit, ils avaient d’autres choses plus importantes à discuter. Ryo invita tout le monde à prendre place autour de la table, conviant Ikyo à se joindre à eux.  

 

« Ikyo » commença le nettoyeur « Si nous sommes venus ce soir chez toi, c’est parce que notre propre base a été attaquée pendant que nous faisions un raid sur le QG de PRISMA. Ce dernier était cependant désert, il n’y avait pas âme qui vive. C’était un piège. Ils avaient attendu qu’on quitte notre retraite forestière pour l’attaquer et faire nos enfants et Kazue prisonniers. »  

 

Le visage d’Ikyo devint livide tandis que ses poings se crispèrent de colère. Son regard glissa jusque Kaori et Mick mais tous les deux s’étaient entre-temps repris et présentait un visage serein mais sévère. Ikyo ne fut cependant pas dupe. Ils les connaissaient tous les deux assez bien pour détecter les signes de stress qui les rongeaient.  

 

« Ce qui nous aimerions de toi, c’est que, premièrement, tu nous héberges quelque temps. Ce que tu nous as déjà gracieusement proposé et nous t’en remercions. Deuxièmement, nous aurions besoin de tes yeux et oreilles. Vu que leur QG a été abandonné, ces bandits se sont installés autre part et nous avons besoin de savoir au plus vite où. Troisièmement, nous devons savoir ce qui est arrivé à leurs prisonniers et où ils les gardent. Nous supposons que s’ils les ont gardés vivants, c’est pour nous attirer dans un traquenard et nous voulons éviter ça à tout prix. Aussi devons-nous les libérer avant qu’ils aient le temps d’élaborer un plan ».  

 

Ikyo ferma les yeux pour mieux se concentrer et resta silencieux pendant plusieurs minutes. Le groupe resta également silencieux et attendit patiemment la réponse de l’ancien nettoyeur. Ryoko, qui avait aperçu des verres sur une armoire, se leva discrètement et servi de l’eau à tout le monde après s’être assurée que l’eau du robinet était fraîche. Elle avait à peine repris sa place qu’elle releva la tête, concentrée, son attention dirigée vers la porte d’entrée. Tout le monde autour de la table l’imita l’instant d’après.  

 

« Quelqu’un vient, et c’est quelqu’un qui m’est inconnu » murmura t-elle, sa main glissant nerveusement vers le holster de son arme. « Et j’ai rencontré pas mal de monde pendant mes missions… »  

 

« Ikyo ? » demanda Ryo, murmurant lui aussi. « Un ami à toi ? »  

 

« Personne ne sait que je suis ici, et mes serveuses sont toutes rentrées chez elles. Je ne vois donc pas qui ça pourrait être. Il n’y a pas beaucoup de gens qui savent que j’ai un abris en dessous de ma cave » répondit le barman. « Je suggère que vous preniez une position défensive, avec quelqu’un derrière la porte, on ne sait jamais. Je resterais visible pour confronter l’intrus. »  

 

Le groupe se divisa sans même se consulter, Ryo prenant place derrière la porte tandis que les autres choisirent d’autres positions. A peine avaient-ils fini de prendre place que des pas résonnèrent dans la cage d’escalier et que la porte s’ouvrit précipitamment.  

 

« IKYO !! C’est moi, Kaho ! Ikyo ! Ne tire pas, Ikyo ! » cria la personne en s’arrêtant dans l’entrée, tout essoufflée. Il s’agissait d’un jeune homme à la fin de l’adolescence. Il était vêtu pauvrement mais ses vêtements étaient propres malgré les nombreux trous qui les décoraient.  

 

« Kaho ?! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Tu aurais pu te faire tuer ! » s’écria Ikyo en colère mais s’occupant quand même du jeune homme en le faisant s’asseoir à la table et en lui tendant un verre d’eau. Ryo sortit lentement de sa cachette, jetant un coup d’œil à son ami qui lui fit signe que tout était en ordre. Les autres membres du groupe suivirent l’exemple du nettoyeur et reprirent place à table. « Kaho est un enfant des rues » expliqua Ikyo en prenant une boîte de biscuits d’une armoire et en la tendant à son protégé. « Il est une de mes sources d’informations pour ce qui concerne le quartier Est de la ville, un quartier qui est loin d’être sûr à cette heure-ci de la nuit » termina-t-il en regardant le jeune homme méchamment.  

 

« Je n’avais pas trop le choix, Ikyo » répliqua Kaho en prenant un biscuit et en le fourrant en entier dans sa bouche. Kaori émit un son de désapprobation vis-à-vis de tels manières. Une fois la bouche vide, il continua. « Un nouveau groupe s’est installé dans le quartier et ils font le ménage en profondeur. Ceux qui n’arrivent pas à fuir sont abattus de sang froid sans la possibilité de s’expliquer ou de demander quoique se soit. C’est un vrai carnage. J’ai dû m’enfuir par les égouts pour arriver jusqu’ici. »  

 

« Mon garçon » commença Ryo en lui touchant l’épaule pour attirer son attention. « As-tu pu identifier les membres de ce gang ? Sais-tu de qui il s’agit ? »  

 

« Désolé, je ne les connais pas, non. Au cas où vous l’ignoreriez, il n’y a rien dans le quartier Est mis à part des clochards, des orphelins, et toutes autres personnes qui n’ont pas leur place dans la ville. Les bâtiments y sont en ruines, il n’y a presque pas à manger et la maladie tue ceux que les accidents ont épargnés. Franchement, je ne comprends pas pourquoi ces yakusa ont voulu s’installer là-bas. »  

 

Kaho se détourna de l’homme et fourra un autre biscuit dans sa bouche. Ryo ouvrit la bouche pour le questionner à nouveau mais le regard de Kaori l’arrêta. Il remarqua finalement la férocité avec laquelle le jeune homme dévorait son repas. Il était affamé. Il hocha la tête et s’attabla lui aussi. Il pouvait attendre que l’ado ait fini de manger. Alors qu’il allait reprendre un biscuit, la main de Kaho s’arrêta en chemin et se posa sur la table tandis que le garçon releva la tête.  

 

« Il y a une chose que je peux vous dire » annonça-t-il. « Je ne l’ai pas vu moi-même, mais je le tiens d’un homme qui a fui avec moi. Je n’y ai pas fais attention en moment même, mais maintenant que vous me demandez si j’ai vu quelque chose d’étrange… L’homme prétendait avoir travaillé en Amérique Latine il y a une vingtaine d’année environ, et il aurait remarqué sur les yakusa le symbole d’une organisation de ce temps-là. Il semblait à la fois furieux et terrifié. Il murmurait incessamment que c’était impossible et que quelqu’un, je n’ai pas retenu le nom, aurait dû être mort depuis des années. Je me suis séparé de lui au plus vite, il ne semblait plus être en possession de toutes ses facultés mentales si vous voulez mon avis. »  

 

« Une organisation criminelle latino-américaine d’il y a une vingtaine d’année… » répéta Kaori en serrant les dents. « Et dont le symbole se trouve à présent sur les yakusa… Il ne faut pas chercher loin pour comprendre ce qui s’est passé »  

 

« Qu’est-ce que tu veux dire, maman ? »demanda Ryoko, perplexe.  

 

« Tu as vu juste, ma chérie » répondit Kaori. « Fernandez est revenu. Je dirais même qu’il est parti non seulement pour nous tromper, mais aussi pour tromper le patron de PRISMA. Cet homme n’a aucune morale et sa loyauté n’est que pour lui-même. Ca ne m’étonnerait pas qu’il ait tué le chef des yakusa et prit sa place, qu’il a ensuite attaqué notre refuge, et qu’en ce moment même, il est en train de miner tout le quartier Est pour nous empêcher de retrouver Kazue et les enfants. Ca lui ressemblerait bien de détruire la moitié de la ville pour arriver à ses fins. Kaho, peux-tu nous guider à travers les égouts jusqu’à l’endroit où ils ont leur quartier général ? »  

 

Le jeune homme n’avait nullement l’envie de retourner d’où il venait, mais en voyant les flammes de la colère brûler dans le regard de cette femme, il ne put refuser et hocha la tête avant même de s’en rendre compte.  

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de