Capitolo 2 :: Douceur amère

Pubblicato: 27-05-04 - Ultimo aggiornamento: 19-04-06

Commenti: Voila le second chapitre de ma fan fic ! Pour ceux qui m’en voulaient d’avoir quelque peu malmené Ryo et qui souhaitaient connaître la suite... Et bien il faudra faire preuve d 'un peu de patience. Car là, les feux des projecteurs sont braqués sur kaori ! Bonne lecture ! Merci à MTCK pour ses corrections et ses pertinents conseils.

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Polyclinique Oshiro  

Même jour  

Quelques heures auparavant  

9H du matin  

Lundi 1er jour  

Kaori se rendait à l’hôpital afin d’y réaliser sa B.A quotidienne. Les messages XYZ se faisant plutôt rare en ce moment, la jeune femme avait beaucoup plus de temps libre et avait sut le mettre à profit pour aider son prochain. Depuis une semaine elle venait régulièrement en ces lieux, afin d’y faire la lecture à de jeunes patients.  

Seulement aujourd’hui, elle ne pouvait pas se douter qu’elle y passerait plus que ses deux heures habituelles. Alors qu’elle s’approchait de l’accueil afin de connaître la liste des enfants désireux de l’entendre, elle tomba nez à nez avec un jeune garçon. Celui-ci semblait préoccupé et bien sombre pour quelqu’un de son âge. Kaori, surprise de le voir seul dans ce grand hôpital, lui demanda ce qu’il faisait là et s’il allait bien.  

(NDLA : question superflue s’il en est, son air songeur étant largement explicite )  

L’enfant lui répondit qu’il était venu voir sa mère malade. Kaori lui prêta une oreille attentive et attendrie par son histoire proposa de l’accompagner au chevet se sa maman. Le gamin accepta avec un léger sourire.  

Ils se retrouvèrent bientôt dans une chambre, face à une pauvre femme alitée. Si on en croyait la feuille de soin accrochée au bord du lit, la mère de l’enfant était plongée dans un profond coma. Kaori ressentit une terrible et irrépressible envie de serrer ce jeune garçon tout contre elle, afin de le réconforter. Ce qu’elle fit, elle était heureuse de pouvoir aider et réconforter ce pauvre petit être et cela par sa simple présence et son écoute. Ils passèrent d’ailleurs le reste de la matinée à discuter. Ce jeune homme qui répondait au prénom d’Akuma était très charismatique et d’ici quelques années, il en ferait certainement des ravages.  

(NDLA : il n’attendra peut être pas si longtemps pour en faire chère Kaori…)  

De plus, il savait rester digne dans l’épreuve qu’il traversait et c‘était là une très grande force de caractère que ne pouvait qu’admirer Kaori. Elle qui avait perdu son frère relativement jeune savait combien cela pouvait faire mal et combien la douleur était insidieuse. Elle avait eut Ryo pour l 'aider à supporter le poids écrasant du vide que laissait un tel départ. Mais cet enfant lui était seul…Et en quelques sorte, en l’aidant, elle s’aidait elle-même. Un regard rapide sur sa montre lui fit prendre conscience du temps qui s’était écoulé. Elle n'avait vraiment pas vu le temps passé et il était déjà bien tard. Voilà déjà presque deux heures qu’elle discutait avec Akuma. Il était grand temps pour elle de rentrer afin de préparer un bon repas à ce glouton de Ryo.  

Avant de s’en aller, à contre cœur, elle serra de nouveau son ami dans ses bras, lui souhaitant bon courage et lui promettant de revenir dés que possible pour le revoir lui et sa maman. Le jeune garçon, les yeux emplis de gratitude, plongea la main dans sa poche et en sortit une friandise qu’il offrit à sa nouvelle amie.  

- Ce sont les bonbons préférés de maman. Je suis sûr que ça lui ferait plaisir que vous en preniez un !  

Kaori accepta avec un grand sourire la sucrerie. Elle serra une dernière fois Akuma dans ses bras et après lui avoir fait signe de la main, se dirigea vers la sortie.  

Chemin faisant, elle déballa soigneusement le bonbon, le porta à sa bouche et le laissa fondre sous sa langue. La mère de cet enfant avait incontestablement de très bons goûts. Ce bonbon était succulent. Mais alors que ses papilles étaient à la fête, Kaori se sentit mal….. Comme prise d'un malaise ! Sa bouche devint pâteuse, elle avait soudainement très soif. Ses mouvements se firent de plus en plus lourds et saccadés. Étrangement, elle se sentait de plus en plus faible et chaque pas, chaque geste étaient devenues une nouvelle épreuve.  

Ses forces l’abandonnaient !  

Elle parvint pourtant à se retourner, tendant la main vers Akuma comme pour demander de l’aide. Mais le seul écho qu'elle reçut à son appel fut le sourire énigmatique " de son nouvel ami ".  

Puis elle bascula dans les ténèbres…  

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