Capitolo 4 :: Jugement dernier

Pubblicato: 11-06-04 - Ultimo aggiornamento: 18-04-06

Commenti: Pour ceux et celles qui s’interrogeaient sur le sort que j’avais réservé à Ryo, ce chapitre va vous apporter la réponse que vous attendiez. Bonne lecture !

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Un corps inerte gisait à même le sol. L’obscurité de la pièce ne permettait pas encore d’en connaître l’identité; Ni d ‘ailleurs de présumer de son état de santé. Il faisait vraiment trop sombre et le silence qui régnait ajouter encore au malaise ambiant.  

Un léger cliquetis... Une clef dans une serrure ? Une porte s’ouvrit, laissant entrer un peu de lumière dans cette "antichambre de l’enfer". On discerna un peu plus nettement le corps, toujours immobile, face contre terre. Aucune trace de sang ne laissait présager d‘une morte violente, mais il est vrai que son flanc n'étant pas visible, la blessure pouvait fort bien être cachée. " Cet HOMME "... Le gabarit et la stature de la dépouille ( ? ) ne laissait aucun doute à ce sujet, cet homme aux cheveux bruns et au corps musclé que l’on pouvait deviner sous sa blouse, était-il vivant ?  

Et si oui que faisait-il là ?  

Etait-ce un médecin, comme le laissait suggérer sa tenue ?  

Si tel était le cas, il aurait en ce moment, vraisemblablement bien besoin de l’aide d‘un de ses confrères. A moins qu’il ne soit déjà trop tard ?  

Dans l’embrasure de la porte, se tenait un jeune garçon au regard froid et déterminé. Tout en s’approchant du "médecin" il appuya sur un interrupteur, illuminant alors toute la pièce. Par ce simple geste, il démystifia complètement l’endroit, lui redonnant un aspect plus…. Commun. Ca n'était ni plus ni moins qu'un simple débarras. Rien de bien original à cela ! Ce qui par contre l‘était beaucoup plus, c'était l’identité du "pseudo médecin". Cela ne faisait aucun doute, cet homme à terre, c‘était bien lui… Le plus grand et le plus craint de tous les nettoyeurs du Japon : RYO SAEBA !  

Tandis qu'il s’en approchait, le jeune homme déclama :  

-On est arrivé Monsieur Saeba, c est la fin du voyage ! Il est temps de rendre des comptes.  

Lui enlevant sa blouse et l’allongeant sur le dos, il sortit une petite seringue d‘une boite. Et avec beaucoup de dextérité, injecta dans l’avant bras de City Hunter un étrange mélange bleuté...  

Mais que s’était-il donc réellement passé dans cette ruelle ?  

Ryo n’avait même pas entendu le coup de feu partir. Il est vrai qu'à cette distance le son avait certainement mit plus de temps à l'atteindre que la "balle". Il se souvenait juste de l’enfant braquant son arme dans sa direction, puis... le trou noir.  

C' était donc comme ça que le grand Ryo Saeba avait quitté ce monde ? Abattu par un gamin ! Cela manquait cruellement de panache.  

-Tu n’es pas mort Saeba !  

Cette voix fut la première que Ryo entendit à son réveil. Ca n'était donc qu’un mauvais rêve ? Il lui suffit d’ouvrir les yeux pour infirmer cette hypothèse ! Celui qui venait de lui parler, c'était justement le gosse de la ruelle.  

-Alors Monsieur Saeba, on revient parmi nous ? Vos réflexes ainsi que votre endurance semblent s’être plus qu’ émoussés depuis quelque temps. Vous me décevez de plus en plus ! Cela ne fait que me conforter encore plus dans l’objectif que je me suis fixé.  

Ryo avait encore l’esprit confus et il s’efforçait avec grande difficulté, de garder les yeux ouverts.  

-Ne vous inquiétez pas et ne cherchez pas la trace d'une quelconque blessure, ce que vous avez reçu dans cette rue n’était qu’un simple sédatif. Extrêmement puissant, je vous l’accorde mais seul votre ego en aura souffert.  

Ryo, reprenant peu à peu ses esprits se senti extrêmement mal à l’aise et offensé. Comment lui, l’homme le plus craint du Japon avait- il put être abusé par un mioche ? Il était plus en colère contre lui-même que contre son agresseur. Alors qu il essayait de se relever, ses jambes encore trop faibles se dérobèrent et il se retrouva de nouveau affalé par terre.  

-Tout doux, "Etalon fougueux" La piqûre que je viens de vous faire devrait dissiper les effets de l’analgésique, mais cela devrait prendre encore un peu de temps. En attendant, vous allez m’écouter…  

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