Capitolo 16 :: Qui s'y frotte...

Pubblicato: 29-12-05 - Ultimo aggiornamento: 20-04-06

Commenti: Petit résumé pour ceux qui auraient un peu oublié le chapitre précédent. La situation se complique au bar " Les amies d’un soir ". Cela n’arrange pas les affaires de notre nettoyeur, lui qui cherchait une solution à ses problèmes se trouve confronté à une nouvelle embrouille. En effet, l’un des clients semble bien parti pour semer la pagaille. PS : Merci à ma bêta pour sa précieuse collaboration et ses conseils souvent avisés, qui, même si je ne les suis pas toujours à la lettre, me sont très utiles pour le bon déroulement de l’histoire. Et merci à vous lecteurs, revieweurs qui suivez cette histoire depuis le début, mais aussi à vous qui venez de la découvrir.

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Au bar " Les amies d' un soir "  

Mercredi 1h du matin  

3éme jour  

Les deux "gorilles" s’approchèrent du client qui était maintenant devenu franchement indésirable. Sans trop y croire, le premier des deux tenta néanmoins une approche en douceur, essayant de parlementer avec le perturbateur.  

-Allons Kairo, calme-toi ! Tu vois bien que Saira préfère rester seule ce soir. Si tu retournais plutôt tranquillement à ta table. Ça serait bien mieux pour tout le monde, tu ne crois pas ?  

-Ah ! Ouais ! Et comment tu sais ça, toi ? Tu es spécialisé dans le désir féminin ? Monsieur est devenu un expert en femme, peut-être ? Avec ton gabarit de crevette, j’ai bien peur que tu n'attrapes pas souvent de gros poissons. A moins que toi et ton copain ici présent vous ne soyez de l'autre bord, si vous voyez ce que je veux dire.  

Même si la salle resta sans réaction, cela n'empêcha pas le triste sire de trouver sa réplique très drôle et d’ailleurs, il ne se priva pas de le faire savoir à tous en éclatant d’un rire gras et sonore.  

Et, bien au contraire, au lieu de rallier l’assemblée à sa cause, tout ce qu’il avait réussit à faire c’était de rendre la tension dans le bar encore plus palpable. Certains clients ne souhaitant visiblement plus être présents lorsque la situation dégénérerait, vidèrent leur verre d’une seule traite et se dirigèrent discrètement vers la sortie.  

Devant l’échec évident des négociations, les deux videurs vexés décidèrent de changer de stratégie et voulurent se montrer plus expéditifs.  

-Allez Kairo, fini de jouer maintenant ! Tu arrêtes ton cirque immédiatement. Ou tu sors seul ou on devra "t’accompagner" vers la sortie. A toi de choisir !  

-Ah ouais ! J’aimerais bien voir ça. Et qui c’est qui va m’y obliger ? L’un de vous deux, peut être ? Bande de minus !  

Les deux hommes essayèrent, en vain de se saisir du fauteur de trouble. Mais même à deux, ils n’étaient pas de taille. Dans un fracas étourdissant, l’un puis l’autre valdinguèrent à travers le bar. La sécurité du bar n’avait vraiment pas fait long feu et la situation semblait véritablement échapper à tout contrôle.  

Une fois débarrassé de ses deux gêneurs, l’homme saoul se tourna vers l’hôtesse qu'il convoitait depuis le début. Une lueur lubrique se refléta alors dans son regard. Plus aucun obstacle ne semblait se dresser entre lui et sa proie. La pauvre femme pâlissait au fur et à mesure que le sinistre individu s’approchait d’elle. Elle était tétanisée et la peur déformait son visage de poupée. Heureusement pour elle, malgré la défaite cuisante des deux hommes censés faire régner l’ordre dans l’établissement, tout n’était pas encore perdu.  

Il restait à Kairo une nouvelle épreuve à franchir et cette fois-ci, il allait devoir faire face à un obstacle de taille.  

Avant que la brute épaisse n’ait eu le temps de poser ses mains sur la jeune femme, il se retrouva nez à nez avec… un magnum 357.  

-Tu as entendu ce que t’a demandé la demoiselle, Kairo ? Tu finis ta bouteille et tu rentres tranquillement à la maison. Ou à moins, bien sûr, que tu n'aies plus soif. Dans ce cas, au revoir et bonne nuit !  

Ryo avait décidé d’intervenir. Ce sinistre individu le dérangeait et il voulait que le bar retrouve une ambiance plus sereine, enfin… plus propice à sa réflexion.  

"L’ amoureux " éconduit ne se laissa pas démonter pour autant :  

-Ah ! Ouais, Monsieur a un flingue alors Monsieur joue les héros. T’as peur de te battre comme un homme, un vrai ? Pauvre ivrogne !  

Ryo eut un léger sourire. Là c’était vraiment l’hôpital qui se moquait de la Charité. Néanmoins, il obtempéra et rangea son arme. Cela suffit au mastodonte qui n’en attendait pas plus pour réagir et tomber sur Ryo à bras raccourcis.  

Notre nettoyeur, malgré son état n’eut aucun mal à l’esquiver. Il y prenait même un certain plaisir, comme un chat jouant avec une souris. Un jeu qui ne semblait pas être du tout du goût de son adversaire qui s’énervait de plus en plus. Après avoir chuter une énième fois, il écumait littéralement de rage. Pris de folie et surtout, ne sachant pas à qui il avait affaire, il se redressa, s'écartant de Ryo et se saisit d’une des bouteilles posées sur le comptoir. Il la brisa et attrapa une des hôtesses qui avait eut le malheur de passer à sa portée. Celle-ci sortait tout juste d’une des pièces de "détente", intriguée par le brouhaha qu'avait créé la bagarre. Il la saisit par les cheveux et la traîna jusqu'à lui. Il plaça le tesson devenu une arme sous la gorge de la malheureuse.  

-Donne-moi ton flingue le rigolo, donne-moi ton flingue !  

Face à la situation, le sang de Ryo ne fit qu’un tour. Une femme était déjà en danger à cause de lui. Qu’une seconde ne le devienne , c'était là bien plus qu'il ne qu’il ne pouvait en supporter.  

Afin de désamorcer au plus tôt une situation qui s'envenimait, il réagit promptement. Et avant que le colosse n’ait le temps de s’en rendre compte, une balle de magnum lui siffla aux oreilles. Désarçonné par la réaction de City Hunter, le mastodonte lâcha son arme improvisée et retomba une nouvelle fois à terre. La jeune femme ne prit même pas la peine de remercier son sauveur et partit sans demander son reste. Ryo, lui, tout en rangeant son arme se dirigea vers Kairo. Son regard froid et déterminé trahissait sa colère et sa volonté d’en finir maintenant et au plus vite.  

Le poivrot à terre, fou de rage se releva et se jeta à nouveau sur City Hunter. Ce dernier, cette fois, ne l’esquiva pas. Il le bloqua et, sous l’emprise d’une colère qu’il ne comprit pas immédiatement, se mit à le frapper encore et encore. Lui qui d’habitude était si posé et savait se contrôler à la perfection, laissait ici libre court à sa frustration, libre court à sa soif de vengeance. Une réaction bien humaine et compréhensible face à son impuissance pour aider sa partenaire. Sauf que, face à lui, ce n ‘était pas Akuma qui en faisait les frais mais cet ivrogne qui avait malheureusement pour lui la mauvaise idée de le provoquer.  

La violence des coups qui pleuvaient sur Kairo médusait les rares clients qui étaient restés dans le bar. Ça ne ressemblait pas à une simple correction !  

NDA : Ni d'ailleurs à l’attitude habituelle de Ryo Saeba.  

Kairo avait eu son compte depuis longtemps, il n’était plus un danger pour quiconque, du moins pour le moment. Et si Ryo ne se calmait pas, il allait finir par le tuer…  

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