Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Black.Jack.

Beta-reader(s): Kairi, Sophie

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 34 capitoli

Pubblicato: 19-05-04

Ultimo aggiornamento: 27-12-07

 

Commenti: 174 reviews

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Drame

 

Riassunto: Ryo confronté à un maitre chanteur devra faire face à ses reponsabilités et aux fantomes de son passé.

 

Disclaimer: Les personnages de " 7 jours pour agir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 7 jours pour agir

 

Capitolo 19 :: Rappel à l'ordre

Pubblicato: 13-02-06 - Ultimo aggiornamento: 13-02-06

Commenti: Voici le 19 éme chapitre. Dans celui-ci vous allez enfin découvrir qui a assommé Ryo et comment il s’est retrouvé dans cette rue. Mais aussi, pour ceux et celles qui avaient encore des doutes à ce sujet, vous allez voir combien Akuma peut être machiavélique et redoutable. Je crains que ce jeune homme n’ait pas fini de tourmenter le pauvre Ryo et de vous taper sur les nerfs. Dans ce nouveau chapitre nos deux protagonistes poursuivent la conversation entamée dans le chapitre 18. Je dédicace ce nouveau chapitre à Pitite et Nanou respectivement 99 éme e et 100 éme revieweuse sur le chapitre précédent. En espérant que vous me suiviez encore longtemps sur cette fic, je vous souhaite à tous une bonne lecture. Et au risque de me répéter, merci à Sophie pour tout le temps qu’elle consacre à cette histoire, ainsi que pour ses précieux conseils.

 


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Précédemment dans le chapitre 18 :  

 

Dans la rue, en bas de chez lui, Ryo a commencé une discussion téléphonique avec Akuma, discussion qui va s’avérer pénible pour notre pauvre nettoyeur…  

 

 

 

 

Chapitre 19  

 

 

Heure : 6h47  

Lieu : Le tas d’ordures en bas de l’immeuble de CH  

Mercredi  

3éme jour  

 

 

 

-Evidemment que c’est Akuma ! Qui croyais-tu que cela pouvait être ? La Belle aux Bois Dormant, peut-être ? Désolé mais ta douce Kaori, elle, est toujours aux pays des songes.  

 

Ryo, les dents serrées, n’avait qu’une envie à ce moment là : Tuer son interlocuteur.  

Même si celui-ci n‘était qu’un gamin et que son éthique lui disait que c’était quelque chose d’inacceptable, il voulait le supprimer et en finir une bonne fois pour toute. Mais c’était sans penser à la pauvre Kaori, dont la vie était entre les mains de ce dangereux psychopathe. Faute de pouvoir laisser libre court à ses pulsions meurtrières, le nettoyeur dut, une fois de plus, prendre sur lui. Il lui fallait oublier son fichu mal de tête et, contraint et forcé, écouter celui qu’il aurait pourtant tant voulu faire taire à jamais.  

 

-Qu’est ce que tu veux, encore ?  

 

-Ce que je veux ? Je vais finir par croire que tu es vraiment trop vieux, ou trop stupide pour ce métier, frangin. J’ai vraiment la désagréable impression de me répéter avec toi. Tu sais, je commence sérieusement à perdre patience.  

 

-Si c’est au sujet du contrat, tu appelles pour rien ! Je suis un professionnel. Inutile de te répéter j’ai bien compris ce que tu souhaitais.  

 

-Ce que je souhaitais ? Je ne souhaite rien du tout ! Je suis en position d’EXIGER ….Tout ce que je veux.…  

 

-Oui et bien abrége ! Pourquoi m’appelles-tu maintenant, et surtout pourquoi…. ?  

 

-Pourquoi je t’appelle sur cette cabine plutôt que sur ton portable ? Est-ce là la question que tu te poses ? J’y arrive, j'y arrive ! Patience mon cher, je ne vois pas pourquoi je devrais être le seul à attendre. D’abord si je te contacte si rapidement … Hummmm tout est relatif … C‘est parce que moi, justement j’estime que les choses ne vont pas assez vite. De plus, j'ai la désagréable impression que tu fais délibérément traîner les choses en longueur… Et tout ça me déplait terriblement. Cela fait si longtemps que je t’observe et que j'apprends à te connaître. Oui, pour tout te dire, je m’impatiente, c’est bien naturel après tout ! J’ai vraiment hâte de voir le grand City Hunter en action dans une situation que j’ai moi-même créée. Et comme tu étais difficilement joignable, et pour cause ton portable était coupé, je me suis arrangé pour attirer ton attention d’une autre manière. Pourtant, hier soir, dans ce bar j’ai espéré un court instant que tu aies enfin retrouvé ton véritable instinct de tueur. Mais, toi, tu as fais machine arrière et tu as laissé la vie à ce déchet. Pourquoi t’es-tu arrêté, pourquoi n’es-tu pas allé jusqu’au bout ?  

 

-Tu étais là ?  

Abasourdi, Ryo se dit qu’il ne l’avait pas remarqué dans ce bar. Ce gamin disait-il la vérité ?  

Ou le psychopathe cohabitait-il avec le mythomane ?  

 

-Bien sûr, je suis toujours là. Seulement voilà, je sais me faire discret lorsqu’il le faut. Mais là n‘est pas le sujet. Tu veux que nous rediscutions du contrat, soit, nous allons en rediscuter. Mais ne te plains pas après. …Les règles ont changé. Face à tes hésitations plus que palpables et irritantes...Terriblement irritantes… j’ai décidé de reprendre les choses en main et de donner un petit coup d’accélérateur à notre affaire.  

 

Ryo, de plus en plus perplexe, se méfia  

- Un coup d’accélérateur ? Pourrais-tu être plus clair ?  

 

- Voilà, voilà ! J’y arrive frangin ! Je sens comme de l’impatience dans ta voix et… j’aime ça !  

Je vais te dire comment je vois les choses : Tu as maintenant jusqu’à ce soir pour contacter Sayuri. Si tu ne le fais pas, ce cher Kairo… Tu te rappelles Kairo, j’espère ? Ton copain de beuverie ? Celui-ci, disais-je donc, risque de faire une rencontre fortuite avec la grande faucheuse. Et crois-moi cette mort prématurée ne sera pas dû à la cirrhose. Me suis-je bien fait comprendre ?  

 

Ryo, tout en feignant l’indifférence, lui rétorqua :  

-Et alors tu ne penses quand même pas qu’en menaçant ce gars tu vas réussir à faire pression sur moi ? Je ne le connaissais pas avant hier soir et je n’ai pas vraiment l’intention de le revoir. En quoi son sort devrait-il m’affecter ?  

 

-En rien bien sûr, en rien ! Je m’attendais à une telle réponse de ta part. Seulement voilà, je ne suis pas sûr que la police ait la même vision des choses que toi. Le fait est, que si le corps de Kairo est retrouvé avec une balle de magnum 357 dans la tête, attends-toi à avoir la visite des collègues de Saeko. De plus, le personnel et la clientèle d’un "certain" bar sont tout à fait en mesure de témoigner d’une "certaine" altercation récente entre toi et la victime.  

 

Ryo eut un terrible doute.  

Une balle de magnum dans la tête de Kairo ? De son magnum ? Il ne l’aurait tout de même pas... Impossible, s'il avait perdu son arme, il s'en serait déjà rendu compte. Elle faisait partie de lui comme si elle était le prolongement direct de son bras... Il se tâta cependant rapidement et soupira en sentant la forme rassurante de l'arme sur lui. Ce souffle, pourtant presque imperceptible n’échappa pas à Akuma.  

 

-Allons frangin inutile de paniquer ? Je te l'ai rendue, tu es rassuré ? C'est une bien belle arme que tu as là... parfaite pour toi ! C'eut été vraiment dommage de t'en priver. Mais avant, je me suis permis d'en faire une petite copie, parfaite comme seul moi sais le faire. C'est un de mes hobbies parmi tant d'autres. Tu l’ignorais ? Nous avons tant à découvrir l’un de l’autre, souligna-t-il perfidement.  

N’attendant même pas que Ryo puisse lui rétorquer quoi que ce soit, il reprit de plus belle son petit laïus :  

Comme ça nous serons véritablement frères d'armes. Entre frangins, il faut bien se prêter nos jouets, non ? De plus, avec ce que tu tenais hier soir, il n’aurait pas été charitable de ma part de te la laisser. Je n’aurai pas voulu que tu te blesses ou, pire, que tu me blesses. En même temps, naïvement j'ai pensé que t'amputer de cette partie de toi, même un court instant allait te faire réagir et enfin réveiller ta vraie nature. Si seulement je pouvais ne pas m’être trompé…. Avouons aussi que je me suis donné les moyens afin de te mettre hors d’état de nuire, ce qui a probablement contribué à ta "faiblesse" passagère …  

 

Ryo devait une fois de plus se rendre à l’évidence, il était piégé. Ce n'était pas lui qui fixait les règles du jeu. Akuma le tenait vraiment à sa merci. Notre nettoyeur n’avait vraiment aucun champ de manœuvre. Ce dont il avait le moins besoin en ce moment c’était que la police s’intéresse de trop près à son cas. Il n’avait désormais plus le choix, il devait obéir à son client très spécial.  

-Ok, tu as gagné ! Inutile d’en arriver là. Laisse ce poivrot en dehors de ça. Je vais appeler Sayuri.  

 

-Ah ! Et bien en voilà une attitude des plus raisonnables. J’ose juste espérer que tu ne vas pas me jouer un sale tour. Néanmoins si tu ne tenais pas parole, sache que Kairo ne serait que le premier sur ma liste. A ce propos je trouve que ton répertoire téléphonique est très, très intéressant. Tu connais vraiment beaucoup de monde. Par contre, pour ce qui est de ton code pin, il était vraiment trop facile à trouver. Franchement, avoir mis la date de ta première rencontre avec Kaori, tu me déçois…. Une fois de plus ! Tu es parfois si prévisible. Mais il est vrai que j’ai l’avantage de très bien te connaître et que j’ai quelques compétences en « bidouillage ». Lorsque tu récupéreras ton portable : change le code, conseil d’ami.  

 

Son arme et son téléphone. Comment Ryo avait-il pu se laisser abuser de la sorte ? Et cela faisait deux fois en plus que ce sale gamin le surprenait. Pour son orgueil, c’était vraiment trop. Il voulut lui répondre mais aucun mot ne réussit à franchir la barrière de sa bouche.  

 

 

-Très bien ! Je crois que nous sommes d’accord cette fois. Comme on dit " qui ne dit mot consent ". Voilà ce que je te propose maintenant : Rentres chez toi, prends une bonne douche et reposes toi un moment. Même le grand Ryo Saeba risque de mettre du temps pour évacuer les effets combinés de l’alcool et du somnifère. Ah Oui ! J’oubliais ! J’espère que ta tête ne te fait pas trop souffrir ? Il arrive souvent que l’alcool et les médicaments et notamment ceux pour animaux dont ce sédatif très puissant que je t ai administré hier soir ne fassent pas, comment dirais-je ...? Très bon ménage. Et oui, une fois de plus, pour assurer mes arrières, j’ai du t’administrer un « léger » sédatif. Je pensais qu’un simple coup sur la tête ne suffirait pas ! On n'est jamais assez prudent, hein frangin ? Sans rancune, j’espère ?  

 

 

 

Passant son doigt sur son cou, Ryo constata une seconde trace de piqûre, juste à coté de la première, celle qu’Akuma lui avait faite lors de leur première rencontre. C’était donc bien ce sale gamin qui l’avait assommé hier soir. Et encore lui qui l’avait traîné et jeté ici . A l’abri de tout regard et après l’avoir sorti du bar, il avait dû lui administrer ce puissant sédatif. Cela expliquait qu’il se soit laissé enlever son arme et son portable aussi aisément. Enfin, si cela l’expliquait en partie cela ne l’excusait aucunement. Ryo aurait dû être sur ses gardes. Après l'avoir drogué, il avait été jeté à la rue. Pourquoi ? Pour l'humilier ? Pour montrer que c’était Akuma qui tirait les ficelles ? Ryo réalisa que son adversaire était certainement l’un des plus dangereux ennemis à qui il avait dû faire face jusqu’ici.  

 

- Finie la réflexion, frangin. Il est vraiment plus que temps de passer à l’action !  

 

 

 

 


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