Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Black.Jack.

Beta-reader(s): Kairi, Sophie

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 34 capitoli

Pubblicato: 19-05-04

Ultimo aggiornamento: 27-12-07

 

Commenti: 174 reviews

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Drame

 

Riassunto: Ryo confronté à un maitre chanteur devra faire face à ses reponsabilités et aux fantomes de son passé.

 

Disclaimer: Les personnages de " 7 jours pour agir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 7 jours pour agir

 

Capitolo 20 :: Comment lui dire ? (partie 1)

Pubblicato: 04-04-06 - Ultimo aggiornamento: 18-04-06

Commenti: Merci a Sophie pour sa collaboration précieuse sur ce nouveau chapitre. Ici ,Ryo après une nuit agitée et un réveil difficile se retrouve enfin dans son appartement, où il va essayer de se remettre de ses émotions.

 


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Ryo avait maintenant réintégré son appartement. Un endroit où d'habitude il aimait se retrouver, un endroit où il pouvait enfin baisser sa garde et retrouver ses forces. Tout chasseur en a besoin et toute proie aussi d’ailleurs. Car cette fois-ci, il fallait bien se rendre à l’évidence, Ryo était bel et bien passé de l’autre coté… Est-ce pour cela que City Hunter était si mal à l’aise, même ici ? L’endroit avait en effet quelque chose d’inhabituel. . Aujourd’hui, la tanière du loup de Shinjuku semblait si sombre et si froide. Ce qui auparavant était un havre de paix semblait maintenant triste et sans vie, comme abandonné.  

 

 

La cause de ce changement brutal était évidente. Elle n’était pas à rechercher dans la structure même des lieux qui, elle, restait inchangée. L’atmosphère, autrefois légère et reposante était aujourd’hui pesante et étouffante. Comme si l’appartement avait perdu quelque chose. Et effectivement il lui manquait le plus important : Kaori. Elle avait été arrachée de ces lieux et de ce fait, ce sanctuaire avait été dépossédé de son âme... Sans la présence apaisante et réconfortante de la maîtresse de maison, il n’y avait là rien de plus que quatre murs.  

 

 

C’était incroyable comme sa partenaire lui manquait. Incroyable comment cela le tourmentait. C’était extrêmement difficile, même pour lui qui, par le passé, avait déjà tant souffert et avait traversé tant d’horreurs : la mort de ses parents, celle d’Hideyuki, celle de Kaibara… Jusqu’ici il avait réussi à tout encaisser et tant bien que mal à accepter ces tragédies. Pourtant malgré ça ou à cause de ça, il n’était pas sûr de pouvoir être assez fort pour survivre à la disparition de Kaori. Non ! C’était là trop lui demander. Depuis longtemps déjà, il avait conscience du fait qu’il ne jouait pas franc-jeu avec elle. Mais c'était seulement maintenant, à ce moment précis, seul dans ce lieu, qu’il avait l’honnêteté de reconnaître l’énormité de son mensonge. Il avait caché aux autres, mais surtout à lui-même, la véritable profondeur de ses sentiments. Confronté à l’absence, il mesurait à quel point cela le faisait souffrir et douter de tout. Son avenir, son existence, tout cela n’avait plus de sens, sans Kaori. Elle ne faisait plus seulement partie de sa vie, elle était devenue sa vie.  

 

 

Il s’approcha du téléphone, le décrocha et s’apprêta même à faire le numéro de l’hôpital pour prendre des nouvelles de sa partenaire. Mais au dernier moment il se ravisa et raccrocha le combiné. Malgré l’envie de connaître l’état de santé de Kaori, une autre urgence s’imposa à lui. Ce à quoi il pensait depuis qu’il s’était retrouvé dans cette rue au milieu des immondices, une chose qui était devenue une idée fixe. Après ce qui s’était passé, cette idée, somme tout banale presque déplacée au vu des circonstances, s’était pourtant imposée à lui. Et il n’arriverait à s’en défaire que lorsque qu’il l’aurait accomplie. Il en avait vraiment besoin pour oublier ces dernières heures. Pour essayer d’y voir plus clair.  

 

 

Il lui fallait impérativement, prendre une douche.  

 

 

Cela allait l’aider à faire le point et à réfléchir à la suite des événements, à la manière de procéder. Mais plus que sa nuit agitée, c’était le réveil et le coup de fil d’Akuma que Ryo ne digérait pas, il lui fallait vraiment faire le vide. Evidemment prendre des nouvelles de sa partenaire était également très important, mais cette fois le professionnel reprit le dessus : on ne fait rien de bon l’esprit confus. Il savait que, compte tenu de son état, il n‘était pas suffisamment armé pour faire face à une éventuelle autre mauvaise nouvelle. Avant de pouvoir aider Kaori, il lui fallait faire le ménage dans sa tête.  

 

 

Il se dirigea donc vers la salle de bain et commença à se dévêtir. Mais, contrairement à ses mauvaises habitudes, il n’avait pas jeté ses vêtements n’importe comment et n’importe où, les essaimant aux quatre coins de l’appartement. Non cette fois, comme par respect pour Kaori il prit grand soin de les poser près du lavabo. Il se pencha ensuite au-dessus de ce dernier, ouvrit la boite à pharmacie et avala deux cachets d’aspirine. Se regardant dans le miroir au dessus de l’évier, il se demanda alors comment il allait procéder vis-à-vis de Sayuri. Devait-il lui dire que sa sœur était dans le coma ? Akuma voulait la faire venir, soit ! Mais il n'avait jamais précisé ce que Ryo devait dévoiler de l’affaire. Et fort heureusement, car en même temps notre nettoyeur se voyait mal annoncer de but en blanc :  

 

-Bonjour Sayuri, c’est Ryo. Tu vas bien ? Je t’appelle au sujet de Kaori. Elle va mal, elle est dans le coma et le seul moyen que j’ai trouvé pour lui sauver la vie, c’est que toi tu disparaisses , que moi je te tue. Es-tu prête à te sacrifier pour ta sœur ? Non décidément il allait vraiment devoir trouver mieux. De plus, connaissant Sayuri, Ryo savait que celle-ci serait certainement prête à mourir pour sa sœur. Et ça non plus il ne pouvait l’accepter.  

Comment lui annoncer la nouvelle ?  

Comment lui dire de venir au Japon ?  

Et surtout comment faire pour lui éviter ce funeste destin ? Comment ?  

 

 

Parallèlement à ces réflexions, il était entré dans la cabine de douche et avait tourné les robinets. L’eau commença à couler. Son contact était vraiment agréable et apaisant. Curieux comme le simple fait de se laver avait une action si régénératrice. Comme si cette eau salvatrice réussissait à laver son corps de tout l’alcool absorbé et permettait d’effacer toutes les traces de cette nuit de débauche. Ryo ne s’était pas trompé : cela allait certainement l’aider à y voir plus clair. La situation ne lui semblait déjà plus si compliquée, plus si désespérée. Il fallait juste régler les problèmes, les uns après les autres. Après dix bonnes minutes passées sous la douche, c’est armé de cette nouvelle détermination que Ryo arrêta les robinets.  

 

 

En sortant de la cabine, il ne prit même pas la peine de se rhabiller. Il passa juste une serviette autour de sa taille, sorti de la salle de bain et s’approcha du téléphone. Maintenant, avant tout chose, prendre des nouvelles de Kaori. Sayuri, elle, pouvait attendre encore un petit moment.  

 

 

Alors qu’il composait le numéro, un terrible doute s’empara de lui. Et si Akuma avait mis la ligne sur écoute ? Avant de poursuivre, il ausculta donc minutieusement le combiné et les alentours de la pièce. Mais non, rien du tout, aucune trace de micro. Il reprit donc le téléphone et composa de nouveau le numéro de l’hôpital.  

 

 

-Allo ! Bonjour je suis Mr Saeba !  

Pourrais-je avoir des nouvelles de Mlle Makimura s’il vous plait ?  

 

 

-Oui Mlle Makimura, chambre 111 ! C’est bien ça ?  

 

 

-Oui c’est ça !  

 

 

-Heu excusez-moi mais aucun médecin n’est disponible pour l’instant. Mais je peux tout de même vous passer sa chambre si vous voulez.  

 

 

-Sa chambre ?  

Son cœur s’accéléra…  

Tout excité Ryo se dit que c’était fini, que Kaori était finalement sortie du coma. Pendant un court instant, il crût que tout cela allait prendre fin et qu’il allait enfin retrouver sa partenaire.  

 

 

-Un certain Mr Falcon souhaiterait vous parler.  

 

 

-Ah …Oui, oui ! D’accord passez le moi !  

 

 

Le téléphone sonnait dans la chambre 111.  

Néanmoins, et malgré ce que lui avait dit la standardiste, naïvement, Ryo espérait que ce serait Kaori qui décrocherait le téléphone et qu’elle lui dirait :  

 

 

-C’ est fini partenaire, c’est fini ! Tout ça n’était qu’un cauchemar…  

 

 

-Ryo…? C’est toi ?. Allo… Allo il y a quelqu’un ? Il ne marche pas ce téléphone ou quoi ?  

 

 

-Oui…Heu oui Falcon c’est moi, Ryo ! Désolé…  

 

 

-Ryo ? Tu vas bien ? Tu as une voix étrange ?  

 

 

-Oui ça va, ça va !  

 

 

-Mais où étais-tu donc passé ? Le Doc a essayé de te joindre à plusieurs reprises sur ton portable.  

 

 

- Pourquoi ? L’état de Kaori s’est aggravé ?  

 

 

-Non non rassure toi. Il n y a rien de nouveau à ce sujet là. Mais où étais-tu passé ?  

 

 

-C’est une longue histoire Falcon. Je t’expliquerai ça plus tard. Dis moi plutôt comment va Kaori ?  

 

 

-Hum ! Ni mieux ni pire ! Son état est stationnaire !  

 

 

Stationnaire ! Pourquoi ce mot-là sonnait-il comme une sentence de mort … ?  

 

 

-Ryo tu es toujours là ?  

 

-Oui oui …Excuse-moi, je pensais à autre chose.  

 

-J’ai un message de Doc pour toi. Il m’a chargé de te dire, si tu appelais ici, qu’il a fait ce que tu lui avais demandé.  

 

-Et alors ? Qu'a-t-il appris de plus ? Il a réussi à élaborer un antidote ?  

 

-Non non ! Enfin.. En fait je n’en sais rien ! Il m a juste chargé de te dire de passer le voir au cabinet. Désolé Ryo, je ne suis que le messager. J’aurai aimé avoir de meilleures nouvelles…  

Mais tu es sûr que ça va ?  

Falcon connaissait Ryo depuis longtemps et pourtant là, il ne reconnaissait plus son ami. Il ne l’avait jamais vu comme ça : impatient, anxieux et rongé par les doutes, c’est ainsi qu’il le percevait, et cela n’augurait vraiment rien de bon.  

 

 

-Oui oui, ça va. Mauvaise nuit c’est tout ! Que t'a dit exactement le Doc ?  

 

 

- Je crois que le mieux est que tu passes le voir. Mais… il m’a également chargé de te mettre en garde en te disant de ne pas attendre de miracle de sa part.  

 

 

-Ok… Merci Falcon. Je comprends, merci ! Je peux te demander un service ?  

 

 

-Bien sûr Ryo  

 

 

-Ne laisse pas Kaori seule ! Avant de passer voir le Doc, j’ai quelque chose à faire…  

 

 

-Ne t’inquiète pas Ryo. On prendra soin d’elle.  

 

 

 


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