Capitolo 29 :: La déclaration

Pubblicato: 14-03-07 - Ultimo aggiornamento: 14-03-07

Commenti: Après le 28éme et (certainement) avant le 30éme voici le 29éme chapitre. (lol) Il est beaucoup moins noir que les précédents. Peut-être afin de vous permettre de reprendre votre souffle avant de poursuivre cette folle course contre la mort.

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Prés de la polyclinique de Oshiro  

14h33  

3éme jour  

Tout à ses pensées, Ryo ne s’aperçut pas immédiatement qu’il était déjà arrivé devant l’entrée de la polyclinique. Lorsqu’il le réalisa, il accéléra un peu son allure. Il pénétra dans le hall d’accueil au petit trot, ne pensant plus qu’à une chose, revoir Kaori. Déterminé, il interpella la première personne qu’il croisa, une infirmière.  

Celle-ci, une grande et ravissante jeune femme à la longue chevelure rousse arborait un magnifique sourire en se tournant vers lui. Ses sublimes yeux verts, sa ligne parfaite, sa façon élégante de porter la blouse… Tout en elle respirait la sensualité : Elle était tout simplement sublime ! Plus que cela même; elle était la parfaite incarnation du "fantasme de l’infirmière ".  

Pourtant Ryo lui, ne sembla pas vraiment s'en apercevoir. Du moins, rien dans son attitude ne laissait deviner qu’il avait remarqué la beauté de la jeune femme.  

-Excusez-moi mademoiselle ! Je cherche Kaori Makimura. Elle est en soin dans cette clinique depuis trois jours et a du être transférée en chambre stérile il y a peu.  

La jeune femme, tomba en arrêt devant le nettoyeur, stupéfiée. Pendant quelques secondes, une éternité pour Ryo qui s'impatientait de ne pas recevoir de réponse à sa question, elle resta muette. Médusée, comme si elle venait de tomber nez à nez avec un fantôme.  

Ryo, tout de même inquiet de sa non-réaction, l’interrogea :  

-Mademoiselle. Heu ! Excusez-moi. Ça ne va pas ? Vous ne vous sentez pas bien ?  

Le rouge aux joues, se rendant compte qu’elle le déshabillait littéralement des yeux, la jeune femme tenta de se redonner une contenance. Ryo était "à son goût" et il s'en était certainement rendu compte maintenant. Et si ce n'était pas le cas, elle allait tout faire pour le lui faire comprendre. Aussi, lui répondit-elle en minaudant.  

-Sandra, je m’appelle Sandra. C’est indiqué là, sur mon badge ! Dit-elle en désignant sa généreuse poitrine… Excusez-moi pour mon absence ! Pendant un moment, j’ai bien cru que je rêvais ! Mais, ça va mieux maintenant, je suis tout à vous ! Que puis je faire pour vous être agréable ?  

Ryo ne releva même pas l’allusion de la jeune femme et se borna à répéter sa question  

- Je cherche Mlle Makimura, elle est en chambre stérile. Savez-vous vers où je dois me diriger ?  

Faussement embarrassée, la jeune infirmière se mordilla la lèvre supérieure et feignant de s’excuser, elle déclara :  

-Et bien, je crains malheureusement de ne pas pouvoir vous répondre. Je suis toute jeune, je viens d’arriver aujourd’hui même dans le service. Je dois dire que je ne connais pas encore bien les lieux, l'informa-t-elle en papillonnant de ses longs cils noirs.  

Curieusement, Ryo n’essaya même pas de profiter de la situation. Etait-il insensible aux charmes de la jeune infirmière ? (NDA : Mais était-ce là quelque chose d’humainement possible ?) Quoiqu’il en soit, il resta imperturbable. Sans relever l'attitude provocante de son interlocutrice, il l’interrogea à nouveau :  

-Ah ! Peut-être pourriez-vous alors m’indiquer une personne qui pourrait - elle - me renseigner ?  

- Oui bien sûr ! Au bureau d’accueil, là bas on pourra certainement vous aider, dit-elle tout en désignant une secrétaire qui se trouvait à une vingtaine de mètres derrière Ryo.  

Ryo se retourna, s’apprêta alors, après l’avoir remercié pour son aide à prendre congés de la jeune Sandra. Mais celle-ci ne semblait pas vouloir le laisser filer.  

-Mais avant, si nous allions prendre un petit café ? Tous les deux !  

Poursuivant son numéro de charme, elle espérait rapidement arriver à ses fins et ceci malgré la résistance de "sa victime". Ce magnifique étalon ne pouvait pas lui échapper ! A moins bien sûr qu’il ne soit gay ! Mais non, voyons, quelle idée stupide !  

Dans d’autres circonstances, Ryo aurait sauté sur l’occasion (pour ne pas dire plus) mais pas cette fois ! Il déclina simplement l'invitation.  

-Désolé, Sandra ! Cela aurait été avec grand plaisir, mais je n’ai malheureusement pas le temps pour ce genre de chose.  

Malgré la politesse de la réponse, la jeune femme crut vraiment recevoir une massue sur la tête. Elle n’avait certainement pas l’habitude d’être ainsi éconduite. Quelque peu vexée mais ne souhaitant rien laisser paraître et surtout ne voulant pas se résigner à ce que cet apollon lui échappe, elle revint aussitôt à la charge.  

-Allons jeune homme ! Vous n’êtes pas si pressé que ça tout de même ? Je ne vous demande pas grand chose : juste de me consacrer quelques minutes. Je vous assure que vous ne le regretterez pas ! Dit-elle soulignant ses propos d’un large sourire.  

"Jeune homme ! Et bien, elle n’y va pas à moitié dans sa tentative de séduction…" pensa Ryo. Bien que flatté, il sentait que la situation lui échappait et que la conversation risquait de s’éterniser, ce qu'il ne souhaitait absolument pas. Il décida donc d’y mettre un point final.  

-Non ! Mademoiselle, je suis sincèrement navré, mais je crains que cela ne soit pas une excellente idée ! Je ne suis pas libre…Pour jouer au docteur, contra-t-il par cette métaphore adaptée à l'environnement.  

Tout en le fixant de ses magnifiques yeux verts qui auraient fait se damner le dernier des saints, l'infirmière lui porta une dernière estocade.  

-Moi, je suis sûre du contraire !  

L’air faussement embarrassé et un peu agacé, Ryo renchérit :  

-Je vous assure que ce serait là une terrible erreur ! Et surtout…Je ne voudrais pas risquer de vous contaminer.  

Instantanément la jeune femme sembla perdre de son aplomb, elle recula même d’un pas :  

-Me contaminer ? Mais hum... ! Je croyais que vous veniez voir une patiente ?  

Sans se démonter, Ryo confirma cette attention :  

-Oui, oui ! Parfaitement, c'est elle que je viens voir. Celle qui m’a "contaminé".  

.  

L’infirmière réalisant son " erreur " essaya de se rattraper :  

-Ah ! Heu ! Et puis-je vous demander de quoi vous souffrez ?  

Ryo se rapprocha de la superbe jeune femme et lui chuchota à l’oreille :  

-D’un mal terrible jeune fille, d’un mal terrible. Je crois que je suis… amoureux !  

Il lui fit alors un malicieux clin d’œil et s'éloigna d'elle, la laissant là, pantoise et désarçonnée. Puis il se dirigea vers le bureau d’accueil.  

La jeune femme consciente d’avoir été remise à sa place, sourit en le regardant partir. Elle ne lui en voulait même pas de s’être ainsi moqué d’elle. Elle ne put d’ailleurs pas s’abstenir de lorgner la plastique parfaite de l’homme qui venait de la rembarrer. Et surtout elle ne put s'empêcher d’envier la jeune femme qui faisait battre le cœur d’un tel homme.  

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