Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Black.Jack.

Beta-reader(s): Kairi, Sophie

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 34 capitoli

Pubblicato: 19-05-04

Ultimo aggiornamento: 27-12-07

 

Commenti: 174 reviews

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Drame

 

Riassunto: Ryo confronté à un maitre chanteur devra faire face à ses reponsabilités et aux fantomes de son passé.

 

Disclaimer: Les personnages de " 7 jours pour agir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: 7 jours pour agir

 

Capitolo 31 :: Un revenant

Pubblicato: 06-06-07 - Ultimo aggiornamento: 07-06-07

Commenti: Avant que vous ne puissiez lire ce chapitre je tenais à remercier Sophie (une fois de plus) pour son beau boulot.. Un boulot qui a permit de transformer un chapitre que je jugeais moyen en un BON chapitre. Enfin…Ça, c’est à vous de juger et de me le dire. Bonne lecture !

 


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Dans les couloirs de la polyclinique Oshiro  

Heure 15h26  

3éme jour  

 

Suivant les indications qu’on lui avait données, Ryo se dirigea vers la chambre de Kaori. Il essayait de chasser de son esprit le souvenir de la rencontre – oh ! Combien- traumatisante- avec la préposée à l’accueil ! Pour l’y aider, il se concentra sur sa partenaire. Dans quelques instants, il pourrait la revoir. Il n’espérait qu’une chose : que son état ne se soit pas détérioré !  

 

Brusquement, une tension électrique lui parcourut le haut du dos. Son instinct de professionnel était en alerte et celui-ci ne saurait lui mentir. Aucun doute n'était possible… Il était suivi ! C'était une chose qu’un homme comme lui ne pouvait ignorer. Celui qui était sur ses talons, était prudent, certes, mais pas suffisamment. Ryo ne pouvait pas croire qu'il s’agissait de Sandra qui revenait à la charge ! Si tel était le cas, elle ne manquait vraiment pas de pugnacité. Ou alors, elle ne comprenait simplement pas la signification des mots "pas libre". En soi, c’était très flatteur pour l’ego de Ryo, mais en ce moment, il avait vraiment autre chose à faire que de s’occuper d’une groupie.  

 

Résolu à découvrir l’identité de celui qui le pistait ainsi, Ryo décida de renverser la situation. Feignant de ne pas s’être aperçu de la filature, il continua son chemin. Par ce stratagème, il espérait amener son poursuivant à se dévoiler. Alors qu’il venait de passer une double porte battante, il se déporta promptement sur le côté. Et à l’insu de tout regard, il se cacha habilement derrière un chariot. Ce dernier était largement assez imposant pour le dissimuler entièrement. De plus cela lui permettait de garder un œil sur le couloir où les portes venaient seulement de se refermer derrière lui.  

 

Il ne fallut pas bien longtemps à Ryo pour réaliser qu’il avait commis une terrible erreur. Ce n’était pas la belle infirmière qui le suivait ! Secret espoir, d’où, il faut bien l’avouer, un certain désappointement.  

 

NDA : Je vous rassure ce n’était pas non plus la terrible Vanessa II : Le retour de la femme de l’accueil.  

 

Non c’était … Un homme ! Un homme qu’il connaissait fort bien d’ailleurs. Ce "sinistre individu " avait été contraint de sortir de l’ombre pour de ne pas perdre de vue sa cible. Il poussa donc à son tour les portes battantes et passa devant la cachette de Ryo.  

Ainsi grâce à son stratagème, Ryo était parvenu à retourner la situation à son avantage. Il se retrouvait maintenant juste derrière son "mystérieux" poursuivant.  

Celui ci était désemparé et extrêmement nerveux. Pour cause ! Il avait perdu la trace du grand Ryo Saeba. C’est ainsi que le chasseur devint la proie, et inversement !  

Pour notre nettoyeur, le plus dur était fait. Il ne lui restait plus qu’à cueillir sa "victime", un peu comme un fruit trop mûr.  

 

Tel un chat, il se déplaça tout doucement se rapprochant inexorablement de son objectif.  

Deux mètres…. Un mètre…. Cinquante centimètres.  

Lorsqu'il fut assez proche, il se pencha à son oreille et tout doucement lui susurra :  

NDA : Bein ! Oui, ils sont tout de même dans un hôpital, ne l’oublions pas !  

 

-Mais c’est ce grand benêt d’américain !  

 

Mick Angel (et oui le revoilà celui-là !) ne put s’empêcher de faire un grand bond.  

S’il avait été cardiaque, il se serait retrouvé à terre. Heureusement l’Américain n’avait aucun problème de "cœur". Enfin… Aucun pour lequel la médecine puisse faire quoique ce soit, en tout cas. L’effet de surprise avait parfaitement joué son rôle. Ryo avait réussi à surprendre son ami et il en était fier ! Ah ! Si les rôles pouvaient s’inverser aussi facilement avec Akuma !  

 

Le pauvre Mick, par contre, n’en menait pas large. Il ne savait visiblement plus que faire de ses mains, ni où se mettre et tenta de reprendre contenance.  

-Ryo ? Oups ! Ah c’est toi ! Heu ! Tu m’as fait peur ? Tu es fou ou quoi ?  

 

Ryo souriant de toutes ses dents, savourait pleinement sa petite victoire. Il profita même du trouble de son ami pour en rajouter encore un peu :  

-Je t’ai fait peur, moi ? C’est TOI qui me poursuis et c’est MOI qui te fais peur… Bein voilà autre chose ! Dis-moi plutôt à quoi tu joues ?  

 

Mick Angel, visiblement très embarrassé balbutia quelques mots incompréhensibles :  

-Heu! Saek.coup …l’hôspecteur…pour Couari !!!  

 

Visiblement, Mick n'avait pas cherché à le traquer, mais plutôt à ne pas le rejoindre, à éviter, semble-t-il, une rencontre seul à seul. Perplexe devant cette réponse, Ryo, bien décidé à ne pas lâcher l’affaire lui demanda d'être plus clair :  

-Oui mais encore ? Excuse-moi, mais là, j’ai oublié mon décodeur !  

 

Très perturbé, l’Américain avait les plus grandes difficultés à aligner deux phrases compréhensibles. Il essaya néanmoins à nouveau de s’expliquer. Mais une fois de plus, ça ne fut pas des plus brillants. Les mots se bousculaient avant de franchir la barrière de ses lèvres. En suivirent de nouveaux propos maladroits :  

-Heu ! Non ! Heu je ne te suivais pas ! Je ne suis pas un inspect… Heu… Qu’est ce … ? J’allais juste voir Saek… Heu Kaori, comme toi ! Et heu…  

 

Ryo lui continuait tout doucement mais inéluctablement à "enfoncer" son pauvre ami.  

-Et heu…Oui ! J’attends… Tu ne me suivais pas ? Et bien dans ce cas, si tu ne me suivais pas…Comment sais-tu que j’allais voir Kaori ?  

 

-Bein ! Heu ! Je pensais que heu ! Elle est ici et heu… Toi aussi, alors heu… j’en ai conclu que…Enfin tu comprends quoi ?  

 

Ryo acquiesça mollement de la tête.  

-Mouais… Je comprends surtout que tu essayes d’éviter un certain sujet de conversation. Mais dis-moi… ? Tu es sûr que tu n’essayais pas plutôt de te cacher ?  

 

De la sueur perlait maintenant sur le front du malheureux Mick Angel, preuve de sa culpabilité.  

-De me cacher ? Mais non, Heu voyons.. C’est ridicule ! Pourquoi est-ce que je me cacherais ?  

 

D’un ton professoral, Ryo décida, enfin, de lui asséner le coup de grâce :  

-Par peur des représailles, peut-être ? Tu avais sans doute honte du mauvais coup que tu m’avais fait.  

 

Mick devint encore un peu plus rouge et confusément, bredouilla :  

-Le coup ? heu ! …Que …heu ! C’est… De quel coup veux-tu donc parler ?  

 

Ryo, le sourire aux lèvres lui rétorqua :  

-Justement c’est exactement là que je veux en venir. Effacer comme ça toute la dette de Saeko. Tous les coups qu’elle me devait ! Tu es vraiment gonflé ! Et le summum, c’était de lui dire que la proposition venait de moi. Tu n’as vraiment peur de rien, toi !  

 

Mick était vraiment mal à l’aise, mais il parvînt néanmoins à répondre à Ryo.  

-Ah ! Heu ! Ça ? C’est donc de ça dont tu veux parler ?  

 

Ryo faussement menaçant se rapprocha encore un peu plus de son homologue américain et lui asséna d'un ton plus dur :  

-Oui, effectivement c’est de ÇA dont je veux parler !  

 

Mick de plus en plus inquiet passa du rouge écarlate au blanc le plus pâle :  

- Heu ! Et heu …Tu m’en veux ?  

 

Ryo lui sourit, mais cette fois d’un sourire franc et compatissant.  

-Même pas, vieux briscard ! Lui dit-il tout en lui donnant une grande tape dans le dos. Tu as bien fait ! Si c’était là l'unique moyen de la faire venir, j'accepte de bon cœur le sacrifice ! De toutes façons, je pourrais toujours lui dire que l’idée venait de toi et que dans ce cas-là, le marché est caduc, conclut-il par un malicieux clin d’œil.  

 

"J’espère juste que ça en vaudra la peine" pensa-t-il tout en serrant contre lui le dossier d’Akuma.  

 

Mick laissa échapper un grand soupir de soulagement Il était désormais rassuré sur son sort. Malgré ça, il paraissait toujours soucieux.  

 

-Ryo ? Dis moi… Tu es sûr que tu vas bien ?  

 

Ce dernier, un peu surpris par la question de son comparse, lui répondit :  

-Mais oui, ça va ! Puisque je te dis que je ne t’en veux même pas … Pourquoi me regardes-tu comme ça ?  

 

Effectivement Mick le fixait d’un regard étrange et ne semblait, en fait, pas encore parfaitement remis de ses émotions. Il marmonna dans sa barbe :  

-Bein ! C’est à dire qu’après ça.… Après l’épisode Saeko, j'étais persuadé que tu allais vouloir me tuer, me massacrer, m’aplatir, me réduire en bouillie, me laminer, m’arracher les yeux…  

 

Ryo tenta d'arrêter cette description somme toute assez plaisante en lui intimant par un signe de la main de se calmer, mais il constata que Mick ne semblait pas vraiment décider à s’arrêter. Le Japonais fût même contraint d’élever la voix afin de contenir l’enthousiasme de son interlocuteur :  

 

-C’EST BON, C’EST BON ! J’ai compris le message ! Inutile de me faire part de ta haute culture "vocabulesque". Et bien comme tu peux le voir j’ai décidé de me monter magnanime à ton égard.  

 

-Magna… Quoi ?  

 

Ryo leva les yeux au ciel.  

-Oui bon ! Je crois que je me suis un peu avancé, lorsque je parlais de ta culture. "Magnanime ", cela veut dire que je te pardonne, je t’absous de tes péchés mon frère.  

Le Japonais conclut son propos d’un clin d’œil appuyé.  

 

Encore un peu incrédule, Mick se permit de rajouter :  

-Ah heu, très bien ! Je n’en espérais pas tant. Mais heu ! Ce n’est pas tout !  

 

-Quoi encore ?  

Cette fois, Ryo en avait vraiment assez et il avait l’intention de le faire comprendre à Mick Angel. Sa patience avait des limites et le blondinet s’en approchait dangereusement. Ryo était venu voir Kaori et là, il avait l'impression de perdre son temps. Mais l’air consterné de son ami finit par le convaincre de le laisser s’expliquer :  

 

-Et bien tout à l’heure, je t’ai observé avec cette infirmière, cette bombe anatomique.  

 

-Tu m’as observé ou tu m'as espionné ? Soupçonna Ryo en fronçant les sourcils.  

 

-Observer. Observer j’étais pas loin et heu…  

 

-Oui, oui c’est bon ! Et alors accouche !  

 

-Voilà donc, je disais, je t’ai observé avec cette splendide créature et….  

 

-ET ?  

 

Cette fois Mick se lâcha :  

-Et bien et RIEN ! Toi, tu n as pas bronché et cela malgré le numéro de charme qu’elle t'a fait. Tu es resté de marbre. Tu n’aimes plus les femmes ou quoi ? A moins que ton mokkori ne soit en panne ?  

 

Manquant de tomber à la renverse, Ryo éberlué, ouvrit de grands yeux.  

Mais devant l’air ahuri de son compagnon d’arme, il se ressaisit rapidement.  

Il lui sourit et décida de tout lui dire…  

-Non, rassure-toi. Mon mokkori est en parfait état de marche ! Et pour ce qui est de mon amour pour les femmes… Et bien, je crois que j’en aime une plus que tout ! Et de ce fait cela éclipse un peu mon goût immodéré pour les autres. Mais un américain basique comme toi peut-il comprendre cela ? s'interrogea Ryo l’air équivoque.  

 

Cette fois c’est Mick qui faillit tomber à la renverse. Il y avait de quoi ! A demi-mot Ryo venait de lui avouer qu’il était amoureux. Lui, l’étalon japonais. Et même s’il était heureux pour son ami, cela lui fit tout de même un pincement au cœur. Car, il venait de comprendre que c’était sûrement là, la fin d’une époque. Lui qui était avec Kazue et maintenant Ryo… Son éternel compagnon de beuveries qui allait donc se ranger. Ryo avait décidé d’ouvrir son cœur. Inutile de demander qui était l’heureuse élue. Pour Mick cela ne faisait aucun doute. D’ailleurs il ne prit même pas la peine de lui poser la question, trop assommé qu’il était par la nouvelle.  

 

C’est Ryo qui mit fin à la stupéfaction de son ami.  

-Bon et bien, puisque tu allais voir Kaori peut-être pourrais-tu m’indiquer le chemin, non ? On pourrait peut-être y aller ensemble ?  

 

-Heu oui bien sûr, oui suis-moi ! Et après, moi, j’irai voir Sandra, dit-il la bave aux lèvres…  

 

Les 2 hommes se dirigèrent donc côte à côte vers la chambre de Kaori.  

 

 


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