Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Miyukichan

Beta-reader(s): Joyce

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 10 capitoli

Pubblicato: 05-09-04

Ultimo aggiornamento: 20-02-05

 

Commenti: 41 reviews

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General

 

Riassunto: Un couple teste leur amour dans un lieu paradisiaque - une auberge avec source d’eau chaude -, face à une célibataire. La tentation est au rendez-vous… et personne ne peut y échapper…« Le meilleur moyen de résister à la tentation, c’est d’y céder »... Euh, une pointe d’action, quand même… ! Mdr, mes références ! Défi de Flore…

 

Disclaimer: Les personnages de "L'Auberge de la Tentation" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'Auberge de la Tentation

 

Capitolo 5 :: Nouvelle résolution

Pubblicato: 08-10-04 - Ultimo aggiornamento: 08-10-04

Commenti: Encore un...

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10


 

Auberge des «Fleurs de Cerisier »  

Vers les 20h  

 

 

 

Kaori s’étira et la voiture était tellement petite que ses mains touchèrent le plafond. Le véhicule roulait toujours ; Ryô, qui parlait avec Miyato, remarqua le réveil de sa partenaire et ne put s’empêcher de la taquiner, en coupant ainsi son amie.  

 

 

- Kaori, tu aurais pu faire moins de bruit quand tu dormais !  

 

- Hein, comment ça ? s’étonna-t-elle en se frottant les yeux.  

 

- Ben tu ronfles ! hurla-t-il en prenant une tête effrayée. Quand je t’ai entendue, j’ai cru mourir… En plus, j’ai oublié mes boules qui est-ce !  

 

- Oh ben euh… Je suis désolée ! fit-elle, gênée.  

 

- Ryô, t’exagères… Quand on dormait ensemble, je peux t’affirmer qu’en termes de ronflement, tu étais le roi ! se moqua Miya en insistant sur le « quand on dormait ensemble ».  

 

- Oh ! S’il te plait, comparé à Kaori, je ne suis rien !  

 

- Ouais ouais…  

 

 

Le deux anciens amants se mirent à rire, laissant Kaori hébétée. Elle dévisagea Miyato, qui n’en remarqua rien. Comment cette femme pouvait-elle parler de ces souvenirs sans tabou devant elle ? Elle la détestait. Elle éprouvait une colère immense envers cette femme… Cette femme belle, jeune, qui avait eu tout ce qu’elle désirait depuis plus de 7 ans. Et apparemment, elle faisait bien pressentir, qu’elle avait une longueur d’avance. Kaori ne savait pas quoi faire… Elle ne savait plus ce qu’elle devait faire. Elle ne faisait pas le poids face à tant de souvenirs, de bons moments.  

C’est alors que la voiture s’arrêta, la faisant alors sortir de ses mauvaises pensées. Ryô ouvrit la portière à Miyato. Lorsque sa partenaire vit ce geste affectueux, elle se sentit délaissée. Elle descendit en vitesse du véhicule, sans un regard pour les anciens amoureux. Son coéquipier fut surpris par cette réaction. En effet, si celle-ci avait attendu quelques secondes de plus, il en aurait fait de même pour elle. Il se précipita alors vers sa coéquipière, qui était grelottante de froid. Le mois de mars n’était pas très clément et, dans la précipitation, Kaori n’avait pris ni veste, ni manteau. Le nettoyeur déposa délicatement sa veste sur les épaules fines de sa bien-aimée. Surprise, elle rougit et détourna légèrement le regard. Ryô sourit et en profita alors pour aller décharger le coffre. Il invita Kaori à entrer dans l’auberge mais celle-ci lui fit signe de la main qu’elle resterait encore un instant à l’extérieur. Le japonais se dirigea alors vers le bâtiment, en compagnie d’une Miyato souriante.  

 

Kaori profita de cette solitude pour contempler l’édifice qui lui faisait face. C’était une petite bâtisse en bois, plutôt ancienne, mais qui avait l’air très accueillant. En face de l’auberge, se trouvait une grande cour intérieure et à son centre , au centre, un énorme arbre, illuminé par deux grandes lampes fixées sur le toit. Il s’agissait d’un immense cerisier et sous celui-ci, il y avait un petit banc en bois.  

 

 

« Pour les amoureux », pensa-t-elle rêveuse.  

 

 

Un coup de vent froid la fit réagir, elle frissonna et décida, alors, d’entrer dans l’auberge. Elle s’essuya méticuleusement les pieds et inspecta des yeux le couloir. L’entrée était vide, il n’y avait plus personne.  

 

 

- Il y a quelqu’un ? demanda-t-elle, intriguée.  

 

- Oui, Mademoiselle ! répondit une vieille dame, sortant la tête d’une porte.  

 

 

C’était une dame d’âge mûr, de petite taille, mais qui avait gardé toute sa beauté : des yeux pétillants, de beaux cheveux gris attachés en chignon, le sourire aux lèvres. Elle était certes âgée, mais elle donnait l’impression d’avoir conservé toute sa fraîcheur et toute sa joie de vivre.  

 

 

- Euh, bonsoir, je suis …  

 

- Mademoiselle Makimura, coupa-t-elle. Vous êtes là avec votre partenaire, pour nous aider à sauver notre auberge ?  

 

- Oui, tout à fait. Et vous devez être Madame Kazaki ?  

 

- Oui, mais appelez-moi Suki !  

 

- Suki, je suis enchantée de vous connaître ; moi, c’est Kaori !  

 

- Je suis ravie de vous connaître, Mademoiselle. Vous devez chercher votre coéquipier ?  

 

- Oui, en effet !  

 

- Il m’a demandé de vous dire de le rejoindre dans les sources.  

 

- Dans les sources ? Vous avez des sources d’eau chaude ?  

 

- Oui, vous allez adorer…  

 

- Oh mais vous savez, nous sommes là pour le travail et nous n’avons pas le temps pour…  

 

- Autant mélanger le plaisir au travail ! coupa Suki en lui faisant un clin d’oeil. Je dois retourner à mes fourneaux. En attendant, allez profiter d’un bon bain.  

 

- Oh, mais je peux vous aider, si vous le désirez ?  

 

- Ça ira, Mademoiselle Kaori… Profitez ! Vous irez tout droit jusqu’au bout du couloir et tournerez à droite, d’accord ?  

 

- D’accord. Je vous remercie !  

 

- Ce n’est rien, ne tardez pas trop non plus, plaisanta-t-elle, taquine. Mon mari va rentrer et le repas serait bientôt prêt.  

 

- Oui merci, à tout à l’heure.  

 

 

La vieille dame retourna vaquer à ses préoccupations, tandis que Kaori se dirigeait vers le lieu indiqué par Suki. Elle entendit quelques ricanements, et accentua son allure. Elle ouvrit une porte coulissante…et se retrouva dans un vestiaire. Devant elle, se trouvaient deux portes, l’une qui menait vers les douches et l’autre vers l’extérieur. Elle se dirigea vers la deuxième, poussa la porte et sortit.  

 

 

- Whoua, c’est magnifique !  

 

 

La porte donnait sur les sources d’eau chaude. Elle était émerveillée par le paysage qui se trouvait devant elle. Elle sentait la chaleur de ces sources l’envahir et s’imaginait déjà baignant dans cette eau bouillante. Le lieu avait l’air apaisant… Elle pourrait pleinement profiter du paysage, et se reposer à sa guise. Elle pourrait aussi admirer la lune et les étoiles, tout en se sentant soulagée. Kaori respira un grand coup et se sentit revivre. L’air était différent de l’air de la ville, ce qui lui permit de ne plus regretter sa venue. Elle n’aurait plus à subir le stress du matin en allant à la gare, ni les milliers de voitures klaxonnant sans cesse, ni le bruit des moteurs ronronnant à tout va… Pourtant, quelque chose continuait à la tracasser : Elle ne percevait pas son partenaire. N’avait-il pas dit qu’elle devait le rejoindre ? Elle s’inquiéta, mais des rires provenant de tout près la firent réagir. Elle longea alors les sources et aperçut un petit coin légèrement caché par un paravent… Toutefois, elle discernait des ombres à travers le cache… Elle accentua son avancée et fut bouleversée par le spectacle qui s’offrait à ses yeux.  

 

 

« Oh non … »  

 

 

Elle les avait trouvés, mais eux ne l’avaient même pas remarquée, beaucoup trop occupés à se frotter le dos. Ils s’amusaient agréablement bien alors qu’elle… Son cœur se déchira, ses forces la lâchaient, elle se sentit lourde, ses yeux lui la piquaient. Elle sentait les larmes venir, elle voulut parler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle recula d’un pas, de deux puis de trois, mais elle chuta dans la source.  

 

- Qu’est-ce que c’est ? sursauta Miyato, se serrant un peu plus contre le nettoyeur.  

 

- Attends, je vais voir ! répondit ce dernier en repoussant gentiment la jeune femme.  

 

- Ce n’est pas possible d'être aussi maladroite ! pesta Kaori tristement, mais avec une rage qui se lisait aussi bien dans ses yeux que dans ses gestes.  

 

- Kaori ? appela son partenaire. Tu nous as enfin rejoints… constata-t-il, heureux de voir sa bien-aimée.  

 

 

Elle ne prit même pas la peine de se retourner, et commença à sortir du bain.  

 

 

- Oui, mais « rejoindre » est un grand mot, dit-elle en masquant son chagrin. Je ne vous ai pas dérangés j’espère, mais vous m’avez l’air de vous amuser donc je vais vous laisser seuls !  

 

- Kaori …atten…  

 

 

La porte claqua violemment, ne laissant même pas le temps au nettoyeur de réagir.  

 

 

« Oh Ryô, mon dieu Ryô, comment peux-tu ? Pourquoi me faire cela, qu’est-ce que j’ai donc fait ? Je dois bien me l’avouer, il me considère comme une simple partenaire, mais pourquoi ? Oh non, je ne peux pas y croire, pourquoi ai-je accepté cette affaire ? Pourquoi ? Je vous déteste tous les deux, je vous déteste. »  

 

Elle courut à travers le couloir. Elle sortit de l’auberge et continua sa course en s’engouffrant dans cette nature sombre. Elle ne savait pas où elle allait, mais tout ce qu’elle désirait, c’était oublier ce moment si douloureux. Elle avait l’impression d’avoir reçu un coup en plein cœur. Elle se sentait vidée… Le vent caressait son visage… Mais elle, tout ce qu’elle désirait, c’était s’évader de ce lieu où régnaient amour et passion. Elle ne pouvait plus voir son partenaire avec d’autres femmes, elle en souffrait beaucoup trop. Kaori était meurtrie pourtant lui ne s’en souciait pas.  

 

- Qu’est-ce que j’ai de différent par rapport aux autres femmes ? Dis-le moi Ryô, hurla-t-elle en s’arrêtant au pied d’un arbre. Je ne suis pas assez bien, c’est ça ? Je ne peux pas t’apporter ce qu’elle t’apporte, c’est ça ? Réponds-moi, réponds-moi ! dit-elle en frappant sur l’arbre.  

 

 

Sa peine était grandissante. Elle revoyait sans cesse leurs regards, leurs gestes, leurs rires taquins dans ce bain. Tous deux nus dans cette source, tous deux quasiment collés. Son cœur se déchaînait, elle avait trop mal. Elle serra les poings. Au fond d’elle naissait un sentiment qu’elle ressentait à chaque fois que son partenaire posait les yeux sur une autre jeune femme. C’était un mélange de tristesse et de haine. Cette fois ne faisait pas exception, elle ressentait de la tristesse car son cœur venait d’en prendre un coup, encore une fois… Mais depuis le temps, elle aurait du s’endurcir, mais non, elle était trop sentimentale. Et de la haine, de la haine contre cette Miyato. Bien qu’elle soit une ancienne petite amie de Ryô, elle n’avait pas le droit de lui prendre son partenaire en usant de ses charmes. Elle releva la tête, les yeux grands ouverts, comme si elle venait de trouver la solution à son problème :  

 

 

- « Usant de ses charmes », répéta-t-elle… Je vais faire comme elle. Je vais tenter de le séduire parce que je l’aime plus que tout. Même s’il me considère comme une simple partenaire, je vais lui montrer que je peux être une femme séduisante. Je vais te montrer, Ryô, de quoi je suis capable. Je ne sais pas ce que tu ressens pour moi et je veux le savoir : Est-ce plus qu’un simple partenariat ? Si tu me montres que malgré tout ce que j’aurai tenté, tu es complètement indifférent, je me résignerai. Je comprendrai que je ne pourrai jamais avoir ton amour, je comprendrai que ce qui te lie à moi est ta promesse faite à mon frère Hideyuki. Si c’est le cas, je te quitterai… Je n’aurai plus ma place près de toi. Mon cœur sera trop meurtri pour que je puisse te voir chaque jour alors que le tien est ailleurs. Je veux savoir si ton cœur appartient à une autre, à cette Miyato… Et je ferai tout pour ça, quitte à tout perdre ! J’en prends le risque aujourd’hui, car je ne peux plus rester ainsi. J’ai trop pris sur moi ; maintenant c’est fini, je vais te montrer qui je peux être !  

 

 

Elle se leva décidée et commença à avancer, mais elle remarqua rapidement qu’elle était perdue. Elle ne voyait rien, seule la lumière de la lune lui donnait un semblant de luminosité. Elle s’écoula au pied de l’arbre et s’y endormit, le sourire aux lèvres, une nouvelle résolution en tête…  

 

 

 


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