Capitolo 7 :: tentative ?

Pubblicato: 03-11-04 - Ultimo aggiornamento: 03-11-04

Commenti: Ce chapitre doit servir à trois choses, montrer que Ryô demeure "un homme" (un vrai, lol), qu’il lui arrive toujours des "merdes" pas possibles quand il drague et le passage sur les autres femmes de sa vie… Dernier chapitre avant une plongée complète dans les pensées de Ryô. jusqu'au…. bref, pendant quelques chapitres… (avec un chapitre intermède entre temps) Les conseils que vous me donnez sont souvent intégrés dans les chapitres que j'écris actuellement…c'est donc normal que vous ne vous rendiez pas tout de suite compte de l'impact de vos reviews, mais je vous promet qu'elles en ont un…. Sinon, je me suis aussi dit que je faisais un peu de Shojo… Et ça m'embête parce que ce n'est pas le but…. Mais est-ce parce que pour moi les shojo parlent aussi des interrogations des gens et moins les shonen? Et alors ça n'a rein à voir avec le fond ainsi? Je ne sais pas…. J'avoue que je balance entre la peur de faire du shojo et celle de ne pas être un peu crédible, dans le sens de ne pas faire du CH….parce qu'il l'aime c'est évident, mais en même temps il ne fait rien… C'est un mini chapitre humoristique, préparez vous, il n'y en a plus avant un petit moment.....

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L’étalon de Shinjuku se retrouva ainsi seul dans la rue… Les allées étaient toujours aussi bondées si n’est plus. Les magasins commençaient à fermer peu à peu et les derniers retardataires couraient frénétiquement afin de trouver le parfait cadeau en 60 secondes chrono.  

Cela faisait maintenant presque une heure qu’il déambulait dans les rues et il n’avait pris aucune décision.  

Il souffla de dépit… et un peu de frustration.  

" Pouffff…voilà où j’en suis réduit… Non mais, je vous jure… On dirait un pauvre homme tourmenté… Se poser de telles interrogations ce n'est pas viril! Et si ? ? ?…. Et si ? ? ?….Et si ce n’était pas Mick qui changeait de bord mais moi ? Parce que ce genre d’états d’âme existentiels, seuls les femmes peuvent en avoir… Mais pas nous, hommes virils, sans peur et sans reproche… véritables rocs dans l’adversité…(NDA : je laisse ce coté macho revendiqué à Ryô….) Il n’y a qu’une seule chose à faire dans ce cas là…. "  

Les femmes seules, appartenants à la tranche d’âge cible de Ryô n’étaient pas nombreuses à passer à coté de lui. Malgré tout, son radar libidineux en repéra une qui attendait à un arrêt de bus, malheureuse et plus encombrée que pour un départ aux sports d’hiver.  

« - Mademoiselle, vous me semblez particulièrement esseulée ce soir. Ne cherchez plus ! Magie de Noël, me voilà ! Prêt à satisfaire vos moindres désirs… »  

La femme regarda, incrédule, cet hurluberlu qui gesticulait devant elle. Mais, déjà éreintée par cette dernière journée de courses aux cadeaux, elle n’arrivait pas à comprendre ce qu’il voulait.  

Il continuait son numéro de charme (ou de singe dressé) et elle le regardait bêtement, un peu mal à l’aise tout de même. Une veille dame, outrageusement maquillée apparut comme par enchantement derrière la jeune demoiselle. Elle détailla ostensiblement Ryô de la tête aux pieds.  

« - Veuillez m’excuser.. Mais qui êtes vous ? Que voulez vous exactement à ma fille ? » Puis, tout d’un coup, comme sous le choc d’une révélation « Je sais, vous êtes le chauffeur qu’Ashio nous envoie… Enfin, je ne vous attendais plus… »  

Se déchargeant de ces innombrables paquets dans les bras de Ryô, elle lança de nombreux coups d’œil à droite et à gauche et reprit d’une voix suffisante :  

« - Où est garée la voiture ? Je sais que nous sommes particulièrement en retard…. »  

« - Pardonnez moi, il y a erreur ! Je ne suis pas votre chauffeur… »  

Ryô tiqua, abasourdi par la tournure qu’avait pris sa tentative de drague.  

« - Pas notre chauffeur, mais vous êtes qui alors ?  

Plutôt embarrassé que sa future conquête (NDA : il ne doute de rien lui) ne soit pas toute seule, mais nullement impressionné et surtout sur de son charme…  

« - Je suis l’homme qui enverra votre fille au septième ciel Madame… Je suis…l’étalon de Shinjuku ! ! ! » (NDA : il s’attend peut-être à ce que les trompettes divines viennent confirmer cette affirmation… mais rien n’apparaît)  

La jeune fille, devenue pivoine, tirait sur la veste de sa mère en lui murmurant « Laisse tomber Maman, c’est un pervers… il paraîtrait qu’il y en a deux qui arpentent ces rues… Collants, dérangés mais pas dangereux si on court assez vite. »  

« - Ah ma fille, je ne vais pas me laisser marcher sur les pieds par une espèce de play boy » Elle darda son regard sur Ryô « Monsieur, pour être un étalon, il faut être parfait. Je le sais j’ai un élevage de chevaux… Et je peux vous dire qu’avec votre difformité, jamais vous ne seriez sélectionné comme reproducteur » dit-elle d’un ton sec en désignant du doigt l’entrejambe de Ryô.  

Ryô tomba à la renverse, tandis qu’une armée de corbeaux défilait en revue derrière lui.  

Il pensa que, pour lui, il n’y aurait pas de miracle de Noël et surtout pas de gros câlin sous la couette! Mais, il ne voulait pas encore renoncer, il essaya de se justifier.  

« - Mais non… Il ne s’agit pas d’une déformation. J’ai simplement un paquet dans la poche » Souhaitant prouver sa bonne foi, il sortit son colis, tout en jonglant avec le tas d’achat qu’il avait toujours dans les bras, et le présenta aux deux femmes…  

Cette fois-ci, toutes deux virèrent au rouge… de colère.  

« - Quoi ! ! ! Vous n’avez pas honte ! ! ! Venir faire des avances à deux femmes alors que vous avez ça dans votre poche ? ? ? »  

« - Un monstre…voilà ce que vous êtes…. Et je plains la malheureuse qui doit partager votre vie. »  

Sans attendre une quelconque réaction de sa part, chacune le gifla sur une joue. Outrées à l’extrême, elles arrachèrent des mains de Ryô leurs paquets, se détournèrent et le laissèrent là, un peu idiot et les joues marquées de deux splendides paumes…  

Il les regarda partir, mi peiné, mi indifférent (NDA : pas facile à faire, je vous jure)  

" Toutes ces femmes que j’ai repoussées… Pas celles que je drague dans un espoir, un peu vain, de les voir me dire oui…mais celles qui étaient prêtes à se lier vraiment à moi. Clientes tombées sous le charme de l’homme mystérieux… J’ai toujours décliné leurs offres… Par peur de les impliquer dans ma vie ? De les mettre en danger ? Parce que tu étais là et que mon cœur ne pouvait appartenir qu’à une seule ?  

Chevalier au grand cœur ? Peut-être… Peut-être pas…  

Ces filles étaient amoureuses de moi. Je savais qu’en accédant à leur désir, elles s’accrocheraient alors… Je n’ai jamais eu besoin de boulet…  

Mais si, là, tout de suite, une femme me proposait de coucher avec elle, seulement pour satisfaire notre libido, une seule nuit de passion, sans risque de prise de tête par la suite, dirais-je non ?  

Même si je sais que ça te ferait souffrir, inévitablement…"  

Haussant les épaules, il remit son paquet dans sa poche et s’éloigna sans un seul regard en arrière.  

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