Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Beta-reader(s): Ayumi, Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 15-09-04

Ultimo aggiornamento: 23-03-06

 

Commenti: 436 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Attention ! Je préfère prévenir tout de suite, avant même que vous ne cliquiez (si vous en aviez envie)… il y a peu d’action dans le sens de "pas d'affaire"…mais ça ne veut pas dire qu'il ne se passe STRICTEMENT rien... Ma prochaine fic reviendra dans le normal… le chapitre 1 tente d’expliquer mieux…

 

Disclaimer: Les personnages de "Un Noël décisif" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un Noël décisif

 

Capitolo 11 :: ambiguïté

Pubblicato: 30-11-04 - Ultimo aggiornamento: 30-11-04

Commenti: Bonjour à tous! J'espère que mon histoire plait toujours…. (Pas eu de maj encore aujourd'hui mais ça ne va pas tarder, pas eu hier...donc je me suis dit... hop profites en, pas de concurrence, maje ^^) Bon, voici un petit chapitre qui, pour moi, représente assez bien Ryô (bon, c'est pas forcément l'avis de tous….)… promis cette fois-ci je ne parlerais pas r…. (dans la cure il faut éviter de prononcer le mot ^^) Pauvre Ryô, cette bague il devrait la jeter…. D'ailleurs c'est peut-être ce qu'il fera….Mais avant ça il va lui en arriver des choses… Comme quoi une fic qui devait être courte à l'origine part un peu n'importe où (je vous jure ces auteurs!!!!!) Au fait, vous la trouvez trop longue? (mais n'oubliez pas qu'il s'agit d'une introspection donc une "certaine"fic parallèle)

 


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Il secoua la tête pour se débarrasser de ces souvenirs.  

Bien que son passé, leur passé les rattrape sans cesse, il ne s’en servirait pas pour justifier ses actes. Ce serait trop facile….ce serait lâche de sa part.  

Il n’était pas là pour songer aux gestes de la veille ou ressasser les actions d’hier, il était là pour décider d’aujourd’hui. Utiliser le passé comme prétexte n’était pas dans ses habitudes. Il le faisait pour ne pas songer à la vraie question :  

" Dois-je ou ne dois-je pas lui offrir cette bague ?… "  

Mais ce n’était pas la bonne question! Il ne s’agissait plus de devoir, il s’agissait de reconnaissance, d’acceptation.  

" Reconnaîtrais-je le lien qui m’attache à toi ? L’accepterais-je ? et même si je l’acceptais, que devrais-je faire alors ?"  

 

L’ébauche de sourire disparut de son visage. Son regard se fit plus dur, plus distant.  

Le passé, malgré tout, agit toujours sur le présent….  

 

" Ce sentiment impérieux, dont je n’arrive pas à me défaire malgré toute ma volonté, me lie à toi plus fermement que des chaînes. Comment cela pourrait-il être de l’amour ? C’est si douloureux… si incontrôlable, si dérangeant…  

Les choses étaient tellement plus simples quand je n’avais qu’à penser à moi. "  

Il eut un léger regain de nostalgie… de sa vie d'autrefois, quand il ne devait s'inquiéter de personne, pas même de lui.  

 

Il émit un long soupir. Un soupir de frustration… frustration de ne pouvoir opter pour une ligne de conduite claire et nette envers Kaori. Des sentiments contradictoires le hantaient, aussi forts les uns que les autres. Besoin de la vouloir entièrement et désir de l’éloigner le plus loin possible, le plus vite possible.  

" L’envie de tendre la main et de t’effleurer. Sais-tu combien de fois j’en ai eu la tentation ? Envoyer paître ta sécurité, ma promesse, nos doutes, le monde pour enfin te trouver… Combien de fois ai-je refermé le poing en maudissant les circonstances et surtout ma propre lâcheté ?  

Car j’ai peur Kaori… J’ai peur que si je t’effleure, je ne puisse plus m’arrêter…La nécessité de ta présence deviendrait alors bien plus forte que n’importe quel alcool, bien plus forte que la logique, que la prudence...  

Enfin, en théorie, dans un niveau de mon subconscient que je sais parfaitement enfoui sous 6 ou 7 couches de lubricité. En pratique, je reste distant et froid, blessant, je suis mes propres principes de vie…  

Ne pas s’attacher….jamais….  

… et ne pas être l’homme d’une seule femme…."  

 

Il oublia pour quelques instants les vraies raisons de son indécision et se concentra sur ce demi-prétexte, pas totalement exact, encore moins inexact.  

 

" Si j’admettais, ne serait-ce qu'une seconde infime, que toi et moi existe, en oubliant tout le reste, ne serait-ce pas le meilleur moyen de te faire souffrir ? Même si on enlève les dangers mortels qui te guettent en restant près de moi, il reste toujours le plus grand.  

Comment as-tu pu tomber amoureuse de moi ? Je suis certes un magnifique homme, mais je suis également un tueur implacable, un être qui tient sans doute plus à son arme qu’à sa vie… doublé d’un fainéant, un goujat qui ne te regarde pas, un homme prêt à tout pour tirer quelques coups et partir au petit matin….  

Comment un couple pourrait-il naître d’un excité du mokkori et d’une folle furieuse des massues ? Comment pourrait-il survivre ? Dans ce fichu monde qui est le nôtre ?  

Mon cœur à beau s’emballer en ta présence, qui pourrait affirmer que je ne te ferais pas subir la pire des situations ? Moi-même, je doute Comment puis-je espérer que l’amour soit plus fort que l’envie, que l’assouvissement des besoins primaires qui me prennent aux tripes à en devenir indispensables, vitaux. Au delà même des sentiments les plus profonds…Le nécessité de draguer, de s’envoyer toutes les femmes de la terre… Savais-tu que la douleur de la culpabilité a quelque fois le goût de l’existence ?  

Je cherche déjà à justifier ce que je suis… Il est si simple de dire « ce n’est pas ma faute »…  

Peut-être que ce n’est pas d’aimer que j’ai si peur… mais de m’attacher et de ressentir la douleur quand je trahis…  

Parce que, grâce à toi, je sais que ce n’est pas ça l’amour. L’amour c’est avoir quelqu’un qui vous attend, qui sera capable par une parole, un geste ou un silence d’apporter un baume apaisant sur vos blessures, de vous accepter même s’il ne vous comprend pas…de vous faire confiance au delà des apparences…l’amour c’est le regard que tu poses sur moi quand tu crois que je ne te vois pas…  

Et moi que t’apporterais-je ? L’envie furieuse que tu m’appartiennes ? Des larmes et de la douleur…  

Malgré tous les actes dont je ne suis pas fier, c’est la première fois que j’arrive à me dégoutter de moi-même…"  

 

 


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