Capitolo 13 :: Intermède.... partie 2 : Clairvoyance

Pubblicato: 15-12-04 - Ultimo aggiornamento: 15-12-04

Commenti: C'est vrai ça , il lui offre quoi à son amoureuse???? Cette fic vous intéresse toujours? Si oui.. alors vous n'allez pas être deçu (la bague n'est pas encore dans la main de Kaori), par contre sur le fond… je ne sais pas…. J'ai un peu peur que ma béta ne cherche à préserver ma susceptibilité ^^. Si vous pensez que je m'éloigne du perso, dites le… dites moi aussi si voous avez des idées de comment tout ça va tourner!!! (heu, histoire de me donner des idées??? Pas vraiment (quoique), histoire de voir si je dois changer le fond de ce que j'écrit actuellement déjà que j'ai du mal sur la forme ^^) Sinon pour ceux que ça intéresse ne croyez pas que "Seuls" est abandonné..."Seuls" est fini.... mais il est en phase de relecture....

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Le nettoyeur prit la tête de l’interloqué, les yeux ronds, les joues gonflées. Elle ne manquait pas d’air…  

« - Mais..hum… Qui te dit que j’ai une amoureuse ? »  

« - Sais pas…T’es là… seul mais pas vraiment, triste mais pas totalement non plus… et puis, dit-elle en jetant un coup d’œil vers la bague qu’il tenait toujours, ça c’est pas pour toi ! »  

Il ria.  

« - Observatrice mademoiselle… Pourquoi poses-tu la question si tu sais déjà ce que je vais lui offrir ? »  

« - Pour que tu répondes…. »  

Il resta un instant silencieux… Elle avait marqué un point. Cette gamine était irrévérencieuse mais elle était vraiment perspicace. Donner une réponse claire serait choisir.  

« - Je vais PEUT-ETRE lui offrir cette bague… »  

« - Pourquoi peut-être ? t’es pas sur ?… Il vaudra vite te décider… Noël c’est demain.. »  

Il ne savait que trop qu’il devait se hâter de prendre une décision… Il décida de ne pas répondre à cette question. De toute façon, il n’aurait pas su quoi dire pour qu’une enfant comprenne…  

« - Non, je ne suis pas sur… Mais dis moi, il en met un temps ton père pour te trouver. Il n’a pas peur de te laisser comme ça toute seule, la nuit dans un parc… »  

« - Il a dû s’arrêter pour regarder un truc… Papa est parfois tête en l’air… Et puis je ne suis pas toute seule ! Y a Brompsy… » En attendant son nom, le chien releva la tête, regarda sa maîtresse et jappa joyeusement.  

Ryô approcha sa tête de celle de la fillette et lui confia sur un ton de confidence.  

« - Sans vouloir te vexer… Brompsy ne ressemble pas vraiment à un chien prêt à te protéger… »  

Elle partit d’un rire cristallin.  

« - Oh ne t’inquiète pas, Brompsy n’a pas l’air comme ça… Mais il peut être méchant. Il ne va d’ailleurs que vers des gens dignes de confiance… Il ne s’est jamais trompé… C’est d’ailleurs pour ça que je te parle… Et puis, au cas où j’ai encore ça.. »  

Elle tira de sa poche une bombe lacrymogène et la planta devant les yeux de Ryô, doigt sur le spray.  

Ryô se recula vivement.  

« - Hé arrête, c’est dangereux ces trucs là.. Tes parents sont fous de te laisser avec un machin pareil… tu pourrais blesser des passants avec ça… ou même te blesser, toi. »  

« - C’est bon, je n’ai pas quatre ans… Papa et Maman m’ont bien expliqué qu’il fallait que je fasse très attention avec… que je ne devais l’utiliser que si il y avait un danger quelconque pour moi… ou Brompsy… »  

Hum, Ryô était perplexe devant l’arme de l’enfant. Enfin, il n’était pas le père de cette gamine… Et puis, elle était tellement intrépide et pleine de confiance devant les gens, qu’il fallait bien une arme, aussi dérisoire soit-elle pour la protéger au cas où…  

Croyant qu’il doutait encore de sa capacité à se défendre, elle le regarda bien dans les yeux…  

« - En plus, je ne suivrais jamais un inconnu… Je te parle, mais tu ne bouges pas, tu restes assis..alors je ne risque rien… »  

L’argument était stupide, mais devant la certitude de l’enfant, il ne pu rien dire.  

« - Enfin papa ou maman sont toujours avec moi… Tu sais je fais très attention et je ne risque rien… »  

Avant qu’il ait pu répliquer, elle changea de sujet.  

« - Alors tu t’es décidé ? Tu lui donneras ou pas ? »  

Ryô reconnecta… Ah oui, la bague…  

« - Je n’en sais rien, tu vois… c’est pas si simple que ça… »  

« - Pouf…c’est ce que disent tous les adultes quand ils n’arrivent pas à choisir… Enfin moi, j’espère que tu lui donneras… »  

« - Pourquoi ? »  

« - Parce que quelques fois offrir est plus important que recevoir… Et puis, je suis sur que tu as plein de trucs à lui dire… »  

Ryô en resta baba… Cette gamine faisait preuve d’une clairvoyance limite surnaturelle. C’était elle ou tous les mômes étaient-ils comme ça ? Cette façon de dire la vérité mal à propos.  

Mais il n’eut pas la possibilité de s’interroger plus en détails. Un gros bruit sortit des buissons et un homme s’extraya tant bien que mal du même chemin que la fillette avec pris pour venir.  

« - Enfin, te voilà… Je t’ai pourtant dit de ne pas t’éloigner de moi, surtout la nuit…. » il essayait d’être en colère mais il était surtout heureux d’être avec sa fille. En plus, il semblait avoir une grande confiance en elle... mais pas la confiance d’un père pour son enfant, plutôt comme s’il savait qu’elle ne risquait rien, en tout cas, pas ce soir.  

Se retournant vers Ryô, il s'inclina pour s'excuser.  

« - J’espère que ma fille ne vous a pas importuné monsieur ! Elle a tendance à beaucoup parler. Elle a le contact facile et ne peut s’empêcher d’aborder les gens !… Et devient un vrai moulin à paroles… »  

Il posa sa main sur la tête de la fillette. Pendant que son père parlait, celle-ci s’était baissée et avait passé la laisse au collier de Brompsy. Maintenant, elle tirait sur le pantalon de son père.  

« - Bon, il est tard… On peut rentrer je crois… Maman a du finir ce qu’elle avait à faire… On y va, j’ai faim… »  

Et sans avoir plus de considération, ni pour son chien, ni pour son père, ni pour Ryô, elle commença à se diriger vers la sortie du parc.  

L’homme s’inclina encore une fois, avant de suivre sa fille.  

« - Veuillez encore nous excuser de vous avoir dérangé. » Il lui courut après. « - Et attends moi… »  

Avant qu’ils disparaissent à un tournant, la fillette se retourna et lui lança :  

« - J’espère qu’on se reverra… Sinon tant pis… Elle est très jolie ta bague. Tu sais, la vie est COMPLIQUÉE, mais de temps en temps, il y a des choses SIMPLES à faire… »  

Et elle disparut avec son père et Brompsy.  

Ryô resta quelques instants sans réaction. Cette rencontre avait été comme une explosion dans le calme de la nuit. L'enfant n’avait pas froid aux yeux. Elle était adorable.  

Il baissa la tête et ses yeux rencontrèrent de nouveau l'objet de ses tourments.  

" Sûr que certains gestes sont simples, aussi évidents que tendre la main, mais ils peuvent bouleverser le cours d'une ou plusieurs vies... Est-ce ça que je veux ? Changer nos vies?"  

Chapitre 12 : couple  

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