Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Beta-reader(s): Ayumi, Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 15-09-04

Ultimo aggiornamento: 23-03-06

 

Commenti: 436 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Attention ! Je préfère prévenir tout de suite, avant même que vous ne cliquiez (si vous en aviez envie)… il y a peu d’action dans le sens de "pas d'affaire"…mais ça ne veut pas dire qu'il ne se passe STRICTEMENT rien... Ma prochaine fic reviendra dans le normal… le chapitre 1 tente d’expliquer mieux…

 

Disclaimer: Les personnages de "Un Noël décisif" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un Noël décisif

 

Capitolo 33 :: ….reste dans mon coeur…

Pubblicato: 01-08-05 - Ultimo aggiornamento: 01-08-05

Commenti: Bonjour à tous… revoici donc la suite « officielle » de « Noël décisif » (c’est marrant dit comme ça on a l’impression que ça a beaucoup plus d’importance qu’en réalité…lol… ) Désolée pour le délai entre le dernier chapitre et celui là… la fin alternative est passée entre temps par là…^^ De toute évidence, cette dernière ne vous a pas plus semble-t-il ! Dommage en particulier pour moi… ^^… Pourtant, je pensais qu’une fin qui changeait un peu de toutes les autres pouvait avoir son intérêt… quel intérêt d’écrire (ou de lire ??) si tout est joué d’avance ??? Enfin chacun son avis sur la question n’est ce pas ?… Toujours est-il que voilà la « vraie » suite… Peut-être ne vous plaira-t-elle pas également…. Je trouve encore certains passages bancaux…maladroits…et, j’ai l’impression que ma vision de CH, se détache de plus en plus de celle qui est devenue « partagée » sur HFC… deux êtres qui s’aiment mais qui on autant à lutter contre l’extérieur que contre eux-mêmes et où l’amour n’est pas tout… n’est pas l’unique raison de vivre(enfin, d’un premier abord) et ne gagne pas forcément… A vous de voir si vous voulez continuer encore un peu avec cette vision des choses ou pas…. En tout cas, merci pour toutes vos reviews… sans elles, c’est presque sur je n’aurais pas continuer (ouf, ça m’aurait en même temps traumatisé de laisser une histoire incomplète lol)

 


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« - Je regrette de t’avoir rencontré(e)… »  

 

Quand tout avait été dit… Quand le mal avait été fait… Cette phrase avait été lancée …. dans un souffle rauque… comme un cri du cœur…. D’une sincérité et d’une vérité trop cruelles pour être fausses… Et ces quelques mots les avaient tous les deux déchirés….  

 

Qui avait osé la prononcer ? Qui avait exprimé cette certitude trop longtemps enfouie… qui les tuait lentement aussi sûrement qu'elle leur permettait de vivre?  

 

A cet instant précis, la rupture avait été effective…  

Le poison des mots avait parcouru le chemin jusqu'à leur coeur. Qui pouvait maintenant oser prétendre que Ryô ne savait pas parler? Il avait trouvé exactement les mots qu'il fallait pour détruire sa partenaire… beaucoup plus efficace qu'une balle!  

Quand ils s’étaient quittés, il ne s'agissait plus d'une séparation… C’était devenu deux êtres qui ne se connaissaient plus. Après l'explosion, l'unique moyen de juguler la douleur était d'ignorer l'autre.  

Il n’avait fait aucun geste pour la retenir… Il l’avait regardé partir. Elle n’avait pas fui cette fois là. Elle ne s'était pas retournée pour l'implorer une dernière fois. Non, elle s’était simplement fondue dans la nuit, lentement, fine silhouette qui luttait pour ne pas sombrer, mais qui, au grand jamais, n’aurait montré sa blessure à l’homme qui la rejetait… Trop fière… trop forte pour ça…. Ou trop faible…  

Pourtant, cette douleur n’avait pas échappé à Ryô… simplement parce qu’il la partageait.  

 

Une fois convaincu qu’elle ne reviendrait pas, (" Mais quelle raison la pousserait à revenir maintenant ? J'ai parfaitement réussi mon attaque. Au delà de mes propres espérances…"), il s'était lentement détourné de la direction qu'elle avait prise. Son chemin n’était plus le sien… Il devait se rendre à l’évidence.  

 

Seul! Encore une fois. A croire que, quoi qu'il fasse, quoi qu'il espère, il finissait toujours pas se retrouver seul, contemplant un horizon vide, sans espoir. Une solitude qu’il avait lui-même édifiée, une solitude qu'il chérissait la plupart du temps, comme un ultime rempart face à la réalité de ce qu'il était.  

Après tout, s’il en était là, c’est qu’il l’avait bien voulu, non ? C’était lui qui avait dit ces horreurs à Kaori, lui qui l’avait repoussée… Alors pourquoi s’étonner d’être seul, maintenant ? Pourquoi ce sentiment d'abandon chez un être qui se définissait comme sans attache ?  

" Parce que, inconsciemment, je voulais que tu continues la lutte… Je voulais croire que tu étais capable de m'accepter dans toute ma noirceur… même à travers ce côté sombre qui m'empêche d'admettre ce que nous sommes, qui me force à être odieux pour ne pas me dévoiler…."  

" Mais comment aurais-tu pu? Même moi je n'arrive pas à me regarder en face… J'ai appris que tu avais plus de force que moi, que tu avais foi en moi, plus qu'il n'était humainement possible, plus que je n'ai confiance en moi-même… Mais j'ai aussi appris que ta force a des limites… que ton amour a des limites…"  

"Que croyais-je? Que tu pouvais lutter contre tout? Que tu n'avais pas de point de rupture? Que tu pouvais lutter contre moi?"  

 

"Jusqu'où sommes-nous prêt à aller pour nous protéger de ceux qui nous aiment ?"  

Question de pure théorique… Il en connaissait la réponse.  

"Jusqu'à la destruction de leurs propres rêves…."  

 

Ce soir… ce matin plutôt d'ailleurs, il avait atterri sur le port… dans sa partie la plus malfamée, extraordinairement calme. Était-ce la trêve de Noël?  

Il remerciait le hasard de cette opportunité. Il n'avait besoin de personne autour de lui. Ni hier, ni aujourd'hui, ni demain…  

 

La rade était calme. Une légère brise faisait ondulée la surface de la mer. Les énormes grues, telles des sentinelles observant l'horizon, montaient la garde à coté d'imposants navires silencieux. Aujourd'hui, pour quelques heures encore, ces monstres des mers resteraient au port. Aucun bateau en partance et aucun en phase d'accostage. Un silence trompeur peut-être. Sans lune, sans étoiles pour apporter de la lumière, l'onde était noire comme de l'encre. Les quelques lampadaires éclairaient d'une lumière blafarde un remous d'eau grasse et impénétrable au regard. L'eau semblait profonde et aussi dense que le poids qui écrasait le cœur du Ryô.  

 

En effet, malgré l'air calme qu'il affichait en contemplant les eaux troubles du port industriel, il n'était pas serein.  

 

Comment en était-il arrivé là?  

 

Il avait suivi Kaori pour mettre les choses au point. Il s'était peu à peu persuadé du bien fondé de ces actes. Il les faisait avant tout pour la sauver.  

Ce tir était le seul moyen pour qu'elle accepte.  

C'était le seul moyen pour enfin sortir d'une situation qui les rongeait silencieusement depuis trop longtemps.  

"Si elle reste avec moi, d'une façon ou d'une autre, un jour prochain, je serais responsable de sa mort"… Et il ne voulait pas qu'elle meure, il ne voulait pas avoir ce sang là sur les mains.  

Aucune autre considération pseudo philosophique n'aurait du entrer en ligne de compte. L'amour? L'attachement? Pouf! Des mots inventés! De vagues émotions! Au mieux de nébuleux souvenirs avec lesquels on apprenait à vivre.  

 

Pourtant, il ne pouvait nié que la conversation avait viré en affrontement. Et, le pire, est qu'il ne pouvait pas prétendre que les choses lui avaient échappé.  

Il avait toujours été pleinement conscient de ce qu'il disait… Chaque mot… Chaque intonation… chaque regard qu'il lui avait adressé… Toujours maître de lui…  

Pourtant, ce qu'il ignorait c'était la part réelle entre ce qu'il avait dit à Kaori pour l'obliger à comprendre et ce qu'il avait dit pour la blesser.  

Car, progressivement, tout avait basculé… A l'envie sincère de l'éloigner pour la protéger, c'était ajouté celle de la faire ployer… pire encore, de la briser…  

D'où venait ce désir pervers ? Etait-ce vraiment une partie de lui? Celle qu'il craignait vraiment ? Le coté obscur de son cœur ? Son passé qui l'avait façonné ainsi ?  

On n'apprend pas à vivre dans la violence sans que cela ne n'engendre d'étranges séquelles.  

" Est-ce dont j'ai vraiment peur ? Est-ce que je l'aime assez pour ne pas vouloir la faire souffrir ? Pour refuser de lui infliger toutes ces blessures dont je me sais capable. Ou est-ce le contraire ? Je ne l'aime pas assez pour accepter de me faire souffrir ? Pour oser prendre un risque conscient dans une vie qui n’est déjà qu’une succession de coups du destin ?"  

 

Le clapotement des vagues mourant sur les quais déserts et silencieux ne le calmait nullement.  

Maintenant que c'était fini, il voulait seulement oublié. Pourquoi n'y arrivait-il pas ? Était-ce l'heure si avancée ? Était-ce le contre coup de l'affrontement avec Kaori ? Était-ce encore le pouvoir de cette nuit de Noël ?  

Il détestait Noël. Il détestait ces jours où une force invisible vous forçait à croire en l’espoir, au partage, où ces étranges sentiments vous vrillaient le cœur comme des virus galopants se répandant à votre corps défendant, impossibles à contraindre, et où, pourtant, vous ne pouviez pas oublier un seul instant que la solitude était la seule réalité… et que cette dernière s’impose à l’instant même où on croit y échapper.  

 

Lui, pourtant si habitué à ne pas réfléchir, à agir par instinct, à ne rien regretter, à avancer toujours, envers et contre tout, n'arrivait pas à oublier cette conversation… il y revenait bien malgré lui, tel le ressac. Les lames du souvenir ne le laissaient pas tranquille, revenants à la charge inlassablement, patientes usant avec persévérance et insidieusement la digue des convictions déjà vacillantes de Ryô.  

 

" Oui, tout a commencé comme je le souhaitais… Je t'emmenais exactement là où je voulais, au moment où tu admettrais ce qu'est la vie avec moi, véritablement… Une lutte sans espoir où l'amour n'est qu'un danger supplémentaire…Où tu reconnaîtrais que rester avec moi était une erreur…Où ce serait toi qui renoncerais… et où je me dédouanerais de ma culpabilité… " d'une partie au moins, Ryô… d'une partie seulement…  

Il l'avait acculée dans ses derniers retranchements en la pressant de répondre à ses questions et en finissant par lui reprocher sa plus grande peur: sa pseudo incompétence en tant que partenaire…  

" Qu'importe si j'ai menti à cet instant… Je me devais d'être ignoble pour que tu renonces…"  

 

Il avait accumulé les affronts. Il l'avait accablée, encore et toujours, alors qu'elle était déjà fortement ébranlée.  

Pourtant, au lieu de voir la résignation comme il s'y attendait, les yeux de la jeune femme s'étaient emplis de colère, de rage, d'impuissance…. Elle l'avait alors surprit en l'attrapant par le col de la chemise.  

" Ridicule ! Comment croyait-elle me faire plier? Espérait-elle même me faire céder ? C'était stupide Kaori… "  

 

Sans doute le savait-elle, pourtant, elle n'avait pas renoncé, bien au contraire.  

 

" Elle m'a défié…." Il en était encore stupéfait.  

" Cette femme a osé se dresser contre moi, City Hunter. Mon nom est synonyme de terreur chez les plus grands yakusas de Tokyo La peur que je distille autour de moi, ma froideur imperturbable, ma précision au tir, mon instinct de chasseur font trembler les pires vermines qui règnent sur les bas fonds… Je suis un tueur et tous me craignent pour d'excellentes raisons. Je ne suis capable ni de pitié, ni même de compréhension. Je fais ce pour quoi je suis payé et je le fais bien."  

" Et voilà que je me suis fait remettre en place par cette "gamine", ignorante de tout. J'ai parfaitement ressenti sa douleur, et pourtant elle était toujours face à moi, elle n'a pas abandonné. "  

" Le pire étant qu'elle ne luttait pas pour elle, mais qu'elle luttait pour moi!"  

 

Celui qui n'était qu'un tueur à gage sans cœur pour tous, même pour certains de ses amis, avait eu face à lui une personne qui le voyait d'abord comme un homme. Quelqu'un qui s'estimait son égal. Capable de le contredire, sans le craindre… Ni comme un vulgaire assassin, ni comme un cavalier blanc sans défaut. Kaori ne le craignait pas comme City Hunter, elle redoutait que Ryô Saeba, l’homme qu’elle aimait lui brise le cœur.  

 

Il avait alors compris instantanément qu’il n’avait pas gagné… et s'était demandé, pendant une fraction de seconde, s’il pourrait aller plus loin. Même si c’était pour son bien à elle. Il craignait de ne pas réussir. Et une partie de lui souhaitait ne pas réussir.  

Pourquoi ne s’affaissait-elle pas après de telles attaques ? Il avait été consciemment mauvais, il l'avait repoussée sans aucun ménagement et elle était pourtant restée devant lui !  

Mais son hésitante interrogation avait été immédiatement balayée par une nécessité impérieuse : en finir le plus rapidement possible.  

 

" A ce moment j'ai voulu que tu tombes à genoux. Je sais que je serais alors parti sans un regard en arrière. Sans vraiment le regretter …"  

Il réfléchit un instant à ce que tout cela aurait impliqué… Et que ce sentiment d'euphorie ne l'aurait pas accompagné bien longtemps.  

" Car chaque moment avec toi m'a laissé une drôle de sensation… Huit années où je me suis senti vivant, huit années où j’ai réappris à vivre, où j’ai oublié de jeter de perpétuels coups d’œil derrière mon épaule ,huit ans pendant lesquels j’ai découvert le printemps après l’hiver, huit ans où je ne me suis plus senti seul…."  

Huit années où elle l’avait apprivoisé…  

Huit années où il avait vécu….  

 

Une éternité. Un intermède.  

 

La douleur avait été là, sourde et lancinante. Mais il avait su y faire face.  

Il avait fait un choix et il s'y tiendrait….  

 

Au plus profond de lui, il avait également trouvé cette sorte d’exaltation, ce plaisir de se voir libérer de cette affreuse culpabilité d’enchaîner à lui un être qu’il n’aurait pas dû croiser.  

" Je suis un tueur…. Ce n'est pas un métier… C'est mon sang qui parle! Ma raison d'être.. Ce qui permet de continuer quand il n'y a plus rien… Quand les hôtesses ne me charmeront plus, quand le vin ne m'enivrera plus, quand même toi, tu auras disparu, il restera cette vérité, ce lien qui me constitue: l'appel du sang. Je suis un tueur."  

" Je ferme les yeux et ce n’est pas ton visage que je vois, ce sont des ténèbres d’où nul ne s’échappe."  

 

Il se remémora, toujours à contrecœur, la résolution indéfectible de sa partenaire, et sa décision sournoise d’insister, d'appuyer à l’endroit où ça faisait mal…  

" A ce moment je n'avais pas encore choisi de te détruire Kaori… J'ai utilisé cette petite blessure qui sans être forcément profonde te fait si mal… Ce doute qui te taraude continuellement et dont je sais jouer avec ironie la plupart du temps…. Au lieu de dire la vérité, pour une fois, je t'ai accuseé n'être ni belle, ni désirable… alors que c'est tout ce qui est censé m'intéresser…"  

" Ce n'était que des mensonges… Tu es belle… Tu es désirable… Tu es tellement importante Tu es plus que ça… Je me moque de tes défauts et de tes qualités… Tu es simplement l'être vers qui je reviens, le regard vers qui je me tourne… Et s'il faut perdre tout ça pour assurer ta survie… et bien, tant pis…"  

 

Et c'était là que tout avait basculé… Elle s'était encore battue, malgré tout. Elle essayait encore de communiquer avec lui, elle tentait de l'atteindre, de lui ouvrir une partie de son cœur et de se dévoiler alors qu'il se renfermait.  

« - Je t’ai accepté comme tu étais Ryô… Tes qualités et tes défauts. Tes silences, tes mensonges compensés par tes sourires, tes actions, ton aura…»  

Il ne voulait pas qu'elle l'accepte… N'avait-elle donc rien compris ? Dans la détermination de Kaori, il avait alors trouver une nouvelle force de la faire céder !  

Il n’était plus question de renoncer, mais de vaincre…. Et la raison de le faire devenait subitement secondaire… Le prédateur reprenait le dessus… et c’était contre Kaori qu’il se dressait.  

Il avait donc usé de l'ultime argument…  

" Celui dont je n'ose jamais me servir… parce que je ne sais si je serais capable de me retenir… Un précipice où je risque de tomber si facilement avec délectation. Assouvir ce désir brûlant et te forcer à me haïr…N'aurais-je pas gagner sur les deux tableaux, ainsi?"  

" Je t'ai proposé de coucher avec moi, là, tout de suite… "  

" Ma colère et mon dégoût n'étaient pas feints… Mais ils étaient tournés vers moi. Je m'en suis voulu d'avoir de telles pensées…. Et surtout d'être si tenté… Mais ne suis-je pas habitué à obtenir ce que je veux? Quel qu'en soit le prix? Surtout pour les autres?"  

 

" Quand je t'ai offert ce choix, je devais trouver une action qui te ferait me rejeter comme je semblais te rejeter… Stupide femme remplie d'idées et d'amour! "  

" J'ai donc du choisir une option des plus viles… et ai marché sur la code raide."  

 

" J'ai du réussir à te faire croire que j'étais capable de coucher avec toi sans sentiment, sans me perdre dans cette pensée… Parce que je sais que j'en suis capable… mais je sais aussi que le faire, ça serait te trahir encore plus, ça serait utiliser ce que tu ressens pour moi pour te détruire… J'ai vraiment lutté Kaori… Mais tu n'en saurais jamais rien… Tu ne me considéreras maintenant que comme le salaud que je suis."  

" J'ai résisté à l'appel des sens.. A l'envie de te plaquer contre le mur et d'obéir à mon instinct… Une fièvre à l'opposée de ce que je ressens réellement… mais, une envie en accord avec mon corps…avec ce que je suis…."  

 

"Nul ne sait ce que j'aurais fait si tu avais dit oui… Peut-être aurai-je cédé à la tentation?"  

 

"Mais tu as refusé…Et j'ai continué, encore et encore….Te blesser, te faire rompre… éviter de penser au dégoût de moi-même en continuant à combattre… stupidement.."  

" Je n'ai pas compris pourquoi tu résistais…. Mes intentions n'étaient-elles pas devenues parfaitement claires pourtant? Merde, je sais bien que tu t'en remettras. Tu es assez bien pour qu'un beau jeune homme te rende heureuse! Alors pourquoi t'attaches-tu ainsi à moi, comme si j'étais un chêne et toi du lierre? Comme si pour survivre tu avais besoin de t'enrouler autour de moi? "  

" Alors que j'ai réussi à te montrer quelle ordure je suis! Que pouvais-tu encore percevoir en moi pour t'accrocher?"  

" Je suis incapable de te secourir, Kaori….J'attire les pires requins… Je te lâcherais au premier vrai problème que je ne saurais aborder… alors abandonne ! Arrête! …"  

 

La confiance qu'elle lui avait témoigné en était devenue surnaturelle. Il ne lui restait plus rien et pourtant elle avait continué. D'où venait cette force ? De l'énergie du désespoir ? Il venait de lui ôter tout ce à quoi elle tenait, elle croyait. Et plus que tout, cette confiance aveugle qu'elle continuait à lui porter, cette force semble-t-il indestructible lui faisait peur.  

Il était incapable de donner autant… et incapable de recevoir autant.  

 

" Alors je t'ai obligée à le dire… Je t'ai fait croire que j'en avait marre de toi, finalement… Que je te méprisais pour ce que tu étais et ce que tu pensais de la vie. Cet optimisme navrant, ces espoirs auxquels tu croyais si fort, idéaux illusoires d'une pauvre fille romantique … que j'en avait ras-le-bol de ton comportement…"  

« - Que je partes… »  

Il n'avait même pas eu le courage, l'honnêteté de le dire de lui-même. Il l'avait obligée à l'exprimer d'elle-même… peut-être était-ce la dernière injure qu'il voulait lui faire. Après tout, ce n'était pas lui qui avait prononcé cette phrase, c'était elle… Elle n'avait qu'à se taire si elle pour elle c'était trop difficile, n'est ce pas? Elle avait accepté, après tout… et c'était tellement plus simple que ce soit elle qui l'exprime…  

Pourtant,  

" J'ai vaincu et je m'enfonce… Fuis avant que je ne te brise."  

 

 


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