Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Beta-reader(s): Ayumi, Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 15-09-04

Ultimo aggiornamento: 23-03-06

 

Commenti: 436 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Attention ! Je préfère prévenir tout de suite, avant même que vous ne cliquiez (si vous en aviez envie)… il y a peu d’action dans le sens de "pas d'affaire"…mais ça ne veut pas dire qu'il ne se passe STRICTEMENT rien... Ma prochaine fic reviendra dans le normal… le chapitre 1 tente d’expliquer mieux…

 

Disclaimer: Les personnages de "Un Noël décisif" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un Noël décisif

 

Capitolo 36 :: Bagarre!

Pubblicato: 29-09-05 - Ultimo aggiornamento: 29-09-05

Commenti: Gros changement pour la fic : Nouvelle béta (j’ai usé Ayumi jusqu’à la corde lol !!!) ! Ally Ashes….. Ne vous inquiétiez pas nous restons en bon terme Ayumi et moi (hein Ayumi dis leur !!!) Bon vous vous en moquiez un peu peut-être…. En tout cas ça explique un peu le délai…(enfin bon pas entièrement… mais là j’ai une bonne excuse à avancer)…. Pour me faire pardonner, ce chapitre est un peu plus long que d’habitude..enfin je crois …. Et bientôt la fin..ou plus exactement l’enchaînement jusqu’à la fin…. Donc pour ceux qui aurait oublié : Ryô se balade depuis quelques chapitres (^^) avec une bague mais au lieu de la donner à Kaori il est ignoble avec elle (il lui propose simplement de baiser). Elle le gifle (normal) et s’enfuit.. Ryô reste seul… et essaye de justifier ses paroles. Pourant la douleur reste… toujours…(grosso modo…. Si cela vous intrigue lisez les chapitres précédents lol) Pourquoi ce chapitre ?? Je ne sais pas, il me semblait "naturel" qu’il y soit…Pas vraiment un interméde..après le passé, retour au présent, moyen de remettre la bague dans la réalité (ne l'oublions pas) et montrer que Ryô reste..un chasseur, un tueur… malgré ses doutes, malgré son amour. A vous de me dire ce que vous en pensez….(là c’est la scène action)

 


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"Jusqu'à ce que je vous rencontre, le frère et la sœur… Jusqu'à ce que je te touche Kaori…Jusqu'à ce que je comprenne tout ce que vous m'aviez apporté, ce que j'avais perdu et réappris à accepter. Et que je m'avoue que ta perte qui me sera déjà insurmontable me sera en plus fatale… mon instinct de survie me protège de toute blessure. J’ai trop vu de malheurs pour accepter de souffrir en m’engageant envers toi… Désolé Kaori, je ne suis pas plus fort qu’un autre… "  

"Si j'ai compris il y a longtemps la phrase de Kaibara sur l'existence d’impératifs plus importants que vaincre et survivre… c'est la première fois que je le ressens au plus profond de moi… Vaincre et survivre ne viennent qu'en second lieu… Avant tout, il y a toi…et, paradoxalement, tu me rends plus fort et m'affaiblis en même temps…. »  

 

Furieux, pourtant, de se sentir encore obligé de se justifier à ses propres yeux, il sortit l'écrin de sa poche…  

Jamais la bague ne l'avait quittée. Ni pendant le repas, ni lors du duel, ni au cours de leur confrontation. Elle avait toujours été contre sa cuisse, objet dont il ne sentait que trop la présence.  

 

Il la soupesa quelques instants.  

Tout avait commencé par elle.  

Tout pouvait finir par elle.  

 

Tout en continuant à la faire sauter dans sa main, il s’imagina le bras levé, prêt à lancer l’écrin et son contenu dans les eaux profondes et boueuses du port. Ses yeux se portèrent sur la surface sombre qui venait taper sur le quai.  

La faire disparaître de sa vie comme il venait de faire disparaître la femme à qui elle était destinée.  

Tout pouvait finir par elle.  

Tout pouvait finir par elle?  

 

A l’évocation de cette vision digne d'une comédie romantique – le héros qui jette l’objet le liant encore à sa bien-aimée- il su qu'il arrêterait son geste au moment où ses doigts s’ouvriraient. Ce n’était pas lui.  

" Quelle connerie!"  

" Je pourrais peut-être la revendre et aller ensuite faire le tour des cabarets ?"  

L'idée libidineuse et tentante fut instantanément évincée par une raison plus profonde.  

" Comment puis-je croire un seul instant que tout disparaîtra parce que je me suis débarrassé de cette bague ?"  

 

Bien que perdu dans sa méditation, il entendit distinctement les pas qui s'approchaient de lui…. Au bruit, ils étaient cinq et ne cherchaient pas à être silencieux .  

 

« - Alors, dandy, on rêve devant l’océan ? ».  

Celui qui venait de parler avait la diction pâteuse d’un homme qui a trop bu. Les rires gras qui suivirent confirmèrent qu’ils étaient sans doute bien avinés. Ryô ne se retourna pas… bien qu’il en ait extrêmement envie.  

Sans doute étaient-ce de petits malfrats à qui l’alcool avait donné du courage. Un homme habillé comme il l’était sur les docks sombres à quatre heures du matin avait le pouvoir d’attirer toute la faune qui arrivait encore à tenir debout.  

 

Feignant de n'avoir rien entendu, Ryô resta face à l'océan. D'un geste calme il glissa l'écrin profondément dans sa poche de pantalon. De son autre main, il se saisit de sa cigarette expirant toute la fumée contenue dans la dernière inspiration et la jeta devant lui, d'une pichenette, à moitié entamée, encore brûlante. Elle troubla quelques instants l'onde puis fut recouverte par une petite vague.  

En quelques secondes, tout fut fini. Un mini événement sans aucun intérêt dans la marche du monde. Comme sa douleur… comme leur histoire…  

 

La colère de Ryô monta alors brusquement d’un cran… Il avait envie de se battre, sans raison. Il avait envie de se défouler, de se purger de toute cette honte, de cette haine qu’il ressentait contre lui-même. Ses poings le démangeaient… Ces pauvres imbéciles ne savaient pas à qui ils avaient affaire. Pourtant, conservant le contrôle, le nettoyeur resta face à la mer, espérant, pour eux, qu’ils arrêteraient là leur petit jeu stupide… Malheureusement…  

« - Ohé ! Tu m’entends !!! Un mec aussi bien sapé doit forcément avoir une petite pièce pour des gens comme nous. »  

Nouveaux rires stupides. Nouvelle envie de se retourner et de les démolir… Véritablement.  

 

« - Tu ne veux pas nous répondre… C’est ta poupée qui t’a mis dans cette état ?…Ouaip !!! On a assisté à toute la scène…. Ça avait l’air affreux… Pauvre minette…. Quand on en aura fini avec toi, on ira la réconforter… Elle avait l’air toute mignonne…. »  

 

Soudainement, Ryô se retourna. Aussi saouls qu’ils étaient, les hommes reculèrent d’un pas, inquiets, presque apeurés.  

 

Ryô offrait un visage complètement ahuri, comme s’il n’arrivait pas à saisir ce qu’on lui avait dit !  

« - Vous êtes vraiment sérieux ? Kaori vous intéresse ? Mais si vous aviez bu autant, vous devriez être en coma éthylique… Même moi je n’arrive pas à me saouler assez pour la trouver jolie… Je m’endors avant… Dieu sait pourtant que je supporte bien l’alcool…. Trouver Kaori appétissante…. Beurk !!!!!! »  

 

Une troupe de libellule vint voltiger parmi les 5 bandits… Puis s’enfuirent à tire d’aile devant leur haleine empestée. Celui qui semblait être le chef reprit le premier contenance.  

 

« - Mais qu’est-ce que tu racontes ?! Elle avait l’air correct…. Enfin, bref.. » Il se redressa et retrouva son air mauvais. « On n’est pas vraiment là pour ça… Elle aurait été la cerise sur le gâteau… Ce qu’on veut là, c’est ton portefeuille…. »  

Ryô reprit un air plus sérieux et les dévisagea tour à tour. Ils n’étaient pas si beurrés que ça… Ils faisaient simplement semblant, peut-être pour que leur proie croie qu’elle pourrait maîtriser sans problème 5 soudards.  

 

« - Alors quoi ? Tu ne veux tout de même pas qu’on vienne le chercher, non ? On risquerait de tâcher ton beau costume de ton sang…. Ça serait dommage…. »  

 

Ryô laissa le silence s’installer pendant quelques instants, puis enfin se décida à parler.  

« - Si, justement, je veux que vous veniez le chercher. »  

 

La violence lui revenait, masquant temporairement les interrogations stériles, réveillant ses nerfs anesthésiés par l’étrange compréhension de tout ce qu’il avait dit à Kaori, irriguant ses artères d’une adrénaline qui l’aidait pour un instant à oublier la souffrance.  

 

Les autres respirèrent alors plus librement. Tout se passait selon leur plan. Cette espèce de bourgeois se croyait capable de les battre sans problème… Il allait être surpris, et eux le dévaliseraient sans trop de risque.  

Il avancèrent de concert, lentement… feignant de ne pas être très assurés sur leurs jambes.  

En quelques secondes, ils l’avaient encerclé. Le nettoyeur lui n’avait pas bougé.  

Il allait enfin pouvoir se soulager de toute la tension accumulée, de toute la répugnance et l’écœurement qui le dégoûtait.  

 

L’homme derrière lui se jeta en avant, son poing visant la nuque de sa victime.  

Mais Ryô le sentit dès qu’il entama son mouvement. Sans se presser, il se baissa et attrapa le bras de l’attaquant quand ce dernier rata sa cible et que son élan l’empêcha de s’arrêter.  

Se servant de son épaule droite comme pivot, Ryô fit basculer son agresseur qui retomba lourdement devant lui sur le dos avec un sinistre craquement d’os. Profitant du fait que leur "proie" s’occupait d’un de leurs camarades, un des assaillants sur la droite, courut vers lui, espérant lui décocher un coup de pied avant qu’il ne se relève. Mais Ryô l’avait déjà aperçu. Prenant appui sur sa main gauche, il entreprit un demi tour, détendant sa jambe droite et fauchant son adversaire dans un seul mouvement. Terminant son tour il se redressa vivement alors que l’autre s’écroulait, juste pour voir arriver deux nouveaux agresseurs, partis de sa gauche. Estimant leur victime pas assez complaisante à leur goût et même dangereuse, ils avaient décidé d’augmenter leur chance de réussite en l’attaquant à deux.  

Ryô avait le temps de les éviter. Mais il ne bougea pas. Il les laissa lui décocher deux violents coups de poing. L’un dans le ventre et l’autre dans le visage. Il avait besoin de cette douleur physique pour oublier ce qu’il avait fait, pour oublier la blessure de son cœur qui le lançait…  

Il avait besoin de ce prétexte pour pouvoir les démolir.  

 

Pendant que ses deux agresseurs préparaient leur prochain coup, presque assurés de leur victoire, il en profita pour envoyer un brutal uppercut dans la poitrine de son assaillant numéro 1…. Frapper pour se libérer. Et, contrairement à eux, il savait où frapper pour immobiliser complètement un adversaire. Ce n’étaient que de petites crapules qui espéraient profiter du nombre pour racketter un passant perdu…  

"Quels idiots !!!! "  

Surpris par la brusque réplique du nettoyeur, le deuxième homme marqua une seconde d’incompréhension. Largement suffisante pour que Ryô réitère son geste. Son agresseur, le souffle coupé, se plia en deux. Son menton rencontra un genou bien placé qui l'assomma à moitié.  

 

En quelques minutes, quatre de ses adversaires étaient à terre… tous sonnés à différents degrés. Seul le chef était resté à l’arrière, évaluant la puissance de Ryô. Certes, deux de ses hommes se relevaient déjà et seraient prêt à retenter un assaut dans quelques secondes. Mais il préférait jouer la sécurité. Il sortit un couteau de sa poche revolver.  

 

« - Maintenant, fini de jouer… Tu vas nous filer ton portefeuille !!! Et estime toi heureux si je ne te saigne pas après ce que tu as fait à mes hommes ! »  

Ryô sourit ironiquement…  

Quels imbéciles…. Mais c’étaient les plus dangereux…. Des petites canailles qui se croyaient intelligentes…des lâches qui se réfugiaient derrière leurs armes… Prêts à tout pour récupérer 100 yens…. Même à tuer…  

 

Ryô trouvait que la plaisanterie avait assez duré. Ça ne l’avait même pas soulagé… Tout ce qu’il avait gagné c’était une joue endolorie… et la douleur qui l’habitait n’avait en rien diminué….  

 

« T’as pas encore compris que tu as déjà perdu ? Allez ramasse tes sbires et décampez avant que je m’énerve… et je suis sûr que tu ne veux pas que ça arrive …. ».  

 

Dite par un autre que lui, cette phrase aurait prêté à sourire. Mais quelque chose dans le ton empêcha l'assassin de le faire. Une confiance sans bravache… une certitude de savoir qu'il vaincrait.  

L'homme au couteau réfléchit un instant et observa son vis-à-vis plus en détail. C'est alors que l'aura de Ryô le frappa…  

 

Cet homme n'était pas du même monde qu'eux… incontestablement… Ce n'était pas la froide confiance qui émanait de lui qui lui faisait dire ça, ni même la peur qui vous prenait au ventre quand vous regardiez ses yeux…. Non, c'était la sensation diffuse que cet homme savait tuer sans réfléchir et sans aucun scrupule, mais pas sans raison. Contrairement à lui et à ses hommes, celui qui lui faisait face et s'exprimait si calmement était un professionnel, de ceux qui ne ratent pas une cible quel qu'en soit le prix, quels qu'en soient les sacrifices pour eux ou les autres.  

 

Alors, le chef de bande fit un pas en arrière…. Peut-être pour se redonner confiance. Mais ce fut un pas de trop. Il annonçait plus clairement sa défaite que n'importe quelle parole. Et il le comprit instantanément. Maintenant, il ne pourrait plus se rapprocher de ce chasseur habillé en bourgeois. Il ne voulait pas mourir… et, à cet instant, ce que l'autre lui promettait silencieusement, c'était simplement la mort.  

Tous ses acolytes s'étaient maintenant relevés, se soutenant mutuellement. Certains en soutenaient d'autres. Eux aussi avait conscience qu'ils se frottaient à trop forte partie… et que, maintenant, ce n'étaient pas seulement quelques côtes ou un nez cassé qu'ils risquaient, mais leur propre vie.  

 

Ils regardèrent leur chef, attendant qu'il se décide.  

 

Pas un mot ne fut échangé. Ce n'était pas la peine. Ils déguerpirent comme un seul homme, laissant Ryô seul sur le quai.  

 

Celui-ci ne sourit même pas devant sa victoire.  

" J'aurais pu tous les tuer… si facilement…. Je crois que je ne l’aurais même pas regretté…"  

Était-ce là une expression de cette faiblesse si redoutée à laquelle il songeait plut tôt ? Au fait qu'il n'était plus le même? Pensait-il vraiment que ne plus exterminer ses adversaires était une preuve de défaillance dans son métier?  

 

"Tant qu'il est vivant, un ennemi reste un ennemi. N'est-ce pas à une règle de base quelle que soit la jungle dans laquelle on est?"  

 

 

 


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