Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Beta-reader(s): Ayumi, Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 15-09-04

Ultimo aggiornamento: 23-03-06

 

Commenti: 436 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Attention ! Je préfère prévenir tout de suite, avant même que vous ne cliquiez (si vous en aviez envie)… il y a peu d’action dans le sens de "pas d'affaire"…mais ça ne veut pas dire qu'il ne se passe STRICTEMENT rien... Ma prochaine fic reviendra dans le normal… le chapitre 1 tente d’expliquer mieux…

 

Disclaimer: Les personnages de "Un Noël décisif" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un Noël décisif

 

Capitolo 41 :: Retour

Pubblicato: 04-01-06 - Ultimo aggiornamento: 19-01-06

Commenti: Je suis particulièrement heureuse de vos commentaires sur le chapitre précédent.... j'étais légèrement inquiète, n'en avais-je pas fait trop et donc ne m'étais-je pas trompée??? La réponse n'est pas simplement oui ou non (hein, Nanou ^^)...mais en tout cas, il semble que vous ayez trouvée la réaction de Kaori en accord avec la fic et aussi un peu son caractère. Ryô revient donc à l'appartement..et donc les revoilà presque face à face... .mais vous aviez sans doute oublié deux choses...A régler, selon moi, avant la confrontation : voici la première... la "fameuse" bague! (un peu l'élément déclencheur de la fic..on l'avait presque oublié) Lol. Après le chapitre précèdent un peu long, voici un chapitre nettement plus court, mais selon moi porteur d'une atmosphère nécessaire à introduire. J'espère que vous serez encore là pour la confrontation et qu'elle vous fera réagir (positivement). Alors que pensez-vous de la cette fin pour la bague? Aviez-vous penser (sûrement sans doute ) à cette façon là ? remarque: toujours pas de béta, veuillez m'en excuser (donc pour les fautes qui vous hérisseraient (je peux le comprendre), un petit mail ^^)

 


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La main sur la porte, Ryô hésitait encore.  

Et son indécision le faisait bouillir intérieurement. Incapable de s'en tenir à une ligne claire! Déjà, mille fois, du port à chez lui, il avait failli renoncer. Oui, renoncer était le mot juste. Et ce n'était pas l'idée d'une possible défaite qui l'avait fait continuer. Ce n'était pas de l'orgueil. C'était l'idée d'avoir meurtri Kaori au delà de l'imaginable. C'était l'idée de l'abandonner. C'était la douleur de ne plus la voir... et peut-être la honte de son comportement. Mais il n'aurait jamais osé l'avouer.  

 

Au moment où sa main s'était posée sur la poignée, le lien si précieux qui le reliait à sa partenaire était réapparu… mais différent. Il s'agissait maintenant d'un lien physique et non de celui qui les reliait précédemment, celui de l'âme.  

Elle était là. Face à ce fait, il en était tout autant surpris que cela lui semblait évident. Si ses pas l'avaient conduit jusqu'ici, c'était qu'il savait qu'il la trouverait chez eux. En même temps, il était impossible de ne pas s'en étonner. Pourquoi était-elle rentrée? Là où elle était, elle était sûre de le rencontrer à un moment ou un autre.  

Les doutes l'assaillirent une nouvelle fois. Immédiatement, il en reconnut l'imparable justesse, l'égoïsme absolu dont il faisait preuve. Il tournait le dos aux principes qu'il s'était juré de suivre.  

Néanmoins, à l'instant où il avait senti sa présence, le feu sacré s'était écoulé dans tout son corps. Irremplaçable! Même si c'était mille fois moins fort qu'avant, la retrouver obscurcissait tout le reste.  

Sans le savoir, il avait traversé des déserts, franchi des montagnes, parcouru les enfers... et c'était elle qui lui avait permis de tout surmonter et d'en ressortir vivant et humain. Et ce n'était rien. Grâce à elle, il avait vaincu l'ennemi de l'ombre, tenace et invincible : lui-même. Il avait décidé que, malgré tout, vivre était beau.  

 

L'appartement était plongé dans la pénombre. Silencieux. Glacé. Ses yeux, habitués à l'obscurité observaient le salon. Rien n'avait changé depuis qu'ils étaient partis. Et pourtant! Au fond de lui, tout avait basculé. Il avait découvert les recoins obscurs de son âme et s'était avoué d'où venait sa lumière.  

Il zigzagua entre les meubles pour atteindre l'escalier. Précautionneusement, pour ne pas faire grincer les marches, il monta au premier étage, s'engagea dans le couloir et atteignit la chambre de Kaori.  

Encore une porte fermée ! Derrière celle-ci, la femme qu'il avait insultée et blessée se trouvait. Si elle était réveillée, que lui dirait-il ? Espérait-il qu'elle lirait dans son regard ses excuses et tout ce qu'il voulait lui dire ? Maintenant qu'il la sentait de nouveau en lui, ne devait-il pas mieux aller se coucher ? Remettre ses idées en place ? Attendre que le jour soit complètement levé pour tenir une discussion entre adultes raisonnables ?  

Mais, étrangement, aucune de ces questions ne l'assaillirent. Si près du but, l'idée de ne pas la voir ne lui traversa pas l'esprit une seule seconde.  

 

Il entra.  

Les rideaux complètement tirés rendaient la pièce encore plus obscure. Une forme recroquevillée se tenait sous la couette. Ryô sut instantanément qu'elle ne dormait pas mais elle ne bougea pas. Il sentit qu'elle se raidit à son entrée mais la couette n'eut pas un seul mouvement. Lentement, le regard de l'homme balaya la pièce pour revenir à la forme dans le lit.  

Un être humain. Pareil à des millions… des milliards d'autres… Luttant toujours pour ne pas sombrer. Seul et cherchant la compagnie. Capable d'offrir son cœur, sans raison si ce n'est les battements frénétiques qui l'accompagnait. Obscur et lumineux… et cet être humain-là était unique à ses yeux. Il était son miroir. Semblable mais différent. Quelques fois incompréhensible, quelques fois détesté mais aussi plus fort que le destin, plus aimé que l'existence même.  

Elle était là. Elle était en vie. Ces deux phrases lui donnèrent une bouffée de plaisir indescriptible accompagné, paradoxalement, d'une envie de pleurer.  

Son cœur se souleva et, dans le même souffle, s'affaissa de tristesse.  

Il sortit l'écrin de sa poche et s'avança dans la pièce. L'odeur de Kaori imprégna sa peau. Pas seulement son parfum et son déodorant, mais l'odeur de son corps, son essence.  

Etre là valait tout. Etre là le lavait de tous les déshonneurs, lui réinsufflait de l'énergie.  

 

Sans réfléchir une seule seconde, il s'approcha du bureau. Il devina bien plus qu'il ne vit la photo souriante des Makimura et, devant elle, l'écrin de la bague, le cadeau des 20 ans de Kaori. Mû par une soudaine impulsion qu'il avait toujours portée en lui, il déposa sa bague à coté de l'autre. N'avait-il pas parlé de bagues jumelles ?  

 

Lentement, il se détourna et repartit vers la porte. Au moment de la franchir, il se retourna et contempla la masse emmitouflée.  

Il n'ouvrit pas la bouche pour faire mine de parler. Il resta là immobile… Les secondes s'égrenèrent et aucun ne bougeait. Ryô estimait qu'observer ainsi Kaori était la seule chose qu'il pouvait lui demander… L'unique récompense dont il avait droit.  

Et quelque part cela lui suffisait.  

 

S'extirpant d'une contemplation qui l'avait apaisé pour un moment, il sortit enfin de la pièce et se dirigea vers sa propre chambre.  

Rien n'était résolu, il le savait parfaitement. Pire, il ne savait toujours pas quoi faire et ignorait la réaction de Kaori après tant de blessures, d'attaques et de meurtrissures.  

 

 


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