Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Sophie

Beta-reader(s): Ayumi, Ally Ashes

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 48 capitoli

Pubblicato: 15-09-04

Ultimo aggiornamento: 23-03-06

 

Commenti: 436 reviews

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RomanceGeneral

 

Riassunto: Attention ! Je préfère prévenir tout de suite, avant même que vous ne cliquiez (si vous en aviez envie)… il y a peu d’action dans le sens de "pas d'affaire"…mais ça ne veut pas dire qu'il ne se passe STRICTEMENT rien... Ma prochaine fic reviendra dans le normal… le chapitre 1 tente d’expliquer mieux…

 

Disclaimer: Les personnages de "Un Noël décisif" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Un Noël décisif

 

Capitolo 44 :: N'abandonne pas.

Pubblicato: 01-02-06 - Ultimo aggiornamento: 02-02-06

Commenti: A votre avis, Titre pour Kaori ou pour Ryô??? ^^ Si vous me suivez nous entrons dans la dernière partie de cette fic. Les 5 derniers chapitres. SVP, restez avec moi… Et là, c'est une "plongée" (hum, hum) dans la confrontation entre Ryô et Kaori. Evidemment ce sont les chapitres peut-être les plus importants de cette fic. J'espère ne pas les avoir trop ratés.... ou qu'ils ne seront pas trop longs..mais, il me fallait bien ça pour qu'il ne reste plus trop de non dits... et après tout ce qui s'est passé, après la toujours indécision de Ryô, après les paroles blessantes, il ne suffira pas d'un sourire pour tout faire oublié... Ryô en est conscient.. Quant à Kaori, meurtrie, elle risque une victoire à la Pyrrhus Est-elle assez forte ? ... Pour ce chapitre et le suivant je tiens à remercier Cat qui, pour un simple avis, a fait plus, elle a apporté des suggestions… Pour ces chapitres, encore plus que pour les autres j'attends vos commentaires avec anxiété et impatience. J’espère sincèrement que ce n’est pas trop long et que vous ressentirez un petit quelque chose (dans la fic).

 


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Kaori entra dans la chambre de Ryô, comme le taureau pénètre dans l'arène.  

 

Elle avança jusqu’à s’arrêter au pied du lit dans une attitude défensive qui trahissait l'attente des coups. Pourtant, dans sa posture droite, presque raide, on pouvait lire une détermination désespérée.  

La première chose dont s'aperçut Ryô fut qu'elle s'était changée. Plus de robe de cendrillon, plus de décolleté affriolant…simplement un bas de survêtement trop large et un simple tee-shirt… Et, comme ça, elle lui semblait cent fois plus attirante… surtout maintenant… C'était elle… Mais ce ne fut pas son habillement qui attira son regard.  

Dans la pâle lumière de ce jour grisâtre de décembre, il put voir qu'elle avait pleuré. Elle qui, pourtant, faisait si souvent attention à ne pas dévoiler ses sentiments, elle qui avait toujours préféré encaisser les coups plutôt que d’exposer sa douleur. Ses yeux étaient rouges mais désormais secs. Quelle que soit la peine qui l'habitait, elle avait décidé de ne pas lui montrer. La tristesse était toujours présente mais son regard était brillant d'une rage mal maîtrisée, soutenue par la déception et le refus de le laisser s’en tirer à si bon compte.  

 

A moitié surpris de la voir ainsi surgir dans sa chambre, Ryô se releva à demi en s'appuyant sur ses coudes.  

Il n'escomptait pas se retrouver de nouveau si vite en face d'elle... D’un autre côté, à quoi d'autre devait-il s'attendre? En déposant son présent dans la chambre de Kaori, il avait, sans le savoir, provoqué le destin.  

Le dernier acte allait se jouer.  

 

Les deux êtres humains s’observaient dans un silence lourd d’appréhension et de tension.  

Leurs regards ne se croisèrent pas pour autant. La jeune femme le fixait intensément, semblant jauger leurs forces et leurs rages respectives, à la manière d'un combattant dans l'arène. Elle restait à bonne distance de lui, comme si le courage qui la soutenait risquait de disparaître au contact trop proche de Ryô.  

Elle prit sa respiration profondément et l'apostropha brutalement, lançant ainsi le premier assaut de la joute.  

« - Qu’est ce que c’est que ça ? »  

Joignant le geste à la parole, elle lui jeta un objet à la figure. D’une main, il le rattrapa et découvrit qu’il tenait l’écrin noir. Il fut momentanément troublé. Elle lui retournait la bague. Était-ce déjà trop tard ?  

Mais, elle ne lui laissa pas le temps de répondre et continua furieuse :  

« - C’est quoi exactement ? Un cadeau d’adieu ? »  

Elle allait poursuivre, mais il profita d’un instant infime où son interlocutrice reprenait son souffle, pour répliquer, ironiquement, instinctivement, comme dans un réflexe de défense.  

« - Voyons, Kaori, à Noël, il est de tradition d’offrir de petits cadeaux… »  

Comme à son habitude, il s’en sortait par une pirouette Elle plissa les yeux devant sa réponse. Elle respira de nouveau pour se calmer et lui répliqua sèchement :  

« - Je crois que l’on a dépassé le stade de jouer à ce petit jeu, Ryô ! Tu ne peux pas me faire mal plus que tu ne l’as déjà fait…. Plus que tu ne le fais…. Plus que je ne le fais simplement en étant là… Je veux une réponse. Je veux la vérité… et je la veux maintenant! »  

Il resta muet. La vérité ? Lui-même l'ignorait. Et s'il l’avait su, peut-être ce serait-il tu malgré tout. Une vérité peut faire mal. Et celle-ci aurait été dangereuse pour les deux.  

Face à son silence qu’elle prit pour un nouveau camouflet, elle avança sa propre conclusion, d’une voix rauque et dépitée.  

« - J’ai donc raison c’est un cadeau d’adieu… Pourquoi tous les hommes à qui j’ai tenu finissent-ils par m’abandonner après m’avoir offert un cadeau…Je suis donc si… » Un sanglot ravalé avait ponctué la fin de sa phrase. Pendant une seconde, son regard se fit lointain. Sans doute se souvenait-elle d’Hideyuki, de Mick, juste après qu’il lui ait offert la balle porte bonheur…  

Mais immédiatement ses yeux reprirent des reflets de haine, quant elle lui cracha à la figure :  

« - Ou alors, est-ce un moyen de me remercier ? Merci pour tout, voilà ton paiement…. Maintenant on en parle plus ! Compte à zéro! C’est ça, tu me payes ???? Comme une simple domestique ? Même pas ta partenaire. Tu ne crois donc pas que tu m’as déjà assez injuriée aujourd’hui ? Faut-il que tu continues jusqu’à ce que je te supplie d’arrêter ? Ça te ferait plaisir peut-être? » Déjà dans le ton hargneux qu’elle utilisait, il sentait une pointe de fêlure. Cette haine, elle ne l’entretenait que pour ne pas sombrer.  

Pendant toute l’attaque de Kaori, Ryô n’avait pas fait mine de l’interrompre une seule fois. Il lui opposait un silence glacial. Qu’aurait-il pu lui répondre ? Il savait qu’il l’avait profondément affectée, mais il s’était inconsciemment accroché à l’espoir qu’elle était plus forte que lui. Et, face à elle, il se rendit compte qu’à vouloir la sauver, il l’avait enfermée dans une obscurité si profonde que seule la puissance de son tourment lui permettait de résister.  

Pourtant, il fut surpris. Comment pouvait-elle croire ça ? Comment pouvait-elle imaginer qu’il ne lui offrait cette bague que comme un vulgaire paiement ? Elle qui était sa force, le considérait-elle comme un homme qui ne faisait que marchander, incapable de la remercier pour tout, seulement apte à n’établir qu’une relation d’argent ? Et douloureusement, il se demanda si elle avait tellement tort ?  

Devant un tel scénario, il resta aphasique… Il découvrait que son mensonge était devenue la réalité pour Kaori, profondément enraciné. Pourtant, involontairement, sa propre colère grandissait. Comment pouvait-elle le voir ainsi ? Elle qui, envers et contre tout, avait toujours eu confiance en lui, même quand lui-même n’y croyait plus ?  

« - Te voilà bien silencieux tout d’un coup… Tu étais largement plus loquace dans la ruelle, tout à l’heure, quand tu me proposais de coucher pour assouvir tes besoins et mes envies ! »  

Evidemment, elle ne pouvait pas savoir combien tout avait changé depuis qu’ils s’étaient quittés. Elle ne pouvait savoir qu’il avait trouvé et frôlé sa ligne rouge. Dans sa solitude, il avait eu le courage de reconnaître son fourvoiement. Il avait accepté son égoïsme et était revenu vers elle, incertain, quelque part à contre cœur, mais irrésistiblement attiré.  

Comment le lui dire ? Après tout ce qu’il avait osé lui proposer, comment la toucher de nouveau ? Comment briser la carapace qu’elle s’était construite pour ne pas être de nouveau blessée ? Comment lui faire comprendre sans qu’elle le prenne pour une nouvelle estocade ?  

Comment ?  

 

Mais ses interrogations restèrent lettres mortes. Il n'essaya pas de se justifier. Il n'esquissa aucun geste d'apaisement ou de conciliation envers la jeune femme. Il resta là, immobile, à moitié assis sur son lit, une main recouvrant l'écrin noir, le regard, semblait-il, sans expression, comme indifférent à cette scène où il était pourtant un des principaux acteurs.  

Trop énervée, Kaori ne reconnut pas le silence d’une personne qui ne sait pas quoi dire, ni comment le dire, ou qui veut parler mais qui ne sait pas. Elle interpréta ça comme une énième insulte contre elle. Pourtant, réalisant un énorme effort sur elle-même, elle ne laissa pas exploser son agressivité directement. Son regard tombant malencontreusement sur la petite boîte noire que tenait toujours Ryô, elle reporta sa colère sur l’élément qui l’avait décidée, presque contrainte, à réagir ce soir, sans attendre.  

« - Et cette bague alors comment dois-je la comprendre ? Vas-tu me répondre à la fin ? Peut-être que je me goure ? Il ne s’agit pas d’un paiement… »  

Il demeura impassible, malgré le changement de sujet. Elle continua  

« - Tu ne sais donc pas qu’offrir un tel bijou c’est vouloir resserrer des liens entre deux personnes ? Mais pour toi, peut-être pas ? ». Elle ricana. « Ne me dis pas que c’est pour te faire pardonner ? Tu crois peut-être sincèrement que ce serait si simple ! Une bague et hop ! C’est fini ! Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes ! » Elle claqua des doigts pour souligner son propos. « "Il tient à moi, il m'offre une bague. Je n'attendais que ça. " Et je devrais peut-être pleurer de reconnaissance, dis moi? »  

Le venin alla droit au cœur de Ryô. En attendant ces paroles, il se surprit à comprendre que, quelque part, en effet, il avait cru que lui offrir la bague résoudrait tout. Qu’il n’aurait pas à s’expliquer, qu’il n’aurait plus à s’excuser. Pour ce soir et pour toutes les autres blessures. Une manière de repousser encore un peu la décision. Une nouvelle fuite. Mais, il avait malheureusement dépassé le stade où Kaori lui faciliterait la tâche et accepterait.  

Cette soudaine compréhension soudaine lui fit mal. Il eut irrésistiblement envie de bouger et de taper sur n’importe quoi pour vérifier qu’il n’était pas devenu cet homme qui esquivait inconsciemment la confrontation, ce lâche qui se défilait juste par peur de prendre une décision. Lui qui allait toujours au devant de ses ennemis, lui dont l’honneur et la fierté semblaient inébranlables Jamais il n’avait fui… Jamais… sauf devant elle. Était-ce elle qui faisait ressortir ce pire défaut ? Se méprisant pour une pensée si détestable et la facilité avec laquelle il transposait sur elle son côté obscur, il reporta son attention distraite sur Kaori.  

La jeune femme lui en voulait de se taire, encore et toujours. De ne même pas essayer de se justifier. Elle lui en voulait de rester là, sans bouger, comme si c’était un mauvais moment à passer auquel il ne couperait pas avant de retrouver la sérénité de sa vie. Une nouvelle façon de la vaincre, sans risque, aussi sûrement que le torero sait que son adversaire ne quittera pas l’arène vivant.  

« - Alors tu vas t’expliquer ? Ou resteras-tu ainsi jusqu’à ce que je parte, emmuré dans ce mutisme veul… Quoique je me demande bien pourquoi je m’en étonne ! Avec toi, c’est toujours comme ça… Dés qu’il s’agit de se dévoiler, dés qu’il s’agit de vérité, tu te retranches derrière tes pitreries ou tes silences ! Malheureusement pour toi, tout ne se résout pas avec une balle de python bien placée… »  

Kaori avait conscience qu’elle mentait. Il utilisait de moins en moins son arme, faisait preuve de plus de psychologie aujourd’hui qu’il y a 5 ans. Le Ryô Saeba qui vivait par la loi du talion avait été progressivement remplacé par un homme tout aussi dur et mortel mais également plus sensible aux relations entre humains. Mais devant ce silence blessant, tout ce qu’elle voulait c’était le faire réagir. Elle disait des choses qui lui pesaient depuis si longtemps, qu’il y a deux jours elle n’aurait pas osé. Mais il avait détruit leur partenariat ! Que risquait-elle a lui envoyer ses quatre vérités à la figure ?  

Et si elle mentait, tant pis ! Elle avait mal, elle voulait qu’il ait mal, elle voulait briser ce mur d’indifférence et de mépris… Quitte à se perdre.  

Par son simple silence, interprété par son adversaire comme du mépris, Ryô blessait encore plus cruellement Kaori. Elle souffrait, elle agonisait… mais elle ne rendrait pas son dernier souffle sans lui avoir, à son tour infligé les pires blessures ; maigre soulagement…  

 

Ryô sortit enfin de ce qui pouvait apparaître comme une inertie. Mais il n’était pas encore aussi fin connaisseur des réactions de Kaori qu'il le pensait, sa réaction en fut la preuve.  

« - Ça y est, tu as fini ? Tu vas enfin te calmer maintenant ? »  

Ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase.  

Kaori croisa son regard et, si elle avait pu, il serait mort sur place.  

Elle se détourna vivement de lui et fit un geste qui stupéfia Ryô. Elle projeta son poing droit contre le mur avec une violence inouïe… Le mur ne se fissura pas mais du sang s’écoula de la jointure explosée, glissant sur ses doigts et tombant doucement en grosses gouttes rouges sur le sol de la chambre.  

Elle resta un instant comme ça. Mais Ryô, lui, se leva immédiatement et s’approcha d’elle.  

« - Mais tu es folle ou quoi ? Pourquoi as-tu fait ça ? Ce n’est pas dans tes habitudes. Merde il faut passer ça à l’eau froide tout de suite… » Joignant le geste à la parole, il tendit la main pour prendre la sienne. Ce fut comme un déclic. La jeune femme sembla sortir de la léthargie de la douleur et se recula précipitamment, ramenant sa main blessée contre sa poitrine et la recouvrant de son autre paume.  

« - Ne me touche pas ! Je te le défends… » Après un court silence, elle reprit avec un petit sourire désabusé « Quel changement de situation ! C’est toi qui veux me toucher et c’est moi qui refuse ! Pas mal, pour une fille qui ne pense qu’à coucher avec toi, non ? »  

Agacé, il fit claquer sa langue.  

« - Ne sois pas stupide, ne confonds pas tout. Il faut soigner ta main…Ça serait con que ça s’infecte simplement parce que tu n’as pas voulu agir…. »  

« - Oh non, la douleur est très agréable tu sais… Elle anesthésie tout le reste…. »  

Il savait de quoi elle parlait… il en avait l’expérience quelques heures avant elle… et il savait aussi combien c’était trompeur.  

Quand il lui répondit sa voix fut plus calme, plus tendre. Kaori était comme lui. Son alter ego.  

« - Que pour un temps… »  

Elle détesta ce ton doctoral, plein d’expérience.  

« - Qu’en sais-tu ? Tu refuses tout, sauf l’adrénaline d’un combat et les phéromones d’un acte sexuel. »  

Il réfléchit quelques instants à la complexité de la phrase et lui demanda candidement !  

« - C’est spontané, ça ? »  

Elle se calma involontairement et sourit même…  

« - Non ! En trois heures, j’ai eu le temps de décider de ce que je voulais te dire, et cette phrase m'a semblé totalement adaptée…. Ne t’y trompe pas… C’est sincère. »  

« - Je sais…. »  

Mauvaise réponse.  

 

 


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