Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: belo

Beta-reader(s): Cdm98, Nanou

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 20 capitoli

Pubblicato: 02-10-04

Ultimo aggiornamento: 22-03-08

 

Commenti: 224 reviews

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GeneralDrame

 

Riassunto: Je vais tenter de relever le défi de Kelly, qui propose une situation dramatique et douloureuse pour CH.

 

Disclaimer: Les personnages de "Traumatisme" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

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   Fanfiction :: Traumatisme

 

Capitolo 20 :: Disparition.....

Pubblicato: 22-03-08 - Ultimo aggiornamento: 22-03-08

Commenti: Bonjour à tous, désolée mes chouchous pour ce long retard. Donc voila la suite de la fic, je suis déjà sur la suite, donc je voudrais remercier belle Nanou et Jimbo pour leurs corrections. Ensuite une spéciale à ma Guimauve, à ma Tisé, et à Gaby. Je vous remercie de me suivre dans mes délires et de me supporter tous les jours. Grifter, je n’ai pas reussi à t’envoyer un mail, mais je vais bien, un peu super occupé en ce moment mais tout baigne, merci ma puce. Alors voilà je vous dédie ces chapitres : Alyosha, Billy, Cecilia, Chanlyr, Clo, Cristina, Debitara, Devdas, Didinebis, Fauve, Genzô, Grifter, Jimbo, Kairi, Kao des iles, Kelly, Krichou, Lady gaby, Laur_e, Lectrice, Lucie, Megami357, Mess, Meiji, Milkaly, Miyu, Mopsime, My, Nakite, Nanou, Osaka, Ouititi, Phibou, Pleureuse, Phineas, Reika, Ririne, Sabi, Sirine, Saya, Saintoise, Sheena, Siouf, Spot2001, Tennad, Tiza, Zaza, Zoe. Merci de me suivre et de vous montrer patient. Je vous souhaite une bonne lecture.

 


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Elle fracassa le miroir au sol, alertant aussitôt ses bourreaux. Ils ne tardèrent pas à l’enfermer dans la pièce, étouffant ainsi les cris.  

Kaori s’agita de plus en plus. Elle ressentait à présent les tortures infligées aux fuyards. C’est dans un hurlement strident et plein de détresse qu’elle reprit connaissance.  

 

Ryô était près d’elle… un peu trop près d’ailleurs.  

 

Tel un animal blessé, Kaori agitait les yeux dans tous les sens à la recherche d’un point de repère, d’une lueur. Au regard de Kaori, il comprit qu’à chacun de ses cauchemars, il la perdait de plus en plus.  

Elle ouvrit doucement les yeux. Des perles de sueur glissaient le long de sa peau moite. Elle cligna des paupières plusieurs fois de suite, mais rien ne lui revenait, à part les images de ce cauchemar. Elle distingua une forme épaisse et sombre s’approcher dangereusement d’elle. Kaori n’arrivait pas à distinguer les traits de cette ombre qui semblait de plus en plus menaçante. De vagues sons arrivaient à ses oreilles mais, elle ne comprenait pas grand-chose de plus.  

 

Elle tenta de s’écarter et de fuir mais son corps encore souffrant resta immobile. La peur la saisit, le démon était là, Il était venu pour lui faire mal, pour la voir souffrir à petit feu. Elle tenta une nouvelle approche et sentit ses jambes bouger. Prenant son courage à deux mains, elle quitta sa position pour aller trouver refuge dans un coin plus sûr. Ryô la regarda faire et ne tenta rien pour la retenir. Il avait compris qu’elle avait à cet instant une peur viscérale de lui et qu’il devait lui procurer un peu de sécurité. Il s’écarta lentement.  

 

-Kaori, ma puce….  

 

Mais sa voix arriva déformée aux oreilles de Kaori.  

 

Elle entendait un son grave et lent, presque caverneux. Elle se redressa légèrement et s’adossa contre le mur. S’aidant de ses bras, elle tenta de se mettre debout afin de fuir le plus loin possible de ce monstre qui se tenait là.  

 

Le visage crispé, les muscles tendus à l’extrême, Kaori réussit à se hisser lentement contre le mur. Au bout d’un effort acharné, elle se trouva debout. Malheureusement pour elle, ses jambes étaient encore trop faibles pour supporter un tel effort. Elle s’effondra comme une masse sur le sol. Ryo s’approcha d’elle pour l’aider, mais Kaori trouva de nouveau la force de s’écarter et de s’éloigner de lui.  

 

C’est donc avec résignation que Ryo reprit sa place sur le canapé. Elle était essoufflée, et apeurée, il devait lui laisser le temps de respirer un peu même s’il mourrait d’envie de la prendre dans ses bras pour la protéger et la calmer. Mais il savait que c’était encore trop tôt.  

 

La nuit se termina ainsi : Kaori resta campée sur ses positions défensives et Ryo continua à l’observer du coin de l’œil.  

 

 

Demeure des Milos, quelques mois auparavant…  

 

- Angelica…  

 

Pas de réponse.  

 

- Ma chérie ? Mais où est-elle encore passée ?  

 

Sans réfléchir plus longtemps, Milo descendit à la cave.  

 

 

Il entendait déjà les hurlements de femme.  

 

 

…..  

 

-S’il vous plait, tuez-moi…. Suppliait la malheureuse victime.  

 

 

Milo s’avança et trouva sa femme. La pièce était plongée dans le noir, et Angelica tournait autour de la cage recouverte d’une bâche. Un poignard à la main, elle s’amusait à faire chanter les barreaux avec la lame de son arme.  

 

Milo l’observa de longues minutes. Il sourit, il aimait la voir s’épanouir en s’amusant avec la vie de ses victimes mais il ne pouvait pas se permettre de laisser sa compagne tuer son otage. Il s’avança à contrecœur et posa sa main sur l’épaule d’Angelica, lui faisant ainsi prendre conscience que le jeu prenait fin à cet instant.  

 

Les yeux de la jeune femme s’emplirent de larmes. Elle s’écarta de son amant et s’enfuit.  

 

Milo souffla. Il referma la porte de la cave et alla voir sa femme.  

 

Angelica était allongée sur son lit, pleurant à chaudes larmes.  

 

Milo s’approcha et s’installa à ses cotés. Il caressa sa chevelure soyeuse.  

 

-Ma puce….  

 

Angelica renifla bruyamment et enfouit plus profondément sa tête dans son oreiller.  

 

-Tu ne me facilites pas la tâche ma chérie.  

 

Angelica continua ses jérémiades plaintives au grand dam de Milo.  

 

-Ecoute, je t’avais promis un jouet digne de ce nom et je te l’offrirai bientôt mais là, tu va devoir contenir tes fantaisies. La partenaire de Saeba est précieuse et tu dois la traiter comme tel. Dis-toi que si tu vas trop loin, je ne pourrai plus jamais te confier de telles poupées.  

 

Angelica releva la tête, elle savait qu’il était sérieux et qu’il serait capable de ne plus jamais lui apporter de beaux cadeaux.  

 

-Non, tu n’as pas le droit ! hurla t-elle en martelant son torse de coups de poing.  

 

Milo sentit que sa compagne allait entrer dans l’une de ses colères incontrôlables.  

 

Il empoigna ses poignets et la regarda dans les yeux.  

 

-Tu dois me faire confiance.  

 

Sur ces paroles, il obligea sa femme à s’allonger et s’installa contre son corps afin de canaliser l’énergie d’Angelica.  

 

 

Durant les ébats passionnés et violents du couple, Kaori reprit peu à peu son souffle.  

 

Elle jeta un coup d’œil circulaire dans la pièce à la recherche d’une éventuelle sortie.  

Kaori avait peu d’espoir de sortir de là mais elle ne voulait pas s’avouer vaincue. Elle était la partenaire de City Hunter et pour cela, elle enfouit au plus profond de son cœur sa rancœur et sa douleur pour tenter de réfléchir de manière rationnelle.  

 

Malgré sa position peu confortable, elle tenta de se relever un minimum pour tenter une évasion.  

 

Son regard se posa sur la broche qu’Angelica avait laissé tomber dans sa fuite.  

 

-C’est une bénédiction. Kaori, ne fais pas d’erreur !  

 

Kaori passa son bras à travers les barreaux. Son manque d’alimentation avait rendu ses membres aussi fins que ceux d’une enfant de 8 ans. Elle réussit à passer sans trop de difficultés. Mais la broche était bien loin, elle devrait faire preuve d’ingéniosité pour réussir à l’attraper.  

 

Elle tenta de faire sortir son bras entièrement mais il lui manquait toujours quelques centimètres pour atteindre son objectif.  

 

A bout de souffle, elle reprit sa position initiale. Elle massa son bras qui avait souffert du frottement des barreaux. Allongée sur le coté, elle regardait cette broche qui scintillait de mille feux et qui semblait l’appeler.  

 

Elle réfléchit à nouveau à la manière la plus simple et la plus rapide pour arriver à ses fins.  

 

Kaori ferma les yeux et repensa à Ryo.  

 

-Que ferais-tu Ryo si tu étais à ma place ? Hein mon cœur, que ferais-tu pour te sortir de cet enfer ?  

 

Les souvenirs de Ryo l’envahirent, son sourire, son regard, ses bras, son réconfort, son odeur. Tout lui revint en mémoire, son cœur se serra et les larmes firent leur chemin à travers ses joues.  

 

-Non, tu ne dois pas abandonner Kaori, pense à Ryô, il doit faire tout son possible pour te retrouver alors ne te laisse pas abattre !  

 

Ses yeux clos s’ouvrirent brusquement. Ses prunelles noisette scintillaient, elle venait d’avoir une idée.  

 

Elle se redressa de nouveau et se cala dans un coin de la cage. Elle souffla un instant pour se donner la force d’arriver à sortir. Puis elle se jeta contre les barreaux de sa prison d’acier. Cette dernière bascula légèrement mais retomba lourdement sur elle-même. Son épaule la fit souffrir mais elle ne voulait pas abandonner sans avoir été au bout de ses forces. Elle réitéra l’opération, mais le résultat fut identique. Elle s’arrêta un instant et analysa ce qui clochait dans sa manœuvre. Elle comprit qu’elle devait se servir de son corps et non de sa seule épaule.  

 

Elle reprit place et se jeta comme une damnée contre les barreaux. La cage bascula légèrement, mais Kaori porta tout son poids pour faire fléchir la bête d’acier.  

 

La cage se renversa sur le coté, le corps de Kaori s’écrasa violemment sur le sol. Elle resta quelques secondes immobile, attendant de voir si quelqu’un avait entendu le raffut. Mais pour son plus grand bonheur, il n’ y avait aucune activité extérieure. Mais tout n’était pas fini, à présent, elle ne pouvait plus passer son bras à travers les barreaux puisque le toit de la cage était constituée d’une plaque.  

Kaori se mit à quatre pattes et passa ses jambes à travers les tiges de fer. Elle puisa une fois encore dans ses réserves et souleva la cage afin d’avancer encore un peu sa prison de la broche. A bout de force et essoufflée, elle vit enfin la broche apparaître sous ses jambes.  

 

Elle l’attrapa rapidement et l’ouvrit.  

 

Kaori se servit de l’épingle pour crocheter le cadenas qui entravait sa liberté.  

 

-Allez ouvre-toi !  

 

Au bout de plusieurs tentatives désespérées, elle commença à perdre patience.  

 

-Mais c’est pas vrai, allez s’il te plait ouvre-toi, de toi dépend ma vie !  

 

Les larmes roulèrent de nouveau sur ses joues mais elle n’y prêta aucune attention. Elle voulait sortir. Elle se piqua plusieurs fois mais elle ne voulait pas s’arrêter.  

 

Soudain, elle entendit un petit « tic » et son cœur se mit à battre bruyamment ; les yeux inondés de larmes, elle ne vit pas de suite que le cadenas venait de s’ouvrir.  

 

La joie la submergea mais rien n’était encore gagné. Elle devait à présent sortir de là.  

 

Elle ouvrit la cage, le bruit strident de l’acier rouillé résonna dans la pièce. Elle s’arrêta de bouger puis se reprit rapidement, ce n’était pas le moment de flancher.  

 

Kaori grimpa sur sa prison et voulut descendre. Mais ses jambes refusaient de la porter. Ils la faisaient souffrir. Kaori tenta de réveiller ses membres en les massant énergiquement et rapidement pour permettre au sang de mieux circuler. Malgré la douleur physique, elle réussit grâce à sa volonté à se mettre sur ses jambes.  

 

Elle sortit rapidement, puis monta les escaliers : personne à l’horizon. Elle tendit l’oreille et entendu des gémissements au loin. Elle ne voulait pas rester plus longtemps.  

 

-Ma pauvre, dieu sait ce qu’il te fait ce porc. Mais je te jure que si je sors, Ryo viendra te chercher !  

 

Elle marcha rapidement vers une porte-fenêtre qui se trouvait dans ce qui semblait être un séjour.  

 

Kaori ouvrit la porte et sentit l’air frais lui fouetter le visage, elle respira profondément une seconde puis comme si cela l’avait revivifié, elle se mit à courir à travers le jardin.  

 

Elle arriva finalement devant un mur qui semblait protéger cette maison maudite de tout regard.  

 

Kaori grimpa à la force du désespoir. Arrivée en haut, tout son corps la faisait souffrir, mais cela n’était pas grave, elle avait conscience qu’elle avait déjà accompli la partie plus délicate. Une fois de l’autre coté, elle devrait se mettre à l’abri et contacter Ryo.  

 

Elle se laissa tomber de l’autre coté. Son corps une fois de plus se heurta violemment au sol. Elle resta sonnée quelques secondes puis se redressa de nouveau.  

 

-Allez Kaori, tu y es presque, pense à Ryo !  

 

Elle se redressa et fit quelques pas. Elle sentit ses jambes fléchir et sa vue se brouillait mais elle résista. Ses pieds nus saignaient à présent mais elle ne voulait pas y penser.  

 

Elle fit quelques pas… elle entendait les bruits environnants, des voitures, des chiens, comme un bourdonnement incessant.  

 

Kaori marcha de plus en plus lentement. Ses pas étaient de plus en plus lourds. Elle réussit à faire quelques mètres, mais ses jambes la trahir. Elle s’effondra au sol comme une masse.  

 

Elle ouvrit les yeux et regarda le paysage, cela faisait des lustres qu’elle n’avait pas senti l’herbe ou vu le ciel.  

 

-Pas maintenant, s’il vous plait pas maintenant, j’y suis presque !  

 

Elle ferma les yeux pour se concentrer sur ses jambes mais elle ne sentit plus rien. La douleur avait envahi son corps tout entier.  

 

Elle tenta de se relever mais se rendit compte rapidement que c’était fini pour elle. A moins qu’un passant ne la trouve et l’emmène loin de cet enfer. La colère, la tristesse et bientôt à la résignation s’emparèrent de son âme.  

 

Elle ferma les yeux pour se laisser mourir.  

 

-Excuse-moi Ryo, j’ai essayé et j’ai encore une fois échoué. Je ne suis pas digne d’être ta partenaire. Je donnerais tout ce que j’ai pour te revoir une dernière fois.  

 

Kaori sentit une aura meurtrière s’approcher d’elle mais elle n’eut plus la force de tenter quoi que ce soit.  

 

-C’est là que tu te caches petite cachottière. Nous t’avons cherché partout, tu nous as fait une belle frayeur !  

 

La voix de l’homme était faussement douce. Kaori comprit qu’elle allait subir un châtiment sévère pour son évasion ratée.  

 

Un violent coup de pied vint s’écraser contre son ventre. Kaori sentit ses entrailles se tordre de douleur. Sa respiration s’arrêta un instant. Il l’attrapa violemment par les cheveux et la traîna sur quelques mètres avant d’être stoppé par un coup de feu.  

 

Kaori rouvrit les yeux.  

 

-Ryo ? Murmura t-elle.  

 

L’homme lâcha brusquement sa chevelure et s’effondra sur son corps déjà meurtri. Elle sentit son cœur se gonfler de joie. Il était enfin arrivé ! Ryo l’avait trouvé !  

 

Elle respirait avec difficulté à cause du poids mort qui venait de s’allonger littéralement sur elle.  

 

Kaori crut défaillir mais elle sentit sa poitrine s’alléger soudainement.  

 

-Ryo ? Murmura t-elle une nouvelle fois.  

 

Elle entendit alors un ricanement mesquin.  

 

-Non, ce n’est pas possible pas ça, mon Dieu, s’il vous plait pas ça ! Hide protége moi, grand frère !  

 

Mais voilà qu’elle sentit qu’on la soulevait.  

 

-Excusez cette brute épaisse, il n’a jamais été éduqué, il ne sait pas comment on traite une femme. Pour lui, une femme et une chèvre c’est la même chose. Pffff quel idiot, il vous a fait du mal ?  

 

Milo regardait attentivement Kaori, à la recherche d’une réelle blessure et constata qu’elle n’avait rien, hormis quelques égratignures.  

 

-Nettoyez-moi ce bordel, hurla t-il finalement à l’encontre de ses hommes.  

 

Il jeta Kaori dans les bras de l’un d’eux.  

 

-Si jamais cette situation se représente, priez pour que je vous tue rapidement et que je ne vous laisse pas aux mains de ma femme !  

 

Les hommes frémirent à l’annonce d’Angelica. Cette femme était réellement diabolique et ils savaient tous autant qu’ils étaient, qu’un bain dans de la lave était beaucoup moins douloureux qu’un traitement spécial de la folle furieuse.  

Kaori fut ramenée dans sa cage et y perdit connaissance aussitôt. La fatigue, la déception et la douleur avaient eu raison d’elle.  

 

Durant son sommeil, des précautions supplémentaires furent mises au point. A son réveil, elle constata que ses barreaux avaient disparu et qu’à présent, elle était passée d’une cage à un cercueil en fer. Tout était fermé, il n’y avait plus qu’une légère encoche dans l’acier, juste de quoi glisser une petite gamelle.  

 

Kaori crut d’abord à un cauchemar. Mais rapidement elle se rendit compte qu’elle était réellement dans une boite métallique. Elle ne voyait même plus ses ennemis arriver.  

 

Les jours qui suivirent étaient devenus bien plus éprouvants que tout ce qu’elle avait supporté depuis le début.  

 

Elle entendait des pas venir à n’importe quelle heure. La personne donnait des coups d’une rare violence contre sa cage. Kaori se bouchait les oreilles pour ne pas devenir folle mais sa prison amplifiait et faisait écho à ces bruits nuisibles et déroutants. A longueur de journée, elle supportait cela. Elle en arrivait même à regretter les petites tortures qu’on lui infligeait.  

Elle implorait à présent pour que cela s’arrête, ne serait-ce que quelques heures. Ses tempes la faisaient souffrir et les échos lui tapaient maintenant sur le système nerveux.  

 

« Laissez-moi mourir ou achevez-moi, s’il vous plait, s’il vous plait. »  

 

Mais personne ne semblait vouloir la laisser en paix. Les tortures psychologiques continuaient de plus belle, lui faisait perdre peu à peu le sens de la réalité. Elle entendait des voix maintenant. Elle était perturbée et son organisme ne semblait plus distinguer le jour de la nuit.  

 

 

 

Retour dans la vie de City hunter…  

 

Quelques jours s’étaient écoulés depuis l’arrivée de Kaori.  

 

La jeune femme s’était à nouveau terrée dans son monde et ne semblait pas vouloir en sortir. Elle ne fit plus aucun progrès et ce malgré l’attention particulière que Ryo et ses amis lui portaient. Elle ne semblait vouloir manger qu’avec Ryo ou plutôt, elle attendait qu’il mange pour manger derrière lui et dans les mêmes plats que lui. Elle avait ainsi la certitude qu’il ne tentait pas de l’empoisonner. Sa crainte vis-à-vis de lui était toujours aussi palpable.  

 

Ryo entendit parler de Milo et se décida à vérifier ses sources. Il quitta donc l’appartement vers 21heures après s’être assuré que Kaori avait mangé.  

 

-Kazue ma chérie, nous allons sortir une heure ou deux. Tu restes avec Kaori et s’il y a le moindre souci, tu m’appelles, d’accord ?  

 

-Faites attention mon chéri.  

 

Mick embrassa sa compagne et lui caressa le visage.  

 

-Ne t’en fais pas. C’est juste une visite de politesse rien de plus !  

 

Kazue referma sa main sur celle de Mick et soupira. Depuis que l’ange de la mort avait refait surface, Kazue craignait pour la vie de son homme. Elle savait que Ryo fonçait tête baissée et qu’il ne réfléchissait pas toujours, surtout depuis que Kaori était revenue à ses cotés. La voir ainsi tous les jours ne faisait qu’accroître sa haine et sa colère.  

 

-Reviens-moi entier, Mick Angel.  

 

Mick l’embrassa une dernière fois et quitta la pièce. Ryo était déjà dans sa voiture.  

 

A travers la fenêtre, Kazue suivit la voiture qui quittait les lieux pour aller vers le lieu de la vengeance. Elle frissonna… un mauvais pressentiment venait de naître au creux de sa nuque.  

 

Des larmes coulèrent doucement le long de son visage. Elle essuya rapidement ces marques de faiblesse puis se tourna vers Kaori qui dormait en boule dans le coin du salon. Kazue posa une couverture sur ce corps frêle et s’installa sur le canapé.  

 

L’angoisse l’envahit de nouveau. Elle sentait que cette nuit, il allait se passer quelque chose. Elle posa la main sur le téléphone pour appeler Miki mais se ravisa aussitôt. Miki avait besoin de se reposer un peu et Kaori dormait profondément, elle ne risquait donc rien.  

 

Kazue alluma la télévision pour oublier cette sensation bizarre mais elle tomba sur une série bien gore. Elle changea de chaîne et ne trouva qu’une émission qui décortiquait la vie de serials killers.  

 

-Eh bien, ce n’est pas avec ce genre de programme que je vais réussir à me détendre ! Il ne pourrait pas prévoir des choses romantiques et douces ? La violence est vraiment partout, aux infos, dans les films, les séries. Mais dans quel monde vivons-nous ?  

 

Elle éteignit finalement le poste et s’allongea.  

 

Dans l’obscurité, elle scruta le plafond où dansaient les lumières du quartier. Elle entendit le tic-tac de l’horloge. Décidément, il n’y avait rien pour la rassurer la pauvre.  

 

Elle se leva finalement, s’assura que Kaori dormait toujours et descendit dans l’appartement dans lequel ils avaient élu domicile. Elle prit rapidement quelques affaires : son nécessaire de toilette et son bain moussant, puis réapparut chez City Hunter. Kaori n’avait pas bougé.  

 

Rassurée, elle monta à l’étage et fit couler un bain. Elle alluma quelque bougies, brancha le petit poste de musique, versa son bain moussant dans l’eau chaude. Elle redescendit dans le salon où elle se servit un verre de vin. Elle ferma la porte d’entrée et en retira la clé. Puis elle monta à l’étage pour se plonger dans son bain qui la détendrait un peu.  

 

Kazue savoura son bain, en buvant son verre de vin.  

 

Au bout d’une demi-heure, elle sortit finalement de l’eau. Cette petite pause lui fit un bien fou. A présent, elle se sentait reposée.  

 

Elle se coiffa, s’habilla, puis descendit à la cuisine pour poser son verre. Elle traversa le salon dans l’obscurité.  

Une fois devant l’évier, elle posa son verre et se tourna. Prise d’un doute, elle s’élança dans le salon.  

La porte était bien ouverte, pourtant, elle était sûre de l’avoir fermé à clé. Elle se revoit encore tourner la clé et la retirer pour permettre aux hommes d’entrer quand ils seraient de retour.  

 

Elle attrapa un vase, son cœur battait la chamade. Et si quelqu’un était entré ? Un voleur, un violeur, qui sait de quoi un homme est capable !  

 

Kazue s’avança lentement, inspectant les lieux avec minutie.  

Elle pensa soudainement à Kaori : la pauvre était en train de dormir. Prenant son courage à deux mains, elle se déplaça en direction de Kaori tout en gardant un œil sur ce qui l’entourait.  

 

Quelle ne fût pas sa surprise lorsqu’elle constata que Kaori n’était plus à sa place !  

 

Kazue paniqua : où était-elle ?  

 

Elle tenta de se calmer et de réfléchir.  

 

-Elle a dû se mettre à l’abri, pensa t-elle.  

 

Kazue savait qu’elle n’était pas assez forte pour faire face à un homme. Elle se précipita sur le téléphone, elle voulut appeler Mick mais l’angoisse et la peur, la rendirent amnésique. Elle se concentra mais rien à faire, elle n’arrivait plus à se souvenir du numéro de son homme !  

Elle composa donc le dernier numéro fait. Elle pria pour que ce ne soit pas « SOS, mâle en manque d’affection ».  

 

Elle entendit la tonalité, ça sonnait : une fois, deux fois, trois fois.  

 

-S’il vous plait, décrochez !  

 

Kazue entendit un bruit. Elle se figea aussitôt et se baissa pour se mettre à l’abri des regards.  

 

-Allo ?  

 

Kazue avait les larmes qui lui coulaient le long des joues.  

 

-Falcon c’est toi ? murmura t-elle.  

 

Falcon resta un instant surpris.  

 

-Kazue ?  

 

-Aide-moi s’il te plait !  

 

-Kazue c’est toi ?  

 

-Oui, je t’en supplie viens vite ! murmura t-elle en étouffant un sanglot.  

 

Sans plus attendre, Falcon raccrocha et sortit rapidement de sa maison.  

 

Il démarra sa jeep, mais sa femme vint s’installer à ses cotés.  

 

N’ayant pas le temps de discuter, ne sachant pas ce qu’il se passait exactement, il mit la première et disparu au carrefour.  

 

Kazue tenait toujours le téléphone dans ses mains. Elle serrait fort le combiné pour éviter tout hurlement ou cri de surprise.  

 

Elle pensa de nouveau à Kaori et posa discrètement l’appareil sur le sol. A tâtons, elle chercha la jeune femme afin de la mettre à l’abri elle aussi. Elle savait que Falcon arriverait vite.  

 

Malheureusement, malgré sa détermination, elle n’arrivait pas à retrouver Kaori. Elle entendit un bruit de plus en plus distinct… Cela venait de l’extérieur : deux personnes montaient les marches. Kazue pria intensément que ce soit Falcon et Miki. Au bout de quelques secondes interminables, Kazue fut éblouie par la lumière.  

 

-Kazue, Kaori ?  

 

A l’annonce de son prénom, Kazue quitta sa cachette et se précipita sur ses amis.  

 

-Je n’arrive pas à trouver Kaori !  

 

Kazue relâcha la pression et se laissa finalement aller à l’hystérie.  

 

Miki la prit par les épaules pour la calmer un peu.  

 

-Tout doux, raconte-nous tout !  

 

-Mick, Ryo sont partis…. Apres la télévision et du sang partout….  

 

Miki s’affola à son tour.  

 

-Du sang mais où ça ? Kazue, mais parle !  

 

Kazue se sentit secouée dans tous les sens. Elle ne comprenait plus rien. Elle tenta de se dégager de l’emprise de Miki mais cette dernière ne voulut rien savoir.  

C’est alors que Falcon sépara les deux femmes.  

 

-Ca suffit Miki !  

 

-Mais ….  

 

-Tais-toi, on n’a pas le temps, et toi Kazue va droit au but !  

 

-Je me suis absenté et Kaori a disparu. La porte était ouverte….  

 

-Comment tu as pu la laisser seule ?  

 

-Je suis juste aller prendre un bain. Et quand je suis redescendue, la porte était ouverte et Kaori avait disparu !  

 

…..  

 

 

 

 


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