Capitolo 4 :: Faire un choix

Pubblicato: 09-03-05 - Ultimo aggiornamento: 09-03-05

Commenti: Salut à tous, c encore moi. Un nouveau chapitre et la suite tout de suite après. J'espère que cette fic vous plait parce que j'ai pas eu de rewiew pour mon dernier chap !_! alors là, je compte sur vous, dites moi ce que vous en pensez. Au passage un gros bisou à ma bété Saiyuki pour ces corrections. Bonne lecture et des rewiewssssssss

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Elle était là, à quelques mètres de lui et pourtant si loin. Le temps semblait s’être arrêté pour lui à ce moment précis. Makimura resta à ses côtés mais n’osait prononcer un seul mot. Il comprenait parfaitement les différents sentiments qui devaient traverser le cœur de son ami. Toutes ses certitudes étaient en quelques secondes remises en cause par cette enfant aux cheveux d’un noir profond et aux yeux perçants comme la nuit. Jamais il n’aurait pu imaginer une telle chose. Elle se trouvait devant lui, sa seule famille.  

Ce n’était qu’une enfant d’une douzaine d’années, de taille moyenne, qui commençait tout juste à s’épanouir dans la vie, avec un sourire parfois sincère mais qui semblait refléter une grande tristesse au fond du cœur, une solitude cachée qui ne demandait qu’à disparaître et il en avait le pouvoir. Mais le voulait-il vraiment ? Oui, assurément. Alors le pouvait-il ? Il pensait que non. Il n’avait pas le droit de se montrer égoïste et de l’exposer à sa vie de mort et de douleur.  

Malgré tout, il fit un pas en avant, comme s’il voulait la toucher pour être sûr qu’il ne l’imaginait pas mais son ami le comprit et intervint d’une voix qui se voulait douce et rassurante :  

-« Ryo. »  

Alors le nettoyeur reprit le contrôle et s’arrêta. Il tourna la tête vers son partenaire et recula pour se mettre à l’abri. Il ne pouvait pas risquer qu’elle le surprenne.  

-« Allons-y maintenant. », dit doucement Makimura à l’intention de son ami.  

-« Oui, tu as raison. »  

C’est sûrement la meilleure solution mais le mal ne le quitta pas durant la centaine de mètres qui le séparait de la mini.  

-« Elle te ressemble beaucoup tu sais. »  

-« Tu trouves ? », répondit Ryo.  

-« Arrêtes un peu. Tu as pris ta décision et il faut t’y tenir où alors franchir le cap mais tu ne peux pas jouer sur les deux tableaux en même temps Ryo. »  

Makimura venait de résumer en quelques mots la décision que devait prendre le nettoyeur.  

Soit partir maintenant et vivre en sachant qu’elle était ici, seule.  

Ou alors prendre la décision de l’emmener avec lui et risquer de la perdre à chaque seconde.  

Il s’installa dans la voiture, et sans un dernier regard, mit le contact.  

-« Allons-y ! »  

Makimura prit place à ses côtés dans un silence de compassion et ils prirent la route pour Shinjuku.  

Le voyage se passa sans qu’aucun mot ne soit échangé. L’ex-flic comprenait l’homme qui se trouvait à côté de lui comme s’il vivait cette épreuve à sa place. Lui avait une sœur à ses côtés et malgré les arguments de Ryo qui était tout à fait compréhensibles, il aurait espéré que son ami fasse un autre choix. Mais il respectait sa décision et le sujet était clos. Il lui fallait maintenant reprendre le cours de sa vie même s’il savait que jamais il n’oublierait la terrible décision qu’il avait du prendre ce jour là.  

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La jeune fille, de son côté, n’avait qu’entraperçu ces deux hommes entrer et sortir de la salle de sport et jamais elle n’aurait pu imaginer que l’un d’entre eux était la seule famille qui lui restait et que pour son bien, il avait décidé d’emporter ce secret dans sa tombe.  

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Le temps passa et les deux amis reprirent leur vie comme si ce jour n’avait jamais existé. Mais quelque chose semblait avoir changée chez le nettoyeur. Une certaine nostalgie pouvait se lire aux fonds de ses yeux sombres.  

Les semaines passèrent et les mois se succédèrent sans qu’aucun des deux hommes ne reparlent de cette histoire. Mais Makimura avait remarqué que de temps en temps, Ryo était différent. Il était de mauvaise humeur, s’enfermant chez lui plusieurs jours, ne faisait venir une femme qu’un soir, finissant les autres jours en tête à tête avec une bonne bouteille de whisky. Un jour, il prit le temps de le suivre et eut la surprise de découvrir que son partenaire se rendait, dans la plus grande discrétion, à l’école de Tsuki. Il ne faisait qu’y passer furtivement, sans être vu de personnes, l’observait quelques minutes puis repartait tout aussi rapidement.  

Et l’ex-flic avait rapidement comprit que malgré ses dires, Ryo ne pouvait pas faire comme s’il ne savait pas. Il avait besoin de ces quelques instants de tranquillité pour survivre dans son monde. Mais fidèle à son partenaire et ami, il n’en avait rien dit.  

Deux ans s’étaient écoulées depuis cette fameuse rencontre. Ryo avait fait la connaissance de Kaori, la sœur de Makimura et il avait déjà eu l’honneur de goûter à quelques massues. Le nettoyeur aimait bien passer du temps avec les Makimura, sa famille d’adoption. Il considérait Kaori comme sa petite sœur. Oui mais alors pourquoi avoir laissé sa véritable sœur dans un orphelinat ? Tout simplement parce qu’il n’avait pas la responsabilité de la vie de Kaori entre ses mains.  

Et la vie suivi son cours jusqu’au jour où le passé vous rattrape et que City Hunter du faire face à l’Union Toepe. Pourquoi avait-il fallu que cela se passe ainsi ? Pourquoi la vie avait-elle décidé de lui jouer une fois de plus un mauvais tour ? Il avait pu goûter quelques temps à une vie un peu plus normale mais le sort s’acharnait contre lui en lui retirant son partenaire, son ami.  

Makimura s’était fait descendre en l’abandonnant, lui et Kaori. Ils s’étaient retrouvés seuls tous les deux pour affronter cette nouvelle vie sans lui. Kaori avait décidé de prendre la place de son frère et de devenir l’assistante de City Hunter. Ryo avait catégoriquement refusé mais avait été contraint par la détermination de la jeune fille. Elle lui avait avoué être au courant du secret que Makimura devait lui révéler concernant son adoption et s’était installé dans l’immeuble du tueur. Elle lui avait dit qu’elle n’était plus une petite fille et qu’il ne pouvait pas aller contre sa volonté.  

Il avait donc cédé et elle partageait maintenant sa vie, une vie jonchée de mort et de tristesse.  

C’est ainsi que Kaori fit la connaissance de Falcon puis plus tard de Miki qui devint rapidement son amie. Elle continuait cependant de voir ses quelques amies de lycées comme Eriko, Danny où Lee-Ann.  

Une grande complicité s’était installée entre ce nouveau duo mais Ryo faisait en sorte que rien ne lui arrive. Il avait toujours mis un point d’honneur à la protéger du mal et surtout de la mort. Il ne voulait pas qu’elle se salisse les mains et désirait surtout qu’elle reprenne au plus vite une vie normale. Alors il l’encourageait à sortir, à s’amuser avec ses amis pour qu’elle profite de la vie. Et Kaori profitait pleinement de sa jeunesse. Elle avait même reprit des cours à la fac entre deux affaires, pour la plus grande joie de son partenaire.  

Mais dans les moments difficiles, Ryo était toujours là pour la réconforter comme l’aurait fait Makimura.  

Ils se respectaient énormément l’un l’autre et se comportaient comme une famille unie. Ryo se prenait régulièrement des coups de massue mais cela faisait partie de leur vie. Il sortait toujours autant les nuits et n’admettait de travailler que pour la jolie gente féminine. Il ne ramenait que très rarement des filles chez lui par respect pour sa partenaire. Il faut dire qu’il n’avait aucune relation sérieuse et que ses conquêtes n’étaient pas des plus recommandables. Il n’aimait pas ces femmes, il avait besoin d’elles comme elles avaient besoin de lui, rien de plus, rien de moins.  

Voilà comment s’était déroulé la vie de City Hunter ces deux dernières années. Il avait bien entendu continué ses petites visites secrètes au bord de la mer mais Kaori n’était au courant de rien. Le seul à connaître cette histoire avait emporté le secret avec lui.  

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Durant ces deux longues années, Tsuki avait grandi. Elle avait maintenant un peu plus de quinze ans et ne connaissait toujours pas la vérité sur sa famille. Elle était seule depuis maintenant trop longtemps et s’était faite à l’idée qu’elle était orpheline. Elle s’était faite des amies dans cette école et avait donc, par la force des choses, accepté sa vie.  

Elle menait donc une vie d’adolescente partagée entre l’école et le sport. Les sorties n’étant que très peu autorisées dans ce genre d’établissements, elle s’était lancée dans la pratique du volley ball. Elle n’était pas de grande taille mais occupait un poste de passeuse, ce qui lui suffisait amplement. Son équipe était engagée, après de nombreuses demandes auprès de la directrice, dans le championnat national féminin. Les joueuses étaient ravies car cela signifiait pour elle une chance de voyager dans tout le pays et de rencontrer les meilleurs clubs du moment soit une chance supplémentaire de se faire repérer et pourquoi pas de se faire une place parmi les plus grandes joueuses de volley. Elles pourraient ainsi changer radicalement de vie.  

Mais Tsuki ne rêvait pas d’une grande carrière sportive. Elle voulait juste voir du pays, sortir de cette école qu’elle ne connaissait que trop. Elle voulait aller à l’université de Tokyo, faire des études pour devenir quelqu’un. Voilà ce qu’elle désirait au fond d’elle-même et ce rêve était à portée de main. Elle pourrait entrer dans cette école dès l’an prochain, étant donné ses notes, elle était en avance sur sa scolarité. Alors la jeune fille ne pensait qu’à leurs trois prochaines rencontres qui allaient se dérouler à Tokyo. C’était le moment de découvrir la ville et elle en était toute excitée.  

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