Capitolo 5 :: Première rencontre ?

Pubblicato: 10-03-05 - Ultimo aggiornamento: 10-03-05

Commenti: Hello tout le monde. Voici un nouveau chapitre, l'inspiration est revenue et l'histoire mise en place donc y'a plus qu'à. Un gros bisous pour Grounette et Chibiusa pour leurs rewiews qui m'ont fait très plaisir. j'espère que la suite vous plaira. le prochain chapitre devrait arriver rapidement. Un coucou à ma béta pour sa rapidité et bonne lecture. Laissez pleins de mess. gros bisous pour vous

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Le temps continuait toujours sa course sur Tokyo. Une ou deux affaires par-ci par-là suffisaient largement à subvenir aux besoins du nettoyeur. Il n’aimait pas trop se surcharger de travail, malgré la volonté certaine de sa jeune et jolie partenaire de le faire travailler tous les jours que dieu fait.  

Kaori avait continué ses quelques heures de cours à la fac et il lui arrivait de sortir avec quelques garçons de son âge mais ce n’était jamais des histoires très sérieuses. Sans s’en rendre compte, il fallait toujours qu’elle les compare à son frère où à Ryo. Elle avait besoin d’un homme qui la comprenne, qui la soutienne et la protège. Et pour des jeunes hommes de 22 ans, c’était peut-être un peu trop demander. Et il faut aussi avouer que Ryo jouait parfaitement son rôle de « grand frère protecteur ». Dès qu’il avait l’occasion d’en croiser un, il leur faisait rapidement comprendre qu’il ne fallait pas rendre malheureuse sa partenaire.  

De son côté, Kaori défendait toujours corps et âme les pauvres jeunes filles du quartier contre la furie Ryo. Ils se protégeaient l’un l’autre contre ce monde qui peut être parfois si cruel.  

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Ecole de la côte.  

Toute l’équipe féminine se préparait pour cette escapade de quinze jours hors de leur petite cité. La plupart de ces jeunes filles n’avaient pas quitté l’école depuis leur arrivée. La directrice n’étant pas du voyage, elle avait organisé, une semaine avant leur départ, un déjeuner avec ses filles et leurs deux entraîneurs.  

-« Mesdemoiselles, et vous messieurs Takano et Shaba, je voulais vous féliciter pour avoir continués de lutter, surtout avec moi, pour que cette équipe voit le jour.  

Je voudrais remercier vos professeurs qui ont pris le temps de vous enseigner tout ce qu’ils savaient. »  

Monsieur Takano, étant le plus ancien des deux professeurs prit la parole.  

-« Il ne vous ait pas nécessaire de nous remercier Madame, ce fut un réel plaisir pour nous. Les filles ont su puiser la force et le courage utile à la pratique d’un sport de haut niveau et leur réussite future sera notre plus belle récompense. »  

Les jeunes filles étaient très touchées par le discours de leur coach. Malgré la dureté dont il faisait preuve durant les entraînements, il avait un grand cœur et un profond respect pour chacune d’entre elles.  

La directrice reprit la parole. Elle avait une nouvelle à annoncer à « ses enfants » comme elle aimait les appeler.  

-« J’ai aussi organisé ce déjeuner pour vous annoncer une nouvelle à la fois bonne mais triste pour moi. »  

Le silence se fit instantanément dans la salle à l’écoute de Mikomi.  

-« Voilà, lorsque vous reviendrez de Tokyo, je vous aurais malheureusement quitté. Comme le savent certains d’entres vous, je fréquente quelqu’un et il m’a demandé de devenir sa femme. »  

L’ensemble des personnes présentes était ravi pour la directrice et ils applaudirent tous à cette annonce mais ils avaient senti au regard triste de la femme, que quelque chose n’allait pas.  

-« Félicitations Mikomi ! », dit Iromi Shaba, le jeune entraîneur.  

-« Merci Iromi mais la vérité est toute autre. Mon ami m’a aussi demandé de le suivre à San Francisco. Il va ouvrir une école d’art là-bas et il souhaiterait que je m’occupe des élèves comme je me suis occupée de vous ici. »  

Une des élèves les plus âgées prit la parole :  

-« Madame, surtout, il ne faut pas hésiter une seconde. Nous sommes tous ravis pour vous et souhaiterions juste que vous nous envoyez de temps à autre une petite lettre pour nous informer de votre nouvelle vie là-bas. »  

La directrice afficha un sourire de reconnaissance à l’assemblée et les remercia encore une fois de tout l’amour qu’ils lui avaient apporté toutes ces années.  

Le repas se termina donc dans la joie et la bonne humeur.  

A fin du repas, Mikomi demanda à voir Tsuki Kitana.  

Elles s’installèrent toutes les deux dans le grand bureau de la femme puis, après une profonde inspiration pour se donner du courage, la directrice prit la parole :  

-« Tsuki, je dois t’avouer quelque chose. Voilà, quand tu es arrivé chez nous, tu étais encore jeune et les frais de ta prise en charge ont entièrement été pris en compte par l’héritage de tes parents. »  

-« Oui, je sais madame, mais pourquoi me racontez-vous tout ça aujourd’hui ? »  

La directrice s’apprêtait à révéler un secret à la jeune fille et elle n’était plus sûre de vouloir le faire. Elle ne voulait pas partir de cette école sans lui avoir dit ce qu’elle savait sur elle, sur ces deux inspecteurs qui étaient venus il y a maintenant plus de 3 ans. Elle avait vite fait le rapprochement avec Tsuki suite aux différents versements d’espèces qui avait suivi leur visite. Régulièrement, une enveloppe était déposée sur son bureau avec de l’argent pour subvenir à ses besoins. Aucun expéditeur, aucun cachet de la poste, juste son nom, sur l’enveloppe, Tsuki Kitana.  

Mikomi avait essayé à plusieurs reprises de retrouver cet homme où tout du moins de l’apercevoir quand il déposait cette enveloppe mais elle n’avait jamais réussi. Elle s’était donc fait la promesse de tout révéler à la jeune fille au moment venu et il était maintenant temps de le faire.  

-« Voilà, il y a une personne dont je ne connais pas l’identité qui contribue à tes besoins. Je n’ai aucune information à te donner à son sujet mais la seule chose que je sais, c’est qu’un jour deux inspecteurs de police sont venus de Tokyo pour vérifier une information sur une pensionnaire. Ils ne m’ont donner aucun nom mais j’en ai vite déduis que c’était toi. Et maintenant que je vais vous quitter, je devais te révéler cette information aussi insignifiante qu’elle soit. »  

La jeune fille la fixa un moment s’en trop savoir quoi penser. Elle s’était résignée à être seule au monde et on lui apprenait qu’une personne veillait sur elle en secret. (On se croirait dans Princesse Sarah, lol)  

-« Comment pouvez-vous affirmer que je suis bien la personne qu’il recherchait ? »  

-« Je ne crois pas au coïncidence Tsuki et cet inspecteur, comment s’appelait-il déjà, à oui, Makimura, m’a dit que cette personne était un ami de tes parents protégés par la police. Et c’est pourquoi il ne pouvait pas venir te voir mais qu’il devait s’assurer que tu ne manquais de rien. Alors quand j’ai reçu cette première enveloppe, j’ai tout de suite compris que tu étais cette jeune personne qu’il recherchait. Il était accompagné d’un autre inspecteur, mais je ne me souviens plus de son nom, il était très discret plutôt en retrait. Je ne me souviens même plus de son visage. »  

Tsuki ne savait vraiment plus quoi dire face à l’histoire que lui racontait madame Hariki. Ce n’était pas possible. Pourquoi un ami de ses parents la laisserait ici, toute seule. Elle ne voyait pas qui cela pouvait bien être. Ils avaient beaucoup voyagé et l’accident qui avait coûté la vie à sa famille s’était produit quelques temps après leur retour au Japon. Elle ne savait pas, elle ne savait plus.  

Devant le mutisme de la jeune fille, la directrice reprit la parole :  

-« Tsuki, écoutes-moi. Je sais que l’histoire que je te raconte doit être difficile à croire pour toi mais c’est la vérité. J’ai mis l’argent de côté et je vais te le donner. Ainsi, tu pourras payer tes études à l’université avec et j’espère que tu comprends pourquoi je t’ai tout révélé aujourd’hui. »  

-« Oui, madame, je vous comprends. »  

Un silence s’installa à nouveau dans la pièce. La directrice se leva et prit une enveloppe dans son coffre qu’elle tendit à la jeune fille.  

-« Voilà l’argent que cet homme m’a donné pour toi. »  

-« Merci Madame Hariki. Mais j’ai besoin de savoir qui est cette personne. Je ne peux pas vivre sans savoir, pas après toutes ces années où j’ai cru être seul. »  

-« Je te comprends mais comment compte tu faire pour le retrouver. Tu ne sais même pas quel lien il y avec toi. »  

-« Je sais mais c’est peut-être un membre éloigné de ma famille, ou un ami de mes parents que je ne connaissais pas ou… »  

-« Ou… ? », demanda Mikomi.  

-« Non, rien. Je vais profiter de notre voyage à Tokyo pour retrouver ces inspecteurs. », dit-elle en se levant, prête à affronter le destin.  

-« Mais Tsuki, attends. »  

La jeune fille se retourna et sourit à la femme qui avait aux fonds des yeux de la tristesse et de l’admiration pour elle.  

-« Ne vous inquiétez pas, je ferais bien attention à moi. Et puis je ne fonde pas trop d’espoir sur cet inconnu car j’ai très bien vécu sans lui jusqu’à aujourd’hui. », essaya-t-elle de se convaincre.  

Elle sortit ensuite pour se rendre dans sa chambre et finir de préparer ses affaires pour leur voyage à Tokyo. Le départ aurait lieu dans quelques jours et tout devait être au point.  

Le soir venu, elle profita du calme pour feuilleter dans une boîte qui appartenait à ses parents. Elle contenait de vieilles photos, quelques lettres, un ou deux bijoux. Elle n’y avait jamais rien trouvé de particulier à ses yeux mais ce soir, elle pensait trouver les réponses à ses questions. Qui pouvait bien être cette mystérieuse personne ?  

Elle passa donc en revue les lettres, toutes écrites par son père à sa mère et elle en trouva certaines bizarres. C’était comme si il y avait une histoire cachée entre eux. Mais impossible de savoir quoi. Elle détailla ensuite chaque photo, l’une après l’autre et un voile de tristesse se déposa sur son regard en fixant ses parents et sa jumelle. C’était l’une des seules photos de famille qu’elle avait. Elle s’était plusieurs fois demandé pourquoi elle avait survécu et pas les autres. Mais n’avait jamais pu trouver de réponse.  

Sur certaines photos, un homme apparaissait mais son nom n’était pas inscrit, juste des initiales, SK. Puis elle jeta un œil sur la photo de ses parents avec leur premier enfant, tragiquement disparu alors qu’il n’était qu’un bébé. Elle était vraiment seul au monde. La seule piste qu’elle pourrait essayer était cet homme, ce SK.  

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Une semaine passa et toute l’équipe de Tsuki était dans le car qui les amènerait à Tokyo. Le voyage durerait un peu plus de 3 heures, avec un arrêt sur la route.  

La jeune fille était toute excitée à l’idée de voir Tokyo. Elle ne se rappelait plus à quoi ressemblait cette grande ville et elle avait surtout hâte de retrouver cet inspecteur Makimura. C’était la piste la plus sûre qu’elle avait pour retrouver l’homme de la photo. Elle avait passé la semaine à recouper toutes les informations dont elle disposait et en avait conclu que le mystérieux bienfaiteur ne pouvait être que lui. Une connaissance de ses parents qui datait de bien avant sa naissance.  

Le car arriva donc à Tokyo en ce début d’après midi ensoleillé et pour leur première journée en ville, les entraîneurs avaient donné carte blanche aux filles pour leur achat personnel. Monsieur Takano pensait qu’elles seraient ainsi moins stressées par leur premier match qui avait lieu dans deux jours.  

Tsuki en profita donc pour filer au commissariat de police et tenter de retrouver cet inspecteur.  

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De son côté, City Hunter n’avait pas eu de travail depuis maintenant 2 semaines. Mais ce n’était pas inhabituel et Kaori ne se priva pas pour partir en vacances avec son amie Eriko pour une dizaine de jours à la campagne, abandonnant ainsi le stress de la ville. Son amie venait tout juste de finir sa première collection et avait décidé de prendre ces quelques jours bien mérités et elle avait réussi à entraîner sa meilleure amie avec elle.  

Ryo, lui, profitait pleinement de ces quelques jours pour draguer à tout va, sans craindre un quelconque coup de massue. Il passait tous les jours voir Falcon et Miki au café puis essayait à l’occasion de se faire rembourser ses dettes par Saeko. Mais comme à chaque fois, il n’obtenait rien. Il resta tout de même un petit moment avec elle assis sur un banc du parc près du commissariat de police. Une fois de plus, elle avait un service à lui demander. Elle commença donc à lui raconter l’affaire sur laquelle elle enquêtait mais son interlocuteur semblait absent.  

Ryo écoutait d’une oreille distraite les dires de la belle inspectrice mais son regard fut attiré par la foule qui se pressait devant le grand bâtiment. Et plus précisément sur une jeune fille brune, cheveux mi-longs qui tourna la tête vers lui l’espace d’une seconde, une seconde qui parut une éternité pour lui.  

Saeko le bouscula pour le faire revenir à lui, et lorsqu’il tourna la tête un quart de seconde, la jeune fille n’était plus là.  

-« Ryo, tu m’écoutes ! »  

Il bredouilla un peu avant de répondre :  

-« Oui, oui, je t’écoute. »  

Puis il se réinstalla convenablement sur le banc en pensant qu’il avait du rêver. Ce ne pouvait pas être elle, pas ici, pas à Shinjuku.  

Saeko termina son histoire et Ryo promit de réfléchir à tout ça et de passer la voir le lendemain. La jeune femme n’était pas très convaincu mais retourna néanmoins à son bureau laissant le nettoyeur toujours sur ce banc.  

Une fois de retour au commissariat, un agent appela l’inspecteur Nogami pour lui signaler qu’une jeune fille désirait s’entretenir avec l’inspecteur Makimura.  

Saeko eut un frisson en entendant ce nom et se demanda qui pouvait bien être cette personne et surtout ce qu’elle voulait à Makimura.  

Elle demanda qu’on conduise la jeune fille à son bureau et en la voyant entrer dans la pièce, elle eut une impression étrange. Il lui semblait la connaître mais impossible de savoir de quelle façon.  

-« Bonjour, je suis l’inspecteur Saeko Nogami, j’étais l’équipière de l’inspecteur Makimura. »  

-« Bonjour madame. L’agent de l’accueil m’a informé que monsieur Makimura était décédé. Je suis désolée. En fait, je ne connaissais pas cet inspecteur mais je pense qu’il a fait une enquête sur moi il y a un peu plus de 3 ans et c’est pour cela que je voulais le rencontrer. Il était venu avec un autre inspecteur à l’époque mais j’ignore son nom. »  

Saeko tiqua tout de suite. Makimura avait déjà quitté la police à cette époque et il n’a jamais eu d’autre équipier après elle dans la police. Alors elle devait parler de Ryo. Mais dans ce cas, pourquoi se sont-ils fait passer pour des inspecteurs de police. Saeko n’aimait pas beaucoup cette histoire.  

Tsuki reprit son histoire face au silence de l’inspectrice.  

-« En fait, si je suis venue le voir aujourd’hui c’est pour qu’il m’aide à retrouver un homme. Je ne le connais pas et j’ai juste une photo de lui ainsi que ses initiales. »  

-« C’est un peu maigre. », répondit Saeko un peu durement.  

-« Oui, je le sais bien. Mais je n’ai plus de famille et cet homme pourrait apporter des réponses aux questions que je me pose. », lâcha-t-elle, un peu découragée.  

Saeko ne resta pas insensible et lui sourit.  

-« Je vais essayer de me renseigner, en fouillant dans les vieux dossiers de l’inspecteur Makimura. Où pourrais-je vous contacter ? »  

-« Je serais en ville pour environ deux semaines, à cet hôtel, situé juste à côté du centre sportif Tendo. », répondit la jeune fille en lui tendant la photo et l’adresse où elle logerait.  

-« Ah, vous êtes sûrement venue ici pour une de ces rencontres sportives. »  

-« Oui, c’est tout à fait ça. Je vous remercie de prendre en compte ma demande madame Nogami et je vous suis extrêmement reconnaissante. », dit Tsuki, en saluant respectueusement la jeune femme avant de sortir.  

Une fois seule, Saeko jeta un œil à la photo mais toute cette affaire ne lui disait vraiment rien. « La seule personne qui pourrait être au courant de cette histoire c’est Ryo. », pensa-t-elle avant de rentrer chez elle avant d’affronter le lendemain le grand City Hunter.  

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