Capitolo 6 :: Ma réponse est non !

Pubblicato: 12-03-05 - Ultimo aggiornamento: 12-03-05

Commenti: Coucou tout le monde, et voici le 3ème chap de la semaine, j'ai fait fort mais faut aussi et surtout faire un bisou à ma beta qui est toujours présente. Un gros bisou aussi à Grounette et Lovely (t'inquiète j'avais compris) pour vos encouragements; J'espère que la suite vous plaira, bonne lecture et laissez moi une ptite review gros bisous pour vous

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Après son entrevue avec l’inspecteur Saeko Nogami, Tsuki avait rejoint quelques une de ses amies pour une visite de la ville. Toute l’équipe s’était ensuite retrouvée à l’hôtel pour le dîner et une bonne nuit de sommeil avant les prochains jours qui promettaient d’être durs.  

La jeune fille avait eu du mal à trouver le sommeil. Elle était beaucoup trop excitée à l’idée d’être à Tokyo et surtout de trouver les réponses aux questions qu’elle se posait.  

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Le lendemain, le réveil des sportives sonna à 7 heures. Après une petite heure de préparation, elles se trouvaient fin prêtes pour leur premier entraînement en vue des matchs à venir.  

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Saeko était elle aussi déjà debout. Elle avait fait un saut rapide à la préfecture avant de se rendre chez City Hunter pour lui parler de la mission qu’elle souhaitait lui confier mais aussi pour faire le point sur cette affaire qu’elle avait découverte la veille.  

Elle fit un crochet par un café pour apporter de quoi réveiller le nettoyeur.  

Une fois dans l’appartement, elle ne put que constater l’effet Saeba. Sans Kaori pour le surveiller, sa vie ne ressemblait à rien. Le salon était en bazar, la cuisine était envahie de boîtes vides des différents plats à emporter que l’on pouvait trouver dans le quartier. Des vêtements sales traînaient sur le sol et dans l’escalier et on pouvait sentir à 5 mètres l’odeur d’alcool provenant de la chambre de Ryo.  

« Si Kaori voyait tout ce bazar, tu ronflerais moins mon petit Ryo. », se permit de penser l’inspectrice en imaginant la jeune femme corriger le plus grand nettoyeur du Japon à grands coups de massues.  

Saeko frappa à la porte puis entra prestement avant de se diriger vers la porte vitrée pour laisser entrer un peu d’air frais.  

-« Debout Ryo, le travail t’attends. »  

-« Rhonnn »  

-« Ah bonjour Kaori ! »  

L’effet ne se fit pas attendre et Ryo se redressa derechef à l’entente du prénom tant redouté.  

-« Kaori, Kaori, non pas la massue !!! », pria ce dernier avant de s’apercevoir qu’elle n’était pas là.  

-« Je vois que cette mesure a été efficace. », se moqua l’inspectrice.  

-« Tu te trouves marrante peut-être », répondit Ryo, l’air fâché par ce réveil des plus brutal.  

-« Effectivement mais bon passons. Je t’ai apporté un bon café pour commencer cette belle journée et… »  

-« Arrêtes ton baratin Saeko, qu’est-ce que tu veux ? Me rembourser toute ta dette ? », demanda le nettoyeur avec son visage déformé par ses pensées lubriques.  

- « Oui, mais pas maintenant. Désolée. Je voulais savoir si tu avais réfléchi à la demande que je t’ai faite hier. »  

Ryo se gratta la tête faisant mine de réfléchir puis répondit :  

- « Oui, ça ne devrait pas me prendre trop de temps ce qui te permettra de me payer tout ce que tu me dois !!! », finit-il par hurler.  

- « Oui, oui, bien sûr. Sinon, j’ai encore quelque chose à te demander. Habilles-toi, je t’offre le petit déjeuner. », finit-elle avant de sortir de la chambre et de rejoindre le salon pour attendre le nettoyeur.  

Une vingtaine de minutes plus tard, Ryo fit son apparition.  

-« Dis-moi, tu ne crois pas que tu exagères un peu en ce moment. Je devrais être en vacances en ce moment moi et pas à bosser pour les flics. »  

-« Allons, allons mon petit Ryo, je ne te demanderais plus de travailler pour moi avant de t’avoir payer, je te rassure, c’est juste d’un renseignement que j’ai besoin, mais je t’en dirais plus une fois arrivée. »  

-« Mais où tu m’emmènes à cette heure-ci ? »  

-« Tu verras bien quand on y sera !  

Ils montèrent dans le cabriolet de l’inspectrice et prirent la direction du centre ville, plus précisément du complexe sportif. Il y avait là-bas toutes les installations nécessaires. Piscine, terrain de foot, centre équestre, dojo et trois gymnases. Un vrai site olympique.  

Saeko descendit de la voiture suivit de près par Ryo.  

- « Mais qu’est-ce qu’on vient faire ici. »  

Puis en apercevant un groupe de jolies jeunes femmes il reprit :  

- « C’est mon cadeau pour ce petit travail, comme c’est gentil à toi. »  

Il commença à se diriger vers elles mais Saeko fut plus rapide et d’un coût, elle le tira violemment par la veste ce qui eut pour effet de le faire s’écraser lourdement sur le sol.  

- « Non mais t’es folle !!! »  

-« Restes tranquille cinq minutes veux-tu ! »  

Ryo se frotta ses fesses, rendues sensiblement douloureuses suite à cette chute, puis suivit docilement la jeune femme, les mains dans les poches.  

- « Toutes pareilles ! », marmonna-t-il.  

Saeko ne répondit même pas à l’attaque et continua son chemin en direction du deuxième gymnase.  

Ils pénétrèrent dans l’enceinte du bâtiment qui se composait de trois grandes salles et de deux plus petites. Les premières bénéficiaient de gradins pour permettre aux supporteurs d’assister aux différentes rencontres. On y trouvait également des vestiaires ainsi que des salles de préparation où les équipes pouvaient se retrouver au calme avant leurs rencontres. Le couloir qui menait aux différentes salles de sports était constitué de baies vitrées.  

Saeko prit la direction de la salle 3 tout en commençant à expliquer la raison de leur présence ici.  

- « Ryo, si je t’ai demandé de me suivre ici c’est pour te parler d’une affaire qui remonte à l’époque où Makimura était encore des nôtres. »  

La mine du nettoyeur se fit plus sombre à l’évocation du nom de son ami mais il écouta attentivement l’inspectrice qui l’accompagnait.  

- « Voilà, j’ai reçu la visite d’une jeune fille hier qui souhaitait lui parler. Elle ne savait qu’il avait quitté la police. Elle m’a raconté son histoire mais ses dires ne correspondent pas tout à fait à la réalité alors j’en ai conclu que tu devais forcément être au courant. »  

Ryo la regarda mais ne voyait pas pour le moment où elle voulait en venir.  

-« Je continue. Elle m’a parlé de Makimura et d’un autre inspecteur qui l’aurait accompagné lors d’une enquête il y a maintenant presque quatre ans. Hors à cette époque, Hideyuki avait déjà quitté la police. La seule personne qui pouvait être cet homme, c’est toi. C’est pour ça que nous sommes là aujourd’hui Ryo, mais pourquoi vous êtes vous fait passer pour des inspecteurs de police ? »  

Ryo comprit immédiatement ce qu’il se passait. Il prit un ait grave et dit :  

-« Saeko, tu n’as pas parlé de moi à cette jeune fille j’espère ! »  

La jeune femme ne comprit pas le changement de tempérament du nettoyeur.  

-« Bien sûr que non, pour qui me prends tu. »  

-« On s’en va alors. »  

Elle le retint par le bras alors qu’il commençait déjà à partir.  

-« Mais Ryo, attends une seconde. »  

Ryo voulut se retourner mais ses sens se mirent en alerte. Elle était là, il pouvait ressentir son aura. Il devait partir et maintenant.  

Il se dégagea un peu brutalement de la main de l’inspectrice et quitta sur le champ le bâtiment.  

Saeko ne comprenait pas la réaction de son ami et se retrouva seule au milieu de l’allée. Puis quelques secondes plus tard, une jeune fille l’interpella.  

-« Inspecteur Nogami. »  

La jeune femme se retourna et aperçut la jeune fille qu’elle était venue voir.  

-« Ah bonjour mademoiselle… »  

-« Ah oui, c’est vrai que je vous ai même pas donné mon nom, Tsuki, Tsuki Kitana. »  

-« Bien, mademoiselle Kitana. Je suis passée rapidement pour vous dire que je menais mon enquête et que je vous contacterais dès que j’en saurais plus. Je peux garder la photo ? », demanda cette dernière tout en lui montrant.  

-« Bien sûr et merci encore de votre aide madame. »  

Saeko lui sourit et la jeune fille repartit s’entraîner. Le premier match était dans moins de 2 jours et elle devait se préparer.  

Saeko rejoignit sa voiture et fut surprise de ne pas y trouver Ryo. Il avait du rentrer chez lui à pied. Elle ne comprenait toujours pas ce qui lui était passé par la tête et comptait bien découvrir ce que lui cachait le nettoyeur.  

Elle quitta sans plus attendre le centre sportif pour retourner au commissariat. « J’espère que cette histoire ne remettra pas en cause l’affaire que je viens de lui confier », pensa la jeune femme. « Non, c’est un professionnel, il assumera ce boulot mais ensuite, ça risque d’être difficile de faire appel à lui. »  

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Pendant ce temps, Ryo marchait dans les rues peuplées de Tokyo. La foule se pressait pour aller travailler où encore les plus jeunes se dépêchaient de se rendre en cours, mais lui ne faisait qu’errer. Ses pas le menant sans but précis, lui permettant de se libérer de la pression qui l’avait habiter quelques instants plus tôt.  

« Pourquoi ? » C’était le seul mot qui lui martelait l’esprit. Pourquoi ?  

Pourquoi était-elle ici ? Il n’avait malheureusement aucune réponse et la seule personne qui pourrait lui en fournir, c’était elle.  

Non, Saeko pouvait aussi l’éclairer mais il ne voulait pas le lui demander. Elle poserait des questions auxquelles il ne voudrait pas répondre. Il se sentit tout à coup dans une impasse. Il ne savait pas quoi faire. Elle ne devait pas rester ici, elle devait retourner là-bas, loin de cette ville trop dangereuse pour une enfant seule.  

Il ne lui restait donc plus qu’une solution, mener sa propre enquête.  

Il fit alors demi-tour pour rejoindre le centre sportif où Saeko l’avait traîné.  

Il arriva rapidement au centre et se fit le plus discret possible. Il trouva un coin où il pouvait se cacher et observa les allées et venues de chacun. Au bout d’une vingtaine de minutes, il reconnut deux jeunes filles qui faisaient parties de l’école de Tsuki. Il les suivit discrètement. Elles le menèrent vers celle qu’il cherchait.  

Elle était là, à quelques mètres de lui, mais tellement loin, comme à chaque fois. Toujours aussi belle, avec un petit quelque chose qu’il ne s’expliquait pas mais qui inexorablement l’attirait. Son aura, douce et forte à la fois, mêlée de tristesse et de joie de vivre, lui, son image.  

C’était ce lien invisible mais existant qui procurait à Ryo une tranquillité d’esprit et un mal incurable. A chaque fois que ses yeux se posaient sur cette enfant, car pour lui ce n’était qu’une innocente enfant, la joie et la peur se combattaient. Son cœur et son âme se déchiraient.  

Il se rendit compte qu’il était à découvert et se cacha. Les filles s’entraînaient. Il regarda les affiches dans le couloir et comprit qu’elles étaient là pour des rencontres, et donc cela expliquait leur présence à Tokyo. Mais n’expliquait qu’elle soit venue parler à Saeko de Makimura. La directrice de son école avait du lui parler de leur petite « intrusion ». Mais il n’avait aucun moyen de savoir ce qu’elle lui avait raconté. Il n’avait plus le choix, il devait en apprendre un maximum par Saeko en lui en dévoilant un minimum.  

Ryo quitta le bâtiment et rejoignit d’un pas rapide la préfecture de police. Une fois en bas de l’immeuble, il passa un coup de fil à son inspectrice préférée pour lui donner rendez-vous dans le parc.  

Dix petites minutes plus tard, ils étaient là, tous les deux, silencieux. Saeko attendait des explications de la part du nettoyeur mais elles mirent du temps à venir.  

Ryo décida d’adopter une attitude de blagueur puis commença :  

-« Désolé pour tout à l’heure mais quand tu m’as dit que ce boulot concernait une gamine, je n’ai pas pu résister. »  

Saeko ne croyait pas un instant à l’excuse bidon qu’il venait de lui sortir mais n’en fit rien paraître.  

-« Bon alors, je t’écoute. »  

-« Voilà, cette gamine, comme tu aimes l’appeler, m’a raconté une histoire concernant une enquête qu’aurait mené Makimura et à cette époque, il travaillait avec toi alors je me suis dit que tu pourrais me fournir quelques informations. »  

Ryo fut soulagé, elle ne savait rien.  

-« Et en quoi puis-je t’aider ? »  

-« Vous êtes allés tous les deux dans son école pour vous assurer qu’elle se portait bien et qu’elle ne manquait de rien pour le compte d’un mystérieux bienfaiteur. Elle recherche cet homme. »  

Saeko lui tendit la photo que lui avait remis Tsuki et en la regardant, son regard se voilà d’une grande tristesse mêlée à de la colère. Mais il se reprit très vite et l’inspectrice se demanda même si elle n’avait pas rêvé.  

-« L’homme que tu vois sur la gauche serait la personne à rechercher. Il n’y a pas de nom, juste des initiales et mademoiselle Kitana n’en sait pas plus. Tout ce qu’elle a ajouté, c’est que cet homme ferait fréquemment des versements d’espèces à son nom auprès de la directrice de l’école. Mais apparemment, personne ne sait rien de plus. Alors si tu pouvais te rappeler de cette affaire ou bien chercher dans les vieux dossiers de Maki, se serait bien. »  

-« Cette histoire ne me dit rien. C’est peut-être une de ces fois où il m’a traîné avec lui sans me dire ce qu’il faisait. Mais je vais voir si je peux t’aider. », dit-il d’une voix neutre qui essayait de cacher ses angoisses.  

-« Merci. Tiens moi au courant et aussi pour notre petite affaire d’hier. »  

-« Oui, je m’occupe de ça cet après-midi et de ta gosse ensuite. »  

Saeko le salua puis repartit à son bureau, laissant une fois de plus le nettoyeur seul sur son banc.  

Ryo connaissait maintenant la vérité et se trouvait dans une impasse. Il ne pouvait pas tout avouer à Saeko et encore moins laisser Tsuki chercher un fantôme. Il avait une sale affaire devant lui et savait que rien ne serait plus comme avant après ça.  

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