Capitolo 3 :: Ca ne fait que commencer!

Pubblicato: 23-03-03 - Ultimo aggiornamento: 10-06-10

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Ryô se jeta à corps perdu sur cette jeune femme. Il reçut un coup de genou mémorable.  

_Cela calmera certainement vos ardeurs! Sale type!!  

D’un regard dédaigneux, elle continua sa route. Dans sa chute, il se retrouva la mâchoire en miettes, aplatit contre la chaussée.  

A ce moment là, les filles passèrent devant lui. Sa partenaire ne lui prêta aucune attention tandis qu’Eriko lui lança d’un air moqueur :  

_Bonjour, Ryô, tu vas bien?  

Maladroitement il se releva, manipulant sa mâchoire pour la remettre en place. Sans même attendre de réponse, elles poursuivirent leur chemin laissant le plus grand nettoyeur du Japon perplexe, une main posée sur le menton :  

_ Aucun coup de massue de ma chère équipière ? Plutôt étrange de sa part. Elle doit être encore fâchée depuis ce matin. Enfin, voyons les choses du bon côté! Je l’ai échappé belle!  

Il observa les deux jeunes femmes s’éloigner dans les rues de Shinjuku puis ouvrit la porte du café :  

_Coucou! Ma belle Miki. Folle de joie de me voir?  

_Bonjour, Ryô!  

_Je vois qu’Umibozu, cet espèce de monstre répugnant, n’est pas dans les parages!! Profitons-en pourrr…..  

Il effectua un plongeon en direction de la délicieuse Miki. En deux trois mouvements, Umibozu l’empoigna et l’envoya valdinguer contre le mur.  

_Si tu ne veux pas finir en bouillie je te conseille de rester tranquille !!  

Miki demanda à son cher mari :  

_Non, calmes-toi, mon chéri! Il plaisantait.  

_Ah! Ah! Mais oui! Du calme voyons je plaisantais, (le sourire édenté). Toujours aussi accueillant! Pas étonnant que tu n’aies pas de clients!  

Ryô se releva, défroissant sa veste et passa une main dans ses cheveux pour remettre une mèche rebelle en place.  

_Qu’est-ce que tu peux être jaloux! T’aurais pu me briser la nuque! On ne te l’a jamais dit, que la jalousie est un vilain défaut!  

Falcon était rouge comme une tomate.  

_Tu vas la fermer! Ou je t’aide à le faire!!  

_Ouh! Là là, et susceptible avec ça. Je suis juste venu prendre un café et …..  

_Et quoi!  

_Non, non rien…(se grattant la tête, s’asseyant au comptoir sur le tabouret de droite)  

Miki lui servit une tasse bien remplie.  

_Ryô!, Kaori est passée tout à l’heure et elle n’avait pas le moral.  

_Ah, bon et qu’est-ce que tu veux que j’y fasse!  

_Et bien tu pourrais arrêter tes plaisanteries douteuses! Cela la blesse énormément. Je ne comprends pas comment tu peux être aussi désagréable! Elle qui est si attentionnée et si douce.  

_Quoi! Tu plaisantes j’espère, elle est tout sauf douce! Je ne peux jamais m’amuser…. Je reçois des coups de massues à tout bout de champs, elle finira par me tuer un de ces jours!  

Miki ne savait plus quoi répondre. En réfléchissant bien il était vrai qu’à certains moments Kaori avait un comportement excessif.(Quelques petits oiseaux passèrent au-dessus de sa tête) Falcon séchant les verres se mêla à la conversation :  

_Arrête de te plaindre! Veux-tu! Cela fait plus de sept ans qu’elle supporte un imbécile comme toi. De toute façon elle se lassera tôt ou tard et tu finiras par la perdre!  

Pour ne pas se laisser désappointer Ryô répliqua avec son regard d’obsédé :  

_Si tu veux on peut faire échange! Toi avec Kaori et moi entre les mains si douces de ma belle Miki!  

_Plaff!  

Elle lui asséna une de ces gifles, avant que Falcon ne lui règle son compte. Elle le regarda droit dans les yeux et s’écria :  

_Tu n’es qu’un mufle Ryô Saeba. Tu ne la mérites vraiment pas!  

Ces paroles résonnèrent dans la tête de Ryô comme un pieu qui vous transperce le cœur. L’expression de son visage devint triste et maussade. Miki put s’en apercevoir. Elle regretta ses mots aussitôt.  

_Ryô, je ne voulais pas dire ça…  

Il se leva, piqué au vif, le regard morne.  

_Ton café était très bon Miki! Falcon. Bon!, je vous laisse j’ai des choses à faire.  

A plus tard!  

Pour tirer sa révérence, il fit signe de la main en sortant. Il en avait assez entendu pour aujourd’hui.  

Pendant ce temps, Eriko emmena Kaori faire les boutiques en s’arrêtant par la sienne bien évidemment. La séance de relookage commença, robe du jour, tenue du soir, talon aiguille, lingerie, maquillage, accessoires…… Rien n’échappa à l’œil averti de notre styliste de mode. Kaori se prit au jeu et se surprit à contempler son reflet, celui d’une splendide jeune femme, dans l’immense miroir. Après avoir choisi une multitude d’ensembles, renouvelant ainsi sa garde-robe de A à Z, elles prirent le chemin du retour.  

19h00, à l’appartement d’Eriko.  

Kaori téléphona à son coéquipié, pour le prévenir qu’elle rentrerait tard ce soir, sans lui donner plus de détails. (Ce qui voulait dire : « pas de dîner mon petit Ryô il va falloir que tu te débrouilles tout seul comme un grand! Kaori s’accorde une petite soirée entre fille, hi, hi, hi..»)  

Au même moment Miki sonna à la porte, Eriko lui ouvrit. Elle entra dans le salon, accompagnée de la maîtresse de maison, habillée d’un très joli bustier écru avec une veste et une jupe mordorées. Elle remarqua d’innombrables paquets jonchés le sol, près du canapé.  

_A ce que je vois, Eriko, vous avez fait des folies! Tu as dû prendre un malin plaisir à transformer notre Kaori en femme fatale!  

_Oh! Oui, tu ne peux pas imaginer à quel point!  

_J’ai hâte de voir le résultat!  

_On va bien s’amuser ce soir! Aucun homme ne lui résistera! Même le plus grand nettoyeur de Shinjuku y succombera!  

Elles prirent un fou-rire en imaginant la situation, celle de Ryô perdant tous ses moyens à cause de Kaori! Celle-ci avait raccroché le combiné depuis un petit moment et observa ses amies rires aux éclats et leur demanda :  

_Mais qu’est-ce qui vous fait rire d’aussi bon cœur?  

Miki essaya de reprendre son sérieux. Eriko fut la première :  

_Nous disions que ce soir nous allions nous divertir. Et en profiter pour faire tourner la tête de ces messieurs!  

_Euh,..Moi… N’étant plus célibataire! Ayant bien sûr un adorable mari que j’aime! Je ne ferais que vous accompagner!  

Fit Miki assez embarrassée. Cette remarque fit rigoler de plus belle nos trois consœurs.  

Eriko et Kaori allèrent se préparer pendant que Miki s’occupait de réserver une table au Sunrise Hill.  

Trois quarts d’heure plus tard notre styliste réapparut dans une magnifique robe, couleur jade, suivi d’une somptueuse créature. Kaori était méconnaissable, coiffée et maquillée vêtue d’une superbe robe courte(mi-cuisse). Satinée, bleu nuit elle laissait deviner le contour harmonieux de ses courbes les plus généreuses, de magnifiques épaules nues.. Elle portait une paire d’escarpins pointues, assez hauts, lacés autour de la cheville qui prononçait le galbe de ses jambes longilignes. Il émanait d’elle une telle sensualité : elle était provocante à souhait. C’était une femme tout simplement désirable.  

Eriko était fière d’elle. Miki était ravie de voir son amie aussi resplendissante.  

_Tu es magnifique! Tu vas faire craquer tous les hommes qui croiseront ton chemin ce soir!  

kaori rougissait ne sachant plus où se mettre. Elle se sentait mal à l’aise, habillée de cette façon. Elle était beaucoup trop dévêtue à son goût.  

_J’espère qu’il en restera un peu pour moi! Mais si on ne veut pas les rater, il faudrait peut-être y aller? Fit Eriko, impatiente.  

Elles prirent Kaori, chacune à son bras, sortant de l’appartement. Elles s’exclamèrent :  

_C’est parti, c’est notre soirée, nous allons bien nous amuser! N’est-ce pas Kaori?  

_Oh! Qu’oui, pas question de la gâchée!  

Répondit-elle sûre d’elle-même, le moral gonflé à bloc. Elles montèrent dans une superbe berline grise métallisé, BMW série trois, 330i intérieur cuir, que venait de s’offrir notre plus grande styliste de mode du japon! Une petite folie quoi!(Hé!Hé! Vendre des robes hautes coutures ça rapporte! Qu’est-ce que vous croyez!)  

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