Capitolo 22 :: Fantasme ou réalité?

Pubblicato: 02-11-04 - Ultimo aggiornamento: 10-06-10

Commenti: Enfin un nouveau chapitre désolé j'étais pourtant bien partie dans ma lancée! mais ironie du sort mon ordi ma lâché!! sérieux c'est pas des excuses bidons!! Aller va si vous avez encore l envie de me suivre faite comme moi et relisez le chap précendant!! gag et oui meme moi j'en ai eu besoin!! je vous souhaite bonne lecture! Bisous à tous!!

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Ryô fantasmait à la vision de cette divine créature que sa raison ne reconnaissait plus. Il ne prêta pas attention à la discussion qu’entretenait kaori avec Sean à l’autre bout du fil. Il n’était plus capable de se contenir, il n’entendait que des murmures lointains. Son intérêt était axé sur sa partenaire.  

Ce corps mal dissimulé sous cette chemise l’appelait à l’aide. Il s'était mis en tête d’en délivrer chaque partie, le dénudant entièrement. Il lâcha son journal sur la table basse, se leva promptement ensorcelé par cette femme scandaleuse.  

L’idée de la toucher, de la goûter, de la prendre submergea le nettoyeur. De minutes en minutes, son souffle se faisait plus rapide, son sang bouillonnait, son cœur battait plus vite. L’homme pouvait à tout moment se métamorphoser en un pervers immonde, le visage déformé, les yeux exorbités, la bave dégoulinante de ses lèvres… Etrangement rien de tous ceci n’arriva. Jamais Ryô n’avait été aussi charismatique, un visage anguleux, un air charmeur, une bouche craquante, un regard embrasé et un corps athlétique en ébullition. Son être dégageait un sérieux et un calme divin pour ce qu’il s’apprêtait à faire. Dicté par l’élan de son cœur, il s’avança vers sa partenaire. Kaori n’avait pas remarqué l’ardant désir dans lequel l’étalon se trouvait. Toujours prise dans la conversation avec Monsieur Sakaï :  

_Bonjour Kaori, Sean à l’appareil.  

« Sean ?! »  

_Ah ! Bonjour Sean !  

_Tu m’as l’air surprise ?  

_Hum…Non, non pas du tout ! (Je pensais que c’était Eriko, cet abruti aurait pu me prévenir ??)  

_Je ne te dérange pas j’espère ? Je tenais à remercier, Monsieur Saeba et toi tout particulièrement pour l’avoir convaincu d’accepter ce travail.  

_Disons qu’il n’a pas eu vraiment le choix ! Ironisa t-elle.  

_Tu es une personne exceptionnelle, je le pense sincèrement Kaori.  

« …… » Silence d’embarras pour Kaori qui devint rouge écarlate. Elle se décida néanmoins à le remercier :  

_Merci Sean. Souffla t-elle gênée.  

_Serait-il possible de se voir ? J’aimerai te remettre en main propre le dernier versement qui honorera la fin de notre contrat. Nous pourrions nous rencontrer à mon hôtel ? Qu’en penses-tu ?  

_Euh… Oui pourquoi pas, en début d’après-midi, cela conviendrait ?  

_Oh, je suis désolé mais je crains fort de ne pas pouvoir. L’inspectrice Nogami vient de me contacter. Je dois encore me rendre au commissariat ce matin. Je ne sais pas combien de temps cela va me prendre.  

_Je comprends, ça ne fait rien. (Je me demande bien ce qu’elle lui veut encore ? Elle a pourtant bien enregistré son témoignage hier soir. Elle va certainement lui demander ses coordonnées !! Ca ne m’étonnerai guère, la connaissant !)  

_Et ensuite boucler quelques dossiers importants.  

_Je vois. Il serait peut-être préférable que tu fixes l’heure du rendez-vous ? Après tout, je n’ai pas vraiment d’impératif aujourd’hui.  

_Excuse-moi ce n’est pas très gentleman de ma part, je ….Répondit Monsieur Sakaï embarrassé avant que Kaori ne le coupe.  

_Mais non voyons ! Je sais que les affaires n’attendent pas et puis cela ne me dérange pas le moins du monde. Le rassura t-elle. « Quelle heure préfères-tu ? »  

Il réfléchit un instant avant de répondre :  

_Je serai entièrement libre en fin d’après-midi, disons 19H00.  

_19H00, j’y serai.  

_Je t’attendrai au bar de la réception.  

_Très bien.  

_C’est parfait. Merci Kaori, à ce soir.  

_Bip……………………  

Le comportement énigmatique de Ryô, le rendait irrésistible. Il n’était plus qu’à quelques pas de sa partenaire. Elle s’apprêtait à raccrocher d’une seconde à l’autre.  

« Très bien» Avait-elle répondue quand il se posta derrière Kaori. Elle sentit sa présence. Son ombre venait de se fixer à ses pieds, se mêlant à la sienne. A ce moment là, elle raccrocha, hésitante à faire face à Ryô. L’insondable associé enlaça spontanément la taille de la jeune femme.  

Elle bascula en arrière plaquant son dos contre le torse de Ryô. Celui-ci dégagea son bras gauche et décrocha le combiné du téléphone. Plus personne n’irait les déranger. Acte inattendu pour Kaori qui crut rêver tout éveillée. Elle se retrouva paralysée, les bras ballant le long de ses hanches. Comment devait-elle réagir ? Comment interpréter la réaction de son partenaire ? Imprévisible, il resserra son étreinte. A présent deux bras la retenaient fermement. Kaori, les yeux grands ouverts, restait stupéfaite.  

Le souffle accéléré, la poitrine palpitante, elle entrouvrit ses lèvres pour prononcer son nom effarée :  

_Ryô !?  

Cet appel se perdait dans un précieux silence. En guise de réponse, le nettoyeur pencha sa tête vers le cou de la jeune femme. Il respira plus profondément son odeur exaltante. Soudain le corps de Kaori fut parcourut par une pluie diluvienne de frissons. Le souffle du nettoyeur ne cessait de chatouiller sa nuque. En un mouvement incontrôlé, elle inclina sa tête, pour inviter Ryô à s’y plonger davantage. Le nettoyeur engouffra son visage dans la chevelure de la jeune femme. Il effleura avec ses lèvres le cou de celle-ci qui ferma les yeux. Elle se laissa emporter, ne se posant pas de questions, trop étourdie par l’instant magique qu’elle vivait.  

Encrée depuis des années, cette chaîne imaginaire qui liait Ryô, venait de se fissurer. Il partait peu à peu à la dérive, porté par le désir que lui procurait Kaori. Ses mains jouaient avec les plis de la chemise de la demoiselle. Il s’amusa à passer ses doigts entre l’ouverture de chaque bouton. Elle les sentit caresser son ventre.  

L’homme satisfait de l’effet escompté, sentit peu à peu la jeune femme se mouvoir contre lui. Le désir avait-il des limites ? Jusqu’où comptait-il pousser le vice. Allez t-il jouer avec elle comme il le faisait ? Entre fantasme et réalité qu’est ce qu’il était ?  

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