Capitolo 11 :: Dernière tentative.

Pubblicato: 01-09-03 - Ultimo aggiornamento: 10-06-10

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Appartement Ryô Saeba 18h10.  

Ryô rentra sans la moindre bribe d’informations. Ces indics ne purent lui apporter davantage de renseignements. Ils répondirent à tour de rôle : « Désolé mais non, pour le moment aucun bruit ne cours sur cette affaire… »  

Il s’affala sur le divan. Il fut surpris de ne pas voir arrivé Kaori dans la minute. Et trouva encore plus étrange le calme qu’il régnait. Pas de tension négative, simplement un appartement trop silencieux à son goût. Il regarda dans la cuisine, personne. Il se mit à l’appeler :  

_Kaori…! Pas de réponse.  

Il se dirigea dans le couloir qui menait à la salle de bain, toujours personne. Il se tenait maintenant au bas de l’escalier. Il monta deux où trois marches et réitéra son appel, l’oreille tendue :  

_Hou! Hou Ka…. Le souffle coupé, il ne put terminer sa phrase.  

Il perdit l’équilibre sous le choc. Kaori apparut dans une somptueuse robe longue de soirée rouge lie-de-vin, mettant en valeur le contour de ses formes généreuses. Elle n’avait toujours pas abandonné l’idée d’être « une femme » aux yeux de son coéquipier. Et puis pour cette réception organisée où la haute société se côtoyait la tenue de soirée était de rigueur.  

Mais non, sa vue ne lui jouait pas de tours et, il ne dormait pas non plus tout éveillé. C’était bien sa Kaori, vêtue de toute beauté, plus désirable que jamais. A présent, un pas après l’autre elle descendait avec grâce, la fente de sa robe laisser entrevoir une peau satinée. Les talons de ses escarpins claquaient contre chaque marche, ce bruit résonnait de plus en plus proche aux oreilles de Ryô.  

Il resta sans voix, la bouche et les yeux grands ouverts, de la voir dans cette robe qui eût l’effet escompté sans vraiment pouvoir en profiter. (Sale pervers !) Le fait qu’il soit dans cet état là, la rassura. Kaori ne savait pas vraiment s’il appréciait le changement mais au moins elle l’avait fait réagir.  

Des gouttes de sueurs perlaient sur son front. « Mon dieu qu’elle est belle! Ses jambes, ses hanches, cette poitrine, cette bouche…..Ah ! Je n’en peu plus. Ryô reprends-toi et vite! », Pensa t-il. Le plus grand nettoyeur du japon avait peur de cette femme!  

Arrivée à la hauteur de son partenaire resté à terre, elle n’eût d’autre choix que de s’accroupir. Sa robe fendue sur le côté laissa découvrir une partie « infime » de sa jambe, partant de la cheville, remontant jusqu’à mi-cuisse. Ryô avala de travers et pensa tout bas : « Mais qu’est-ce qu’il lui prend de s’approcher comme ça ! » Il perdit tous ses moyens, tétanisé face à une Kaori séductrice.  

Elle rapprocha son visage angélique du sien et lui murmura d’une voix douce et suave :  

_Tu devrais aller te préparer maintenant.  

_ «…..»  

_Tu ne crois pas ?  

_Euh…Oui, oui bien sûr.  

_Nous ferons le point avant de partir.  

Il recula brusquement, rampant sur le sol. C’était devenu insoutenable de rester aussi proche d’elle. Il s’en était fallut d’un cheveux pour qu’il craque. Ce n’était franchement pas comme ça qu’il comptait lui prouver son amour en lui sautant dessus. Elle lui lança avant qu’il ne s’enferme dans la salle de bain :  

_Et dépêches-toi s’il te plaît!  

_Oui, ça va ! Grommela t-il. « Mais à quoi elle joue ? Pff, je ne comprendrais jamais ces sautes d’humeurs….Elle va me faire perdre la tête si elle continue. Ryô contrôles-toi ce n’est pas le moment. Pense au boulot, au boulot….»  

Quelques instant plus tard le grand étalon Ryô Saeba réapparut dans le séjour, sa partenaire l’attendait debout au milieu du salon(probablement pour ne pas froisser sa robe ). Il portait un costume trois pièces de couleur sombre qui le rendait irrésistible. Kaori sous le charme, le détailla de la tête au pied. C’était un homme grand, beau et fort avec ce magnifique regard ténébreux qui la faisait tant craquer. Ce n’était pas tous les jours qu’elle voyait son coéquipier s’habiller correctement et prendre une attitude normale. Quand il ne prenait pas ses airs d’obsédé sexuel, ses clientes en tombaient amoureuses. Mais il les repoussait car son cœur n’appartenait qu’à une seule femme. Ryô se contrôla de toutes ses forces pour ne pas céder à la tentation maintenant. En regardant Kaori, il s’imaginait une vieille femme grosse et laide. Il prit un air sérieux et demanda :  

_Tu as téléphoné à Saeko ?  

Encore sous le charme, kaori en train de rêvasser, ne prêta aucune attention à sa question. Ryô vexé de ne lui avoir fait plus d’effet (quel idiot, elle est en train te bader!)se pointa devant elle et répéta en haussant la voix :  

_Hum, Hum.. Alors tu as téléphoné à Saeko !?  

Interrompu dans ces rêveries, elle releva le menton et fut surprise de se retrouver nez à nez avec Ryô. Confuse, elle se mit à rougir, encore cette satané timidité qui la bloquait. Pour cacher son embarras, elle lui répondit au tac au tac :  

_Oh.. ! Mais ne crie pas comme ça, je ne suis pas encore sourde. Oui, je l’ai appelé mais elle n’a rien de plus qu’on ne sache déjà. Elle continue les recherches s’il y a quoi que se soit, elle nous contactera. Et toi ?  

_Tous ce que j’ai pu apprendre c’est qu’il n’y a aucun contrat de lancé dans le milieu.  

Mais si quelqu’un à essayer de s’en prendre à lui, il risque de recommencer ce soir. Pour assurer sa protection nous allons agir séparément.  

Durant le trajet, tu monteras avec Sean en voiture, je vous suivrai à distance. Arrivé à la réception du Prince Hôtel, je jetterai un coup d’œil aux alentours, toi tu resteras avec lui, personne ne se doutera que tu es son garde du corps. Soit attentive et reste très prudente, je ne serai pas très loin de toute manière.  

Compris ?  

_Oui, chef!  

_Bon il est l’heure, allons-y!  

Au Prince Hôtel, 20h01  

Sean fit son entrée accompagnée de Kaori qui n’était autre que sublime. Elle subjuguait tout ce beau monde qui se retournait sur leurs pas. Elle intriguait ces messieurs. « Qui était-elle ? D’où venait-elle ? » Voilà beaucoup de questions qui faisaient d’elle une personne mystérieuse et envoûtante.  

Les hommes d’affaires connaissaient parfaitement bien dans le milieu Monsieur Sakaï pour sa réussite. " Etait-elle sa fiancée ? Une amie ? Ou bien alors sa sœur ? Oh, oui ! Sa sœur ! Ce serait trop beau pour être vrai…"Pensaient-ils en silence.  

Dans leurs yeux vire voltait la flamme du désir qu’ils éprouvaient à la contempler. Tous ces regards imposants embarrassaient Kaori.  

Ce n’était plus ce garçon manqué brutal et colérique, dépourvu de féminité qui jalousait toutes les filles qui tournaient autour de son coéquipier. C’était en de rare occasion qu’elle laissait découvrir une face d’elle que Ryô s’efforçait de cacher en la traitant comme il le faisait toujours. Pour qu’il puisse être le seul à l’admirer et l’aimer en secret. Tout particulièrement ce soir, elle dépassait les fantasmes que Ryô s’était tant de fois surpris à imaginer dans ses rêves. Elle était à l’unanimité la plus belle de cette soirée.  

Aucun homme n’aurait pu dire le contraire, ils enviaient tous Sean, d’être le cavalier de cette divine créature qui était l’objet de convoitise.  

Les femmes enviaient tous ce qu’elle dégageait grâce, beauté, sensualité, et volupté…  

Chacun de ces attributs faisait d’elle ce soir une autre femme.  

Monsieur Sakaï n’avait pas d’autres objectifs que de la conquérir. Certes la tâche était difficile mais pas impossible. Un dernier obstacle subsistait, Ryô Saeba et, il fallait qu’il en vienne à bout. Durant ces dernières heures, beaucoup de barrières étaient tombées en très peu de temps. Chose inhabituelle de la part de Kaori mais après avoir essuyé tant de désillusions, le temps était venu d’accepter la dure réalité. Ryô ne voulait pas d’elle. Du moins c’est ce qu’elle croyait alors ce soir elle décida de tenter le tout pour le tout. Si Ryô ne voulait définitivement pas d’elle, elle se résoudrait à tourner une page sur son passé longue de plus de sept années…..  

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