Capitolo 15 :: Les malfrats pris de cours!!

Pubblicato: 12-10-03 - Ultimo aggiornamento: 10-06-10

Commenti: Je remercie Loubière de m'avoie encouragé à continuer malgré mon manque de temps j'y suis arrivée péniblement! bonne lecture!

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Pendant ce temps à l’avant du bateau, Monsieur Cartigny n’avait qu’une seule idée en tête, repousser la signature du contrat. La soirée se déroulait comme il l’avait prévu. Mais il ne s’attendait pas à ce que….  

Ryô étaient aux aguets. Sa vision s’était adaptée au peu de clarté que la pleine lune fournissait à travers les hublots. Il longea un couloir sombre et étroit. Arrivé au bout, celui-ci tournait à angle droit de chaque côté. Il avait le choix entre soit, se diriger vers le corridor de droite qui menait au salon ou bien tourner à gauche vers d’autres pièces. A peine eût-il tourné que son pied buta contre un corps gisant sur le sol. L’individu était cagoulé et porté une combinaison de couleur sombre. Il s’accroupit, l’homme apparemment était sonné. Ryô en profita pour le fouiller et lui retirer son arme ainsi que d’autres petites choses qui pouvaient lui être utile pour plus tard. Au bout de quelques minutes celui-ci émergeait de son petit somme.  

_Aïe !! Ouï !! Ma tête….Se plaignit-il. Ryô à ce moment surpris le gars en l’empoignant par le col roulé de son pull , il n’avait nul envie de plaisanter. Il ne savait pas si Kaori et Sean étaient en danger.  

_Arrête de gindre et dis-moi plutôt ce que tu fais ici et qui est-ce qui t’envoie!?  

_Ha ! Ha !Ha ! Et tu penses vraiment que je vais tout te déballer ! L’homme glissa une main dans son blouson.  

_Tu cherches ça peut-être ? Ryô lui désigna son arme. L’individu effrayé n’avait plus aucune chance de s’en sortir.  

_Mais qui êtes-vous ? Prononça t-il d’une voix tremblante.  

_C’est moi qui pose les questions ici alors réponds et vite ! J’ai horreur de perdre mon temps!  

_ Hein!! Ca n’va pas, je tiens à ma vie !  

_Tu tiens vraiment à ta vie ??!! Ryô pointa son magnum sur sa tempe. L’homme ressentit le contact de l’acier froid sur sa peau qui lui figea le sang.  

_J’a..j’avais pour mission de récupérer le magot du vieux pour le compte de monsieur Cartigny!  

_Tiens donc Monsieur Cartigny ! Pensa t-il. « Qui se trouve ? »  

_Au bout de ce couloir. C’est dans la chambre de monsieur Steiner, il y a un coffre fort qui renferme plus d’un million de dollars !  

Ryô appuya plus fermement l’arme contre sa tempe.  

_Tu ne me dis pas tout !!  

_Attendez !! Ne tirez pas !  

_Je t’écoute.  

_Je vous assure que je ne sais pas ce que Monsieur Cartigny voulait faire avec cet argent. Nous étions trois sur le coup, à minuit Marco devait couper le courant, Shin s’occuper du vieux et s’emparer du butin et moi je devais surveiller les lieux. Une voiture nous attendait derrière les quais. Mais ensuite tout est devenu flou, j’ai vu une silhouette de femme ou peut être deux je ne sais plus surgir de nul part et me sauter dessus et, après plus rien. Le noir complet.  

_Je vois.  

_Mais qu’est ce que vous faites ! Mummmm ! Le nettoyeur le bâillonna à l’aide de sa cagoule.  

_Un conseille, tiens-toi tranquille et pour ta gouverne sache que je suis City Hunter. Subitement l’homme cessa tout gémissement et ne moufta plus un son. Il l’enferma dans une des cabines qui servait de rangement. Le nettoyeur continua droit devant l’arme à la main à l’affût du moindre bruit.  

Il palpa une porte et entra dans la fameuse chambre de Monsieur Steiner. Il put distinguer péniblement un lit , une armoire, une commode….  

_C’est pas vrai !! Il fait encore plus sombre ici ! Il balaya la pièce d’un coup d’œil.  

Puis il sortit un stylo lumineux fourré derrière la poche de son pantalon. (Ce sont ces petites choses qui appartenaient au sale type et récupérées avec soin par Ryô) Il vit encastré dans le mur la porte d’un coffre fort ouvert qui était dissimulé par un tableau posé négligemment sur le sol.  

Soudain il entendit s’élever des voix plaintives. Il s’avança de quelques mètres. Ce murmure semblait provenir du côté du lit. Il se pencha et aperçut deux silhouettes d’hommes couchés parterre.  

C’étaient celles de Monsieur Steiner et de Shin. Ryô s’occupa du malfrat en lui faisant subir le même sort que son prédécesseur.  

_Monsieur Steiner! Lança Ryô inquiet qui l’allongea sur le lit, en lui tapotant les joues. Le milliardaire délira un moment.  

_Oh ! oui, ma belle…..Que vous êtes douce….  

_Mais c’est pas vrai ! Ce sale vieux me prends pour sa poule……  

_Oh ! Et quelle main grande et forte ! Le vieillard la lui caressa.  

_BEURKK !!!! Ryô le secoua brusquement et enfin le milliardaire reprit ses esprits.  

_Mais que se passe t-il ? Pourquoi sommes-nous dans le noir ?!! Allumez donc la lumière ?! Mais où est passée mademoiselle Mitsuko ! Et que faites vous ici ??  

D’une voix calme et posé Ryô répondit :  

_Du calme voyons ! Je n’ai pas réponse à tous. Tous ce que je peux vous dire c’est que des bandits se sont introduit chez vous. Apparemment ce sont de vrai pro, il y a eût un court-circuit, tous le yacht est privé d’électricité….Et ils ou elles se sont occupés de.…...  

Le milliardaire tourna la tête en direction de son coffre-fort.  

_Oh, non ! C’est horrible ! On m’a camb…..Sous le choc, Monsieur Steiner se sentit faiblir.  

Ryô examina le coffre, il ne restait plus rien pas le moindre petit billet. Or mis, en regardant de plus près, un petit bout de dentelle rose léopard coincé dans la charnière de la porte.  

_Youpi youpi yé!! Murmura Ryô, en poussant la chansonnette avec un regard lubrique. Il ôta le morceau de tissu, le respira à plein poumon et se frotta le visage avec. Avant de le fourrer dans la poche de son smoking. C’était bien la partie manquante de son objet insolite.  

Les petits corbeaux noirs croassèrent au-dessus de sa tête. Ce n’était ni le lieu ni l’endroit pour fantasmer.  

_Hein !! Quoi !! Demanda Monsieur Steiner.  

_Hum ! Hum ! Il reprit son sérieux. « Surtout ne bougez pas d’ici ! » Ordonna t-il avant de s’en aller.  

_Attendez ! Ne me laissez pas tout seul...  

Le nettoyeur ressortit laissant le vieil-homme mort de peur. Toujours dans ce même corridor, il ouvrit une seconde porte qui menait un étage plus bas, dans la sale des machines. Pour le moment personne n’avait eu le temps de s’y rendre pour rétablir le courant. Car sur le pont, pour ne pas laisser place à la panique, tous les employés s’affairaient à divertir les convives qui commençaient à se poser des questions. D’ailleurs quelques uns s’en étaient allés.  

Ryô descendit prudemment les escaliers, il alluma son crayon lumineux et arrosa la pièce. Il trouva sans peine le tableau électrique qui se trouvait droit devant dans un espace confiné. Le fameux Marco était bien ligoté et bâillonné comme il se fallait accroupit contre le mur comme un bon chien de garde. Décidément ce gang là n’avait pas fait les choses à moitié pensa le nettoyeur.  

Marco l’implorait du regard de le détaché, il ne supportait plus le chiffon engouffré dans sa bouche et ses liens qui lui meurtrissaient les chairs tant ils étaient serrés. Le nettoyeur le dédaigna et lui répondit :  

_Ne t’inquiètes pas ton calvaire sera bientôt terminé !  

_ « … » Marco croyait sa dernière heure arrivée.  

_Et, oui ! C’est la police qui va s’occuper de ton cas ! Ryô l’abandonna en lui tournant le dos et se mit en quête de rétablir le courant. Il coinça le stylo lumineux entre ses dents.  

_Bon shang ! Ch’est pas vrai ! Elles shont peut-être douées pour le vol mais certainement pour….Tout à griller, les fusibles ont pété ! Il suffisait simplement de baisser la manette du disjoncteur ! Quel poisse ! Il va falloir faire sans lumière.  

Et le nettoyeur remonta au premier étage à la recherche de Kaori et de Sean. Il s’occuperait plus tard de Monsieur Cartigny. Cette fois-ci il ne lui restait plus qu’à explorer l’autre aile du yacht celle qui menait au salon. Un manteau nuageux commencé à voiler la clarté de la lune. C’est dans l’obscurité la plus totale que Ryô continua.  

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