Capitolo 17 :: Jalousie

Pubblicato: 07-03-04 - Ultimo aggiornamento: 09-03-04

Commenti: Je sais j'ai été super longue pour faire cette MAj!! pardonnez-moi!! sur ce je vous laisse à la lecture !! et dites moi ce que vous en pensez?? Je compte sur vous !!

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27

Tel un lion notre nettoyeur bondit sur sa proie. En une fraction de seconde, un point rageur s’abattit sur la mâchoire de Monsieur Sakaï. Dans l’action, le stylo lumineux tomba à terre, son faisceau se répercuta à chaque angle de la pièce éclairant faiblement celle-ci. Kaori affolait, resta sans voix, immobile sur le divan. Monsieur Sakaï fut expulsé du canapé renversant une table basse au passage avant de se retrouver à terre. Il aurait très bien pu éviter le coup du nettoyeur mais non, il avait choisi de l’encaisser comme pour mieux le narguer. Il garda ce même rictus en coin et se releva défroissant son smoking. Il essuya du revers de sa main un filet de sang chaud qui se déversait de sa lèvre inférieure.  

_Monsieur Saeba vous vous méprenez sur mes intentions !  

_ «…. » Aucun son ne sortit. Ryô le fixa écumé par la rage, une seule envie le dévorait celle de le faire taire.  

A cet instant sa partenaire choquée ne reconnaissait plus l’homme qu’était City Hunter, il se tenait à sa hauteur et avait rengainé son magnum, son regard était noir, les traits de son visage crispé par la haine. Il avait totalement perdu son sang froid.  

Toujours hors de lui, il s’apprêtait à s’élancer une nouvelle fois sur son ennemi prêt à lui faire regretter ses actes. « Tu as osé toucher à Kaori et ça tu vas le regretter !!! »  

Avec une assurance déconcertante, Monsieur Sakaï se tenait toujours face à notre nettoyeur le défiant du regard. Il ajouta :  

_Monsieur Saeba, sachez que je ne prendrais jamais une femme contre son gré !  

Au comble de la fureur Ryô décrocha un crochet du droit que Sean d’un mouvement de tête, évita avec souplesse.  

_Monsieur Saeba arrêtez je ne veux pas me battre contre vous !! Un enchaînement du gauche du nettoyeur effleura comme un ultime avertissement avant la tempête, la tempe de son adversaire.  

_Ah !! Tu ne veux pas te battre ? Mais aurais-tu peur ?? Fit Ryô d’un ton menaçant.  

_Non ! Mais si vous insistez je suis votre homme ! Il était prêt à user de ses poings lui aussi, puisque que Ryô ne voulait rien entendre.  

Monsieur Sakaï était de corpulence égale à celle de notre nettoyeur. Après le coup reçu, il s’était relevé admirablement, avec acharnement et plus de détermination. S’en était assez, Sean était bien décidé à affronter Ryô.  

Kaori ne pouvait pas croire que son coéquipier dont la fureur s’était emparée, était doté d’une telle violence. Elle devait agir et vite. Ryô s’était fait de fausses idées, elle admettait que la situation était équivoque. Le cri poussé par elle-même et la position dans laquelle il les avait retrouvé ne jouait pas en la faveur de Sean.  

Elle s’écria de toute ses forces :  

_Ryô !!!! Non !!! Je t’en supplie arrête!! Tu te trompes, Sean ne m’a rien fait de mal !  

Ses paroles jaillirent de la bouche de Kaori comme une irruption volcanique. Ce qui fit aussitôt réagir Ryô. Sa partenaire tenta tant bien que mal de poursuivre son explication : « Il a seulement voulu me rattraper et dans ma chute je l’ai entraîné. Tu me connais, je suis maladroite, et dans le noir je n’ai pas vu le canapé, j’ai trébuché…. »  

Elle le rejoignit remettant sa robe en place et lui attrapa le bras. C’est d’une voix chaleureuse qu’elle prononça :  

_Ryô ! Il eut un moment d’hésitation . «Je…je suis désolée. » continua t-elle.  

Elle voulait l’apaiser, le calmer mais à ce contact, tel un automate il se retourna et la regarda droit dans les yeux d’une froideur extrême. kaori se sentait prise en faute. Un sentiment douloureux de culpabilité vint l’assaillir comme si son partenaire avait sondé son âme, son cœur, son corps au plus profond d’elle-même.  

Un torrent d’interrogations se bousculait dans sa tête : A t-il décelé quelque chose ? S’est-il aperçut de mon comportement ? Quelle gourde je fais mais bien sûr comment ne pourrait-il pas le deviner ? Je suis incapable de cacher mon trouble… Je suis mal à l’aise, je n’arrive plus à le regarder droit dans les yeux. Tout mon corps en tremble encore! Désormais que pense Ryô ? Qu’est-ce qu’il s’imagine ? Il a dû penser au pire en m’entendant hurler !! Mon dieu Ryô quelle partenaire je fais ?! Kaori reprends-toi ! Il est juste énervé, ça lui passera.  

C’est avec les poings et la mâchoire serrés que City Hunter ravala sa colère et repris le contrôle de lui-même. Il s’adressa à Sean se détachant de Kaori :  

_Monsieur Sakaï j’espère que je ne vous ai pas trop amoché ? Je suis vraiment désolé.  

Le nettoyeur numéro un du japon se jouait de son client. Il s’était excusé mais ne regrettait nullement le reste….(A mon avis !)  

_Je pense que ça va aller, Monsieur Saeba. Avant votre arrivée fracassante, Melle Makimura et moi étions entrain d’inspecter les lieux. Répondit-il d’un ton narquois.  

Les deux hommes se toisaient du regard. Monsieur Sakaï comprenait qu’il n’y avait pas qu’une simple relation de partenaire qui liait cette femme à Saeba. Mais allait-elle rester liée encore longtemps à cet homme ?  

A quelques mètres de là, kaori était allée récupérer la petite lampe en forme de stylo n’entendant pas le reste de la conversation.  

A ce moment précis, les mots de sa partenaire résonnèrent sans cesse dans sa tête : «Tu te trompes….Sean ne m’a rien fait de mal ! »  

_Mais alors que c’était-il donc passé ? Ce type s’intéresse…non c’est bien plus que ça je vois bien son regard ! Il en est tombé amoureux. Après le coup encaissé, pour se relever comme un beau diable soit il faut être fou allié ou bien fou d’amour. Ryô pensa se trouver dans un de ses pires cauchemar.  

Kaori le stylo lumineux en main interpella Ryô en s’avançant vers lui, Monsieur Sakaï se tenait à côté avec un regard admiratif envers Mademoiselle Makimura :  

_Ryô que se passe t-il ici?  

Celui-ci sortit de la poche de sa veste un petit téléphone cellulaire et le lui tendit (c’est une de ses nombreuses choses qu’il a pris grand soin de prendre aux malfrats):  

_Tu vas appeler la police. Demande Saeko et dis-lui qu’il y a eu un cambriolage. Un million de dollars s’est volatisé et que trois hommes seront ravis de répondre à toutes ses questions !!  

_Comment !!??  

_Je n’ai pas le temps de t’expliquer !! Fais ce que je te dis !! Si tu faisais ton travail correctement tu ne serais pas là entrain de me demander ce qu’il se passe !!! Je remonte sur le pont, Sean suivez moi nous allons retrouver Monsieur Cartigny! Ryô coupa court à la conversation. Laissant une Kaori humiliée, meurtrit une fois de plus.  

Il était en colère mais surtout jaloux que ce type puisse attirer sa partenaire. Ce sentiment s’infiltrait dans ses veines comme un poison mortel : « Pourquoi, comment mais qu’est ce qui m’arrive qu’est ce qui me prends ???? » Comment pouvait-il être aussi odieux avec sa partenaire. Il avait appris à ses dépends qu’il ne supportait pas qu’un homme autre que lui-même vienne s’immiscer dans la vie de Kaori.  

Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27