Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Laur_e

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 20-02-05

Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 

Commenti: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Capitolo 4 :: Une journée comme les autres

Pubblicato: 05-03-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

Commenti: [5/03/2005] Voici la suite, en espérant qu'elle vous plaira également et ne vous inquiétez pas, ils vont bientôt décider de partir. Bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

De retour à l’appartement, Kaori alla s’asseoir sur le canapé et alluma la télé pour regarder les infos. Ryô la rejoignit quelques minutes après être allé leur préparer une petite tisane.  

 

 

- « Mesdames et Messieurs bonsoir,… »  

 

 

Kaori remercia Ryô pour cette charmante attention. Le bras de Ryô se posa sur le dossier du fauteuil, derrière Kaori. La jeune femme se pencha et prit la tisane puis reporta son attention sur la boîte à troubadours.  

 

 

« Qu’est-ce qu’il m’énerve ce présentateur ! Non mais il se prend pour qui avec ses airs de prétentieux, ce ringard ! » pensa Ryô qui tourna la tête en direction de Kaori. Son humeur se dégrada encore plus.  

 

 

Kaori s’extasiait devant le présentateur des infos. C’était un jeune homme plutôt bien de sa personne et qui devait approcher la trentaine. Il avait les cheveux blonds et des yeux bleus très foncés. Kaori avait bien noté l’observation minutieuse de son partenaire sur sa petite personne et décida d’en rajouter une couche : elle se mit à reluquer le présentateur, penchant parfois la tête pour le détailler plus précisément devant un Ryô plus ronchon que jamais.  

 

 

- « Qu’est-ce qu’il fait peine celui-là : pas étonnant que cette chaîne ait les plus mauvaises audiences, persifla-t-il. Il détailla Kaori qui, elle, détaillait avidement le présentateur. Le nettoyeur prit la télécommande pour zapper. Il malmenait la pauvre petite télécommande en appuyant de toutes ses forces sur les touches.  

 

 

- Tu m’as l’air bien énervé Ryô, prends donc une petite verveine, ça te calmera ! Kaori avait toutes les peines du monde à retenir son fou-rire.  

 

 

- … Et regarde Kaori, on pourrait aller ici pour prendre des vacances ! » cria Ryô.  

 

 

> BANG <  

 

 

- « Non mais tu rigoles ou quoi ? Tu crois peut-être que je vais prendre des vacances dans un endroit rempli de jolies filles où je serais constamment obligée de surveiller ton comportement d’animal en rut ! Et puis quoi encore ? cria Kaori, au bord de la crise de nerf.  

 

 

- Mais voyons tu sais bien que ces bimbos, moi ça me laisse… REVEUR !!! s’exclama-t-il.  

 

 

> REBANG **** TIENS LA VOILA TA MAGNIFIQUE BIMBO < La massue de Kaori avait revêtu pour l’occasion un petit bikini rose.  

 

 

- T’es encore pire que ton jumeau blond quand tu t’y mets ! Espèce de dépravé ! » s’emporta la jeune femme.  

 

 

Cette petite dispute avait épuisé Kaori, ce qui n’échappa pas à Ryô. Le nettoyeur se releva de dessous la massue, non sans avoir au passage tâté la fine étoffe qui recouvrait la massue ! (En même temps on est pervers ou on ne l’est pas…)  

 

Il s’assit à côté de Kaori et glissa sa main derrière la nuque de la jeune femme. Kaori frissonna, elle n’avait pas l’habitude que Ryô la touche, surtout à cet endroit si sensible. Leurs regards se rencontrèrent. Chacun se perdait dans le regard de l’autre. Ryô approcha lentement sa tête de Kaori. Sa partenaire le regardait, le regard brillant et ferma les yeux. Ryô déplaça ses mains pour les mettre de part et d’autre du visage de Kaori. Il hésitait encore. Il contempla son visage offert, il se pencha un peu plus et finalement, lui accorda le baiser qu’elle désirait depuis si longtemps. Kaori laissa échapper une larme quand Ryô l’embrassa enfin : son baiser était doux, aérien : il lui faisait passer ses sentiments et tentait d’exprimer avec ses lèvres ce qu’il n’arrivait pas à dire avec les mots.  

Enfin, enfin, il avait fait le premier pas. C'était un geste plus impulsif qu'autre chose, il n'avait pas vraiment réfléchi. Kaori se blottit davantage contre Ryô qui appuya ses mains sur ses hanches pour la rapprocher de lui. Il remonta sa main droite dans son dos, le caressant doucement.  

Le nettoyeur ne savait pas vraiment ce qu'il lui avait pris de faire ce geste, qu'il se refusait pourtant à faire depuis cinq ans.  

 

 

- « Eh ben dis-donc, on dirait que j’arrive au bon moment, ippsss !!! s’écria Mick. Le jeune homme s’était donné la permission d’entrer dans l’appartement de City Hunter, sans même avoir frappé. Les nettoyeurs, perturbés par leur échange, ne l'avaient pas entendu approcher. Ils se séparèrent lentement en se regardant dans les yeux, leurs pupilles brillantes, incapables de se quitter des yeux. Ils tournèrent en même temps la tête vers leur encombrant ami...  

 

 

- Mick, mais...tu es ivre ? Demanda Kaori. Ryô avait posé une main sur la taille de Kaori pour la garder assise près de lui, peine perdue, elle se leva pour aider Mick. Il regarda d’un mauvais œil son jumeau américain.  

 

 

Le blondinet, trop fait pour se rendre compte de ses actes, regarda la beauté en face de lui et son regard se mit à pétiller. On aurait dit qu’il prenait Kaori pour une de ces filles de joie qu’il rencontrait au cabaret.  

 

 

- Alors ma belle, tu ne voudrais pas faire une petite virée avec moi quelques temps ? Mick s’était approché de Kaori jusqu’à se retrouver à vingt centimètres à peine de son visage. Kaori plissa les yeux et tenta d’évacuer la mauvaise haleine de Mick en balayant l’air de la main.  

 

 

- Euh Mick, c’est moi Kaori, tu n’es pas au cabaret ici, reprends-toi voyons ! Kaori s’était légèrement reculée, mal à l’aise de se retrouver aussi près des lèvres de son meilleur ami. C’était sans compter sur lui car il s’empressa de ramener Kaori à lui d'une poigne sèche. Kaori avait le buste penché en arrière tandis que celui de Mick était courbé : elle tentait de maintenir Mick à bonne distance en faisant pression sur son torse. Ryô fulminait de sa place et se décida à agir. Il donna une légère claque à l'arrière de la tête de Mick, qui lâcha aussitôt sa prise, se protégeant.  

 

 

- Bon, ça suffit Mick, lâche-la maintenant ! » Kaori ne demanda pas son reste et recula pour être à même hauteur que son partenaire. Mais qu’est-ce qu’il prenait à Mick ? Son meilleur ami ne s’était jamais comporté de cette façon, il l’a traitée comme une fille de joie, cela se voyait rien qu'à sa façon de la déshabiller du regard.  

 

 

- Non mais…si je veux d’abord !... Alors ma douce tu es sûre que tu ne veux pas venir avec moi ?...Je te laisse deux minutes encore pour réfléchir !! » ajouta Mick.  

 

 

- Bon c’est bon tu as réfléchi Kaori ? redemanda Mick. Je t’assure qu’on va bien s’amuser tous les deux ». Mick devenait odieux et Kaori le regarda avec tristesse. Elle ne reconnaissait plus son meilleur ami. Pourquoi devait-elle toujours être déçue par la gente masculine ?  

 

 

La jeune femme recula un peu plus car Mick s’était approché d’elle et ce qu’elle voyait dans ses yeux ne lui plaisait pas du tout.  

Mick laissait transpirer ce qu’il ressentait pour Kaori et la dévisageait de manière grossière. Ryô sentit le bras de Kaori qui frôla le sien. Il se décida à passer à l’action et à couper une bonne fois pour toute, toute envie à son jumeau blond de poser un tel regard sur sa partenaire.  

 

Peut-être que les récents évènements avaient été déclencheurs et avaient poussé Ryô à agir ce soir.  

Mais lorsqu’il voulut stopper Mick, ce dernier avait déjà pris les devants :  

 

 

- « Alors tu viens ? Il entrainait déjà Kaori par le bras en direction de la sortie.  

 

 

- Ben euh …Mick je ne crois pas que …  

 

 

-« Voyons Kaori……… »  

 

 

Cette dernière ne savait plus quoi faire : Mick était à quelques centimètres d’elle, quand celui-ci agrippa son menton de son pouce et de son index, nullement conscient du regard meurtrier que lui lançait Ryô. Kaori n’était pas habituée à ce genre de situation et ne savait pas comment s’en dépêtrer, d’autant plus qu’elle ne voulait pas blesser son ami. Mick la regarda de plus près, puis regarda plus profondément dans ses yeux, tandis que Kaori plongeait à son tour les siens dans ceux du beau blond. Mick se détacha légèrement et la reluqua des pieds à la tête.  

 

 

- Oé, bon, ben vu que tu es physiquement intelligente, tu viens avec moi ! répondit-il.  

 

 

Ce fut la remarque de trop pour Ryô qui lui décocha une droite magistrale. Mick finit au sol en se massant sa joue endolorie. L’alcool le rendait tout bonnement exécrable. Ryô ne pouvait pas concevoir que l’on parle ainsi de Kaori (ben et lui alors ...?)  

 

 

- Non mais de quel droit te permets-tu de l’insulter et de lui parler ainsi ? » cria Ryô, hors de lui.  

Je te préviens, si tu lui manques de respect ne serait-ce qu’une fois de plus, je t'en ferais baver ! Gronda le nettoyeur. Plaisanter sur le physique de sa partenaire était une chose mais la prendre pour une de ces courtisanes en était une autre.  

 

 

- Ouch, t’as frappé fort … Je crois que je vais… » Mick, fatigué de ses excès et par le coup de Ryô, s’endormit à même le sol. Ryô regarda Kaori, et vit que celle-ci avait les larmes aux yeux.  

Elle mit le plaid sur le corps de Mick et, levant doucement sa tête, lui mit un coussin.  

 

Puis, sans un mot, Ryô enveloppa les épaules de Kaori et l’aida à rejoindre sa chambre. Kaori se faufila dans les draps sans plus attendre. Ryô se permit de faire de même. Il posa son bras gauche sur le ventre de la jeune femme et la tira légèrement pour qu'elle se pelotonne contre lui. Kaori sentait la respiration calme de son compagnon dans sa nuque, ses yeux papillonnèrent malgré la proximité de son partenaire, qui aurait dû la troubler. La fatigue aidant, le couple de nettoyeurs s'endormit quelques instants plus tard.  

 

 

 

Le lendemain matin, ce fut Ryô qui s’éveilla le premier. Il s’étira, oubliant totalement la présence de la jeune femme à côté de lui. Kaori se réveilla à son tour, gênée par un bras qui la poussait vers le bord du lit.  

 

 

- « Mmmmhhhh…RYO !  

 

 

Ryô stoppa net son étirement et ouvrit grand les yeux : il n’avait pas rêvé, il avait bien entendu la voix de Kaori mais nulle trace de cette dernière à l’horizon. C’est alors qu’il se rappela ce qui s’était passé la veille. Il se pencha de l’autre côté du lit.  

 

 

- Kaori ? Ryô prenait toute la largeur du lit et regardait avec étonnement la jeune femme.  

 

 

- Ouch ! Mes fesses ! gémit cette dernière. Kaori s’était retrouvée projeter à terre par la force de Ryô.  

 

 

- Ben alors Kaori, tu t’es fait mal ? dit Ryô, le plus innocemment du monde, en se redressant légèrement dans le lit et en tendant une main à Kaori.  

 

 

- Mais dis-moi… C’est étrange que tu aies pu te faire mal : l’airbag aurait dû amortir ta chute, dit-il, tout en se permettant de tâter avec l’index le fessier de Kaori, afin de vérifier si “l’airbag“ était opérationnel.  

 

 

- Non mais dis-donc, je ne te permets pas ! dit-elle, en s’écartant de Ryô, rouge de colère. Tu insinues que mes fesses ressemblent à des airbags ? C’est ça ? demanda-t-elle, une massue en main.  

 

 

- Bien sûr que non Sugar, tu possèdes les formes les plus parfaites que je n’ai jamais vues ! dit Ryô qui s’étonna de la spontanéité soudaine dont il faisait preuve.  

 

 

- Qu’est qui dit ? bégaya Kaori.  

 

 

 

- Excusez-moi… Kazue venait de pousser la porte de la chambre et regardait le couple, extrêmement gênée.  

Euh… Je suis venue récupérer Mick ! Je me doutais bien qu’il était chez vous. Je l’ai attendu toute la nuit. Veuillez l’excuser de s’être incrusté de la sorte… Bon je vais vous laisser à présent…Et encore pardon pour le dérangement. Et l’infirmière repartit en traînant par le col son piètre fiancé derrière elle. Ryô en profita pour s'éclipser sur la pointe des pieds...  

 

 

- RYO, REVIENS ICI TOUT DE SUITE ! » Et la deuxième moitié de City Hunter se mit elle aussi en chasse, mais pas pour la même raison. Kaori en avait assez du comportement de girouette de Ryô et s’apprêtait à le lui faire regretter. Pourtant, elle aurait mieux fait de s’abstenir…  

 

 


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