Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Laur_e

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 20-02-05

Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 

Commenti: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Capitolo 5 :: Le départ

Pubblicato: 26-03-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

Commenti: Bonjour bonjour tout le monde !!!! J’ai fini mon flash-back et vous pourrez enfin les voir à la ferme dans le chapitre suivant (ou peut-être celui d’après… Je ne sais pas encore). Bonne lecture !

 


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Kaori poursuivit son partenaire dans le couloir. Elle allait le rattraper quand ce dernier s’arrêta brusquement. La jeune femme, prise dans son élan, ne put éviter le choc et percuta Ryô de plein fouet. Son nez s’écrasa sur le large torse du nettoyeur.  

Ryô s’était subitement arrêté car il avait senti un danger imminent et avait complètement oublié sa partenaire. C’est ainsi que Kaori heurta méchamment son partenaire. Ryô eut tout juste le temps de se retourner pour voir Kaori qui fonçait sur lui, et la reçut du mieux qu’il put dans ses bras.  

 

Ils n'échappèrent pas à la chute dans les escaliers. Ryô fut le premier à se relever et chercha immédiatement Kaori des yeux. Elle était allongée à quelques pas de lui.  

 

- Kaori, ça va ? questionna-t-il, terriblement inquiet. En effet, Kaori était tombée sur le côté droit et son visage était défiguré par une vilaine grimace.  

 

- Waouh ! Quelle descente ! s’exclama-t-elle en grimaçant à nouveau. La jeune femme se releva avec peine, en se tenant les côtes.  

 

- Fais-moi voir ! dit Ryô. A sa grande surprise, Kaori n’opposa aucune objection et se laissa palper. Ryô toucha donc Kaori en essayant de détecter une quelconque fêlure. Mais à son grand soulagement, elle semblait s’être fait plus de peur que de mal. Elle aurait sans doute un beau bleu.  

Kaori commença à épousseter ses vêtements, tandis que Ryô la fixait, une lueur inquiète au fond des yeux. Kaori stoppa net ses mouvements et écouta attentivement. Ryô, qui avait suivi le changement d’expression sur le visage de son ange, prêta également une oreille attentive. Une fenêtre se brisa, deux corps tombèrent.  

 

Sur ce coup-là, Kaori avait été plus rapide que Ryô et l’avait projeté au sol.  

 

- « RYO, ATTENTION ! s’écria-t-elle. La brunette emmena Ryô dans son plongeon et le protégea de son corps.  

 

- Kaori ? La jeune femme releva la tête. Merci. Kaori lui rendit son sourire.  

 

- Oh misère je crois que m’être jetée sur toi ne va pas arranger mes côtes.  

 

- Je le savais que tu étais folle de moi ! Tu n’as pas pu t’empêcher de te jeter sur ce corps d’apollon.  

 

- Mais oui c’est ça, corps d’apollon, avec tout ce que tu manges, tu ne vas pas mettre longtemps à, à…  

 

- A quoi Kaori-chan ? Dis donc tu cherches tes mots, tu n’arrives plus à t’exprimer devant une telle beauté, comme je te comprends, tu…  

 

- A FAIRE DU PNEU » ! Et sur ce, elle se dirigea dans ca chambre.  

 

« Faire du pneu, n’importe quoi ! J’ai un ventre plat ! »  

 

- « JAMAIS JE NE RESSEMBLERAIS AU BONHOMME MICHELIN, TU M’ENTENDS KAORI ! » Ryô reprit son visage sérieux et tout en fourrant une main dans la poche de son pantalon il se posta à la fenêtre. Plus personne. L'arme rejoignit son holster.  

Ryô leva la tête et fixa les escaliers qui menaient à la chambre de sa partenaire. Il partit en courant et monta les marches trois à trois. Il toqua à la porte de Kaori.  

 

- « Kaori, je peux entrer ?  

 

- Bien sûr Ryô ». Ryô rentra et observa Kaori. Elle traficotait quelque chose sur son ordinateur tout en écoutant de la musique, assise sur son lit. Elle leva les yeux vers lui et lui sourit.  

Ryô se mit derrière Kaori et allongea ses jambes de chaque côté de sa partenaire alors que celle-ci reculait légèrement jusqu’à sentir le torse de son partenaire contre son dos. Ryô avait le dos bien calé contre l’arrière du lit et s’amusait à regarder ce que sa partenaire faisait, tout en lui massant la nuque. Tendrement, il posa sa tête sur son épaule et regarda. Il en profita pour lui caresser les avant-bras.  

Ce qui était bizarre, c'est que ces gestes ne leur semblaient pas bizarres. C'était comme si, d'un commun accord, ils lâchaient la bride et se comportaient comme ils l'avaient toujours voulu...  

Même si ce silence convenait aux deux nettoyeurs, Kaori le rompit. Malgré le changement de comportement du nettoyeur, Kaori était bourrée d'incertitudes et de doutes.  

 

- Ryô, est-ce que tu te fiches de moi ? Kaori laissa son coeur s'exprimer.  

Je veux dire, ce n’est pas parce que tu connais mes sentiments à ton égard que tu dois en profiter pour me toucher ! Ce n’est pas parce qu’une envie soudaine te prend d’être gentil avec moi, que je dois répondre présente et me jetais immédiatement à tes pieds ! Une fois tu joues à être gentil avec moi et puis l’autre fois, tu me parles sur un ton inacceptable ! En tout cas retiens bien ceci : c’est terminé la période où j’étais aux petits soins avec toi, j’en ai plus qu’assez d’être toujours la seule à faire des efforts ! Tu ne comprends pas que je suis perdue ? Je ne sais jamais à quoi m'en tenir avec toi, c'est épuisant à la fin et je... »  

Ryô, un peu déboussolé par le changement rapide de la situation, voulut la prendre dans ses bras pour la réconforter mais au moment où il allait les refermer autour de Kaori, cette dernière le repoussa :  

 

- Je t’interdis de me toucher ! Tu entends ? Tu ne te rends pas compte à quel point je navigue à vue avec toi, je ne suis même pas sûre encore de savoir qui tu es, je ne te cerne plus comme avant et… lâche-moi !!! Kaori se débattait dans les bras de Ryô.  

 

 

- Kaori je t’en prie, écoute-moi ! Et tout en essayant de raisonner sa belle, Ryô la serrait de plus en plus fort : il avait une peur terrible qui lui nouait l’estomac : il ne voulait pas en entendre plus, ces mots lui faisaient déjà tellement mal qu’il n’en supporterait pas davantage.  

Mettre un mot sur chaque souffrance de sa belle lui était difficile.  

 

 

- « Lâche-moi Ryô. Tu ne veux pas accepter la vérité que je te fourre sous le nez. Ca te fait mal ? Ben tant mieux ! Maintenant tu vas me lâcher et tout de suite ! Kaori se calma petit à petit d’elle-même : ces joutes verbales l’épuisaient. S’il te plait… Je… Je…Kaori laissa libre court à son chagrin et agrippa le tee-shirt de son partenaire.  

 

- Je suis là Kaori. Je suis là pour toi, calme-toi s'il-te-plaît. Je suis désolé...Sugar, tu m'entends ? Je suis vraiment désolé ».  

Il lui déposa un baiser dans les cheveux. Kaori sentait que le nettoyeur regrettait vraiment son comportement : elle se dit qu'elle lui laissait une dernière chance.  

 

- Ryô, dis-moi clairement ce que tu attends de moi ?  

 

Ryô répondit à sa réponse en l’embrassa tendrement. Il lui mordilla amoureusement la lèvre inférieure et finit par lui déposer une pluie de baiser dans son cou.  

 

- Tu veux que je te dise, Sugar ? On va se prendre des vacances toi et moi ! Rien que tous les deux.  

 

- Ben…euh… Je ne sais pas. Un endroit où il n’y aura aucune jolie fille alors ? répondit-elle en regardant Ryô dans les yeux. Ce dernier sécha du pouce les larmes de la jeune femme et la regarda d’une mine…déconfite.  

 

 

- Non mais tu plaisantes ? Un endroit où il n’y aura aucune fille, aucun cabaret ? Mais qu’est-ce que je vais faire là-bas ? Je…  

 

 

- Te reposer et passer du bon temps rien que tous les deux ?  

 

Ryô regardait Kaori en souriant : elle avait à peine osé dire la fin de la phrase. Pourtant, il ne pouvait décemment pas lui refuser, alors qu’il venait juste de s’excuser de son comportement !  

Il lui déposa un baiser et donna son accord. Cette décision prise, Ryô choisit de piquer un somme tandis que Kaori sortit et croisa Miki. Elle lui promit de passer la voir dans la journée.  

 

 

Et Kaori s’en alla, direction le parc. Miki la regarda partir et, finalement, prit la direction de l’appartement de City Hunter. Elle sentit de suite la présence de Ryô et s’étonna que ce dernier ne lui saute pas dessus, comme à son habitude.  

 

 

- « Saeba tu es là-haut ? demanda la mercenaire.  

 

- Ici, répondit une voix grave. Miki identifia d’où provenait la voix et se dépêcha de monter les marches. Elle voulut lui tirer les vers du nez, comme à son habitude, mais il la devança. Il lui expliqua la situation ainsi que le souci de sa compagne.  

 

 

Miki s’empressa de répondre, un peu trop bruyamment peut-être !  

 

- « OH MAIS JE VIENS D’AVOIR UNE IDEE ! A WONDERFUL IDEA ! TU VAS POUVOIR INVITER KAORI DANS NOTRE FERME ! » s’écria-t-elle.  

 

- Miki ? Tu sais que je t’adore mais… ARRETE DE HURLER ! Il grimaçait tout en se frottant énergiquement l’oreille.  

 

- Oula…dit-elle  

 

- Quoi ? Il y a un problème ? demanda-t-il, voyant Miki se frotter les yeux.  

 

- Euh non, si ce n’est que tu viens de m’envoyer un projectile bien mouillé dans la figure ! Ryô en tomba à la renverse. Bon, alors reprenons. Ca te dirait d’emmener Kaori passer quelques jours à la campagne ? demanda-t-elle.  

 

- Ben c’est-à-dire que tu sais… la ferme que vous avez achetée n’est pas mal… Il y a juste un petit problème ! dit-il.  

 

- Lequel ? demanda Miki qui ne voyait pas le souci.  

 

- ELLE EST PAUMEE TA FERME ! cria-t-il.  

 

- Bon alors, mettons les choses au clair Saeba : primo t’évites de me postillonner dessus quand tu t’excites et secundo – elle prit une profonde inspiration et hurla - C’EST BIEN POUR CA QUE C’EST L’ENDROIT PARFAIT ! Mais enfin tu n’as pas plus de cervelle qu’un pois chiche ou quoi ? Kaori a besoin de repos pas d’un endroit pour se divertir ! Ne sois pas égoïste et pense à elle pour une fois !  

 

- Mais euh…….. bougonne-t-il, en traçant un cercle avec son doigt sur le sol.  

 

- Sur ce, je vais te laisser. Ah et Ryô, vous pouvez y aller quand vous voulez, elle est disponible en ce moment, je n'aurais qu'à avertir les gardiens et ce sera bon.  

 

- Attends, tu es en train de me dire qu’il y a des gens assez débiles pour vous louer cette chaumière ! Non sans blague !? dit Ryô.  

 

- SOMBRE CRETIN ! Je te fais passer l’info maintenant tu en fais ce que tu veux ! » Et elle se dépêcha de descendre les marches et partit faire ses courses.  

Le nettoyeur fixa encore quelques instants la porte et partit s’asseoir sur le canapé. Il mit ses coudes sur ses genoux et réfléchit (NDA : un miracle vient de se produire ! Alléluia :d). On entendit un « mmmmmmm » dans la pièce. On y regardant de plus près, on put voir un nettoyeur prenant des poses toutes plus bizarres les unes que les autres : la main sous le menton et les yeux fermés et la seconde suivante les bras croisés un stylo au-dessus de la bouche. Ryô, en pleine réflexion, c'était tout un art.  

 

Quelques heures plus tard, Kaori rentra. A peine ferma-t-elle la porte qu’une main se posa sur sa taille.  

 

 

- Ryô ? Mais qu’est-ce que tu fais ?» demanda-t-elle, gênée.  

 

- Kaori-chan j’ai pris une décision, dit-il. Puisque tu as besoin de vacances, je t’invite à passer quelques jours à la campagne dans… Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Kaori lui sautait au cou.  

 

- Oh merci Ryô ! Je suis si contente, dit-elle. Ryô n’ajouta rien de plus et se contenta de la serrer dans ses bras. Joue contre joue, ce moment tendre les apaisa. Mais une main baladeuse vient troubler ce moment de quiétude.  

 

- Et puis….Puisqu’il n’y a aucune fille là-bas je me contenterais de toi, reprit-il ». Les bonnes vieilles habitudes aidant, Kaori réagit au quart de tours en lui écrasant une massue « DESINFECTION POUR PERVERS : JE LES AURAI TOUS ! ». Elle ne s’était pas rendue compte que les paroles de Ryô étaient dépourvues d’insinuations perverses.  

 

Décidément, ce couple était explosif. Le comportement de l'un et de l'autre était aussi changeant que le temps.  

 

Après avoir dîné, Kaori lui demanda quand il avait l’intention de partir. Il lui répondit que cela dépendait d'elle. Le prenant au dépourvu, Kaori lui dit :  

 

 

- « J'aimerais bien partir ce soir, dit-elle.  

 

- Ok ... Parfait, tu me fais mes bagages ? demanda Ryô. Kaori s’apprêta à lui re-balancer une massue mais la réaction de Ryô la cloua sur place.  

 

- Je plaisantais Sugar, je ferai la tienne au passage.  

 

L’amour ça vous change un homme ne dit-on pas ? Mais Kaori avait du mal à se faire au comportement de son partenaire : il était tellement changeant que c’en était très déroutant pour elle. Quelques minutes plus tard, il redescendit les deux valises dans chaque main.  

 

 

- On y va, partenaire ? ».  

 

 

Et c’est ainsi que le duo de nettoyeur rejoignit la mini après s’être disputés à propos de la voiture qu’ils prendraient : Kaori affirmant que sa panda était plus grande et Ryô annonçant fièrement que sa mini était une voiture de course et tenait mieux la route, aussi ils seraient plus vite arrivés.  

 

 

^^ Fin du Flash-back ^^  

 

 

 

 

 

 


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