Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Laur_e

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 20-02-05

Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 

Commenti: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Capitolo 6 :: Quelle route ?

Pubblicato: 02-04-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

Commenti: Voici la suite ! Encore merci pour toutes les reviews ça me fait plaisir bissssouuu à tous

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

Ils étaient partis après avoir dîné. La température n'était pas encore totalement descendue et il faisait encore chaud.  

 

 

- « Bon, alors qu’est-ce qu’on fait ? Je croyais que tu connaissais la route par cœur ? dit Kaori, en se dirigeant vers la voiture. J’en ai marre, ça fait trente minutes qu’on est là et en plus il commence à faire nuit ! Ryô se décida à sortir la mini carte que Miki lui avait donnée.  

 

 

- C’est par là, affirma Ryô, sûr de lui.  

 

 

- Tu en es sûr ? questionna Kaori, les mains sur les hanches, l’air soupçonneux.  

 

 

- Tout à fait ! En route ! s’exclama-t-il. Kaori s’approcha de son partenaire qui avait déposé la carte sur le capot.  

 

 

- Sauf que… Kaori tourna la carte dans le bon sens.  

 

 

- Ahahahahah c’était pour te tester Kaori chérie, dit-il en se grattant la tête. Ryô se replongea dans la lecture de la carte et cinq minutes plus tard, lui dit qu’il avait trouvé le chemin.  

 

 

« Mouais je me demande si je fais bien de lui faire confiance une seconde fois » se dit-elle.  

 

 

- Bon tu te dépêches Kaori ? dit Ryô, déjà installé dans la mini.  

 

 

- Ca va, ça va j’arrive…Non mais tu plaisantes j’espère ? dit Kaori.  

 

 

- Un problème, Sugar ? répondit Ryô, le plus innocemment du monde.  

 

 

- Tu ne crois tout de même pas que c’est moi qui vais conduire tout de même ?  

 

 

- Et pourquoi pas ? L’égalité des femmes c’est ça aussi ! dit-il, fier de sa réplique.  

 

 

- Non mais quel culot, tu dis vraiment ça quand ça t’arrange toi !  

 

 

- Ecoute Kaori : je viens de me taper deux heures de route, alors la moindre des choses c’est que tu prennes le relais, non ? Mes petites mimines ont des crampes partout mais fais attention – il chuchota la phrase dans l’oreille de Kaori en mettant sa main de peur que quelqu’un ne l’entende – femme au volant, mort au tournant. Kaori était prête à exploser. Je te confie ma petite mini Kaori, prends en soin. Ryô pencha son siège et ferma les yeux.  

 

- Non mais écoutez le celui-là ! Quel maroufle ! s’exclama-t-elle. Ne pas s’énerver Kaori, surtout ne pas s’énerver ! Tu dois rester calme, se dit-elle. Très bien, mais dans une heure tu prends le volant ! » dit-elle.  

 

 

Et c’est ainsi que nos joyeux voyageurs poursuivirent leur chemin sur une route pour le moins cabossée.  

 

 

- « Kaori tu ne pourrais pas rouler plus doucement ! Je n’arrive pas à dormir : tu passes dans tous les trous ! se plaignit Ryô.  

 

 

- Oh excuse-moi Ryô chou ! » Kaori se moquait de lui mais Ryô, fatigué de sa journée, ne pipa mot.  

 

 

 

**** Environ une heure plus tard ****  

 

 

- « Ryô, Ryô…. Réveille-toi c’est à ton tour de rouler ! Ryô ! souffla Kaori, tout en se penchant vers l’oreille de Ryô. La jeune femme, toute à ses efforts de réveiller son partenaire, finit par se déconcentrer et quitta la route des yeux un instant.  

 

 

- KAORI REGARDE LA ROUTE NOM DE DIEU ! » cria Ryô.  

 

 

…………………. TROP TARD ...................  

 

 

Ryô agrippa le volant afin de faire changer la voiture de direction mais ne put empêcher cette dernière de finir dans le fossé. Kaori fut retenue par deux bras puissants qui la maintinrent à son siège, l’empêchant de rencontrer violemment le pare brise.  

 

 

- « Merci de m’avoir retenue, dit Kaori.  

 

 

Ryô la regarda d’un air étonné.  

 

 

- Mais, je ne t’ai pas retenue, déclara Ryô.  

 

 

- Dans mes bras ma beauté ! Tu es heureusement saine et sauve, s’exclama une troisième voix familière.  

 

 

Ryô et Kaori se retournèrent et dévisagèrent cette voix familière dont les bras encerclaient à présent la fine taille de Kaori.  

 

 

- MICK ! s’écrièrent en même temps le couple de nettoyeurs.  

 

 

- Mais qu’est-ce qu’il fiche ici ce crétin des îles ? s’écria Ryô, fort mécontent de constater qu’il ne serait pas seul avec sa douce Kaori pour profiter de ces vacances.  

 

 

- Moi ? Mais je me joins à vous pour ce petit voyage ! déclara son double américain. Et je suis sûr que ce n’est pas pour te déplaire, n’est-ce pas mon amour ? dit Mick, tout en se penchant sur Kaori. Celle-ci était un peu mal à l’aise.  

Même si Mick l’avait appelée pour s’excuser de son comportement, elle avait encore quelques difficultés à occulter ce qu'il s'était passé entre eux. Ryô, quant à lui, revint soudainement à la réalité en entendant Mick parler ainsi à Kaori, après s’être demandé comment cette tête de piaf avait bien pu se dissimuler sous cette couverture sans qu’il ne le voit et ne sente sa présence. Il faut croire que le nettoyeur américain avait de beaux restes.  

Les trois personnes s'extirpèrent de l'habitacle. Le fossé n'était pas trop profond, heureusement pour eux, puisqu'il faisait le lien entre la route goudronnée et les champs agricoles.  

 

 

- Qu’est-ce qu’il fait chaud ici ! s’exclama l’américain, tout en enlevant son tee-shirt. Il voulait détendre l’atmosphère, il savait que son comportement envers Kaori n’était pas encore passé, particulièrement auprès de Ryô.  

 

 

- Non mais, remets ça tout de suite ! Tu devrais avoir honte de montrer ce torse d’adolescent ! Kaori fut prise d’un fou-rire en regardant les deux hommes. On dirait un chat et une souris : ils ne cessaient de se hurler dessus des phrases aussi bêtes les unes que les autres.  

 

 

- Arrêtez maintenant ! Mick qu’est-ce que tu fais ici ? Tu ne devais accompagner Kazue à son séminaire ?  

 

 

Ryô avait un mauvais pressentiment. Mick leva les yeux et hésita à leur faire part de la nouvelle. Il savait que Ryô était sur ses gardes quant à son comportement envers Kaori alors s’il le lui disait, il allait se méfiait dix fois plus de lui. Pourtant, il ne pouvait pas leur cacher la vérité.  

 

 

- Kazue et moi c’est fini, déclara-t-il. Il avait le regard dans le vague, comme s’il se rappelait de tous les moments vécus auprès de la belle infirmière.  

 

 

Kaori, mal à l’aise d’avoir mis les pieds dans le plat, se confondit en excuses.  

 

 

- Ce n’est rien, tu ne pouvais pas savoir, finit-il par dire en lui offrant un pâle sourire.  

 

 

- Oh viens là Mick. Kaori prit Mick dans ses bras. Mick se dépêcha de poser sa tête entre les seins de Kaori, esquissant un sourire goguenard à Ryô. Mick refaisait ses simagrées et Ryô bouillonnait.  

 

 

- Ca va ? Je ne vous dérange pas trop !  

 

 

- Pffff je suis désolé Ryô mais Kaori ne t’appartient pas à ce que je sache ! répondit Mick. Kaori ne s’en formalisa pas plus : elle voyait bien que son meilleur ami voulait titiller Ryô alors elle les laissa à leurs chamailleries.  

 

 

- Redis-moi ça l’amerloque ! C’est ma partenaire tu entends ! On vit dans le même appartement, on mange ensemble, on regarde la télé ensemble, on se promène ensemble. Le lien qui nous lie est plus fort que tout… Ryô ne continua pas sa phrase car un détail avait attiré son attention.  

 

 

- Ryô, ça va ? demanda Kaori, voyant Ryô la fixait avec insistance.  

 

 

- Moi ça va mais et toi ? reprit-il, tout en se rapprochant d’elle.  

 

 

- Ben oui pourquoi ça n’irait pas ? dit-elle, alors qu’un mince filet de sang s’échappait de son arcade sourcilière.  

 

 

- Mais tu es blessée mon poussin, fais moi voir ! Mick s’empressa de regarder la blessure de Kaori.  

 

 

Mick prit un mouchoir dans la boîte à gants et essuya le sang qui tâchait la joue de Kaori. Il regarda son arcade et affirma que ce n’était pas grave.  

 

 

- Bon, ce n’est pas tout, reprit Mick, sans prêter la moindre attention au regard meurtrier que lui lançait son double, mais si on veut arriver avant minuit il faudrait se mettre en route.  

 

 

- Ryô, arrête de regarder Mick ainsi, il te taquine c’est tout ! »  

 

 

« Je n’en suis pas si sûr », pensa-t-il.  

 

Mick, aidé de Ryô, poussa la voiture tandis que Kaori manœuvrait au volant. La mini se retrouva à nouveau sur les rails. Ryô essaya plusieurs fois de la redémarrer mais rien à faire, sa petite princesse refusait de reprendre du service. Chacun prit sur lui les sacs de voyage et ils se mirent en route : lampe de poche, tournevis, jumelles, tout fut mis dans les sacs.  

Ryô laissa échapper un mouchoir blanc en regardant sa mini, en lui promettant que ce n'était qu'un au revoir, il viendrait la récupérer.  

 

- « Bon, tu sais par où c’est j’espère ? demanda Kaori, alors qu’elle voyait Ryô prendre le chemin de gauche.  

 

 

- Euh….. ben c’est-à-dire que je le fais un peu au feeling là.  

 

 

- Non mais je rêve…Mick venait de mettre une main sur l’épaule de Kaori, lui faisant signe de ne pas en dire plus.  

 

 

- Je suis déjà allé dans cette ferme, et le chemin est par là, dit-il en pointant l’index à droite.  

 

 

- Bon, ben moi je crois que je vais faire confiance à Mick, Ryô. Bye bye, fit-elle, en s’éloignant avec Mick, qui la tenait toujours par l’épaule. Ce dernier tourna la tête en direction de Ryô et ricana.  

 

 

- Kaori ! Mais attends-moi ! Tu ne vas pas laisser ton partenaire tout seul, dit-il, en se dépêchant de rejoindre le “couple“.  

 

 

 

***** Trente minutes plus tard *****  

 

 

- Et ben, tu m’étonnes que les bourrelets s’installent vu l’allure à laquelle tu marches, déclara Ryô, à l’intention de Mick. Kaori en avait assez : cela faisait trente minutes qu’ils marchaient et ces deux coqs n’arrêtaient pas de se lancer des piques : en plus de la fatigue physique s’ajoutait la fatigue émotionnelle à cause de ces deux zouaves.  

 

 

- Ah oui ? Mais dis moi, qui marche le plus vite, là ? Mmhm ? Les deux hommes se mirent à marcher à vive allure, oubliant complètement la pauvre Kaori. Ils étaient à une bonne centaine de mètres, à moitié en train de courir, quand Kaori cria :  

 

 

- Eh mais piouffff attendez pioufffff moi ! dit Kaori, complètement à bout de souffle.  

 

 

Les deux nettoyeurs s’arrêtèrent aussitôt. Ils repartirent en arrière en faisant la course : à celui qui arrivait le plus vite chez Kaori.  

 

 

- Pardon, excuse-moi Sugar, dit-il en la regardant avec tendresse. Il se proposa pour la décharger de son sac. Kaori accepta avec joie.  

 

 

- Merci Ryô, je suis vraiment crevée, dit-elle.  

 

 

- Hum hum. Vous le dîtes si je suis de trop, intervint Mick. La perche était trop belle, et Ryô la saisit au vol.  

 

 

- TU ES DE TROP. Allez viens Kaori, je ne voudrais pas devoir me taper ses futures jérémiades : plus vite on y sera, plus vite on sera débarrassés de lui, dit-il, en lançant un regard pour désigner Mick. Il prit Kaori par la main et l’entraina à sa suite. Il ne vit pas le regard tendre que Mick porta sur le couple de nettoyeurs.  

 

 

******* Une heure plus tard *****  

 

 

La nuit était déjà bien avancée et le trio s’orientait grâce à la lampe torche en forme de massue amenée par Kaori. Elle resserra soudainement ses doigts autour de ceux de Ryô au hululement d’une chouette. Ryô se tourna vers elle et lui sourit, moqueur. Kaori, confuse, retira prestement sa main. Elle marchait à présent derrière Ryô alors que Mick fermait la marche, quand elle se prit les pieds dans un bout de bois et trébucha. Elle atterrit sur le dos de Ryô, le faisant stopper net.  

 

 

- « Pardon je suis désolée » dit-elle.  

 

 

Ryô ne dit rien et se retourna. Elle était fatiguée, cela ne faisait aucun doute. Il décida alors de s'arrêter un moment, à l’écart de la route. Ils trouvèrent un emplacement parfait avec deux vieux troncs qui trônaient au sol. Mick et Ryô se chargèrent de les disposer de manière à former un angle droit. Puis ils se mirent tous les deux à chercher du petit bois pour faire du feu. Ryô prévint Kaori qu’ils seraient de retour bientôt. Ils se mirent donc à la tâche, malgré les protestations de Mick qui désirait rester avec Kaori, tout seul. Ils revinrent quelques minutes plus tard, trouvant une Kaori grelottante.  

Ryô ôta sa veste galamment pour la poser sur les épaules de Kaori et se mit à lui frotter énergiquement les bras pour qu'elle se réchauffe. Aussitôt Ryô assis, Kaori vint se blottir contre lui tandis que Mick allumait un feu avec la boîte d'allumette, subtilisée dans la boîte à gant.  

 

 

Après quelques minutes, Kaori, se sentant en sécurité dans les bras de son partenaire, s’endormit profondément. Mick et Ryô étaient tous les deux plongés dans leurs pensées. Mick pensait à son ancienne relation avec son infirmière et revoyait ces bribes de souvenir défilaient devant ses yeux tandis que Ryô souriait en regardant sa partenaire blottie contre lui. Ils se regardèrent en même temps et entamèrent une discussion qui, très vite, dégénéra.  

 

 

 

« Qu’est-ce qu'il se passe ?» se dit Kaori, qui venait de se réveiller à cause du boucan que faisaient les deux nettoyeurs. Elle vit les nettoyeurs en train de se bagarrer au sol et faisant des roulés boulés jusqu'à ce qu’ils se cognent contre un arbre. Quand, d'un même mouvement, ils se relevèrent et époussetèrent leurs vêtements, puis se regardèrent et se serrèrent, contre toute attente, la main.  

 

 

- « J’aurais pu te battre mais bon j’ai préféré arrêter, tu vois, dit Mick.  

 

 

- Mais oui c’est ça ! Tu allais te faire battre alors tu as préféré arrêter avoue-le ! répondit Ryô.  

 

 

- Sûrement pas ! reprit Mick.  

 

 

- AH OUI ! Redis-moi ça pour voir, s’écria Ryô.  

 

 

- MON KIKI EST PLUS GROS QUE LE TIEN !  

 

 

Quand Kaori comprit quelle était la cause de leur dispute, elle se leva et se dirigea droite comme un i vers eux. Les deux hommes, nez contre nez, remarquèrent l’ombre gigantesque qui avançait vers eux et se retournèrent. Ils reconnurent la lampe torche qui s’était métamorphosée en la plus grande massue qu’ils n’avaient jamais vue.  

 

 

- Ch’te l’avais bien dit qu’il y avait un truc qui clochait avec cette lampe torche ! Mick eut juste le temps de faire sa remarque sur la lampe torche massue de Kaori qu’elle abattit sans plus tarder la massue sur eux.  

 

 

- CA SUFFIT ! ON NE PEUT MEME PLUS DORMIR T… Ryô s'était rapproché en un éclair de Kaori et avait mis sa main sur sa bouche.  

 

 

- Tais-toi Kaori, l’interrompit Ryô. Les deux nettoyeurs s’étaient vivement redressés : ils avaient flairé quelque chose. Ils avaient repris leur sérieux et écoutaient attentivement. Kaori en fit de même.  

 

 

CRAC  

 

 

- Qu’est-ce que…. qu’est-ce que c’est ? demanda Kaori.  

 

 

Ryô la rapprocha de lui de telle sorte qu’elle se retrouve protégée entre lui et Mick.  

 

 

 

 

 

 


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