Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Laur_e

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 20-02-05

Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 

Commenti: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Capitolo 7 :: Rencontres inattendues

Pubblicato: 24-04-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

 

 

 

Les buissons remuaient et Kaori était de plus en plus nerveuse. Elle se tenait fermement derrière Ryô. Au même moment, elle eut un flash : « Et après tu t’étonnes que Ryô te traite d’incapable ma vieille ! Je vais lui montrer que je peux très bien me débrouiller toute seule » pensa-t-elle. Et elle se posta à côté de son partenaire, légèrement devant lui.  

 

- « Kaori, mais qu’est-ce que tu fais ? s’enquit Ryô. Ca pourrait être dangereux, remets toi derrière moi. Joignant le geste à la parole, il prit Kaori par le poignet et la força à venir à lui. « Il n’est pas question que tu prennes des risques inutilement mon ange, si je suis là, autant te protéger comme il se doit » pensa-t-il.  

 

 

- Ryô, laisse Kaori tranquille, intervint Mick. Elle est tout à fait capable de se protéger toute seule. Kaori remercia Mick d’un sourire. Enfin quelqu’un qui croyait en elle !  

 

Mais Ryô insistait et gardait Kaori à côté de lui en exerçant une forte pression sur son poignet. Kaori essaya de se libérer de son emprise en tirant sur son bras.  

 

- Mais enfin Ryô lâche-moi. Je suis parfaitement capable de me défendre toute seule, rétorqua la jeune femme. Je… AHHHHHHHHHHHHHH ! s’écria Kaori.  

 

- Kaori ! La jeune femme venait de leur être enlevée et était emportée dans les airs sur les épaules d'un homme inconnu.  

 

 

L’homme en question fit glisser Kaori de ses épaules et ils se retrouvèrent face à face.  

 

- Bonsoir belle demoiselle ! Que faites-vous dans cette forêt à une heure aussi tardive pardi ? dit l’homme, en baisant galamment la main de Kaori. Les deux personnes se trouvaient percher sur un arbre à quelques mètres du sol. Kaori observa l’homme qui lui faisait face : il portait une sorte de tunique dans les tons verts et un petit chapeau semblable à celui du dieu grec du commerce et des voyageurs. « C’est quoi ce type sorti des dessins animés ! » pensa-t-elle.  

 

- Ecoute vieux ! Je ne sais pas pour qui tu te prends ni qui tu es….. » cria Kaori, irritée, en pointant son index sur le torse de l’homme.  

 

- Quelle question ! coupa l’homme. Vous ne me reconnaissoisse (NDA : on va dire qu’il existe ce mot :d) pas ? Je suis l’unique, le magnifique : BOBIN DES BOIS ! s’exclama l’homme, en prenant la pose.  

 

Le nettoyeur voulut prendre la parole mais son acolyte blond le précéda.  

 

- Et dis donc toi là haut ? Ca ne te gêne pas de te balader en pagne au vingt et unième siècle ? Et je ne te permets pas de toucher à mon petit sucre d’orge ! s’écria Mick.  

 

« Petit sucre d’orge ? C’est quoi ces surnoms plus débiles les uns que les autres ? » Un corbeau arriva sur la tête de Ryô, complètement découragé.  

 

- Kaori ! s’écria Mick, sortant Ryô de ses pensées. Ryô leva la tête et devint livide en regardant Kaori. N’étant qu’à cinq-six mètres du sol, il pouvait voir sa partenaire trembler de peur : elle ne cessait de fixer le sol alors que de grosses gouttes de sueur perlaient sur son visage. Ses jambes étaient instables, tellement elle tremblait.  

Ryô s’adressa à Mick en lui demandant de se charger de l’hurluberlu en pagne, tandis qu’il s’occuperait de Kaori. Mick accepta sans rechigner.  

 

- Et toi là-haut ? Descends tout de suite ! s’écria Mick, essayant de le distraire pendant que Ryô cherchait une branche assez solide sur laquelle il pourrait s’appuyer.  

 

- Tu as un problème cher damoiseau ? demanda le jeune homme perché sur son arbre. Oh mais vous n’allez pas bien ma mie, dit-il en se penchant vers Kaori qui était allongée sur l’arbre et s’y cramponnait, mains et pieds enroulés autour de celui-ci.  

 

 

- Ne la touche pas, psychopathe ! lança Ryô. C’est alors que Bobin des bois remarqua l’homme aux yeux sombres qui se dirigeait vers lui et qui le regardait avec un regard sombre et menaçant.  

 

Mick saisit sa chance et prit le premier objet qu’il trouva. Il lui balança un mini bâton qui alla percuter la tête de Bobin. Ce dernier perdit l’équilibre et chuta au sol (NDA : Ne vous en faites pas, fans de Bobin des Bois, il n’a rien !)  

Ryô arriva à la hauteur de Kaori tandis que Mick grommelait dans son coin en traînant le spécimen vers un arbre. C’était encore lui qui avait droit au simple d’esprit : génial le plan !  

 

- Et puis c’est quoi ces tarés qui se baladent dans la nature ! dit l’américain.  

 

Un peu plus haut dans le ciel…  

 

- Kaori ? Attends je vais venir t’aider, ne bouge pas. Ryô progressait rapidement et était maintenant arrivé sur la branche où reposait Kaori.  

 

- Ryô aide moi je t’en prie ! J’ai horreur du vide ! supplia Kaori. Elle se cramponnait toujours aussi fermement à l’arbre et avait fermé les yeux.  

 

- Kaori, dit Ryô tout doucement, tu vas me donner ta main. Mais il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que Kaori cria :  

 

 

- Mais je ne peux pas ! Si je fais ça je vais tomber !  

 

- Kaori ? Kaori ? Regarde-moi, intervint Ryô. Le nettoyeur décida de changer de technique car il voyait bien que Kaori refuserait de bouger d’un pouce. Il se rappelait encore de cette mission où ils avaient été poursuivis par une bande de yakusas et qu’ils avaient été obligés de sauter, un peu comme dans un parcours, d’un toit d’un immeuble pour atterrir quelques mètres plus bas sur un autre. Il lui avait fallu toute sa force de persuasion pour que Kaori se décide à sauter. Il lui parla donc d’une voix douce, se voulant rassurant.  

 

Et Kaori ouvrit lentement les yeux, comme si elle s’apprêtait à voir à ses pieds une macabre découverte et fixa Ryô. Elle tendit la main vers Ryô qui était à un mètre tout au plus d’elle. Les yeux de Ryô se voulaient confiants et rassurants. Mais au moment où elle allait se détacher de l’arbre en prenant appui avec son autre main, cette dernière ne trouva pas le tronc et le corps de Kaori fut attiré par le sol.  

 

- Kao ! s’écria Ryô qui se retrouva propulsé en avant. Il avait toujours la main de Kaori fermement ancrée dans les siennes et tout son corps était allongé sur l’arbre.  

 

- Ryô ! Lâche-moi, je vais t’entraîner ! lui dit Kaori. Et puis ce n’est pas si haut, Mick pourra me réceptionner en bas.  

 

Il tira de toutes ses forces sur le bras de Kaori qui cria qu’il allait finir par la transformer en manchote s’il continuait ainsi. Il parvint finalement à hisser Kaori sur le tronc et l’encercla de ses bras. La jeune femme semblait avoir oublié qu’elle avait peur du vide et profitait de l’étreinte de son partenaire.  

Après quelques minutes, Ryô proposa à Kaori de redescendre.  

 

- Tu vas avancer comme ceci Kaori. Ryô lui montra comment faire en balançant ses jambes de chaque côté du tronc et en avançant en s’appuyant sur les mains. Mais voyant que Kaori n’était pas chaude pour tenter l’expérience, il la contourna et se plaça derrière elle. Il se colla à elle et amorça un mouvement de hanche pour que Kaori en fasse de même. Ils progressaient petit à petit vers le tronc de l’arbre.  

 

- Kaori, donne-moi ta main, dit Mick en tendant la sienne vers Kaori.  

 

- Ce n’est pas la peine, on se débrouille parfaitement sans toi, rétorqua Ryô, jaloux.  

 

- Comme tu voudras Ryô, dit Mick. Ca mit de suite la puce à l’oreille du nettoyeur : Mick n’était pas du genre à céder si facilement. Contre toute attente, Kaori arriva au bout de la branche et commença à descendre quand elle sentit deux mains qui l’attrapèrent par la taille.  

 

- Merci Mick ! »  

 

 

Kaori se laissa glisser, soutenue par les mains fermes de Mick. Ryô, du haut de son perchoir, regardait la scène, bouillant. Mick attrapa Kaori mais en voulant reculer, il trébucha et entraîna Kaori dans sa chute. Mick atterrit sur le dos, grimaçant et bougonnant contre cette saleté de racine alors que Kaori finit sa chute à côté de Mick, également sur le dos. Les deux protagonistes se regardèrent et furent pris d’un fou rire incontrôlable. Kaori se tenait le ventre tellement elle riait tandis que Mick tapait du poing sur le sol.  

Ryô sauta finalement et aida les deux jeunes personnes à se lever. Il était un peu jaloux de la connivence qu’il y avait entre ces deux là.  

 

- « Bon, qu’est-ce qu’on fait de lui ? demanda Ryô, fixant Bobin, toujours sonné, qui était appuyé contre le tronc d’un arbre. Il posa une main sur la taille de Kaori pour la rapprocher de lui.  

 

- Enfin on vous retrouve ! s’exclama une voix. Madame nous a appelés en disant que vous devriez être arrivés depuis longtemps ; nous étions inquiets aussi nous sommes partis à votre recherche. Les trois compères firent un bond : personne n’avait senti leur présence. « Etrange » Pensèrent-ils. Nul doute que ces personnes étaient les gardiens. Ils portaient tous deux des lampes frontales.  

 

 

- BOBIN ! s’exclama l’homme qui accompagnait la dame. Ils devaient approcher tous deux les soixante-dix ans. L’interpellé émergea doucement en reconnaissant cette voix familière. Je t’ai déjà dit de ne plus trainer par ici, chenapan ! Tu as intérêt à filer en vitesse avant que je ne prévienne tes parents ! S’écria le vieil homme. « Ses parents ? » pensèrent les trois jeunes nettoyeurs.  

 

- Non non j’y vais, Monsieur Bernard ! s’écria Bobin aussi obéissant qu’un agneau. Il s’enfuit à toutes jambes devant les visages médusés de Mick, Kaori et Ryô.  

 

- Je sais bien qu’on dirait qu’il est plus âgé, mais ce jeune homme n’a que dix-sept ans. Ca l’amuse de se comporter en tarzan d’ailleurs il en est fan, expliqua la vieille dame, en regardant Kaori avec tendresse : elle semblait déjà avoir adopté cette jeune femme, sa première impression était toujours la bonne. Kaori lui sourit et demanda :  

 

- Mais alors, la ferme n’est pas loin ?  

 

- Bien sûr que non mademoiselle, elle est à deux trois kilomètres d’ici. Nous sommes venus à cheval. Venez, nous allons vous y conduire. Un bon repas chaud vous y attend ainsi qu’une bonne douche ! dit M. Bernard.  

 

- Oui il est temps de vous laver, dit la vielle dame, en sentant l’habit de Mick.  

 

Mick regarda méchamment Ryô, qui pouffait de rire, rire communicatif car Kaori se moqua également de leur compagnon de voyage. Les cinq personnes marchèrent une dizaine de mètres plus loin où les attendaient les chevaux en broutant tranquillement. Ce n’est que quand ils se retrouvèrent près des chevaux qu’ils réalisèrent le léger problème : il n’y avait que quatre canassons.  

 

 

 

 


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