Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Laur_e

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 20-02-05

Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 

Commenti: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Capitolo 13 :: Explication 2/2

Pubblicato: 08-06-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

***** Flash-Black ****  

 

 

- « Dépêche toi Mick, je ne veux pas être en retard pour mon propre anniversaire ! », dit Kazue.  

 

 

- « J’arrive, j’arrive mon amour ! », répondit ce dernier, en réajustant sa cravate.  

 

 

Le groupe de nettoyeur avait décidé de fêter l’anniversaire de Kazue au Cat’s Eyes.  

 

 

Ils arrivèrent quelques minutes plus tard au Café. La nuit était déjà bien entamée : il était près de 21h. Le deuxième couple, à savoir Ryô et Kaori était déjà présent. il était prévu de passer une partie de la soirée au Cat's, puis de se rendre dans un bar branché qui faisait office de restaurant et de discothèque branchée sur le toit de l'immeuble.  

 

La partenaire de City Hunter avait revêtu un ensemble des plus magnifiques : une robe bleue nuit, munie de deux bretelles très fines. L'avant était sage, alors que l'arrière de la robe laissait une bonne partie de son dos à découvert. Elle avait fait un effort en se servant du maquillage offert part son amie Eriko : un léger beige pastel pour ses paupières et un rouge à lèvre rosé. Elle était tout simplement sublime, de même que ses deux amies, qui étaient, elles aussi, tout en beauté. Miki avait une robe bustier de couleur prune, s'arrêtant au-dessus du genou tandis que Kazue avec une robe empire, noire.  

Les trois hommes étaient tout à fait dans le ton et n’avaient rien à envier à ces demoiselles.  

Ryô et Umi étaient dans un coin discutant de choses et d’autres. Ryô avait sa pose habituelle : verre de champagne dans la main droite et main gauche dans le pantalon. Il porta le verre à ses lèvres et eut juste le temps de prendre une gorgée, lorsqu’il reçut une tape dans le dos et faillit s’étouffer.  

 

 

 

- « Alors, joyeux compagnons ! Quoi de neuf ? », dit le nouvel arrivant.  

 

 

Kazue s’empressa d’aller rejoindre ses amies qui lui souhaitèrent aussitôt un joyeux anniversaire, suivies d’un Ryô qui tenta de l’embrasser, mais qui fut vite remis en place par Kaori. En fait, ce dernier avait tenté de faire diversion, car il voyait bien que Mick n’avait d’yeux que pour Kaori. Kazue ne semblait pas encore l’avoir remarqué.  

 

 

- « Dieu ce que tu es belle Kaori ! Tu embellis de jour en jour. Bon sang Mick c’est l’anniversaire de Kazue, arrête de penser à Kao », se dit-il.  

 

 

Heureusement pour Mick, Kazue n’avait pas remarqué son petit manège, en revanche, Kaori avait surpris le regard de Mick sur elle et avait rougi immédiatement. Elle se demandait bien à quoi son meilleur ami pouvait penser.  

 

 

Mick n’avait pas vu que Kaori l’avait surpris. Il la fixait si intensément que l’image de Kaori dans cette tenue lui souriant, restait figée devant lui. Plus rien autour n’existait à part cette sublime jeune femme.  

Ryô faisait mine d’être calme, mais la main tremblante trahissait son léger manque de contrôle.  

Mick se dirigea vers Kaori et ils passèrent une bonne partie de la soirée ensemble.  

 

Kazue les surveillait du coin de l’œil. Non pas qu’elle n’avait pas confiance en Kaori mais cette dernière était légèrement éméchée et la jalousie de Kazue ressortait. Ryô décida de mettre fin à leur aparté et entra en scène.  

 

 

- « T’as vu RRRRRyô Mick a…..arrive à mettre sonnnnnnn verree sur son nez ipsssssss ! », dit Kaori.  

 

 

- « Kao, je pense que tu as assez bu. Je te rappelle que c'est la soirée d'anniversaire de Kazue, essaie de te faire plus discrète ! » répondit le nettoyeur pour qu'elle seule l'entende.  

 

- « Espèce de rabat…….rabat joie », dit Mick « Puisque c’est comme ça on va ailleurs ! », dit-il. Sur ces bonnes paroles, il passa une main sur la hanche de Kaori et l’entraîna. Ryô allait les suivre, lorsque Kaori s’emmêla les pinceaux et tomba. Mick la prit dans ses bras et sortit.  

 

 

- « Si tu crois que je vais te laisser emmener mon Sugarboy, en plus dans votre état……. », pensa Ryô. Kazue, heureusement, tournait le dos à l'entrée et était en pleine conversation avec Eriko sur sa dernière collection. Il était question de donner sa chance à la jeune infirmière, la styliste souhaitait la voir porter une robe qu'elle avait fait spécialement pour elle.  

 

 

Le nettoyeur Japonais se précipita à l’extérieur. Ils n’étaient pas allés loin : ils étaient à deux mètres, même pas du Café.  

Kazue s'aperçut de l'absence de son compagnon et se rapprocha de la porte du café encore ouverte. Miki se dépêcha de la rejoindre et elles se postèrent toutes deux derrière la porte en entendant les voix de leurs amis.  

 

 

- « Mick ! Pose Kaori immédiatement ! », gronda la voix du nettoyeur.  

 

 

- « Elle s’est endormie : je ne vais tout de même pas la jeter par terre ? » répliqua-t-il.  

 

 

- « Oh mais ne t’en fais pas j’ai une solution : tu vas me la donner, ce sera bien mieux comme ça ».  

 

 

- « Mmmmmh Mick » dit Kaori en sommeillant et mis ses bras autour du cou de Mick.  

 

 

- « Tu vois bien qu’elle ne veut pas quitter mes bras », répondit-il.  

 

 

- « Mick, sil-te-plait...», dit Ryo.  

 

 

Ryô commençait à perdre patience : il savait très bien que Mick n’était pas aussi bourré qu’il voulait le laisser paraître et le fait qu’il abusait de la situation le mettait en colère.  

 

 

 

- « Je ne le répéterais pas deux fois Mick » fit Ryô menaçant.  

 

 

 

- « Pourtant tu viens à l'instant de me supplier », le nargua-t-il.  

 

 

Mais Mick n’en avait cure et contemplait la belle Kaori. Elle était si belle.  

 

 

- « Peut-être est-ce un signe ? Peut-être devrais-je arrêter de faire semblant que tout va bien » pensa-t-il en écartant une mèche de cheveux de la jeune femme.  

 

 

 

- « Vous n’avez pas honte d’écouter aux portes ? », dit Umi.  

 

 

- « CHHHHHHUUUUUT », dirent en chœur les deux femmes.  

 

 

Pendant ce temps, dehors...  

 

 

- « Mick, on y va alors ou pas ? », dit la belle Kaori, qui venait de se réveiller à moitié et reprenait peu à peu ses esprits.  

 

 

- « Tout de suite ma belle, juste le temps de régler une petite affaire », répondit-il.  

 

 

Kaori avait reposé pied à terre.  

 

 

- « Bon tu nous excuseras Ryô, mais LA SOIREE NE FAIT QUE COMMENCER POUR NOUS, N’EST-CE PAS KAORI ? », cria Mick.  

 

 

- « OUI CHEF ! SCOUT TOUJOURS PRET ! », rigola cette dernière sous les yeux grands ouverts de Ryô qui n’arrivait toujours pas à réaliser que c’était partenaire, qui était devant ses yeux. Après l'avoir vue ces derniers temps dans la lune, la mine triste, il s'étonnait de voir un tel comportement. Il faut dire qu'il ne lui facilitait pas la vie et cherchait par tous les moyens ces derniers temps à la mettre en rogne. Cette soirée lui offrait la porte de sortie qu'elle attendait depuis quelques semaines.  

 

Les deux compères commencèrent à partir, Kaori s’appuyant sur l’épaule de Mick et Mick sur ses hanches, lorsque Ryô les rattrapa. Il entraîna Mick en arrière, se rapprochant de ce fait plus du café. Ils se trouvaient pratiquement à côté du Cat’s, et Kazue, curieuse, décida de se rapprocher du mieux qu'elle put.  

 

 

- « Ecoute-moi bien Mick ! Je ne doute pas que Kaori soit bourrée loin de là : elle est en train de parler au lampadaire, mais toi, permets-moi d’en douter, si tu vois ce que je veux dire », dit City Hunter.  

 

 

- « Excuse-moi mon ami mais je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler ».  

 

 

Ryô fulminait : il était parfaitement conscient que Mick s’amusait à jouer avec ses nerfs et voulait l’obliger à mettre les points sur les ‘i’. Mais il n’allait pas se laisser faire, foi de City Hunter…  

 

 

- « Mais à quoi tu joues Mick ? Tu n’oublierais pas un petit peu vite ta chère Kazue ? » demanda-t il.  

 

 

- « Bon les gars….vous….ips…..veneeez », dit Kaori en titubant. Elle s’emmêla à nouveau les pieds, et chuta. Ryô parvint à la rattraper et maintint sa belle contre lui. Elle était dos à Mick et somnolait dans ces bras qui l’encerclaient, prise par cette sensation d'être dans un cocon.  

Mick allait répondre lorsqu’il sentit une présence, une présence que Ryô avait repérée quelques secondes avant. Mais aucune aura menaçante n’animait cette personne.  

Mick reconnut l’aura de la femme avec qui il partageait sa vie. Il sut alors qu’il était au pied du mur : soit il disait maintenant ce qu’il avait sur le cœur, soit il se défilait.  

Il allait s’exprimer quand le nettoyeur numéro un prit la parole.  

 

 

- « Si tu veux bien nous excuser Mick, mais ma partenaire et moi-même sommes fatigués. Sur ce, nous allons te laisser. Je te laisse le soin d'en informer les autres », lui dit Ryô.  

 

 

Il regarda un instant Kaori et la prit dans ses bras pour la mener jusqu’à leur appartement.  

 

 

 

 Quelques minutes plus tard, chez City Hunter   

 

 

Il déposa Kaori sur le canapé. Il s’apprêtait à sortir quand :  

 

 

- « Mmmmh….. Ryô », dit Kaori dans un souffle.  

 

 

Il stoppa sa progression vers la cuisine et retourna vers le canapé. Il se mit à genoux et contempla pendant de longues minutes la femme qui occupait ses pensées depuis tant d’années.  

Il lui caressa le visage. Elle sourit à ce contact, et le nettoyeur sourit à son tour. Elle bascula et se mit face à Ryô. L'homme put alors à loisir admirer les formes généreuses de la jeune femme.  

Ryô se leva quelques minutes après et alla chercher à la cuisine une mixture concoctée spécialement pour les soirées beuveries. Il réveilla doucement Kaori.  

 

 

- « Kaori, allez partenaire réveille-toi ! », lui dit-il.  

 

 

Elle se réveilla et se frotta les yeux tel un bébé. Le nettoyeur ne put s’empêcher de sourire devant cette image enfantine que donnait Kaori. Il lui tendit le verre et elle le but d'une traite : cette confiance qu'elle avait en lui l'étonnerait toujours. Ryô se prépara un café, le temps que son breuvage fasse effet.  

 

 

- « Ryô ? Mais qu’est-ce que je fais ici ? Pourquoi ne suis-je pas dans mon lit ?, lui demanda-t-elle.  

 

 

- « Ben dis donc ! L’alcool ne te réussit vraiment pas Sugar ! », pensa Ryô.  

 

 

- « Bon Ryô tu veux m’expliquer ? », lui demanda-t elle, voyant que celui-ci ne réagissait pas.  

 

 

Ryô, sans un mot, l’emporta dans ses bras vers sa chambre ; il préférait passer sous silence le début de dispute qu'elle avait inconsciemment failli provoquer. Elle n’opposa aucune résistance, trop fatiguée pour cela. Ryô replia la couverture sur elle et après un baiser de Kaori sur sa joue, alla se coucher à son tour.  

 

 

 Dans l’immeuble d’à côté   

 

 

Après que le couple de nettoyeur est parti, Mick avait finalement décidé d’aller faire un tour. Il avait au préalable informé les tenanciers du Cat's que le couple City Hunter avait pris le chemin de leur appartement. Eriko, Miki, Saeko et Reika qui avaient rejoint le groupe un peu plus tard, décidèrent tout de même de finir la soirée dans le restaurant et la discothèque tenus par le petit ami de Reika. Kazue, quant à elle, était rentrée à leur appartement, n'ayant plus trop le coeur à faire la fête. Elle savait que Mick et Ryô avait ressenti sa présence : mais cette fois-ci elle voulait la vérité, vérité qu'elle avait au fond cherchée à occulter...  

 

Une heure après, alors que la pendule affichait les deux heures du matin, Mick rentra. L’appartement était plongé dans la pénombre. Il alluma les lumières et découvrit Kazue qui le fixait sur le canapé.  

 

 

- « Déjà rentré ? », dit-elle une légère pointe d’agressivité dans la voix.  

 

 

- « Ecoute Kazue, je crois qu’il faut……. Qu’il faut que nous parlions », lui dit-il, en baissant la tête.  

 

 

- « Je t'écoute », dit-elle. Mais Mick ne disait toujours rien.  

 

 

- « Tu sais Mick, au bout de six années de vie commune, d’amour, de joie, de peine de…..bêtise, (elle esquissa un sourire) j’aurais pensé que je serais parvenue à effacer un peu Kaori de ta mémoire. Je sais qu'on ne peut pas oublier une personne telle qu'elle, c'est une amie forminable, oh oui, elle m'a aidée tant de fois quand ça n'allait pas. On ne peut plus se voiler la face. J'ai beau t'aimer de tout mon coeur, j'ai l'impression de ramer sans cesse. Alors, puisque manifestement tu n'en as pas le courage, je vais prendre la décision pour deux », finit-elle. Elle ne lui laissait même pas la possibilité d'arranger les choses, la séparation était la seule solution proposée par Kazue.  

 

Il prit conscience de sa lâcheté. Face à des hommes peu scrupuleux, il n'hésitait pas à se battre. Mais face à une femme, il perdait tout courage. Non seulement, il n'arrivait pas à lui avouer la vérité, vérité qu'il lui devait bien, mais en plus c'était elle qui prenait la décision pour eux. Mick se rendit compte que, même si ces années auprès de Kazue avaient été douces, il ne s'était pas donné pas pleinement dans leur couple. Le fantôme de Kaori avait toujours été présent. Le fait de la côtoyer aussi souvent, d'être en plus au fil des années, devenu son meilleur ami n'avait pas permis à Mick de faire son deuil de la jeune femme comme il aurait dû et même souhaité le faire. Il avait, contrairement à ce que l'on pouvait dire, pleinement conscience de la chance d'avoir trouvé chaussures à son pied avec Kazue. Il prenait d'autant plus conscience, maintenant qu'elle l'avait mis au pied du mur, du peu d'investissement dont il avait preuve dans son couple.  

 

 

- « Non Mick, je ne veux pas connaître ta réponse, ni avoir des explications. » Elle était au bord des larmes. Mick la prit dans ses bras et Kazue craqua. Chacun savait que la situation était délicate.  

 

 

Si pour Kazue, les choses s'éclaircissaient enfin puisque pour elle, sa décision, ferme et définitive, ne pouvait que l'amener à aller de l'avant ; les nuages dans la tête de Mick se dissipaient également. C'était comme si un voile s'ôtait de devant ses yeux. Il savait, pourtant, que le moment était mal choisi pour répliquer. Il devait prendre son mal en patience et parler à sa compagne, une fois qu'elle serait, elle aussi, plus calme.  

 

 

 

>> Retour au présent<<  

 

 

- « Et voilà tu sais tout », dit Mick. Mick avait préféré passer sous silence certains moments d'emportement qu'ils avaient eus.  

 

 

Kaori était gênée : elle savait au plus profond d’elle-même que Mick avait toujours continué à l’aimer. Elle ne savait pas quoi dire. Mick lui parla alors du fait qu'il s'était rendu compte et qu'il avait mesuré l'importance de Kazue dans sa vie, que quand celle-ci avait décrété l'arrêt de leur relation. La nettoyeuse l'écouta sans rien dire, Mick n'avait pas besoin de paroles. Il livrait simplement à sa meilleure amie ses sentiments vis-à-vis d'elle mais surtout, vis-à-vis de la femme qui avait partagé sa vie. Il comptait bien ne pas abandonner, ne pas l'abandonner, elle, sa précieuse guérisseuse !  

 

 

L'après-midi touchait à sa fin. Mick préféra rester dehors, Kao rejoignit sa chambre. Ils avaient simplement profité de la présence l'un de l'autre et s'étaient reposés après que Mick a livré tout ce qu'il souhaitait dire.  

 

 

Le nettoyeur souhaitait voir sa belle et frappa à la porte. Elle ouvrit. Ils se regardèrent. Ils s'embrassèrent.  

 

Ryô maintenait la tête de Kaori d'une main dans la nuque et la serrait, de son bras droit, le plus fort qu'il put contre lui.  

 

Le moment magique prit fin lorsqu’une certaine personne arriva...  

 

 

 

 

 


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