Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Laur_e

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 20-02-05

Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 

Commenti: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Capitolo 16 :: Surprise inattendue

Pubblicato: 03-07-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

Commenti:

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

- « Mais qu’est-ce qu’il fout ce crétin, il n'ouvre pas la porte ? » Voyant que les dégâts allaient être sérieux s’il n’intervenait pas, Ryô se précipita vers la porte et commença à piétiner le journal avec ses pieds pour qu’il s’éteigne, écrasant par la même occasion le crottin qui giclait sur ses vêtements. Une fois l’entreprise terminée, la "bête noire" de Ryô ouvrit la porte :  

 

 

- « Ben Ryô qu’est-ce que tu fais ?  

 

 

- « Grrrrr je vais te tuer ! » Sur ce, Ryô se précipita sur Mick qui esquiva le coup de justesse. Ryô atterrit dans l’étable, ou plus précisément dans le saut rempli de lait de chèvre.  

 

 

- « Euh Ryô ... ? », dit Mick.  

 

 

- « Espèce de petit British à carreaux, je vais te…… »  

 

 

- « Non non, Américain s'il-te-plaît. Et M. Bernard a dit "donner un coup de main et nettoyer", pas tout saccager sur ton passage. »  

 

 

- « Ohh toi ! », cria Ryô.  

 

 

C’est à ce moment que Kaori entra et vit Ryô, le visage dégoulinant de lait. En regardant Mick plié en deux, elle fit assez vite le rapprochement. Joueuse, elle prit le foin sale à ses pieds et recouvrit l'Américain avec.  

 

 

- « Grrrrr tu vas me le payer Kaori, dit Mick, couvert de foins et d'excréments séchés.  

 

 

- Ne t'avise pas de la toucher Mick !», menaça Ryô.  

 

 

Il se mit devant Kaori. Mick, qui avait plus d’un tour dans son sac, mit des gants et balança tout ce qui était à portée de mains.  

 

 

- « ARRÊTE MICK ! » Les deux nettoyeurs se protégeaient tant bien que mal des missiles.  

 

 

- « Niacccccc ! Tu n'as qu’a faire comme si c’était des marrons ma p’tite Kaori, ou alors supplie-moi ».  

 

 

- « ALORS ÇA TU RÊVES ! JAMAIS NOUS NE SUPPLIERONS UN ESPECE DE BLOND DÉCOLORÉ ! ».  

 

 

- « Quoi ? Qui tu traites de blond décoloré ? C'est ma couleur naturelle, je les soigne avec Schwarzkopf, la qualité professionnelle pour nos cheveux ! Vieille croûte de trentenaire de Japonais ! ».  

 

 

Ryô, vexé par la remarque de Mick, se prépara à lui sauter au cou.  

 

Quelqu’un frappa à la porte, Ryô, qui pataugeait laissa à Mick le soin d'ouvrir la porte de l'étable qui abritait nos trois nettoyeurs et ouvrit la petite fenêtre.  

 

 

- « Qu’est-ce que c’est ? Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? », dit-il, en se maintenant par les deux extrémités de la porte, de peur de glisser.  

 

- « Excusez-moi, mais M. Bernard m’envoie vous chercher ! », dit une magnifique voix, ce qui n’échappa pas aux oreilles des nettoyeurs.  

 

Ryô ouvrit la porte et découvrit une magnifique créature. Elle était grande, les yeux d’un magnifique bleu océan et les cheveux de couleur brun chocolat. Elle était vêtue d’un pantalon simple et d’une chemise noire, mais qui découpait admirablement les formes de son corps élancé.  

Même aussi simplement vêtue, une allure hautaine se dégageait d’elle. Mick s’approcha également. Ils se mirent alors en mode « baveux » et reluquèrent la jeune femme avec deux filets de bave qui coulaient de leurs bouches respectives.  

Kaori arriva et vit “son “ Ryô ainsi que Mick, en train de déshabiller des yeux cette jeune personne. Elle se mit, elle, en mode “exterminatrice de chiens baveux“. Ryô sentit une aura de colère derrière lui et reprit instantanément son sérieux. Il n’en était pas de même pour Mick. Kaori, qui vit que Ryô avait retrouvé son sérieux, n’eut d’autre choix que de se rabattre sur Mick. Elle l’écrabouilla de toutes ses forces, et le pauvre Mick n’eut plus la force de se relever. Ryô, qui riait sous cape, eut droit à un regard des plus noirs de sa compagne : il avait bien compris le message : Kaori lui signifiait clairement qu’il n’avait plus intérêt à refaire des choses de ce genre, ou sa colère risquait d’éclater. Mick se lamentait sur son sort, affirmant qu'il n'avait rien fait de mal et qu'ils étaient deux mais que, comme toujours, c'était lui qui payait les pots cassés.  

 

La jeune femme, qui avait retrouvé un semblant de calme, se retourna vers la jeune personne.  

 

 

- « Qui êtes-vous ? » Kaori avait pris une certaine assurance auprès de Ryô, mine de rien.  

 

 

- « Je suis une amie de M. et Mme Bernard. J’ai vécu ici étant petite, on habitait juste un peu plus loin. Je me suis installée en ville il y a peu de temps », dit-elle, avec un sourire amical.  

 

 

Kaori restait méfiante, car, si elle n'avait aucun souci à faire un break à la campagne, il n'en était pas de même pour son homme et Ryô qui avait bien du mal à s’acclimater aux modes de vie non urbains.  

 

 

« Je m’appelle Mary ».  

 

 

« Comme par hasard », pensa Kaori, se mordant discrètement la lèvre, son sourcil se levant et se baissant nerveusement.  

 

 

- « Chère beauté, permettez-moi de me présenter. Je m’appelle Mick, pour vous servir », dit-il, en lui faisant un baise main, que la jeune femme esquiva aussitôt après s'être rendue compte de la tenue de ces personnes.  

Alors que Ryô se moquait ouvertement de Mick et que celui-ci clamait haut et fort qu'il avait plus de charmes que lui, le regard de la jeune femme en regardant Kaori, qui essayait vainement de faire cesser la dispute, changea.  

 

 

- « Ainsi, c'est eux City Hunter, je ne savais pas qu'ils étaient trois, mais qu'importe, bientôt il n'y aura plus de City Hunter. », pensa-t-elle.  

 

 

Mary était bien décidée à parvenir à ses fins. Elle n'avait pas l'habitude de s'imposer des limites : que le plan réussisse était son seul but, peu importe les moyens.  

 

 

- « Alors, quel est votre métier ? »  

 

 

- « Nous sommes des nettoyeurs ! », répondit Kaori.  

 

 

La jeune femme les regarda avec des yeux ronds.  

 

 

- « Kaori, tu n’aurais pas du dire ça », dit Ryô, qui s’était placé derrière elle et avait repris son sérieux. Si elle connait M. et Mme Bernard, je suppose qu'elle doit connaître Falcon et Miki, donc être au courant de leurs activités. Et puis, tout se sait, dans un petit village, rétorqua cette dernière, mouchant notre nettoyeur.  

 

 

Les deux nettoyeurs engagèrent la conversation avec elle, puisqu'elle n'avait de cesse de leur poser des questions, toutes plus indiscrètes les unes que les autres.  

 

- « Ah oui, ces noms ne me sont pas inconnus… Vous êtes le fameux couple City Hunter, me trompai-je ? », leur dit-elle, fière de sa découverte.  

Si elle vit les regards méfiants que lui adressèrent les deux nettoyeurs pendant une seconde, elle ne le montra pas.  

 

 

- « Ça tombe bien voyez vous, c’est exactement ce que je recherche ! »  

 

 

- « Qu’est-ce que cette femme a dans la tête ! Du calme Kaori, tu as confiance en Ryô, non ? Pourquoi réagis-tu de la sorte avec elle ? C’est ce qu’elle veut, non ? N’entre pas dans son jeu ! Montre lui qui tu es ! », se dit Kaori.  

 

 

- « Dis-moi Chér', on ne devait pas aller nettoyer la ferme ? », dit Kaori. La jeune femme s'était approchée du nettoyeur et avait négligemment mis la main sur son torse. "Cher ?, se dit Ryô. J'aime bien", pensa-t-il, en souriant à la jeune femme.  

Son homme sourit discrètement, comprenant la manœuvre déguisée de sa compagne et l’embrassa délicatement, voulant la rassurer. Le baiser ne resta pas sage bien longtemps.  

La langue de Ryô chercha subtilement sa partenaire. Ryô caressait de ses mains le dos de Kaori : ils étaient tous les deux transportés dans un autre monde, plus rien n’existait à part ce baiser qu’ils échangeaient.  

 

 

- « Ah oui, tu veux jouer à ça. Et bien tu verras, ma petite. On ne me provoque pas impunément », pensa Mary.  

 

 

Kaori mit fin à ce baiser, sous les yeux embués de larmes de Mick.  

 

 

- « MAIS POURQUOI, MONDE CRUEL, POURQUOI ? », se lamenta-t-il. Mick aimait en rajouter une couche et casser l'ambiance. Ainsi, il attirait l'attention sur lui et permettait à ses amis de se remettre de leurs émotions.  

 

 

- « Ah ce n'est pas vrai ne me dites pas qu’il est aussi amoureux d’elle celui-là », se dit Mary.  

 

 

- « Ah vous êtes là ! Je vous cherche depuis une demi-heure ! Allez au boulot les jeunes ! On a du pain sur la planche. »  

 

 

- « Tu as vu Kaori, il parle de toi ! » dit Ryô, malicieux.  

 

 

Une fois après avoir compris l’allusion à sa poitrine, Kaori l’écrasa sous une massue « TU PEUX LUI DIRE AU REVOIR A LA PLANCHE A PAIN ! »  

 

 

Mary était sidérée devant ce petit bout de femme capable de brandir une massue de 100kg et sans le moindre problème. Elle ne connaissait pas les manières maso de ce couple, et interpréta ce coup de massue différemment.  

 

 

- « Peut-être qu’ils ne sont pas si amoureux que ça en fin de compte », se dit-elle.  

 

 

- « Oh Mary je ne t’avais pas vue. Alors tu as finalement accepté mon invitation ? »  

 

 

- « Quelle invitation ? », demanda Ryô.  

 

 

- « Oh et bien j’avais proposé déjà depuis un petit moment à Mary de venir, elle venait ici depuis toute petite, nous connaissons très bien ses parents, mais elle n’est jamais venue. Et lors d’un de ses appels, j’ai réitéré mon invitation, je lui ai précisé qu’on accueillait des amis de nos patrons et qu’ils avaient son âge. »  

 

 

- « Je vais aller prendre ma douche et après j’aimerais qu’on parle de ce que j’ai à vous dire, vous deux », dit-elle en désignant le blond et le brun.  

 

 

- « Ne venez-vous pas aider ? » demanda Kaori.  

 

 

En plus du ton indifférent, Kaori avait réinstauré le vouvoiement. Après tout, elle ne la connaissait pas, alors pourquoi tutoyer cette femme ?Mary fut surprise mais ne se démonta pas.  

 

 

- « Non, je m’excuse mais il faut que je me fasse belle pour ce soir ! A tout à l'heure et bon nettoyage ! »  

 

 

M. Bernard, qui s’était éloigné un instant, revint, et elle lui dit :  

 

 

- « Merci encore de m’héberger, vous êtes si bons ! »  

 

 

- « Mais c’est un plaisir ma petite Mary ! Tes parents ont vendu la maison depuis longtemps, tu n'allais quand même pas payer un hôtel. Et puis, les propriétaires sont très gentils, c'est eux que tu devrais remercier ».  

 

 

- « Oui, je n’y manquerai pas ». Et sur ce, elle s’éloigna.  

 

 

- « Non mais je rêve, cette petite garce joue vraiment un double jeu ce n'est pas possible ! », pensa Kaori  

 

 

- « On y va mon ange ? » dit Ryô, tirant Kaori de ses pensées.  

 

 

- « Oui je te suis ! », dit-elle avec un sourire radieux qui ne laissa pas Ryô insensible.  

 

 

 

 


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