Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Laur_e

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 22 capitoli

Pubblicato: 20-02-05

Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 

Commenti: 129 reviews

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Disclaimer: Les personnages de "L'air pur de la compagne" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'air pur de la campagne

 

Capitolo 18 :: La fête 1/2

Pubblicato: 20-02-06 - Ultimo aggiornamento: 15-02-15

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22


 

Ryô et Kaori descendirent dans la salle de séjour où Madame Bernard avait préparé une montagne de petits fours pendant qu’eux s’étaient activés à nettoyer la ferme.  

 

Ryô, devant l’étalage de toutes ces merveilles, n’eut bientôt d’yeux que pour la nourriture qui trônait sur la grande table, installée pour l'occasion.  

Il ne jeta même pas un coup d’œil aux trois autres petites tables dispersées dans la pièce - beaucoup trop modestes pour son appétit. Il ne savait plus où donner de la tête et décida de commencer par la partie située à sa gauche.  

Fort heureusement, Kaori, qui l’observait depuis le commencement, avait suivi ses pensées de glouton et s’empressa de le tirer en arrière en le tirant par le pull. Elle voulait, pour une fois, que Ryô se comporte bien.  

Le nettoyeur battit des bras vers l’avant en faisant des moulinets tandis que Kaori tirait vers l’arrière de toutes ses forces en lui disant :  

 

 

« Ryô, tu n’as pas honte ! D’ un, ce n’est pas toi qui t’aies fatigué à faire tout ça, de deux tu attendras la permission de Mme Bernard pour te servir, et de trois la moindre des politesses est d’attendre que les invités arrivent pour pouvoir manger ! Ryô continuait de mouliner dans le vide. RYO ! CA SUFFIT MAINTENANT ! TU VAS ARRÊTER OU JE VAIS ME CHARGER DE TE REMETTRE DANS LE DROIT CHEMIN ! »  

 

 

« Pitié non pas la massue ! », implora déjà Ryô, à genoux devant Kaori et en ayant posé ses mains sur ses fesses.  

 

 

« Ryô, tes mains s'il-te-plaît, tu me gènes ! Tu peux dire adieu à ta soirée câlin, parti comme c'est parti !», lui dit-elle plus bas, pour qu'il soit le seul à l'entendre.  

 

 

Ryô se dépêcha de les ôter et de se relever, collant sa Kaori à lui.  

 

 

« Alors, qu'as-tu prévu pour l'après-soirée ? »  

 

 

« Euh…ben…rien…enfin j’sais pas ! »  

 

 

Une libellule kamikaze atterrit sur l’épaule de Ryô et chuta à terre.  

 

 

« Bon très bien, puisque tu le prends comme ça ! » Ryô décida de jouer un peu avec sa partenaire et s’éloigna, laissant Kaori seule…. Toute seule… à la merci des prédateurs de la plaine, des grands fauves à la crinière aussi blonde que les blés, bref, pour faire court : à la merci de Mick.  

Ce dernier attendait le moment propice pour lancer son attaque. Lorsqu’il avait vu son rival partir, il se décida à sortir de sa cachette.  

 

 

« Kaori ? Ryô n’est pas dans le coin ? »  

 

 

« Non, tu l’as manqué de peu » lui dit-elle, tout sourire. Et ils discutèrent tous les deux. Une nette complicité s'était instaurée entre eux au fil des années.  

 

 

 

« Entrez, entrez, je vous prie », dit Mme Bernard.  

 

 

« Tu viens Kaori, on va les accueillir ! », lui dit Mick. Elle acquiesça et le suivit. Elle intercepta vite fait Mme Bernard avant et lui demanda la raison de cette fête. La vieille dame lui répondit que c’était une idée des patrons, en d'autres termes, Umi mais surtout Miki n'étaient pas étrangers à cette fête...  

« Elle a donc suivi les directives de Miki ! Je me demande bien ce qu’elle attend qu’il se passe à cette fête cette chipie ! Je ne suis pas si idiote que ça ! Je me demande si Mme Bernard ne serait pas sa taupe …..Bon on verra bien ! ».  

 

 

Ryô, qui était allé faire un petit tour dans la cuisine, tomba sur M. Bernard qui se lamentait. Il prétendait que sa femme l’avait obligé à mettre la main à la pâte et grommelait sur la méchanceté de cette dernière.  

Ryô sauta sur l’occasion pour s'épancher à son tour : « Comme je vous comprends », répondit le nettoyeur. Quelques minutes après, Ryô quitta la cuisine et revint dans le séjour où il trouva Mick et Kaori en train de saluer les invités. Ils se tenaient côte à côte, on aurait dit un couple.  

Il s’avança vers les deux jeunes gens. Une fois proche d’eux, il se plaça derrière Kaori et l’enlaça par la taille. Kaori, nullement surprise, posa à son tour ses mains sur les bras de son amour, en continuant à discuter avec leurs invités. Ryô, qui n'avait pas fait attention jusque-là, releva la tête et découvrit avec étonnement que cet invité n’était autre que Bobin.  

Un malaise s’empara de Ryô au fur et à mesure qu'il analysait le comportement de ce personnage. Son instinct lui disait que ce gars n'était pas net.  

Il chercha du coin de l’œil Mick, qui était déjà en train de draguer une amie de Mary, et le regarda de façon insistante ; Mick sentit son regard posé sur lui et leva la tête. Ils se comprirent immédiatement et d'un mouvement de tête discret, ils se promirent de faire leur petite enquête.  

 

 

« Mon cœur, tu ne veux pas qu’on aille se servir ? J’ai faim ! », souffla Ryô à l’oreille de Kaori.  

 

 

Certes, Kaori se plaisait dans cette nouvelle relation, et était très à l’aise avec lui, mais en présence de monde, elle était légèrement mal à l’aise et ne pouvait s’empêcher de rougir à chaque fois que Ryô lui soufflait des petits mots doux. Elle jeta un coup d’œil par-dessus l’épaule de Ryô et constata que plusieurs personnes s’étaient déjà servies.  

Elle s’excusa auprès de Bobin et se fit emmener par Ryô à la table qui était située en plein milieu.  

 

Le séjour avait été aménagé pour l’occasion. Les canapés, fauteuils, télé, avaient été déplacés ; de même que pour la table de la salle à manger et tous les meubles environnants. La dizaine d’invités présents pouvaient circuler à leur guise sans trop se gêner. Seule la chaîne hifi était restée à sa place et passait d’ailleurs en ce moment ‘Only in my dreams’, la chanson de Yuri Kokubu, chanson préférée de Kaori et Ryô.  

 

Ryô emmena donc Kaori au centre de la pièce et prit un petit four. Il le tendit à Kaori et s’en servit un. La nettoyeuse le remercia d'un sourire. Un serveur passait par là, et Ryô en profita pour prendre deux coupes. Il en tendit une à Kaori.  

Tout était parfait. Ryô était galant et attentionné et Kaori avait rangé ses massues pour l'occasion.  

Mick arriva près du couple.  

 

 

« Alors mon pote ? Tu t'accapares Kaori pour la soirée ? C’est que j’aimerais aussi profiter de sa compagnie moi ! » dit Mick « Kaori, m’accorderais-tu cette danse ? » Mick lui tendit la main ignorant complètement le regard faussement meurtrier du Japonais.  

 

 

« Désolé mais j’avais demandé à Kaori avant » répliqua Ryô, avec un sourire goguenard.  

Il entraîna Kaori sur la ‘piste’ et l’enlaça tendrement. Il posa ses deux mains de chaque côté de sa taille et Kaori lui embrassa le cou de ses bras. Le nettoyeur ferma les yeux, sa tête collée à celle de Kaori.  

Ici plus qu'ailleurs, dans cet endroit loin de tout, il pouvait se permettre des gestes qu'il s'interdisait habituellement. Il était plus relax, car personne ne les surveillait et puis surtout, aucun des invités présents ne les connaissaient. Ils passaient pour un couple tout ce qu'il y a de plus normal, même si son instinct n'était pas totalement éteint.  

Il humait avec délice le parfum de ses cheveux. Kaori avait posé sa tête sur l’épaule de son partenaire et se laissait totalement aller. D’autres couples se présentèrent à leur tour sur la piste, dont Mick et la jeune femme de tout à l’heure. Il s’approcha discretos de Ryô et lui fit plein de gestes stupides du style un pouce vers le haut, un clin d’oeil évocateur qui ne plurent pas le moins du monde à Ryô qui entraîna donc Kaori ailleurs.  

Heureusement pour Mick que la jeune femme ait été de dos et ne s’était rendue compte de rien. Ils dansèrent ensemble jusqu’à ce que la chanson se termine. Le slow terminé, ils se dirigèrent vers une table et s’assirent sur les chaises, l’un en face de l’autre.  

 

Kaori était plus que ravie que son partenaire se soit enfin déclaré. Ils passaient de magnifiques moments et elle en venait à oublier ce pourquoi ils étaient venus se reposer. Ryô, quant à lui, ne croyait pas au nouveau bonheur qui s’offrait à lui. Pourquoi ne lui avait-il pas tout avoué plus tôt ? Il goûtait à un bonheur qu’il ne soupçonnait pas jusqu’alors. Certes, il était heureux de vivre avec elle, mais le fait de pouvoir lui murmurer tout ce qu’elle lui inspirait et pouvoir la tenir dans ses bras, lui procurait une joie immense. El Lago, de Manolo Carrasco passait sur les ondes, rendant l'atmosphère douce et apaisante.  

Il se rendit compte à quel point il aimait cette femme et combien elle avait pris une place importante dans sa vie.  

 

 

Mme Bernard, quant à elle, s’amusait comme une petite folle avec son mari. Les invités étaient tout sourire et certains d’entre eux étaient déjà ivres. Il y avait deux couples qui avaient la trentaine, en plus de Ryô et Kaori et le reste étaient des personnes entre 30 et 50 ans. Sûrement des amis de M. et Mme Bernard.  

22h. La fête battait son plein.  

 

 

***** Pendant ce temps, dehors *****  

 

 

« Qu’est-ce que tu me veux alors, ma belle ? »  

 

 

« On change nos plans ! Je veux City Hunter vivant ! J'ai envie de m'amuser un peu avec lui »  

 

 

« Tu sais que tu risque gros ! Plusieurs indics m'ont confirmé que Saeba n'était pas un tendre quand on s'en prenait à sa partenaire et … »  

 

 

« Dis-donc, je t'ai connu plus téméraire. Et au cas où tu n'aurais pas compris, je ne veux pas m'en prendre à elle, c'est lui qui m'intéresse »  

 

 

« Je te le répète Mary : ne LES sous-estime pas. D'après mes infos, c'est la soeur d'un flic et en plus c'est la partenaire de Saeba, il ne choisit pas son entourage par hasard, alors méfie-t-en ! »  

 

 

« Ca va, ça va ! Je sais à quoi m’en tenir ne t’en fais pas! Bon, merci pour le plan et pour les recharges. Bye»  

 

L'homme regarda la jeune femme s'en aller.  

Deux voitures quittèrent le terrain vague.  

 

 

Quelques temps après, Mary arriva à la ferme.  

 

 

« Et bien, je vois qu’ils ont commencé à s’amuser sans moi ! Bon allez, en piste ! »  

 

 

 


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