Capitolo 2 :: Quelques précisions s’imposent…

Pubblicato: 26-04-05 - Ultimo aggiornamento: 26-04-05

Commenti: Hello tout le monde !!! Et non je ne suis pas morte et je ne vous oublie pas ! Je vous avais prévenus que les mises à jour ne seraient pas régulières ! Lol ! En tout cas voilà le chapitre 2, j'espère que vous l'apprécierez. Un grand merci à ma béta NJ et aussi à tout les reviewer(euses) qui m'ont laissé des commentaires !!! Comme d'hab ces derniers sont les bienvenus !! Bonne lecture !

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Une fois que Kaori fût calmée et que Ryô eût remis en place quelques vertèbres, tous deux se tournèrent vers le savant et l’infirmière en quête d’explications.  

_ "Alors si vous nous expliquiez qui vous êtes et ce que nous faisons ici ?", demanda Ryô.  

C’est le savant qui s’avança pour répondre.  

_ "C’est exact, nous ne nous sommes pas présentés. Mon nom est Kashito et ma charmante compagne s’appelle Shizuka. C’est une excellente infirmière. Quant à moi, je suis ce qu’on pourrait appeler un scientifique spécialisé dans la technologie génique. Mais, avant de répondre à vos questions, je voudrais savoir ce dont vous vous souvenez."  

Ryô réfléchit un instant, il se méfiait encore de cet homme dont il ne savait rien. Cependant, ils n’avaient pas vraiment le choix. Ce Kashito pourrait peut-être leur permettre de récupérer tout ou partie de leur mémoire.  

_ "Nous nous souvenons seulement de nos noms. Avez-vous une explication à nous fournir là-dessus ?"  

_ "Oui, mais ça risque d’être un peu long. Asseyez-vous, je vous prie."  

Il leur montra les chaises que Shizuka était allée chercher entre temps, prit lui-même place aux côtés de l’infirmière et entama son récit.  

_ "Je vous demande de ne pas m’interrompre, car ce que je vais vous révéler est de la plus haute importance. Je ne vous raconterai pas votre vie en détail, tout d’abord parce que je ne la connais pas et ensuite, parce que vous devez retrouver votre mémoire sans aucune aide, c’est très important. Sachez seulement que vous travaillez en partenariat depuis pal mal d'années sous le nom de City Hunter. En gros, vous bossez comme détectives privés.  

En 2010, une guerre nucléaire éclata. La folie des hommes fut sans limite et il y eut de nombreux morts. Les survivants, quant à eux, essayèrent de réorganiser le monde, en partie détruit. Tout était en ruine et leur tâche ne fut pas facile, d’autant plus que des groupes armés firent leur apparition un peu partout. Pour contrer ces guérillas, un certain Kenji Yume travailla en étroite collaboration avec City Hunter. En effet, le plus grand nettoyeur du Japon n'était pas insensible à la douleur de milliard d'êtres humains. Vous avez donc tous les trois mis sur pied une petite communauté, The Hope. Elle s'est vite agrandie. Il est vrai que de nombreux civils craignent les milices qui se forment un peu partout. Elles pillent, violent ou tuent sans le moindre été d'âme. Aujourd'hui encore il en sévit beaucoup dans la région. Une des plus importantes est dirigée par un certain Kuro. Ce dernier fait régner la terreur sur tous les territoires occupés par sa milice. Il opprime les populations en ne permettant qu'à une élite qui lui est soumise de vivre dans le luxe et le confort sur le dos des pauvres. Le reste de la communauté vit dans les ruines des grandes villes comme Tokyo ou dans de vieux bunkers pour échapper à l’armée de ce tyran qui traque tous les opposants à son régime ou tous ceux qui refusent simplement de travailler comme des esclaves. Les troupes de Kuro bénéficiant de l’appui technologique, sont très puissantes. Elles massacrent beaucoup d’innocents. Il y a peu de temps, Kuro a commencé à trouver que Hope prenait trop d'ampleur à son goût et comme City Hunter et lui n'avaient pas du tout le même point de vue, il en est très vite arrivé à des actes d'une violence impressionnante. Ses actes de terrorismes ce sont multipliés. Alors City Hunter est passé à l'action et il y eut de nombreux conflits. C'est pendant un de ces affrontement que vous avez été blessés tout les deux et que Yume est mort."  

Un long silence s’installa dans la pièce, le temps pour Ryô et Kaori d’assimiler l’énormité de ce que venait de leur dire le scientifique. Les méninges de Ryô fonctionnaient à plein régime pour trouver un plan. Il n’avait pas besoin de sa mémoire pour savoir que dans la situation actuelle, ils étaient vulnérables. Bien qu’il ne sente aucune menace de la part de ce scientifique, il préférait rester prudent.  

_ "Pourrions-nous rester seuls un moment, s‘il vous plaît?"  

_ "Bien sûr! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n’hésitez pas à nous appeler. Nous serons dans la salle d’à côté."  

Kaori, qui reprenait ses esprits, le remercia.  

Dès que la porte se fût refermée sur le scientifique et l’infirmière, Ryô s’avança vers l’unique fenêtre par laquelle filtraient de maigres rayons de soleil. Pendant ce temps, la jeune femme qui s’était replongée dans ses pensées, s’approcha de l’unique table de chevet entre les deux lits. Son regard fut alors attiré par les étranges objets qui s’y trouvaient. Dans un petit sac à dos, elle découvrit la photo d’un homme et d’une jeune fille ainsi qu’une bague. Ces objets lui parurent familiers, sans même qu’elle ait pu en donner l’origine. Près du petit sac, elle remarque autre chose, il s’agissait d’un revolver dans son holster. Comme pour la photo et la bague, cette arme ne lui était pas inconnue. Elle avança la main pour la toucher quand une voix l’interpella:  

_ "Je te déconseille de toucher à ça, tu risques de te faire mal."  

_ "On se tutoie maintenant?", répliqua la jeune femme, légèrement vexée.  

Ryô haussa les épaules.  

_ "Bah… On est dans la même galère après tout!"  

_ "Mouais."  

Ryô s’avança à son tour vers la table de chevet et se saisit de l’arme et de son étui qu’il enfila. On aurait dit qu’il avait fait ça toute sa vie.  

_ "Hey! De quel droit tu la prends? Qui te dit qu’elle est à toi?"  

_ "D’après le récit de cet homme, je suis une sorte de privé, donc il est logique que j’aie une arme!"  

_ "Tu as raison et puis, je ne vois pas ce que feraient ces objets ici, s’ils ne nous appartenaient pas!"  

_ "On est au moins d’accord là-dessus.  

Il se tourna vers la fenêtre et ajouta :  

_ “ Bon, ce n’est pas tout ça, mais il faut qu’on se débrouille pour sortir d’ici."  

_ "Tu ne leur fais pas confiance, n’est-ce pas?"  

_ "Ce n’est pas ça … C’est juste que je veux juste me faire ma propre idée sur ce qui se passe!"  

Kaori resta pensive un moment. Elle ne savait plus vraiment où elle en était, mais ce qui était sûr, c’est qu’elle se sentait en sécurité avec cet homme. Elle était intimement persuadée que si elle restait avec lui sa mémoire ne tarderait pas à lui revenir. Ryô la tira, une fois de plus, de ses songes.  

_ "Kaori!"  

Il avait réussi à ouvrir la fenêtre, à l’enjamber et maintenant, il se tenait sur le rebord extérieur. Elle leva les yeux et vit qu’il lui tendait la main pour l’aider à le suivre. Avec un sourire confiant, elle mit sa main dans celle de l’homme et se tourna vers son avenir.  

La fenêtre ne se trouvait qu'au premier étage et nos deux compères atterrirent sans trop de difficultés. Une fois débout, ils regardèrent autour d'eux. Le spectacle n'avait rien de très réjouissant. Ils se trouvaient dans une ruelle sombre et malodorante. Ils avaient beau chercher quelque chose qui ressemblait à un bâtiment intact, ils n'en trouvèrent pas. Même celui dont ils sortaient présentait un toit à moitié écroulé.  

_ “Il vaut mieux ne pas trop traîner ici."  

Kaori opina de la tête et le suivit. Le nettoyeur ne savait pas trop où aller dans cette ville en ruines qu'il ne connaissait pas mais il savait une chose : il devait s'éloigner d'ici pour ce faire sa propre idée sur la situation. De plus son instinct lui dictait que l'extérieur n'était pas très sûr et qu'il devait rester sur ses gardes.  

Ils errèrent un moment dans la ville découvrant sur leur passage la misère des habitants. Tous n'étaient habillés que de fripes et les quelques enfants qu'ils virent dans la rue étaient faméliques. On ne devait pas souvent manger à sa faim ici. Ils ne croisèrent que peu de gens dehors mais ces derniers, dès qu'ils apercevaient Ryô et Kaiori, se dépêchaient de rentrer chez eux et les mères enfermaient les enfants derrière elles.  

_ "Ryô, c'est une impression ou ces gens ont peur de nous".  

_ "C'est vrai qu'ils n'ont pas l'air très rassurés. C'est sûrement parce qu'ils sont dans la misère et qu'ils se méfient des étrangers... enfin j'espère."  

Après avoir marché un bon moment, ils décidèrent de se trouver un endroit où dormir et, si possible, se restaurer. Cependant, ils eurent beau chercher aucunes des auberges sordides qu'ils trouvèrent ne voulurent les recevoir. Dès que le gérant les voyait, l'auberge, comme par magie, affichait complet.  

Comprenant qu'ils n'étaient les bienvenus, Ryô et Kaori s'arrêtèrent d'un pas las devant un immeubles qui semblait désaffecté et qui pourtant n'était pas si délabré que ça.  

_ " C'est étrange qu'il n'y ait aucun squat ici. Il m'a l'air bien cet immeuble. On pourrait s'installer ici au moins pour la nuit. Qu'est-ce que tu en pense ?", proposa la jeune femme.  

Il faut dire qu’elle commençait à en avoir assez de marcher. De plus la nuit tombait et ils devaient se trouver un abri. Ce n’était pas le moment de faire la fine bouche.  

_ "Il doit bien y avoir une raison au fait qu'il ne soit pas habité. Enfin on n'a pas trop le choix, il faudra quand même rester prudents ! "  

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