Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: rory

Beta-reader(s): Kina

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 8 capitoli

Pubblicato: 27-02-05

Ultimo aggiornamento: 30-03-05

 

Commenti: 16 reviews

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General

 

Riassunto: Kaori tombe sous le charme d'un tableau et décide de prendre sa vie en main ... mais Ryô suivra-t-il ?

 

Disclaimer: Les personnages de "Le tableau" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le tableau

 

Capitolo 7 :: Un coq nommé Ryô

Pubblicato: 22-03-05 - Ultimo aggiornamento: 22-03-05

Commenti: Bon, tout d'abord, je veux entendre tout le monde souhaiter un bon retour à la maison à ma tite bêta Kina : "WELCOME HOME ma puce" !!! merci, je suis sure que ça lui fera très plaisir et pis je voudrais aussi faire un gros bisous à Mika qui m'a encouragée (et pas qu'un peu) avec ses mails trop mignons. Je t'adore ma puce, continue à me harceler, j'adoooore !! mdrrrrr Sur ce je vous laisse, éclatez-vous ...

 


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Kaori se leva en prenant soin de ne pas réveiller Ryô, attrapa quelques affaires dans l'armoire et alla s'habiller en vitesse dans la salle de bain. Elle le connaissait par coeur : au réveil, il tenterait de s'en sortir avec quelques explications oiseuses ou une de ses vannes dont il avait le secret alors elle ne passerait pas à l'action tout de suite. Non, le mieux était de s'éclipser en douce pour l'affronter plus tard. Elle devait se préparer psychologiquement à mener une guerre Sa guerre. Sa révolution. Pour elle, pour lui, pour eux. Cette fois-ci, pas question de faiblir...  

 

Une fois prête, elle passa à la cuisine avala deux biscottes en vitesse et but un grand verre de jus d'orange; elle allait avoir besoin de vitamines pour mener à bien ses projets ! Elle en profita pour griffonner un petit mot qu'elle aimanta sur le frigo. La marmotte qui lui servait de partenaire tomberait à coup sûr dessus dès que son estomac le tirerait du sommeil.  

 

Elle enfila rapidement veste et chaussures, puis sortit. Elle avait une tonne de choses à faire aujourd'hui, mais en premier lieu, il y avait quelqu'un à qui elle voulait rendre visite.  

 

En sortant de l'immeuble, elle prit sans hésiter la direction du cimetière. Quinze bonnes minutes de marche plus tard, elle arriva en vue des grilles et tiqua en voyant que celles-ci étaient fermées. Elle regarda sa montre « 7h36 ! Mince, j'aurais mieux fait de regarder l'heure avant de partir. Mais non, comme d'habitude, il faut toujours que je fasse les choses à la va-vite. » se sermonna-t-elle. Il lui restait une heure à tuer avant de pouvoir aller se recueillir sur la tombe de son frère.  

 

Qu'à cela ne tienne, elle en profiterait pour aller dire un petit bonjour à Hayushi. Ça faisait presque une semaine qu'elle n'était pas venue et, le connaissant, il devait s'en inquiéter.  

 

Elle continua son chemin jusqu'à une adorable petite maison qui jouxtait le cimetière, admirant une fois de plus le jardin luxuriant qui la séparait de la rue. C’était un vrai festival pour les yeux, une débauche de couleurs allant du vert tendre de la pelouse si parfaitement entretenue qu'elle aurait pu servir pour une partie de golf, au pourpre léger du magnifique lilas qui ombrageait la façade du bâtiment, tout en passant par le rouge profond des roses poussant en abondance sur la margelle du vieux puits. Un vrai jardin anglais perdu en plein Japon !  

 

Elle poussa doucement le portillon et emprunta le petit chemin jusqu'à l'entrée. Elle s’apprêtait à sonner lorsqu'elle sentit une présence. À peine le temps de se retourner qu'elle se retrouva à terre écrasée par 20 kilos de muscles et de tendresse.  

 

- Hahaha ! Doucement...  

 

Elle essaya d'échapper aux coups de langue amicaux, mais nauséabonds de l'animal et de se relever, mais ce dernier ne semblait pas enclin à laisser échapper ce nouveau compagnon de jeux. Elle commença à lui gratter le dessus de la tête, encouragée par ses grognements de plaisir.  

 

- Mojo ? appela une voix. Viens là mon tout beau.  

 

Le chien délaissa instantanément Kaori pour se ruer sur le nouvel arrivant et celle-ci en profita pour se relever et remettre un peu d'ordre dans ses vêtements.  

 

- Bonjour Hayushi, lança-t-elle en reconnaissant son ami.  

 

Un immense sourire vint éclairer le visage du jeune homme.  

 

- Marraine ! S'écria-t-il en se jetant dans ses bras.  

 

- Houlà, doucement...  

 

Elle essayait tant bien que mal de garder l'équilibre sous le poids de ce dernier. Il faut bien dire que, mis à part son visage perpétuellement habité par un joyeux sourire, il aurait facilement pu passer pour le fils d'Umi tant sa carrure était imposante.  

 

Il la lâcha et recula.  

 

– Pardon, mais je suis si content de te voir, murmura-t-il embêté en triturant nerveusement ses doigts, la tête basse.  

 

Même après toutes ces heures passées ensemble, le moindre mouvement de reproche ou de contestation le mettait encore dans tous ses états. Il avait tellement souffert...  

 

Elle avait fait sa connaissance quelques semaines auparavant en s'inscrivant à un programme de parrainage et d'aide à la réinsertion où elle était complètement tombée sous le charme de ce grand gaillard au sourire d'enfant. Le directeur du programme ne lui avait donné que peu d'informations sur son passé, mais après avoir longuement discuté avec lui, elle avait fini par en connaître les grandes lignes : il était né dans un des quartiers les plus pauvres de Tokyo et ses parents, en manque d'argent, avaient loué ses services à une bande de trafiquants du quartiers. Du fait de sa stature, il avait été forcé d'exécuter des travaux pénibles pendant des années, mais son caractère enfantin avait fait de lui le souffre-douleur de la bande. Humiliations et tortures en tout genre avaient rythmé son quotidien, brisant la moindre parcelle de confiance et d'amour propre qu'il avait pu avoir. Par chance, deux ans plus tôt, la police avait arrêté le chef de l'organisation et il avait été recueillit par l’association.  

 

Elle chercha son regard et lui sourit.  

 

- Ce n'est rien, moi aussi je suis heureuse de te voir Yosh.  

 

Rassuré, il entreprit avec un plaisir enfantin de lui décrire tout ce qu'elle avait manqué :  

 

- Aki m'a apporté un produit pour faire partir les pucerons qui abîmaient les roses et il a dit qu'il m'aiderait à construire un nouvel abri pour les oiseaux. J'ai commencé à creuser le bassin comme on l'avait dessiné. Ce n'est pas facile, mais je crois que je vais y arriver et il devrait être terminé pour l'été...  

 

Tout en parlant, il la tirait par la main aux quatre coins du jardin, en riant comme un enfant montrant ses nouveaux jouets.  

 

- Mme Kiara m'a offert un cerisier pour mettre derrière le poulailler. Quand il sera plus grand, on pourra faire une cabane dedans comme dans Tom Sawyer !  

 

Il s'arrêta pour lui laisser admirer son travail.  

 

- Et tu sais quoi ? Demanda-t-il  

 

- Heu... non. Quoi ?  

 

Il la regarda quelques instants avec un sourire mystérieux.  

 

- Ryô s'est trouvé une copine !  

 

Sur le coup, elle crut que son cœur allait s'arrêter. Ryô ?! Mais... Elle se tourna vers Yosh, incrédule, lorsqu'elle comprit sa méprise. Il lui montrait du doigt le magnifique coq qui trônait au milieu du poulailler. Ryô le coq ! Et dire que pendant un instant elle avait pensé...  

 

Elle se mit à rire au souvenir de la façon dont ce fier tas de plumes avait atterrit dans ce jardin la semaine précédente. Yosh et elle étaient allés faire un petit tour au marché et c’est en passant devant un étal, qu’elle n'avait pu s'empêcher de crier à la vue d'un vieil homme qui s’apprêtait à trancher le cou d'un coq pour le moins imposant.  

 

Ils avaient tant supplié que le marchand, de guerre lasse, accepta de laisser la vie sauve au volatile à la condition express qu'ils l'en débarrassent. Yosh, qui ne vivait que pour ses plantes et les animaux abandonnés qu'il recueillait, s'était tout de suite proposé pour le prendre avec lui. Ils étaient donc rentrés ainsi sous le regard ahuri des passants, Kaori portant les courses et Yosh tentant de retenir l'animal qui ne cessait de se débattre entre ses bras. Une fois arrivés, il le libérèrent dans le poulailler attendant de voir sa réaction. Cette dernière ne se fit d’ailleurs pas attendre.  

 

Le coq fit quelques pas en jetant des coups d’œil fébriles à droite et à gauche sur la dizaine de poules qui occupaient l'enclos. Puis, comme prit de frénésie, il se mit à courir de l'une à l'autre en poussant un cocorico strident. Il semblait ne pas réussir à se décider, allant de l'une à l'autre, comme dépassé par tant d'abondance. Au bout de quelques minutes de ce petit manège, une première poule l’accueillit avec un bon coup de bec, une seconde le gratifia d'un magnifique coup de patte, tandis que la suivante s’écarta de sa trajectoire à la dernière seconde et le malheureux termina son élan encastré dans le grillage de l'enclos.  

 

Devant tout ce spectacle, Kaori ne put s’empêcher de comparer cette mascarade à l’image d’un Ryô draguant à tout va dans les rues de Shinjuku ne récoltant que gifles et coups de sac à main. Elle avait alors été prise d'un fou rire et Yosh, à qui elle avait maintes fois parlé de son partenaire, en fit de même. Il leur avait quand même fallut plusieurs minutes et une bonne dose de contrôle pour reprendre leur sérieux devant la mine boudeuse du coq qui, voyant ses tentatives rester infructueuses, s'était réfugié dans un coin et lançait des regards noirs au reste de la basse-cour.  

 

Yosh lui tira la manche, la tirant de sa rêverie et lui désigna une petite poule qui se tenait un peu en retrait des autres.  

- C'est Ella. Depuis quelques jours, il ne s'éloigne pas d'elle et elle est la seule à ne plus le repousser. Je crois qu’il a enfin trouvé celle qu'il cherchait.  

 

Un voile de tristesse passa sur le visage de Kaori.  

 

- Elle en a de la chance...  

 

Elle se reprit en voyant que Yosh la regardait avec inquiétude.  

 

- Si tes poules te donnent des oeufs, tu pourrais peut être les leur laisser pour avoir des poussins. Ce sera mignon de voir courir partout ces petites boules de poils toutes jaunes, non ?!  

 

Il battit des mains, ravi à cette idée.  

 

- Oh oui ! Et je leur ferai un petit abri à part pour qu'ils puissent s'y installer tous ensembles, en famille.  

 

- Je t'aiderai à leur trouver des noms si tu veux, lui dit-elle, envieuse de la capacité qu'il avait de s'émerveiller des mille et un petits bonheurs que pouvait lui apporter la vie quotidienne.  

 

- Et si on rentrait pour fêter ça ? J'ai préparé des crêpes pour le petit déjeuner, mais je n'arriverai jamais à les finir tout seul ... lança-t-il les yeux dans le vague, comme s'il cherchait vainement une solution à cet épineux problème.  

 

Des crêpes ?! Mmmm, rien que d'y penser, elle en avait déjà les papilles qui frémissaient.  

 

Elle lui lança un regard en coin , toujours faussement perdu dans ses pensées et pointa brusquement le doigt vers le fond du jardin.  

 

- Oh, regarde, un lapin ! S'exclama Kaori.  

 

Il leva aussitôt la tête, la main en visière, essayant de distinguer l'animal.  

 

- Où ? Où ça ? Je ne le vois pas...  

 

Elle commença à reculer lentement puis fit volte-face et se mit à courir.  

 

- À moi les bonnes crêpes! lui cria-t-elle, hilare.  

 

Il se retourna surpris et son sourire s'élargit.  

 

- Attend un peu, tu vas voir si je t'attrape...  

 

Et il s'élança à sa poursuite.  

 


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