Capitolo 4 :: Coup de théâtre !

Pubblicato: 15-04-05 - Ultimo aggiornamento: 15-04-05

Commenti: Atention là on entre (pour un bout de temps quand même) dans du drame, du vrai ! Kaori va en voir de toutes les couleurs MOUAHAHAHAH !!! lol Bien évidemment je vous fais à tous de gros bisous et des reviews sinon... Justement merci pour celles qui m'en ont laissé ca fait très chaud au coeur. Pas szulzmnt pour cette fic mais pour mes autres poèmes etc... Enjoy ^-~

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« Mais monsieur on ne peut pas faire ça ! Il y a des innocents qui… »  

« La ferme ! C’est moi qui décide ici ! »  

Presque à contre cœur, il sortit de sa poche un boîtier noir surplombé d'un bouton rouge. Il appuya et un gigantesque nuage de fumée noir s’éleva haut dans le ciel après un bruit sourd.  

Ryô resta interdit. Sa mallette glissa de ses mains pour s’écraser lourdement sur le sol. Il ne comprenait pas ce qui se passait. Devant lui, l’immense bâtiment n’était plus. De la poussière voilà ce qu’il en restait. Après ces quelques secondes de surprise, il se précipita dans la banque. Il arracha ses artifices et pénétra à l’intérieur de l’immense bâtisse.  

Là, le plus morbide des spectacles se déroula sous ses yeux sombres. Tous avaient été projetés par le souffle de l’explosion. Il y en avait partout, même sur les bureaux.  

Il chercha du regard sa partenaire. Ne la voyant pas, il commença à s’engouffrer dans ce sanctuaire. A chacun de ses pas, il entendait le verre craquelait sous son poids, ce qui donnait une allure plus morbide encore.  

Il prit garde de ne pas marcher sur les cadavres et vérifia s'il y avait des survivants.  

Des morceaux de verres s’étaient implantés dans sa peau, mais la douleur n’était rien comparée à celle de son cœur. Cela faisait longtemps qu’il n’avait vu pareil massacre. Son esprit trop préoccupé ne se rendait compte qu’il perdait son sang.  

Dans l’incertitude la plus totale, il avançait tête baissée. On dit que pour oublier une douleur, il faut s’en infliger une plus forte. Mais là, rien n’était plus fort que ce déchirement qui lui tenaillait la poitrine, sauf peut-être… Mais ça il ne voulait même pas y penser, c’était trop dur pour lui.  

Son oreille fut attirée par un gémissement plaintif. il tourna sa tête et vit la femme enceinte se tenir le ventre tellement elle avait mal. Il alla vers elle et la pris par la nuque.  

« Madame, vous m’entendez »  

« Hum… Qui êtes vous ? »  

« Les secours vont bientôt arrivés. Vous avez mal quelque part ? »  

« Tous ceci est arrivé par ma faute. »  

« Ne dites pas cela. »  

« Je m’en veux ! J’aurais causé un massacre avant de mourir. Puisse Dieu me pardonner ! »  

« On va vous sortir de là »  

Elle s’évanouit. Ryô savait qu’elle avait peu d’espoir de s’en sortir, mais il ne voulait pas la démoraliser. Elle portait la vie en elle et elle devait donner un rayon de soleil en cette journée de morts.  

********  

Dehors les secours venaient juste d’arriver. Saeko aurait tout donné pour aller rejoindre Ryô et l’aider à sauver la sœur de son amour. Pourtant elle devait rester là et donner de stupides ordres. Elle se sentait si inutile, si…  

Ne la laissant pas aller plus loin dans ses réflexions, la sirène des pompiers retentit dans ses oreilles. Elle leur montra la direction à suivre et, le regard lointain, les vit s’éloigner.  

« Faites que Kaori s’en sorte ! » fut sa seule pensée.  

********  

Les secours arrivèrent et s’avancèrent vers Ryô.  

« On s’occupe d’elle maintenant. Vous pouvez nous aider et allez voir s’il y a d’autres survivants. »  

« Bien sur »  

C’est ainsi que Ryô regarda minutieusement chaque corps. Suivi d’une équipe de secours, qui se chargeait d’eux, morts ou vifs.  

Ils arrivèrent vers le fond de la salle. Vers les plus grands blessés et toujours pas de traces de Kaori. A chaque pas qu’il faisait, il sentait qu’elle s’éloignait de lui. Pourquoi avait-il insisté pour son cadeau ? Il se sentait nul. A cause de ses pitreries, son Ange payait le prix fort. Jamais, non jamais dans sa vie, il n’avait été aussi en colère contre lui-même. Se sentant peu à peu vidé de l'intérieur, il poursuivit cependant cette marche qui le ramènerait vers la vérité, aussi cruelle soit-elle.  

*************  

Au cat’s eye, presque désert, une tension, qui venait d’on ne sait où, régnait.  

Leurs instincts de professionnel ne les ayant jamais abandonné, ils avaient eu un mauvais pressentiment. Quelque chose de grave s’était passé, oui ! mais quoi ?  

Miki tourna la tête en direction de la télévision. Peut-être qu’elle lui changerait les idées.  

Sur l’écran, elle vit un immeuble détruit, de la poussière, les secours, et reconnu la banque.  

« Monte le son chéri »  

Il prit la télécommande et monta le son comme le lui avait demandé sa femme.  

« Ce midi, à la banque municipale, une énorme explosion a sugit et l'a ravagé. Le nombre des victimes nous est encore inconnu. Je vous propose de rejoindre, en direct des lieux de l’incident notre envoyé spécial, Tsukasa Hôjô. »  

« En effet, même si on ne connaît pas encore le nombre de victimes, les dégâts matériels sont considérables. J’ai avec moi l’inspecteur Nogami qui pourra peut-être nous éclairer un peu plus sur cette affaire. Inspecteur avez-vous une quelconque idée de ce qui a pu se produire ? »  

« Nous ne connaissons pas encore la cause de cette explosion, même si la piste criminelle n’est pas écartée.»  

« Voulez-vous dire que cet attentat a été prémédité ? »  

« N’exagérons rien tout de même ! je n’ai jamais parlé d’attentat. Cependant, il se peut que cette action ait été préméditée. Si vous voulez bien m’excuser. »  

Falcon éteignit la télévision jugeant qu’il en avait bien assez entendu. Même si il ne disait rien, il n’en pensait pas moins. Il ne voulait pas inquiéter son épouse. Mais comme lui, tous savaient que City Hunter avait certainement été touché.  

Un long silence suivit, l’atmosphère s’alourdissait au fil du temps. Miki, la tête baissée, regardait l’évier, un voile de tristesse couvrant son visage.  

**************  

Ryô s’aventurait toujours plus profondément dans, ce qui était, il y a une heure encore, la banque. Dans ce dédale de poussière et de débris, une forme, qui lui semblait familière, était allongée vers le fond. Il la reconnut, c’était elle. Allongée…son Ange…comme morte. Il était pétrifié devant cette vue. Il s’élança vers elle.  

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