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Capitolo 6 :: L'état de Kaori Pubblicato: 26-04-05 - Ultimo aggiornamento: 26-04-05 Commenti: MOUAHAHAHAH ! Enfin vous allez savoir ce que le sort à réservé à Kaori. Merci à ma beta d'avoir corrigé les deux chap en même pas une heure ! Et oui j'ai écrit jusqu'au chap 8 alors des reviews! lol euh... rien à rajouter Enjoy ^^
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Dans les couloirs de l'hôpital, où furent amenés Ryô et Kaori, on pouvait sentir les murs trembler. Des médecins et infirmiers essayaient, tant bien que mal, de sauver Ryô et Kaori.
Après plusieurs heures de soins, ils avaient réussi à les sauver. Mais, pour combien de temps encore ?
Tous les amis de City Hunter étaient arrivés. Ils se dirigèrent vers le médecin pour ne pas rester dans cet état d'inquiétude.
"Leur état est pour le moment stationnaire"
"Ils vont s'en sortir ?"
"En ce qui concerne l'homme, il va s'en sortir. c'est certain..."
"Et la fille ?"
"Docteur ! on a besoin de vous"
Une voix féminine se fit entendre au bout du couloir
"J'arrive mon petit"
Mick vola vers la jolie infirmière, mais fut vite rattrapé par une massue "Pas touche aux consœurs" lancé par Kazue
"Je dois vous laisser"
Le médecin dut s'en aller, laissant ainsi nos amis dans l'impuissance la plus totale. Eux qui pouvaient affronter de terribles tueurs, eux qui affrontaient et flirtaient avec la mort chaque jour que Dieu fait, étaient totalement désarmés aujourd'hui. La seule chose qu'ils étaient capables de faire, était de rester planter là, en attendant que City Hunter veuille bien se réveiller.
***
Les heures passaient, emmenant avec elle des litres de café et de larmes. Ces liquides amers faisaient désormais le quotidien des meilleurs tueurs de tout le Japon.
Cela faisait une semaine que le groupe attendait patiemment dans les couloirs.
Cela faisait une semaine qu'ils se relayaient et qu'ils veillaient sur le couple City Hunter quand une voix féminine les sortirent de leur pensées :
"Docteur le patient chambre 149 se réveille !"
"J'arrive"
"149 c'est la chambre de Ryô !"
Ils se mirent à courir, allant aux nouvelles. Une moitié de City Hunter était vivante, une moitié de leur cœur pouvait enfin soufflait.
Dans la chambre le spectacle était pénible à voir. Ryô était en plein délire et se débattait comme un dément sur son lit d'hôpital.
"Kaori... Kaori"
On essayait de le calmer mais en vain. Il commençait à crier le nom de sa partenaire.
Le cœur déchiré, le groupe de nettoyeurs fut contraint de sortir de la chambre le temps qu'on s'occupe de Ryô.
Un quart d'heure plus tard, le médecin sortit de la chambre feuilletant le dossier de Ryô.
"Alors ?"
"Il délirait c'est tout. Il est hors de danger."
"Il est réveillé ?"
"Oui. On va le garder cette nuit, en observation, par mesure de sécurité et on pourra le relâcher demain."
"Et pour la fille ?"
"Elle n'est toujours pas réveillée. Son cas est plus grave et je me dois de vous prévenir que ce ne sera pas toujours facile. Il va falloir la soutenir, elle aura besoin de beaucoup d'aide et de soutien."
"Mais qu'est ce qu'elle a ?"
***
Ryô regardait par la fenêtre le spectacle apaisant qu'était le printemps. Deux oiseaux étaient en train de nourrir leurs petits sur un immense cerisier en fleur. Il se sentait bien et ne voulait penser à rien. Mais le destin aussi cruel soit-il ne lui laissa pas une seconde de plus de répit. On venait de frapper à la porte. Celle-ci s'ouvrit sur Umi.
"Salut"
"Salut. Alors comment tu te sens ?"
Ryô se redressa et regarda Umi avec des yeux emplis de tristesse. Il laissa échapper un profond soupir.
"Elle n'est toujours pas réveillée ?"
"Il vaudrait mieux qu'elle parte"
"Pourquoi dis-tu ça ?"
"Je me suis juré que si ca recommençait, elle partirait."
"Tu fais comme tu veux. Mais je serais toi, je la garderai près de moi surtout maintenant."
"Pourquoi dis-tu ca ?"
"Le docteur te l'expliquera mieux que moi."
"D’ailleurs je l'entends qui arrive."
"Attends ! Qu'est ce qu'elle a ?"
"Tu pourras lui poser toutes les questions que tu voudras."
Ryô était dans l'incompréhension totale. Qu'est-ce qu'avait sa partenaire ? Au moins elle n'était pas morte c'était déjà ça.
Le docteur fit son entrée et s'assit sur la chaise où était Umi plus tôt.
"Vous devez vous demander si votre amie va bien ?"
"En effet"
"Elle ne va pas en mourir mais ca va être très dur pour elle."
"Qu'est-ce qu'elle a ?"
"Un caillot de sang s'est formé et appuit sur son nerf optique."
"Ca veut dire ?"
"Votre amie est aveugle pour une période indéterminé. C'est une zone trop sensible. Si on l’opère, on prend beaucoup trop de risque. Tout ce qu'il reste à faire c'est attendre que le caillot s'en aille de lui même. "
"Je comprends. Merci docteur si vous pouviez me laissez seul maintenant."
Le docteur s'en alla, laissant le nettoyeur en pleine réflexion. Sa partenaire aveugle. Il devait rêver. C'était impossible. Qu'avait-elle fait pour mériter un sort pareil ? Elle si douce, si innocente, si pure...
Cela ne pouvait être une personne qui lui en voulait directement.
Tout le monde sait qu'elle est vulnérable et de tel moyen aurait été inutile.
Alors on lui en voulait à lui. En plus l'explosion avait eut lieu au moment où il se dirigeait vers la banque. Quelqu'un était là et avait tout prévu et lui, n'avait rien vu venir. Il n'avait même pas senti sa présence tellement il était préoccupé par sa partenaire.
Elle serait donc condamnée à payer pour lui, à être le souffre douleur de ses adversaires.
Tout ceci était de sa faute et un sentiment de culpabilité lui étreignit le cœur. Son Ange devait partir, c'était la meilleure solution. Mais pas maintenant, elle aurait besoin de lui pour accepter son nouveau handicap.
Doucement les larmes vinrent lui piquer les yeux. Il profita de la solitude qui l'entourait et du silence de mort qui régnait, pour se laisser aller et craquer.
Il laissa ainsi libre cours à huit ans de souffrances, de peur et de doutes. Ca lui ferait sûrement du bien de pleurer un bon coup. Surtout qu'il allait devoir se montrer fort.
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