Capitolo 9 :: Une demande un peu spéciale

Pubblicato: 30-04-05 - Ultimo aggiornamento: 30-04-05

Commenti: Wah j'en reviens pas deux chap le même jour! Je suis trop généreuse lol ! Bah en fait là la fic sera un peu moins dramatique ! en fait les méchants vont penser à un autre plan et laisser nos pauvres amis un peu tranquille ( j'ai dit un peu ! lol). Il reviendront dans quelques chap ( 4 ou 5 ca dépendra) et euh... remerciez ma beta parce que j'allais jouer ma sadique et vous auriez attendu lundi pour ce chap lol ! et puis dernière chose DES REVIEWS !!! lol je vous embêtes pas plus. Enjoy ^^ !

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Dans l'immeuble de City Hunter régnait un calme presque surnaturel. Toute personne normale aurait pu croire que l’appartement était inoccupé. Il y avait des toiles d'araignées dans les coins ainsi qu’une une épaisse couche de poussière sur les meubles.  

Cela ne faisait que deux semaines que l'accident avait eu lieu et quelques heures que ses occupants étaient rentrés.  

Dans la chambre de Ryô une odeur étouffante obstruait le peu d'oxygène qui y restait.  

Ryô n'avait pas fermé l’œil de la nuit. Il avait fumé cigarette sur cigarette sans se rendre compte que le jour venait de se lever. Il semblait regarder un point totalement imaginaire sur le plafond, perdu dans ses pensées interminables. Il pensait à Kaori. Les nouvelles habitudes qu'il devrait prendre, mais aussi pour le travail. Il était hors de question que Kaori travaille dans l'état où elle se trouvait. Comment allait-il faire ? Si le bruit se propage dans le milieu, on irait s'en prendre à elle. Elle était devenue beaucoup plus vulnérable qu'avant. Chaque question en entraînait une autre. Ryô commençait à se demander s'il ne faudrait pas mieux qu'elle aille vivre au cat's eye quelques temps, en attendant que son état s'améliore. Ensuite, il aviserait. Soit il la garderait près de lui, soit elle quitterait le milieu pour de bon et trouverait enfin une vie normale sans toute cette violence et cette mort qui l'avait accompagné durant huit ans.  

Ryô commençait à avoir des difficultés à respirer et se rendit compte de la présence de cette épaisse fumée blanche qui l'entourait. Il tira les rideaux et ouvrit la fenêtre, pour que de l'air respirable puisse pénétrer dans la chambre. Il pris une épaisse bouffée de cet oxygène polluée, même si moins que l'air de sa chambre.  

Les doux rayons du matin percutèrent sa peau au teint halé. Il s'adossa à la fenêtre. Il avait besoin de faire le vide dans son esprit avant que sa belle ne se réveille.  

Après quelques minutes, il se décida à sortir et c'est là qu’il la vit...  

Dans la chambre de Kaori, on pouvait deviner une silhouette se mouvoir sous les draps blancs.  

Kaori, qui sentait le soleil se lever et réchauffer sa peau au teint de pêche, se décida à stopper là sa paresse et d’aller préparer le petit déjeuner. Elle s'étira comme un chat et se releva cherchant avec sa main, sa canne. Après avoir fait tomber son réveil et avoir mis la main dans le pot de terre, elle la trouva enfin au pied de son lit. Elle se leva et se dirigea le plus naturellement du monde vers la cage d'escalier. Arrivée aux escaliers, les choses se corsèrent. Elle devait faire attention à ne pas louper une marche. Au moment où elle allait descendre la première marche, agrippée à la rampe et à sa canne, elle sentit deux poids retenir ses poignets.  

"Tu veux que je t'aide ?"  

"Euh... oui merci"  

Il lui saisit d'une main, son poignet et de l'autre, sa hanche.  

Ce soudain rapprochement de leurs deux corps fit rougir l'aveugle. Elle pouvait sentir la chaleur du corps qui se dégageait de lui et même entendre son cœur battre. C'était une douce sensation à laquelle elle goûtait à chacune des marches descendues. Elle se sentait si bien ainsi qu'elle aurait aimé restait ainsi durant des heures ou des siècles. Elle sentit le regard de celui-ci se poser sur elle. Un regard tendre, aimant, et rempli d'amour. Seulement, elle n'arrivait pas à bien discerner ce que ce regard signifiait. Il fallait qu'elle le voie de ses yeux. Malheureusement, elle ne le pouvait plus.  

De son côté Ryô avait un mal fou à contrôler sa libido. Il avait à côté de lui, sans doute, la plus belle des femmes, qu’il tenait fermement de plus. Il ne restait que trois mots, trois petits pour que les choses évoluent vraiment. Mais son côté sentimental fut vaincu par son côté pervers. Il s'imaginait tout plein de choses pas très catholiques en la regardant d'un regard lubrique et la bave aux commissures des lèvres.  

Arrivée en bas, Ryô mit quelques secondes avant de vouloir lâcher sa proie.  

"Ca va aller ?"  

"Euh... oui je crois"  

Elle se dirigea vers la cuisine, qu'elle connaissait par cœur, tandis que Ryô regarda, avec tristesse, sa partenaire agiter sa canne de droite à gauche. Les choses ne seraient plus comme avant, il fallait qu'elles changent.  

Un peu après, Kaori apporta le café.  

Le liquide noir fumait encore. Kaori se prit le pied dans sa canne et manqua de tomber, mais c'était sans compter sur les réflexes du nettoyeur. Kaori, après quelques secondes de léthargie, se rendit compte de la position dans laquelle elle se trouvait. Elle avait la tête sur le torse de Ryô et le lui tenait fermement. Il la relâcha aussitôt, ne laissant pas le temps à son mokkori d’apprécier, d'avantage, les courbes de sa partenaire. Elle bafouilla quelques mots d’excuses, le rouge aux joues.  

"Bon on a plus de café ! Si on allez au Cat's ?"  

C'est ainsi qu'il se dirigèrent vers le Cat's eye.  

Ryô faisait très attention à son petit Ange, et, surtout, aux quelques petits voyous qui voulaient se faire une réputation.  

Ils pénétrèrent aux Cat's. Ryô, ne changeant rien à ses habitudes, sauta sur la gérante. Mais, malheureusement pour lui, Umi était là et, comme un barrage, se posta entre sa femme et le pervers volant. Même Kaori avait visé juste avec sa massue (elle a encore la main le petite ^^).  

Après un bon café, City Hunter partit faire ses courses.  

"Attends-moi dehors Ryô !"  

"Hein ? Pourquoi ?"  

"Fait ce que je te dis et ne discute pas !"  

Voyant l'ombre d'une massue pointer le bout de son nez, Ryô se ravisa de répliquer.  

"Umi ?"  

"Hum..."  

"Je voudrais te demander un service"  

"Hum..."  

"Est-ce que tu peux m’entraîner ?"  

"Hum ?"  

"Je suis aveugle et donc plus beaucoup utile à Ryô. Je ne pourrais plus me défendre. Et, comme tu es dans le même cas que moi, je me suis demandée si tu pouvais m’entraîner. Ca m'aiderait et m'améliorerait. T'es d'accord ?"  

"Hum..."  

"Je dois le prendre comment ca ?" Une libellule s'écrasa sur la tête de la pauvre Kaori  

"Je vais y réfléchir"  

"Merci"  

Et elle s'en alla. Miki rejoignit son mari  

"J'étais sure qu'elle te demanderait un truc dans le genre"  

"Hum..."  

"Tu vas répondre quoi ?"  

"Je ne sais pas"  

"Tu vas en parler à Ryô ?"  

"..."  

"OK, j'ai compris ! J'entre dans des eaux troubles"  

Et elle repartit essuyait ses assiettes quand elle sentit deux bras lui entourait la taille. Le gros nounours avait besoin d'un câlin et elle le lui donna volontiers. 

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