Capitolo 10 :: Mac Bill & City Hunter à la rescousse (Part three )

Pubblicato: 24-06-05 - Ultimo aggiornamento: 24-06-05

Commenti: Voila, voila, Kikoo tout le monde les gens ! Je sais, je sais, ça fait un bail -_-, je m’en excuse ! Le Bac passé, me revoilà donc, accompagnée de Kinna Mac Bill, qui voudra sûrement me tuer s’il se passe quelque chose entre City Hunter et elle (pk ?? …à suivre lol), de Ryô Saeba, qui voudrait bien savoir pourquoi il n’a pas encore fait de choses pas très catholiques avec Kinna, et très prochainement, nous aurons la visite de la bande à Saeba au grand complet ! Mais en attendant, voila la suite (et oui ça fait un moment qu’ils sont « A TERRE » mdrrr). Ce chap est un peu long mais bon y a plein d’actions. Chui pas trop forte pour ces scènes alors un peu d’indulgence svp ^_^ merci. Bonne lecture à tous et à toutes !

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- « A TERRE » cria Kinna poussant Jintao à l’abri.  

A peine avaient-ils rencontré le sol, que les balles sifflèrent de toute part. A n’en pas douter, dehors devait se trouver une bonne dizaine d’hommes armés de mitraillettes ou de quelques armes qui peuvent vous réduire en poussière en moins de deux. Bien entendu, ce n’étaient pas des gentils.  

Jintao, peu habitué à de telles situations, prit peur en attendant les tires de projectiles ininterrompus sur la bâtisse, et n’osa plus bouger. Il savait que ces hommes, dehors, étaient là pour lui.  

Ce matin, alors qu’il errait dans le quartier Nord comme à l’accoutumée, il fut témoin d’un règlement de compte entre truands. D’ordinaire, les personnes concernées n’en avaient que faire des potentiels témoins. Bien au contraire, cela leur permettait d’avoir une certaine réputation dans le milieu et bien entendu ils inspiraient de la peur et du respect autour d’eux.  

Malheureusement pour Jintao, la personne qui avait été assassinée était un des chefs yakuzas les plus influents et les plus respectés du milieu. Il s’agissait d’ Hiroshi Kawakasa. Nombreux sont ceux qui voudront venger la perte de leur chef. Les commanditaires du crime venaient, en tuant qu’un seul homme, de se mettre à dos la majorité des yakuzas. Il était donc hors de question qu’ils ne prennent le risque d’être découvert.  

Jintao était, si l’on se réfère à l’expression, au mauvais endroit et au mauvais moment. Le pire restait à venir. Les commanditaires du meurtre d’Hiroshi Kawakasa n’étaient autres que Les « Black Dragons », aussi appelés les dragons noirs. Bien qu’étant eux même des yakuzas, ils se diffèrencient des autres par leur non respect de l’une des règles d’or des mafioso : le respect du aux chefs.  

Les Black Dragons étaient une organisation de yakuzas rebelles. Défiant l’autorité, ne respectant pas les règles qui leur incombaient en tant que yakuzas, aucun sens de la loyauté et du respect envers les chefs des clans, il n’en fallait pas plus pour que les Black dragons soient traités comme des parias.  

Hiroshi Kawakasa, était, si l’on peut dire, le chef des yakuzas « conservateurs ». Il faut savoir que trois yakuzas sur quatre est conservateur. Autrement dit, il défend et lutte pour la sauvegarde des valeurs telles que la loyauté, la fidélité, le respect envers les leaders. Depuis qu’il était devenu chef il y a quinze ans de cela, Kawakasa n’avait aucunement caché son hostilité face aux yakuzas rebelles. Il espérait bien qu’un jour ces derniers disparaîtraient et qu’ainsi régnerait une harmonie parfaite au sein de la famille des yakuzas.  

Depuis ces dernières années on avait bien cru que le clan des Black dragons perdait de son influence. Toutefois, au vue de ce qui venait d’arriver à Kawakasa, il semblerait que ce ne fut pas le cas.  

Quoiqu’il en soit si ils ne voulaient pas laisser de témoins c’est qu’ils projetaient autre chose. Un témoin gênant viendrait compromettre leur plan. Sur ce coup là, le pauvre Jintao n’avait vraiment pas de bol.  

Quand les yakuzas se rendirent comptent qu’ils avaient été observé, ils prirent en chasse l’intrus. C’est ainsi que Jintao avait du fuir et traverser une bonne partie de la ville pour finir dans le quartier Est. Grâce à une cabine téléphonique, il pu demander de l’aide à Kinna.  

La bâtisse était toujours sous l’afflux des projectiles. Ryô dénombra dix hommes postés devant la maison, et six derrière. Sans doute n’allaient-ils pas tarder à lancer l’assaut. Le temps leur était compté, il fallait agir maintenant, ou il ne donnait pas cher de leurs peaux. Son magnum à la main, accroupit près de l’escalier, il chercha Jintao et Kinna du regard.  

Ils étaient à l’abri, à quelques mètres de lui. Jintao, recroquevillé sur lui-même, avait plaqué ses mains sur ses oreilles pour ne plus attendre le bruit incessant des balles. Il avait vraiment l’air d’un enfant apeuré. C’est à cet instant que Ryô se rendit compte que Jintao n’était encore qu’un enfant.  

Posant son regard sur Kinna, Ryô comprit bien vite que cette dernière était d’humeur furax. En effet, il lui semblait que les yeux de la jeune femme lançaient des éclairs. Il faut dire que la jeune femme avait des raisons d’être en colère. D’une part, ses habits étaient complètement recouverts de poussières, choses que la jeune femme n’appréciait guère. D’autre part, elle n’aimait pas non plus se faire tirer comme un lapin, « non mais, manquerait plus que ça », se dit-elle. Et pour aggraver les choses, on voulait s’en prendre à un de ses amis. Son cœur s’était serré en voyant Jintao en larmes, et il était hors de question qui le soit de nouveau. Ces hommes, yakuzas ou pas, allait le payer cher.  

Là où ils étaient, Jintao et Kinna étaient bien à l’abri. Une cloison qui semblait être en fer les protégeait. Kinna était arrivée aux mêmes conclusions que Ryô : ils devaient agir vite.  

- « Jintao ? »  

L’interpellé releva péniblement la tête. Il n’avait pas entendu Kinna l’appeler mais c’étaient les mains de cette dernière posées sur son bras qui le ramenèrent à la réalité. La peur de Jintao se reflétait tellement dans ses yeux que Kinna sentit son cœur faiblir.  

N’écoutant que son cœur, elle prit le visage du jeune homme entre ses mains, puis, elle posa délicatement un léger baiser sur ses lèvres.  

Le geste de Kinna avait complètement bouleversé Jintao. Il n’entendait plus le bruit des balles, il ne pensait plus à ces hommes qui dehors n’attendaient que sa mort, d’ailleurs, il ne pensait même plus. Il avait fermé les yeux quand il sentit les douces lèvres de Kinna sur les siennes. Quand il les rouvrit, il vit le regard de Kinna plongé dans le sien.  

Rien ne comptait plus que ces yeux, ces yeux qui le fixait avec une telle intensité. Une sensation étrange s’empara de lui. Ces yeux. Petit à petit, la peur le quittait. Ces yeux. C’était comme si Ses yeux voulaient lui parler.  

Puis Kinna lui sourit. Son sourire aurait pu faire fondre un iceberg, tant il était synonyme de douceur. C’est à ce moment que Jintao comprit qu’elle voulait qu’il lui fasse confiance. Elle voulait le protéger. Il voulait qu’elle le protège. Alors pour lui montrer qu’il lui faisait confiance, il répondit à son sourire.  

A présent, il était temps qu’ils sortent de cette maison, d’autant plus qu’il semblait qu’elle n’allait pas tenir debout encore longtemps.  

Kinna se redressa la première, imiter quelques secondes plus tard par Jintao. Elle avait pris l’arme qui était à sa cheville et elle était en train de vérifier le chargeur quand les tires cessèrent.  

Déterminée à en finir le plus vite possible, la jeune femme regarda Ryô, qui se trouvait en face d’elle, et qui semblait attendre qu’elle soit prête. Ceci étant, il était l’heure de passer à l’action.  

Ryô avait repéré une porte de sortie à l’arrière de la maison. Les yakuzas y étant moins nombreux, ils avaient plus de chance de pouvoir s’échapper par derrière. A peine étaient-ils passés par le couloir près de la porte d’entrée que celle-ci vola en éclats.  

Ca y est, l’assaut avait été donné.  

Ryô montrait le chemin, suivit de près par Kinna, qui tenait fermement la main de Jintao. Très vite, les coups de feu reprirent, mais cette fois-ci, plus question de tirer dans le vide.  

Sur le chemin qui les mena vers la sortie, les trois comparses devaient faire face aux yakuzas qui étaient entrés par derrière, mais aussi ceux qui avaient fait exploser la porte d’entrée. Il fallut donc couvrir les deux fronts. Ryô s’occupait de désobstruer le chemin vers la sortie, et Kinna couvrit l’arrière. Jintao se trouvait entre les deux professionnelles.  

Kinna les laissait prendre un peu d’avance, et s'employait à blesser chaque yakuzas qui les poursuivait. Elle mettait un point d’honneur à le faire.  

- « Toi, la jambe…, toi, un bras…le prochain c’est l’entrejambe… » se disait-elle en tirant à chaque fois là où elle l’avait décidé.  

Certains diront que c’était un jeu bien cruel auquel il ne faut pas jouer, d’autres diront que Kinna est sadique et bonne pour l’asile, ce qui n’est peut-être pas si faux que cela, mais la principale intéressée dira que ce n’est qu’une simple vengeance à la Kinna Mac Bill.  

Pendant que Kinna s’occupait de leurs poursuivants, Ryô et Jintao avaient regagné la sortie sans trop de mal. Quelques balles bien placées suffirent à dégager l’arrière de la maison. Le peu de yakuzas rebelles encore vivants se trouvaient à l’avant de la maison. S’étant rapproché de ces derniers, Ryô en compta six. Il sourit intérieurement. Six, ils allaient pouvoir en finir rapidement avec les derniers.  

Cependant sa joie fut de courte durée. Cinq fourgonnettes blindées noires venaient de faire leur apparition. Pas moins de dix hommes sortirent dans chacune d’elles. Ils étaient tous armés de mitraillettes et d’armes automatiques.  

Jintao sentit sa peur revenir d’un coup. Et dire que ces hommes étaient là rien que pour lui, lui, simple petit indic. Il y avait franchement de quoi vous dégoûter de la vie.  

Alors que les nouveaux arrivants s’apprêtaient à encercler la vieille bâtisse, et par conséquent à découvrir Jintao et Ryô qui se tenaient sur le coin droit de la maison, l’une des fourgonnettes explosa.  

Nombre de yakuzas furent soufflés par l’explosion. Ceux qui tenaient encore debout essayaient tant bien que mal de se mettre à l’abri, mais c’est sans compter sur les réflexes du grand City Hunter, qui mettaient KO tous ceux qui venaient se réfugier là où Jintao et lui se trouvaient.  

Toutefois, il n’était pas le seul à tirer. En effet des balles venaient également de l’autre coté de la rue, de derrière les fourgonnettes mais aussi du coté des deux maisons voisines. En clair, on tirait de partout.  

Jintao, en bon spectateur, bien qu’un peu effrayer par les échanges de balles, ne ratait pas une seule miette de la scène qui se passait devant lui. Un à un, chaque yakuzas tombaient les uns après les autres.  

Alors qu’il ne restait qu’une dizaine de yakuzas, les tires s’arrêtèrent. Pourquoi ? Pour le savoir, il suffisait de regarder l’entrée de la vieille bâtisse.  

Les tireurs, qui jusqu’à présent ne s’étaient pas montré, se dévoilaient un à un. Phil, Marc et Luis se tenaient près des fourgonnettes. Jimbo et Gilles étaient montés sur le mur de la maison voisine, de même pour Sam, James, David et Ric pour l’autre maison, du coté de Ryô et Jintao. Leurs armes et leurs regards étaient braqués sur les yakuzas.  

Ces derniers, prirent au dépourvus, ne savaient pas vraiment comment réagir. Ils auraient pu se réjouir d’être encore en vie, mais ils savaient que cela n’allait pas durer. Soit les hommes qui les entouraient allaient les tuer, ce qui ne les étonneraient pas vu les regards noires que ces hommes leurs jetaient, soit, c’était tout bonnement leur chef qui leur ferait la peau parce qu’ils ont échoué dans leur mission. Ainsi, ils pouvaient d’ors et déjà commencer à faire leurs prières.  

A l’entrée de la vieille maison, se tenait l’instigatrice du cessez-le-feu. D’un pas assuré, celle-ci se dirigea vers ses compagnons sans un regard pour les autres.  

- « Vous direz à votre chef que Kinna Mac Bill n’apprécie guère ses méthodes et que s’il ne souhaitait pas finir comme vous, il aurait intérêt à laisser ce môme tranquille »  

Kinna lâcha ces paroles lorsqu’elle fut arrivée à la hauteur des yakuzas rebelles. Elle avait fait parler un des yakuzas et savait pourquoi ils en voulaient à Jintao. Les yakuzas n’avaient osé bouger de peur de se prendre une balle dans la tête.  

Puis, ayant dit ce qu’elle avait à dire, elle continua son chemin, toujours sans un regard vers eux. Les yakuzas déglutirent difficilement. Que pouvait-elle dire par « finir comme vous » ? Ils étaient en vie et plutôt en bonne san…té… non…oh non…  

A peine Kinna avait-elle rejoint Phil, Marc et Luis que ces derniers et les autres mirent chacun une balle dans chaque bras, et une des jambes de chaque yakuzas.  

Ca, c’était la vengeance du Bebop ! Ah bon entendeur…  

Laissant les pauvres yakuzas, qui n’avaient eut que ce qu’ils méritaient, prendre la poudre d’escampette avec leurs fourgonnettes, les membres du Bebop et City Hunter se rejoignirent.  

Ryô, bien que surpris par la façon d’agir de Kinna et des gars, ne fit aucune remarque.  

- « Alors Ryô, on s’amuse tout seul maintenant ?! » dit Phil d’un ton faussement outré, passant son bras autour des épaules du nettoyeur.  

- « Ah, ah, ah, très drôle ! On peut savoir ce que vous faites là ? » Répliqua l’intéressé tout en retirant sans ménagement le bras de Phil, ce qui fit rire ce dernier.  

- « On te sauve la vie et t’es pas content ! », protesta Marc  

- « Pfff quel ingrat ! » renchérit Jimbo.  

- « Je suis horriblement déçu » répondit Luis d’une petite moue boudeuse.  

- « NON MAIS CA SUFFIT OUI !!! J’aurais très bien pu m’en sortir sans votre aide !! » Protesta-t-il.  

Tout en échangeant ces belles paroles, le petit groupe s’éloigna de la vieille bâtisse. Kinna marchait devant avec Jintao. Tous deux ne parlèrent pas, Jintao trop occupé à ressasser les derniers évènements et Kinna, quant à elle, réfléchissait à la future guerre qu’ils mèneront aux Black Dragons car une chose et sure, ces derniers ne vont pas en rester là.  

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