Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: saiyuki_02

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 23 capitoli

Pubblicato: 02-04-05

Ultimo aggiornamento: 03-07-07

 

Commenti: 93 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Il s'agit d'une fic alternative. Kaori, ou plutôt Kinna, fait partie d'une organisation de nettoyeurs, le Bebop. Après les derniers évènements de sa vie elle va devoir surmonter sa peine. Peut-etre qu'avec l'aide d'une personne bien particulière elle y arrivera...

 

Disclaimer: Certains personnages de "Kinna Mac Bill" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo. D'autres personnages (Spike, Vishyus, Julia, Marie) appartiennent au Studio Sunrise, créateur de "Cowboy Bebop" et les autres ne sont que les produits de mon imagination.

 

Tricks & Tips

How to put images in a fanfiction?

 

It’s simple. Just send the images to me and tell me where the images should be in the text. I’ll take care of the rest. Please log in to send me these images and use the email you gave me when you ...

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   Fanfiction :: Kinna Mac Bill ou un amour en enfer

 

Capitolo 12 :: Loyauté, Fraternité, Respect

Pubblicato: 14-07-05 - Ultimo aggiornamento: 14-07-05

Commenti: Kikoo tout le monde les gens ! ^_^ Oui je sais, je sais, je suis impardonnable ! Je maje pas souvent, chui vraiment dsl, cette fois c’est à cause de l’inscription à la fac qui m’a pris du temps et d’une foutue grippe qui ne veut pas me laisser en paix…1000 excuses. C’est donc avec approximativement 39 de fièvre que je vous maje ce délire, si si, délire pour la deuxième partie du chap. La première partie fut vraiment compliquée à écrire mais bon j’y suis arrivée. C’est vraiment l’un des chap clés qui expliquent l’histoire, il est donc un peu plus long que d'habitude. Enfin voilà, merci de rester fidèle à cette fic, merci de me lire, merci, merci beaucoup pour vos reviews que j’adore lire. Kisous doux à toutes. Bonne lecture.

 


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- « Non ! »  

 

- « Si ! »  

 

- « Je te dis que non ! »  

 

- « Et moi je te dis que si ! »  

 

- « Ca suffit vous deux… »  

 

- « C’est lui qui a commencé »  

 

- « Même pas vrai d’abord, et de toute façon c’est moi qui ai raison, c’est ton tour d’être le serveur ce soir ! »  

 

- « Non ! »  

 

- « Si ! »  

 

 

Aujourd’hui, et comme tous les autres jours d’ailleurs, une ambiance des plus reposantes et fraternelles régnait au Bebop.  

 

- « SI VOUS CONTINUEZ A M’AGACER JE VOUS EXPEDIE TOUS LES DEUX SUR MARS, COMPRIS ? »  

 

Hum, euh…oui reposante et …fraternelle… ( °_°`)  

 

Les gars s’étaient donnés rendez-vous au Bebop très tôt ce matin. La journée promettait d’être rude. Ils devaient en effet se faire livrer de nouvelles armes. Rien de bien pénible à première vue, mais en réalité c’était la pire des corvées possibles.  

 

Rectification. En réalité ce n’était une corvée que pour John, le barman, le gérant du club, le médecin de la bande, le chef de missions, celui qui sait tout de vous et certainement plus que ce que vous pensez savoir de vous même, celui dont personne ne se méfie alors qu’il pourrait très bien vous tirer une balle dans la tête (au club certainement, endroit qu’il ne quitte quasiment jamais) sans aucun remord, sans aucune pitié.  

 

Dites vous bien que si un jour cela devait se produire, que même si le club est bondé de monde, normalement elle le sera, personne ne viendra vous portez secours. Les raisons sont simples. D’une, il n’est pas certain que vous ayez encore besoin d’aide après qu’une balle vous ait traversé le cerveau, et de deux, si vous receviez une de Ses balles c’est que vous le méritiez. Ainsi, n’attendez certainement pas un geste bienveillant de la part de ceux qui auront assisté à la scène. Pour la quasi-totalité, ce seront des membres du Bebop et par conséquent, des frères d’armes de celui que vous aurez offensé.  

 

Vous et votre corps resterez là. Si vous n’êtes pas encore mort, n’ayez crainte, il y aura certainement une personne dans l’assistance pour vous aider à rejoindre l’enfer. Vous maudirez alors le diable de ne pas vous avoir emmené avec lui plus tôt.  

 

L’enfer n’est rien comparé à ce que les hommes du Bebop peuvent vous faire subir si vous avez osé nuire, offusquer, violenter, ou le pire de tout, tuer, un des leurs. Dans ce dernier cas, si vous avez effectivement privé le Bebop d’un de ses membres, croyez le ou non, vous n’aurez jamais plus de répit. Le Bebop réclamera vengeance, et il n’aura de cesse de vous persécuter, tant qu’il n’aura pas son dû.  

 

Fuir ne vous sauvera pas. Même si vous vous rendiez sur la Lune, Mars, voir même Pluton, vous n’y serez jamais en sécurité. Même si vous quémandiez la protection des plus grands chefs yakuzas, des plus hauts dirigeants du monde, du FBI, du KGB, de quelques organisations criminelles et même si vous sollicitiez l’aide de l’auteur (NDA : on m’appelle ?) JAMAIS, et l’auteur vous le confirmera, jamais vous ne retrouverez la paix. (NDA : je confirme – NDG : plutôt intérêt…)  

 

Quoiqu’il advienne, vous mourrez.  

 

Mais si vous vous conduisez correctement envers eux, que vous n’ayez aucune intention de les duper, alors votre venue au club s’accompagnera toujours d’un « WELCOME IN THE BEBOP’S CLUB ». Entrez, prenez un siège, buvez (modérément) et surtout amusez vous, car il est certain que vous ne passerez pas la porte de derrière les pieds devants. (^_^)  

 

Vous y trouverez toujours une ambiance festive, des gens pour mettre de l’ambiance, des discussions très intéressantes sur « c’est le tour de qui pour faire la vaisselle ce soir ? ». Vous pourrez danser jusqu’à pas d’heure sur la piste, déguster de délicieux cocktails préparés par les bons soins du barman (NDJ : mais non y aura pas de l’arsenic dedans…^_^). Bref, vous vous adorerez cela.  

 

Ceci étant dit, revenons à John (NDL : le faut-il vraiment ? – NDJ : ça veut dire quoi ça amies lectrices ? – NDL * un brin effrayé : hum, euh… nous serons ravies de mieux vous connaître Mr John *sourires crispés – NDJ : …).  

 

Si l’auteur devait le comparer à quelqu’un, ce dernier serait assurément Falcon, de la bande à Saeba. (NDA : éééé c’est vrai un plus ! je mettais pas rendue compte de leurs ressemblances – NDJ : ressemblances ?! *interloqué – NDA : …euh, oui, …ressemblances…dans… le comportement oui voilà, dans le comportement !! *tout sourire – NDJ : … - NDA : ^_^).  

 

En effet, si l’auteur s’en était rendu compte, elle aurait vu que John et Falcon adoptaient la même attitude détachée envers ce qui ce passait autour d’eux. Ils ne prenaient part que très rarement aux conversations, privilégiant ainsi l’écoute que la parole. Ils passaient leur temps derrière leur comptoir, soit à servir soit à essuyer la vaisselle pour l’un, des verres pour l’autres. Si un ami avait un problème, ils étaient là pour écouter et conseiller. Tous deux avaient connu l’enfer de la guérilla, tous deux avaient plus ou moins réussi à en réchapper.  

 

Toutefois John n’était pas marié, il n’était pas aveugle, et surtout, il n’avait pas la carrure imposante de Falcon. Non John avait plutôt le physique de Jean Claude Van Damme. D’ailleurs, la plupart des gars avaient un tel physique (^_^). Leur enfance ne devait sans doute pas être la même non plus. Voilà, à quelques spécificités près, leurs différences.  

 

Sans John, le Bebop ne serait plus le Bebop. Que se soit pour l’organisation ou le club, choses qu’il faut différencier, il est un élément essentiel à leur survie et à leur bon fonctionnement.  

 

Dans le club, il s’occupe du bar, des boissons et de la paperasserie administrative, avec Kinna. Dans l’organisation, John s’occupe de statuer sur les missions. Juger si telle ou telle action doit être menée, si elle est justifiée, voila ses attributions. S’il y a mésentente, qu’un des gars veut absolument se venger d’une personne ou d’une quelque organisation, il doit fournir des arguments bétons, s’il veut que les autres le suivent. Sans cela, il doit se soumettre à la volonté générale, sous peine de ne plus faire parti du Bebop.  

 

Vous n’avez rien compris ? (NDL : pas trop, nan). C’est pas grave, « I repeat again ! », mais en tachant d’être le plus clair possible cette fois. Pour cela entrons dans les détails et définissons les termes utilisés (NDA : je crois que la méthode de la dissertation restera ancrée en moi à tout jamais °_°’’).  

 

Que faut-il entendre par « mission », « vouloir se venger », « volonté générale », « ne plus faire parti du Bebop » ? (ND? : besoin d’un dico ? – NDA : nan merci à toi… ?- ND? : je ne suis qu’une petite voix qui est là seulement parce que l’auteur est complètement barge ! ^_^ – NDA : ah ben ça me rassure alors, j’ai cru un moment que t’était un être venu d’ailleurs ^_^ - ND? :…*tombée à la renverse et sans doute trop choquée pour répondre).  

 

« Mission » n’était pas un terme réellement approprié pour nommer les activités du Bebop. Autrefois il en faisait, c’est vrai. Infiltrer des organisations criminelles, démanteler des réseaux de trafics de drogues, d’armes, d’enfants, de femmes. Mais s’il le faisait jadis, ce n’était que pour contenter ceux qui dirigeaient le Bebop, qui trouvaient un quelconque avantage à anéantir ces réseaux ou ces organisations.  

 

Il y a à peine six ans encore, les gars étaient à la solde de trois immondes personnages sans scrupules, qui se servaient des gens comme Phil, Luis, John et des autres pour éliminer leurs ennemis et ainsi devenir les plus puissants. Ils ont réuni des hommes, une centaine, voir même beaucoup plus, les ont enfermés dans une sorte de base, les ont entraînés, durement pour ne pas dire de façon inhumaine, leur ont appris les rudiments du combats, bref ils ont formés de véritables machines à tuer, prêts à affronter n’importe quel ennemi, à assassiner sur commande, et bien entendu sans poser de questions. Obéissance. Voilà l’unique chose que le Triumvirat demandait à ses hommes. « T’obéis, tu restes en vie. Tu désobéis, tu cherches à nous rouler, tu crèves. » Voilà la maxime des gars à cette époque.  

 

Vous allez me dire que ça n’a pas beaucoup changé quinze ans après, date à laquelle tout avait commencé. Moi je vous répondrais que l’on ne peut oublier ce qu’on nous a rabâché du matin au soir pendant plus de neuf ans.  

 

Ce que le Triumvirat n’avait pas prévu, c’est qu’au sein de leur troupe, se formerait un petit groupe de rebelles. Un lien unique se tissait entre ces quelques hommes. Ils nourrissaient la même volonté d’en finir avec le Triumvirat, de reprendre leur liberté, chose qu’on leur avait volé petit à petit, à mesure que les dirigeants amplifiaient leurs désirs de puissance.  

 

Ce lien se renforçait alors que les missions devenaient de plus en plus écoeurantes. Les gars étaient arrivés au point où ils devaient sauvés des femmes d’une organisation qui les vendaient à des hommes riches et abominables, pour finalement les remettre aux mains d’une autre organisation, qui avait exactement les mêmes objectifs que la précédente.  

 

S’en était trop. Ils n’en pouvaient plus. Certes ils étaient décrits comme des êtres froids, sans cœur, qui ne tuaient que pour leur plaisir, mais cela n’était qu’une image que donnait le Triumvirat de ses hommes pour faire pâlir ses ennemis. Pour certains, cette image était vraie. Certains ne réfléchissaient même plus, tuer quand on leur en donner l’ordre, voila ce qu’était le but de leur vie. Mais pour un petit groupe ce n’était qu’une carapace. Ils attendaient plus de la vie. Au fond de leur cœur, ils nourrissaient l’espoir d’un jour nouveau où ils seront libres. Ces hommes là étaient les rebelles et allaient former le Bebop que nous connaissons aujourd’hui.  

 

La rupture entre rebelle et fidèle au Triumvirat s’est faite selon un plan très minutieux élaboré par les meneurs de la rébellion, Spike, Vishius, John, Luis, Phil. Leur but premier avait été d’éliminer les trois membres du Triumvirat mais la tâche était devenue beaucoup plus périlleuse avec l’arrivée imprévue de troupes armées à la solde du Triumvirat.  

 

Finalement, désavantagés en nombre, les rebelles optèrent pour éliminer le plus d’hommes possibles, probablement futurs ennemis à vie, et de partir de leur base le plus vite possible. Ce fut loin d’être une partie de repos. C’était une lutte pour la vie. Si ils n’arrivaient pas à quitter leur base, ils mourraient à coup sur. Les traîtres ne sont pas les bienvenus dans ce genre de « confrérie ».  

 

Toutefois ils y sont arrivés. Il ne faut pas s’attarder sur l’état dans lequel ils étaient après. Ce n’était pas beau à voir, mais ils avaient réussi. Ca y est, ils étaient libres.  

 

Par la suite, le Triumvirat avait donné l’ordre de tuer tous les rebelles, de les pourchasser tant qu’il le faudra, pourvut qu’il n’entende plus jamais parler d’eux. Et quand le Triumvirat donnaient un ordre, ce dernier était exécuté à la lettre, même s’il consistait à tuer, femme, enfant, nourrisson.  

 

Certains penserons que j’exagère, juste pour mettre un peu de piquant dans cette fiction que l’auteur ne contrôle plus du tout... Mais il n’en est rien.  

 

Si vous aviez vu, comme moi, comment l’auteur imaginait le Triumvirat, vous seriez du même avis que moi et vous penseriez même que je minimise la cruauté de ces hommes. Rendez-vous compte par vous-même. Avant la révolte des rebelles il était assez puissant pour faire abattre n’importe quel chef d’Etat, homme politique, n’importe quel chef Yakuzas. Si je puis me permettre une comparaison que je n’aime guère mais qui rend bien compte de la situation, Ben Laden et ses attentats n’auraient été qu’un enfant de cœur face à ces trois hommes et ceux qu’ils pouvaient faire.  

 

Traqués, mais heureux d’être maîtres de leurs vies, enfin aussi possible que cela puisse être, les rebelles, qui, soit dit en passant faisaient partis des meilleurs hommes du Triumvirat, se sont mis à leur propre compte, créant leur propre organisation, le Bebop.  

 

Les règles de cette nouvelle organisation étaient simples mais difficile à suivre. Loyauté, Fraternité, Respect, voila plus ou moins ce que devaient fournir les futurs membres de l’organisation. Les fondateurs du Bebop qui n’étaient autres que les meneurs des rebelles s’employaient à entraîner puis à tester les candidats qui voulaient se joindre à eux. . De l’entraînement au tir, à la dissimulation de sa présence, en passant par le combat à mains nues, à l’arme blanche, au maniement des explosifs, absolument tout ce qu’il fallait savoir pour pouvoir survivre devraient être acquis. A la suite de cela, ceux qui pouvaient encore tenir sur leurs jambes pouvaient faire partis du Bebop, bien entendu après avoir montré leur loyauté.  

 

Si jamais quelqu’un enfreindrait les règles, s’il avait eu la mauvaise idée de tromper le Bebop, il n’avait pas d’autre choix que de mourir. C’était ainsi. C’était la règle. Chacun savait à quoi s’en tenir quand il a mis les pieds au Bebop. De même, autre règle importante, tout le monde devait être d’accord pour les missions. On agissait ensemble ou alors rien. Fraternité, une des valeurs défendus par ces hommes.  

 

Au fur et à mesure, le Bebop se faisait un nom dans le milieu, ou tout du moins, à Osaka, l’une des villes tenues par les yakuzas (NDA : dans mon esprit seulement). Il se mettait sur le chemin de nombreux d’entres eux, devenant ainsi un obstacle, un ennemi dangereux. Le Bebop était né et depuis lors il vivait.  

 

- « Toute façon personne ne m’aimeeeeeeeeee, snif, snif… »  

 

Retour à nos amis au (NDG : amis depuis quand ? *interloqués – NDNarratrice : peace and love ! – NDMarc: va pour le love, quand tu veux trésor ! *clin d’oeil aguicheur – NDN : euh…on verra un jour, j’ai une histoire à continuer de narrer - NDA : moi je veux bien… - NDM : bof… - NDN : bon je peux continuer oui ! *un brin énervé – NDM : on peut continuer çà ailleurs, y a pas de problème – NDA : moi aussiiiii – NDM : On t’as rien demander à toi ! – NDA : décidemment, sniff, sniff, personne ne personne non plus – NDDavid : bienvenue au club… - NDA & NDD : bouuuuuuh, nous sommes des incompris, snif…) …  

 

Ok, on va la jouer plus court :  

 

10h30, Club le Bebop. (NDJ : clair, concis, précis…bravo ! - NDA : Merci, j’ai piqué la formule au JAG…- NDG : ouai on se disait aussi…- NDA * tire la langue à ces messieurs qui disent n’importe quoi ! Na !- NDG : souriant et remerciant intérieurement je ne sais qui de leur avoir donné un auteur ayant un âge mental aussi élevé)  

 

Alors qu’ils avaient fini de décharger les armes cinq heures plutôt, les redoutables membres du Bebop s’occupaient désormais à…et bien à…en fait il faut le voir pour le croire.  

 

- « Passes moi une épingle », demanda Phil.  

 

- « Oui chef ! », dit Jimbo tout content de jouer à l’assistant couturier, chose qu’il n’avait jamais fait de sa vie.  

 

- « Et m’appelles pas comme ça ! »  

 

- « Oui chef ! »  

 

- « … »  

 

- « C’est bientôt fini ? J’en ai marre moi, et puis pourquoi c’est tout le temps sur moi que ça tombe !! »  

 

- « Arrêtes de bouger ! Et je te rappelle que c’est ton tour de servir, point barre » répondit Phil, exaspéré d’entendre les lamentations de David.  

 

- « Toute façon personne ne m’aimeeeeeeeee », pleurnicha David  

 

- « Si, je t’aime moi ! »  

 

- « Kinna, ma douce, aides moi, tires moi des griffes de cette immonde créature » dit-elle pointant du doigt Phil, assieds en train de réajuster les l’ourlets de la minijupe qu’il portait.  

 

- « Arrêtes de bouger ! »  

 

- « Aïe »  

 

- « Voila, ça t’apprendras ! » dit-il alors que son ami venait de se faire piquer par l’aiguille.  

 

Kinna était arrivé. Elle observait la drôle de scène qui se jouait devant elle, avec un air des plus amusés, tout en allant dire bonjour au gars. David était debout sur une chaise et portait une minijupe et un petit top, tenue classique de serveuse. Phil était assis sur une chaise près de lui, et jouait au couturier. Autour d’eux, Marc, Luis, Jimbo et James riaient de bon cœur tout en décorant la salle. Ce soir il allait y avoir une soirée déguisée. Ce genre d’initiative est typique du club. Ah Harry et ses bonnes idées pour faire venir des clients.  

 

Voila donc le pourquoi du comment de cette scène burlesque. Bien sur, ils allaient tous être déguisés, et les serveurs allaient devenir serveuses, pour un soir du moins. Cette idée aussi vient de Harry. Bien que l’idée n’enchantait guère les gars, ils furent rassurés quand ils surent qui devaient jouer au serveur ce soir.  

 

 

- « David chéri, tu m’avais cacher çà » taquina Kinna, tout sourire, alors qu’elle lui faisait la bise.  

 

- « C’est pas drôle je te signale », répondit l’intéressé, affichant une moue boudeuse.  

 

- « Pourtant t’es super mignonne ! » rajouta-t-elle avant de courir rejoindre John au bar.  

 

- « Rrrrrrrr personne ne m’aimeeeee »  

 

- « Mais non, allez tournes-toi », dit Phil, un air faussement compatissant.  

 

- « Bonjour John » lança Kinna, avant de lui faire la bise.  

 

- « Bonjour Kinna. Un café ? » demanda l’homme qui essuyait les verres.  

 

- « Oui s’il te plaît. Tout le monde a l’air ravi de cette soirée carnaval. »  

 

- « Aiiiiiiiiie » (NDN : faut-il vraiment dire de qui vient de crie ?)  

 

- « C’est rien de le dire », répondit John servant son café à Kinna. « Tu seras là ? »  

 

- « … une broutille à faire avant, mais je viendrais »  

 

- « … »  

 

John se doutait que ce ne devait pas être qu’une petite broutille. Un indic à voir certainement sur une future mission peut-être. Qui sait ? Elle l’informera le moment venu, ça, il en était certain.  

Buvant son café, elle jeta un œil à la facture des armes que venait de lui montrer John.  

 

- « Ils ont augmenter leurs prix ces cons »  

 

- « Kinna ! » intervient John comme à chaque fois qu’elle employait un terme qu’une jeune femme ne devrait pas utiliser.  

 

- « Hum ! Oui, mais tu dois avouer quand même qu’ils exagèrent » répliqua la jeune femme.  

 

John savait qu’elle avait raison, mais à quoi bon tergiverser sur le sujet. Si il devait y avoir une prochaine hausse on leur réglera leur compte et puis voilà. (NDA : mieux vaut l’avoir comme ami qu’ennemi ce mec ! ^_^)  

 

- « Bon j’vais les aider avec la déco » dit la jeune femme se dirigeant sans plus attendre vers ces hommes qui semblaient avoir du fil à retord avec une guirlande.  

 

- « Non, met la dans ce sens »  

 

- « Mais non, dans l’autre sens »  

 

- « T’es sourd où quoi, je te dis l’autre sens »  

 

…  

 

 

Et c’est ainsi que s’acheva cette journée au Bebop. Dans une ambiance des plus reposantes et fraternelles…  

 

- « Dans l’autre sens »  

 

- « T’as qu’à la mettre toi, ta foutue guirlande »  

 

- « Aïïïeeeee, pourquoi personne ne m’aime ? »  

 

- « Oh ça va, la ferme ! »  

 

 


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